chapter #27 « happier »

L'immensité de l'atlas le fascinait, encore plus lorsque les teintes sombres du ciel n'étaient éclairés que par la lune et les étoiles, ce paysage avait quelque chose de réellement apaisant ; une beauté époustouflante. Il étouffa un bâillement entre ses lèvres ; les rues fraîches du village caché de la Feuille avaient cédés aux rues chaudes du village caché du Sable. Quelques villageois traînaient dehors et il n'eût aucun mal à comprendre que certains le reconnaissait, leurs regards noirs qu'il posait sur lui ; en épousant Temari, la princesse de Suna, il avait prit cette place de mauvaise personne aux yeux du peuple sunien, la majorité pensait que ce n'était là qu'une alliance, qu'un moyen de prendre le dessus, un jour et d'effacer Suna de la carte. Que des idioties. La façade de la demeure de son ex-épouse se glissa dans son champ de vision et il doubla la cadence.

D'un pas délicat, il s'engouffra dans la demeure, refermant doucement la porte derrière sa silhouette et constata que toutes les lumières étaient éteintes, ils dormaient tous les deux. Déçu, il déposa son sac et ses chaussures dans le salon et s'empressa d'ouvrir le frigo ; cette marche lui avait ouvert l'appétit à un point. Il réchauffa sans faire de bruit une part du plat spécialement sunien que Temari avait sûrement préparé et s'installa doucement, à la table ; à peine eût-il mit un morceau de viande dans sa bouche, qu'une silhouette s'aventura dans la cuisine, armé d'un éventail. Sous la surprise, le brun avala de travers et se retrouva prit dans une quinte de toux ; un éclat de surprise passa dans les prunelles d'un bel émeraude de la femme et elle s'empressa de prendre soin de lui, tapotant doucement son dos, un sourire amusé sur les lèvres.

« j'ai crû qu'un idiot avait eu le culot d'entrer par effraction, as-tu la moindre idée de ce que je m'apprêtais à te faire ? » grogna-t-elle, les sourcils froncés « tu es un idiot »
« tu faisais dodo et fallait que je mange quelque chose » souffla-t-il, en avalant quelques gorgées de son verre d'eau

Les doigts de son ancienne épouse se glissèrent dans sa tignasse brune et il esquissa un sourire, quémandant un doux baiser ; ses lèvres lui avaient manqués.

« salut toi » lâcha-t-il, contre ses lèvres

Un doux rire s'échappa des lèvres de la femme et elle leva les yeux au ciel, tirant doucement une chaise près de lui ; elle resterait le temps qu'il termine son repas, le brun croqua généreusement dans un bout de pain et ne comprit pas réellement lorsqu'elle déposa un regard inquiet sur son torse. Les sourcils froncés, les lèvres pincées, elle semblait sur le point de presque fondre en larmes.

« qu'est-ce qui se passe? » demanda-t-il, les sourcils froncés
« tu es blessé » souffla-t-elle, dans un murmure

Le regard du brun s'attarda un instant sur la tunique qu'il portait, les bandages qui recouvraient son torse étaient légèrement visibles ; il se gratta nerveusement l'arrière du crâne et acquiesça.

« ça va, dans quelques jours, ça sera parfaitement guéris »
« vraiment ? » interrogea-t-elle
« oui, Sakura s'est occupé de mes blessures »

Un éclat de jalousie passa dans les prunelles de la blonde et il esquissa un sourire, déposant sa main par dessus la sienne.

« t'en fais pas, il ne s'est rien passé » souffla-t-il
« Miraï va bien, j'imagine ? »
« elle se remet correctement de ses blessures, ça va »
« c'est une bonne chose, Shikadai était tellement bouleversé »
« ça ne m'étonnes pas ça » lâcha-t-il, d'un ton moqueur

Une moue moqueuse sur les lèvres, il s'apprêtait à prendre une bouchée de pain, lorsque la main de son amante laqua brutalement contre son avant-bas ; un sourcil arqué, il étouffa un gémissement entre ses lèvres.

« ne te moques pas de ton fils » souffla-t-elle, d'un ton menaçant
« pardon, pardon » grommela-t-il, les deux mains dans les airs

Un sourire amusé au coin des lèvres, elle claqua un baiser bruyant sur sa joue rugueuse et ramassa son assiette vide, malgré les plaintes du garçon ; elle s'empressa de la mettre dans le lave-vaisselle et enclencha le processus. Il étouffa un bâillement entre ses lèvres et s'étira, dans un élan maladroit ; Temari glissa ses mains sur ses épaules, les glissant délicatement sur son torse. Le souffle de son amante se répercuta contre son oreille et il arqua un sourcil.

« tu me rejoins, dans la chambre ? » proposa-t-elle « il faut que je te dise quelque chose d'important
« hm, que tu me dises ou que tu me fasses ? » souffla-t-il, une flamme lubrique dans les prunelles
« dire, avec des mots ; mais le reste est négociable, amène juste tes jolies petites fesses »
« j'embrasse mon fils et je ramène mes jolies petites fesses »

Un sourire étira les lèvres de la femme et elle lui vola un dernier baiser, avant de disparaître au détour d'un couloir ; le brun s'étira une dernière fois, rangea doucement sa chaise et s'avança dans les couloirs. Sûrement qu'à une heure si tardive, l'adolescent dormait profondément mais après une telle mission, une telle frayeur, il avait besoin de voir les doux traits de son fils ; sans un bruit, il s'engouffra dans la chambre de l'adolescent et se posa doucement sur le bord du lit, un sourire au coin des lèvres.

Les billes aux nuances vertes de l'adolescent se posèrent sur son visage et le sourire sur ses lèvres s'étira, il glissa une main douce dans ses mèches brunes et déposa chastement ses lèvres sur son front. Shikadai repoussa doucement le drap qui couvrait son corps et se hissa en position assise, un grand sourire sur les lèvres.

« tu l'as sauvé, n'est-ce-pas ? » demanda-t-il, fièrement « j'en étais sûr »
« tu places vraiment beaucoup trop d'espoir en moi, fiston »
« je ne penses pas ; la preuve, tu es revenu et tu l'as sauvé »

Il ne comprenait pas réellement pourquoi, mais son fils était constamment si fier dès qu'il faisait quelque chose, d'anodin ou non ; une fois, aussi surprenant soit-il, il avait croisé le regard fier de son garçon alors qu'il ne faisait que vagabonder dans les couloirs de la demeure. L'adolescent esquissa un sourire et se glissa sous les couvertures, étouffant un bâillement dans le creux de sa main.

« je suis content que tu sois rentré, j'étais inquiet » avoua l'enfant « mais ça ne m'étonnes pas que tu sois là, tu es mon père, après tout »
« allez, rendors-toi ; tu as cours demain, non ? » souffla l'adulte, en caressant tendrement son dos
« oui, bonne nuit papa »
« bonne nuit, Shikadai »

Un dernier baiser et il s'extirpa de la pièce, les mains dans les poches, un sourire sur les lèvres ; son fils grandissait, encore et encore, tous les jours un peu plus et si à une époque, il avait vraiment eu beaucoup de mal avec l'idée de devenir père, alors que le sien était décédé sur le champ de bataille, à cet instant, il était heureux. Ses pas le guidèrent dans le corridor et il se glissa dans la chambre, qu'il partageait avec son ex-épouse ; elle était glissé sous les draps, un livre en main, et une paire de lunettes sur le bout de son nez. Son sourire s'agrandit et il referma la porte, le haut qu'il portait s'écrasa sur le sol dans un bruit étouffé et les prunelles émeraudes de la femme s'attardèrent une nouvelle fois sur ses blessures, aucune n'était réellement visible.

« de simples brûlures, ne t'inquiète pas » souffla-t-il, en haussant les épaules « ça va »
« hm, tu aurais pu faire attention ; je te connais, j'imagine que tu as encore joué aux héros, hein »
« oops » lâcha-t-il, un petit sourire gêné sur les lèvres

Il troqua rapidement son pantalon par un bas de jogging et se glissa dans les draps, cherchant une chaleur qu'il aimait particulièrement, celle du corps de la sunienne ; il attrapa doucement le livre qu'elle tenait dans ses mains et le balança dans un coin de la pièce, elle arqua un sourcil.

« tu avais quelque chose d'important à me dire, non ? » rappela-t-il
« est-ce pour ça que mon livre traîne dans un coin de la chambre ? »
« il me gênait, tu étais visiblement bien plus intéressé par lui que par moi »
« ce n'est pas compliqué, ça » souffla-t-elle, amusé

Le sourire sur les lèvres du brun s'effaça et une moue boudeuse se glissa sur son visage, il fit soudainement volte-face, offrant son dos à la blonde et tira le drap sur son corps, grommelant un tas de choses incompréhensibles dans sa barbe. Elle, ça l'amusait ce comportement ; faire semblant que ses mots l'aient vexés. Doucement, elle se glissa contre son dos et passa une main sur son torse, caressant du bout des doigts sa peau à la teinte légèrement hâlée, elle déposa quelques baisers sur sa nuque.

« tu boudes ? » demanda-t-elle
« non » grogna-t-il
« tu boudes ? »
« non » répéta-t-il
« tu boudes ? »
« oui, un peu » avoua le brun, dans sa barbe
« dommage, j'avais quelque chose de vraiment très important à te dire, quelque chose qui, je sais, t'aurait fait extrêmement plaisir, figure-toi »

Ses mots eurent le don d'attiser la curiosité du brun qui s'empressa de faire volte-face, les sourcils froncés mais cette petite pointe de curiosité dans les prunelles ; elle arqua un sourcil et déposa un baiser sur le bout de son nez.

« sois sérieuse, Temari » lâcha-t-il, les sourcils froncés
« d'accord, d'accord » souffla-t-elle « tu te souviens de la condition que je t'avais donné, en échange de notre mariage ? ou la vieillesse a fait son effet ? »
« non, je me souviens ; et alors ? ça date, pourquoi tu m'en parles ? »
« parce que j'ai changé d'avis »

La voix de la princesse de Suna résonna un instant entre les murs de la chambre, il ne dit rien, se contentant de découvrir au fond de ses prunelles si elle se moquait ouvertement de lui ou si ce n'était pas le cas ; bien sûr qu'il se souvenait de la condition qu'elle avait mise, ils avaient la vingtaine à l'époque et il était si amoureux qu'il n'avait pas donné de refus, après tout, pour elle, il était prêt à tout les sacrifices.

« pardon ? » souffla-t-il, finalement, au bout de quelques minutes
« j'ai changé d'avis » répéta-t-elle, les sourcils froncés
« comment ça, changé d'avis ? »
« j'ai changé d'avis, Shikamaru »
« je ne comprends pas »
« tu comprends très bien, là, tu fais l'idiot »
« n'importe quoi, je ne comprends pas »
« qu'est-ce que tu ne comprends pas, donc ? »
« comment ça, changé d'avis ? »

Un grognement s'échappa des lèvres de la blonde et elle se hissa soudainement en position assise, les sourcils froncés et quelques nuances de rose sur les joues ; elle semblait presque en colère mais il la trouvait belle.

« j'aimerais un deuxième enfant »

Le cœur du brun, dans sa cage thoracique, rata un battement ; ils s'étaient mis d'accord, lors du mariage. Temari était une kunoichi féroce et doué, et elle refusait de mettre sa carrière en suspens, si longtemps ; en échange de son accord pour mettre au monde un héritier en même temps qu'Ino et Karui, il acceptait qu'ils n'aient tous les deux qu'un seul enfant. Il entrouvrit les lèvres, bégaya deux secondes et les referma, sous le choc ; sa réaction amusa la blonde.

« tu as perdu ta langue ? » souffla-t-elle
« m-mais, comment ? » bégaya-t-il
« tu as oublié comment les enfants se font ? »

Une flamme lubrique brillait au fond des prunelles de la femme, elle grimpa sur le corps du brun, s'installant confortablement sur son bassin et déposa ses mains sur son torse. Les pupilles du garçon se dilatèrent de désir, très vite ; et elle captura ses lèvres dans un baiser passionné.

Les rues du village caché du Sable s'emplissaient doucement de villageois, un grognement s'échappa des lèvres du brun et il essuya d'un revers de manche maladroit les quelques gouttes de sueurs qui perlaient sur son front. Il n'appréciait pas vraiment cette chaleur insoutenable qui s'abattait constamment sur ce village ; le rire de son amante flotta et il lui jeta un regard noir, une moue boudeuse sur les lèvres. Elle se moquait de lui, ouvertement.

« comment tu supportes cette chaleur insupportable, sérieusement ? » grogna-t-il, dans sa légère barbe brune « c'est horrible, je fonds, je meurs »
« tu fais un peu de cinéma, mon grand » s'exclama-t-elle, amusé « tu ne meurs pas, tu ne fonds pas »

Un grognement s'échappa des lèvres du stratège ; elle fourra quelques pièces dans la main d'un marchand hasardeux et attrapa la bouteille d'eau, qu'il lui tendait, lâchant un rapide « merci » au gré du vent. Dans un geste agile, elle la lança vers le brun et ne fût pas surprise lorsqu'une ombre la rattrapa ; elle arqua un sourcil, un sourire amusé sur les lèvres.

« vraiment, Shikamaru ? » lâcha-t-elle, amusé « tu es un tel flemmard »
« étrange, je ne me souviens pas que tu me traites de flemmard, lorsque j'utilise mes ombres pour autre chose »

Quelques nuances de rose s'accrochèrent aux joues de la blonde et elle écrasa brutalement sa main, sur l'avant-bras du brun, les sourcils froncés ; elle était heureuse, il lui semblait qu'elle retrouvait le garçon dont elle était follement tombé amoureuse pendant son adolescence. Fier de lui, il déposa chastement ses lèvres sur son front et s'engouffra dans le bâtiment, à la teinte blanche poussiéreuse, sous leurs yeux. La blonde lui emboîta le pas et salua poliment la femme qui traînait derrière le comptoir de l'accueil ; ils glissèrent dans la salle d'attente et le brun se heurta maladroitement à la dureté du siège. Toutes les deux minutes, un soupir s'extirpait des lèvres du stratège.

« tu as l'intention de continuer longtemps ? » demanda-t-elle, un sourcil arqué
« comment ça ? je ne fais rien, du tout » répliqua le brun, les sourcils froncés

Elle étouffa un soupir entre ses lèvres et attrapa sa main dans la sienne, liant ses doigts aux siens ; elle comprenait son anxiété, elle comprenait qu'il se sent soudainement si incertain mais elle était là, ils étaient là et tant qu'ils étaient deux, tout irait bien, non ? Ils avaient passés la nuit, tantôt leurs peaux nus s'embrasaient l'une contre l'autre, tantôt ils discutaient du futur et pendant un instant, lorsque la grande main du brun s'était déposé sur son ventre plat et qu'il avait soufflé, comme si de rien n'était, qu'il avait sûrement mis un bébé dedans, elle était retombé amoureuse de lui, encore et encore. Dans ses gestes doux, dans ses mots tendres, dans ses prunelles amoureuses ; elle l'aimait. Au matin, elle s'était empressé de prendre un rendez-vous avec un gynécologue réputé, une manière de faire une rapide vérification avant qu'ils ne se lancent totalement dans ça, dans ce futur. Et ils se retrouvaient là, au détour d'une salle d'attendre et le pied du brun ne cessait de claquer contre le sol.

D'une carrure imposant, des mèches rousses et un grand sourire ; le médecin, dans sa blouse blanche, s'approcha d'eux et leur intima de le suivre, dans une pièce vide. Ils s'installèrent, simplement séparés par un bureau en bois ; puis, il emmena la blonde dans une seconde salle, où le brun n'avait pas le droit de se rendre. Shikamaru attendait, patiemment, qu'ils reviennent ; il avait crû être dans un rêve lorsqu'elle avait annoncé, avoir changé d'avis. Il aimait Shikadai plus que tout au monde mais il gardait cette petite envie d'avoir une petite fille, quelque part dans un coin de sa tête.

La tignasse dorée de son amante revint dans la pièce, réajustant correctement la tunique qu'elle portait et elle esquissa un sourire, retournant sur la chaise près de la sienne ; il se pencha, doucement, capturant ses lèvres dans un doux baiser, empreint d'amour. Un toussotement les tira de cette caresse et ils se séparèrent, quelques nuances de rose sur les joues ; un sourire amusé se glissa sur les lèvres du brun et il se rassit correctement, observant le professionnel qui s'installait de l'autre côté du bureau, les sourcils froncés. Ses prunelles vagabondaient sur un rapport ; il attira l'attention des deux adultes sur lui et se racla la gorge.

« eh bien, les résultats de l'examen sont dans mes mains et.. comment dire ? » commença le médecin, les sourcils froncés « il y a quelques soucis, visiblement »
« quelques soucis ? » répéta le brun « comment ça ? »
« lors de la prise de rendez-vous, vous avez annoncés que vous aviez déjà un enfant, comment s'est passé l'accouchement ? »

Les sourcils de la blonde se froncèrent et une grimace se glissa sur les lèvres du brun, au souvenir de l'accouchement ; oh, il se souvenait parfaitement de ce jour-là, de toutes ces inquiétudes, de toute cette peur dans ces tripes. Il étouffa un soupir entre ses lèvres.

« pas très bien, j'ai eu une césarienne » souffla la blonde, les sourcils froncés
« rien d'autre ? » demanda le médecin
« une hémorragie importante, les médecins ont crû me perdre, pendant un moment »
« je vois » souffla le quarantenaire, dans sa barbe

Un éclat incertain brillait dans le fond de ses prunelles brunes, il fronça les sourcils.

« et donc ? » questionna-t-il, inquiet de la suite
« une grossesse n'est clairement pas conseillé, à vrai dire » commença le professionnel, les mains liés sur le bois du bureau, les sourcils froncés « un conseil : vous devriez vous faire ligaturer les trompes, évitez tout risque de grossesse parce que je ne suis pas sûr que vous survivriez à la prochain »
« p-pardon ? » bégaya-t-elle
« je suis désolé, vous savez, l'adoption est possible dans votre cas ; si vous le souhaitez, je pourrais vous mettre en contact avec des confrères, pour quelques renseignements ou autre »

D'un geste de la main, le brun le fit taire ; il acquiesça, le remercia poliment et tira son ancienne épouse, en dehors de ce bureau. D'un claquement de doigt, leurs rêves s'étaient évaporés ; il étouffa un soupir entre ses lèvres et le trajet jusqu'à la maison se fit silencieusement, il la sentait pensive mais qu'était-il censé dire ? Il referma doucement la porte derrière leurs silhouettes et prit une inspiration, qui aurait crû qu'un simple rendez-vous aurait pu faire si mal ? L'insouciance de la nuit précédente lui manquait déjà, terriblement ; une poitrine se heurta brutalement à son dos et il fronça les sourcils.

« Temari ? » appela-t-il, d'une voix douce
« je suis désolé » souffla-t-elle, dans un murmure douloureux « j'aurais aimé que ça se passe autrement, je te jure, Shikamaru ; je le voulais vraiment, je suis désolé »

Les larmes qui s'échappèrent de ses yeux et s'écrasèrent dans son dos, lui arrachèrent un soupir ; il fit volte-face, doucement et la tira dans une étreinte. Ses lèvres effleurèrent chastement son front tremblant.

« ça va, Temari » lâcha-t-il, au bout de quelques secondes « ça va, je suis heureux comme ça ; ne t'en fais pas »
« mais-.. » commença-t-elle, tremblante
« non » la coupa-t-il « tu m'as donné un fils formidable et tu es là, je suis heureux, je te jure, ça me suffit »

S'en était étrange ; parce qu'en l'espace d'une nuit, d'une courte nuit, il s'était imaginé une petite tignasse blonde, des prunelles brunes et ce sourire si craquant qui traînait souvent sur les lèvres de la sunienne. Il s'était imaginé cette petite fille, à l'allure maladroite mais forte ; mais ce rêve s'était terminé, avant même de connaître un commencement.

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