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O M N I S C I E N T

Tout le monde avait fini par quitter l'hôpital. Laissant Andrew Smith et Catharina Cavalli pleurer la mort de leur fille unique.

« Je ne peux pas. Tu m'entends ? Je ne peux pas. »

Dévastée. Trina Cavalli était dévastée. Elle pensait au fait qu'elle venait de perdre sa fille alors qu'elle n'avait même pas 18 ans. 18 ans, l'âge ou elle-même avait eu sa fille bien-aimée.

Alors, Trina n'allait jamais être grand-mère, elle n'allait jamais pouvoir confectionner la plus belle des robes de mariée pour sa fille. Elle n'avait que 36 ans, elle pouvait avoir d'autres enfants, mais ce n'était même pas une possibilité pour elle. Elle ne l'envisageait pas. Elle voulait sa Brooklyn.

« Je veux mourir, Andrew, je ne peux pas. »

- Trina...

- Madame Cavalli ? »

La styliste se retourna en direction de la voix féminine. Une très jolie femme de taille moyenne, typé indienne. Elle était sur le point de lui demander qui elle était et qu'est-ce qu'elle voulait mais elle la devança.

« Votre fille, vous pouvez venir la voir. »

Ses yeux s'écarquillèrent et elle serra le bras de son mari un peu plus fort. Elle avait demandé à la voir, plusieurs fois. Et sa volonté avait enfin été exaucé.

Elle était sur le point de pleurer à nouveau, elle voulait voir sa fille mais en même temps tellement pas, la voir sans vie, ne plus voir son magnifique sourire, ses deux jolies fossettes et l'étincelle de ses yeux bleus. Ça la terrifiait.

Elle hocha la tête et pris son mari par la main, ils suivirent tous les deux la femme, trop perturbé pour remarquer qu'elle n'avait rien d'une infirmière, ou d'un médecin.

Arrivée devant la porte, Trina Cavalli ressentit une sensation particulière, comme si elle savait. Elle ne laissa pas à la femme qui les avait escortés, le temps d'ouvrir la porte, elle tourna le poignet elle-même.

« Maman ? »

Est-ce que c'était réel ? C'était vraiment réel. Elle était bien là, allongé sur son lit, pâle comme jamais, les larmes dévalant sur son visage de poupée de porcelaine.

« BROOKLYN ! »

Elle courut dans ses bras, laissant son mari derrière elle, en larmes et sans voix.

Elle respirait l'odeur de ses cheveux pendant cette étreinte qui dura une petite éternité, avant de prendre son visage entre ses mains, elle passait ses mains sur chaque coin de son visage, comme pour vérifier que c'était réel, qu'elle était bien là.

Son père prit sa fille dans ses bras également, complètement sous le choc. Brooklyn sanglotait doucement contre son épaule.

« Non capisco cosa sta succedendo, Brooklyn sei davvero tu ? Come ? »

"Je ne comprends pas ce qu'il se passe, Brooklyn c'est vraiment toi ? Comment ?"

Ses parents semblaient complètement perdus mais en même temps tellement soulagés et reconnaissants.

Les larmes aux yeux, Brooklyn hocha sa tête avant de répondre

« Sono davvero io, ma', ascoltami. »

"C'est vraiment moi ma', écoutes-moi."

Ruisselante de larmes, Brooklyn lança un regard aux agents du FBI avant de poursuivre.

« Je dois partir maman. Tu dois me laisser partir. Vous devez me laisser partir. »

Ils avaient refusé. Violemment refusé, comme tous bons parents. Jusqu'à ce qu'on leur explique correctement la gravité de la situation.

« Trina nous n'avons pas le choix, nous devons la protéger. » lâcha son mari, défait.

« Maman promets-moi que tu suivras les consignes des agents.

- Brooklyn.

- Promettimelo. Promets-le-moi. Toi aussi papa. »

Trina Cavalli avait fondu en larmes avant de finalement accepter.

« Je vous aimes. »

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B R O O K L Y N

TWO DAYS LATER

Ma mère avait au bout du compte, accepté de se plier aux règles. Mon père savait que c'était la bonne chose à faire.

Aucunes informations à mon sujet ne circuleraient dans la presse. Tout avait été filtré par le FBI, parce que si je voulais reprendre une vie normale un jour, il aurait été bien évidemment préférable que le monde entier ne soit pas au courant de ma mort.

Seuls mes proches et quelques habitants de Riverwood étaient au courant. D'après "Felicia" et "Derek" ceux qui s'occuperaient de moi pendant toute cette période, je parviendrais à reprendre une vie normale sans difficultés. Mais je ne voyais clairement pas comment cela allait être possible.

« On va vivre ici, du moins pour l'instant. »

J'hoche la tête sans rien dire. Je n'avais rien dit, de mon départ de l'hôpital à mon arrivé au Canada.

« Maddie, tu m'écoutes ? »

Ce n'est pas mon putain de prénom.

J'inspire profondément avant de répondre.

« Je n'arrive pas à m'habituer à ce prénom.

- C'est toi qui l'a choisi.

- J'ai choisi Maddalena. Comme ma grand-mère.

- Justement, c'est trop risqué si on te laisse celui-là, on t'a fait une faveur en le raccourcissant. »

Je ne dis rien et parcours avec mes yeux la décoration monotone de ce chalet. Je déteste déjà l'endroit.

Felicia pousse un soupir avant poser l'un des sacs sur le sol.

« Ecoute, je sais que c'est dur, mais avec un peu de chance on retrouvera le malade qui t'harcèle rapidement, et tu pourras retrouver tous tes proches, je te le promets. »

J'hoche la tête en mordant ma lèvre inférieure pour ne pas pleurer. Je retrouverais mes parents. Je retrouverais mes amis. Je retrouverais Logan.

L O G A N

ONE MONTH

Tout le monde est là. Je les vois de ma fenêtre sur la plage.

La maman de Brooke jette ses cendres en direction de la mer. Elle prend ensuite son mari dans ses bras. Toute notre bande est là ainsi que Lacey et mes parents. C'est un petit comité.

Ils pleurent. Je souffle et referme le rideau.

B R O O K L Y N

ONE MONTH

« Quand est-ce que je pourrais avoir des nouvelles. Est-ce que mes parents vont bien ? Est-ce que Logan va bien ? Kriss ? Mes amis ? »

Felicia referme le livre qu'elle était en train de lire avant de me répondre.

« Maddie, si quelque chose de grave arrivait, tu serais la première au courant. Je te le promets. Ils sont en parfaite santé.

- Pourquoi je ne peux pas parler à ma mère ? Je suis censé être la victime dans cette histoire et j'ai l'impression d'être une prisonnière. »

J'ai littéralement envie de fondre en larmes, mais je ne sais pas s'il reste assez d'eau dans mon corps pour cela. J'ai tellement pleurer au cours de ce dernier mois, c'en était épuisant.

« On mettrait en péril ta protection si on faisait cela, je suis désolée. »

L O G A N

TWO MONTHS

« On est très triste que tu ne souhaites plus travailler sur ce projet Logan. On comptait sur toi. »

Je frotte mes yeux et souffle d'exaspération.

Ils trouveraient un autre blanc blond aux yeux bleus en un claquement de doigts. Ce monde étaient remplie de ce genre de personnes.

« C'est bon ? Je peux me barrer ou ? »

Le directeur de casting fronça ses sourcils.

« Ça ne t'atteins pas plus que ça ? Tu sais tout ce que t'aurais pu te faire avec ce rôle ?

- Mec, l'argent c'est pas ce qu'il me manque, crois-moi. Maintenant, je suis sincèrement désolé de vous faire faux bond. Je le pense. Mais travailler dans ce milieu ne m'intéresse plus.

- Mais c'était ton rêve.

- Mon rêve est mort. »

B R O O K L Y N

TWO MONTHS

« Je suis vraiment obligé de faire ça ?

- On retourne aux États-Unis Maddie, tu passeras inaperçu avec cette couleur de cheveux.

- Pourquoi pas du noir ?

- Mad... » soupire Felicia.

Du blond. Sérieusement ?

Je suis une italienne à la peau mate et ils veulent me faire devenir blonde. Ma mère n'aurait jamais laissé ça arriver.

Voyant que je ne suis vraiment pas coopérative, Felicia décide de sortir un argument choc.

« Tu sais que c'est la rentrée dans un mois ? »

Si elle veut me rendre encore plus malheureuse, elle a réussi. Je n'intègre pas Julliard, et pire encore cela me rappelle le fait que je n'ai pas emménagé avec Logan.

« On a peut-être trouvé un moyen pour que tu puisses suivre les cours de Julliard afin de ne pas rater ton année. Mais bon, il faudrait déjà que tu sois un peu plus coopéra-

- Ok, je dis en détachant mes cheveux, allons dans la salle de bain. »

L O G A N

THREE MONTHS

« Lionel, tu ferais mieux d'avoir une bonne raison pour m'appeler à six heures du matin. » je grogne avant d'allumer ma lampe de chevet.

« T'avais raison. » il réplique simplement.

Il y a un moment de silence et j'essaye de contenir la rage qui boue en moi.

« Qu'est-ce que tu veux que je fasse ? »

« Rien pour l'instant, envoie moi juste tout ce que t'as, je t'appellerais au moment voulu. »

Je raccroche avant de prendre mon ordinateur portable, afin de tout assembler. Je veux avoir toutes les cartes en main avant de passer à l'action.

B R O O K L Y N

THREE MONTHS

« Maddie, je te présente Céline Palmer c'est-

- L'enseignante la plus récompensé de Julliard. C'est un tel honneur de vous rencontrer. »

Je suis littéralement en train d'halluciner.

Cette femme est une légende.

« Je dispenserais tous les cours que vous êtes censé avoir en intégrant Julliard, je vous jugerais de façon tout à fait impartiale, et si vous parvenez à réussir votre année vous intègrerez Julliard en cours de route, comme tous vos autres camarades.

- Vous êtes sérieux ? Je ne raterais pas une année, je demande, en regardant les deux agents, Felicia et Derek.

- Tu ne rateras absolument rien Maddie. »

L O G A N

FOUR MONTHS

Je déteste les armes à feu.

Mais comme on dit souvent, œil pour œil, dent pour dent.

« Merci Lionel.

- De rien. Je peux m'occuper de ça tu sais ? Il n'y aura aucune trace et tu n'auras pas à te salir les mains. »

Je lui tends une enveloppe contenant plus d'argent que nécessaire.

« Non merci. C'est à moi de le faire. Il y a juste un dernier service que tu pourrais me rendre. »

B R O O K L Y N

FIVE MONTHS

« J'ai besoin que tu te concentre, raconte-moi ce qu'il s'est passé le jour de la fête national. »

Les yeux fermés, je me remémore encore une fois cette horrible soirée.

« Je prépare mon sac, et je rejoins Logan, près du supermarché où on devait faire nos courses.

- Est-ce qu'en sortant de chez toi tu remarques un détail particulier ? Regarde bien autour de toi, Il peut s'agir d'une personne un peu louche, une voiture...

- Non il n'y a rien. C'est désert...

- D'accord. Dis-moi ce qu'il se passe après.

- Je vais voir Logan, avant de lui sauter dans les bras. Il m'embrasse alors que je suis assise sur le capot de sa voiture.

- Ensuite ? »

Je souris en revoyant sa mine d'ange.

« Il parle. Il est tellement excité par ce voyage. Il ne sait pas que je suis trop occupé à l'admirer et que du coup je n'entends rien de ce qu'il raconte. Jusqu'à ce que... »

Ma respiration devient plus haletante, j'ai l'impression de vraiment revivre la scène.

« La voiture, elle... elle est trop proche c'est pas normal.

- Qu'est-ce que tu vois ? Lorsque la fenêtre se baisse, qui est-ce que tu vois ?

- Il y a une arme, si je ne pousse pas Logan il va être blessé c'est sûr, il est devant moi il faut que je le pousse ! »

J'éclate en sanglot et je sens des bras m'enlacer.

« Maddie, ça va aller, c'est terminé.

- Je suis désolé Felicia, c'est encore un échec ! je hurle en enfouissant mes mains dans mes cheveux. »

Je pleure à chaudes larmes dans ses bras parce que pour la énième fois je n'arrive pas à voir le visage. Je n'arrive pas à déterminer qui aurait pu me vouloir autant de mal. Putain mais quelle idiote, quelle idiote, comment est-ce que j'ai pu effacer quelque chose d'aussi important de ma mémoire ? 5 mois depuis que je n'ai pas vu tous mes proches. C'est bientôt Noël, c'est bientôt mon 18ème anniversaire et je vais devoir le passer sans eux. C'est injuste. C'est putain d'injuste.

« Je veux rentrer chez moi ! »

L O G A N

SIX MONTHS

« Je suis désolée Brooke. Je sais que tu n'aurais pas aimé ça, mais j'ai besoin de réponses. Joyeux Noël en retard, et Joyeux Anniversaire. »

J'observe les vagues se jeter sur la plage enneigée, c'est agréable. Un peu de sérénité avant ce qui m'attends.

« Je t'aime, tu me manques. »

Je soupire une dernière fois avant de rejoindre ma voiture.

Je me dépêche d'allumer le chauffage. Et j'attends que mes mains se réchauffent un minimum avant de prendre mon téléphone.

Je vais dans mes contacts et passe ensuite l'appel dont j'ai besoin. Il décroche au bout de quelques secondes.

« Lionel, tu peux l'emmener, je m'occupe de l'autre pute. »

O M N I S C I E N T

Le jeune homme blond se gare face au manoir qu'il connaissait par cœur il fut un temps. Sûr de lui, sans aucune appréhension, il sort de sa voiture de luxe avant de se diriger vers la porte d'entrée.

Il sait qu'elle est là et il sait qu'elle est seule.

« Logan, qu'est-ce que tu fais là ?

- Bonsoir Amanda. »

Il s'approche d'elle en usant de son charisme, et elle sourit, il avait déjà fait ça, elle croyait qu'il essayait de la séduire.

Quelle erreur.

« Au revoir Amanda. »

C'est sans difficulté qu'il colle un mouchoir imbibé de chloroforme contre le visage de son ex, l'envoyant dans les bras de Morphée.

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MDR BON

Je sais pas ce que j'ai fait, j'ai l'impression que c'est vraiment n'importe quoi je vous jure je m'excuse.
En fait j'ai voulu faire un condensé ou je sais pas quoi parce que je veux pas passer 40 ans à expliquer comment Logan et Brooke vivent séparément, ça va me saouler et je sais que vous aussi ça va vous saouler.

NÉANMOINS si vous avez des points que vous voulez que j'approfondisse dites moi.
Il y a des choses qui restent flou et c'est normal (genre Lionel qui c'est ça et non c'est pas Messi mdr rigolez)

prochain chapitre Vendredi j'espère, passez une bonne semaine mes bibis 💖