潜行者 Stalker (Part 1)
Cette nouvelle a été primée au défi de DaneeshaKat merci à toi 🌹
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Histoire inspirée des faits réels de 2021.
[Explications à la fin de la part 2.]
¹Ge/ Ge ge : frère aîné, ou titre affectueux pour l'aîné dans un couple.
²Di/ Di di : frère cadet, ou titre affectueux pour le plus jeune dans un couple.
PDV Yibo
Printemps 2021
Ses gémissements épuisés me font frémir. Magnifique dans sa tenue d'Adam, mon ange se tient sur moi, les paumes en appui sur ma poitrine, tremblant encore de ses dernières décharges d'extase. Si nous ne venions pas de connaître la jouissance, je serais déjà en train de lécher chaque parcelle de la peau salée de son torse, de pincer ses mamelons fragiles entre mes dents jusqu'à le faire crier à nouveau sur ma hampe. Je pourrai re-durcir juste à le voir se mordre la lèvre, à contempler la fièvre dans son regard alangui. Mais je dois quitter son hôtel pour rentrer chez moi ; nous sommes éreintés. Nos journées sont surchargées. Les siennes, surtout – je ne sais pas comment nous arrivons encore à trouver un peu de temps pour se voir. Notre sommeil en pâtit.
Zhan me sourit, le regard mi-clos, puis se laisse glisser à mes côtés pour nicher son nez au creux de mon cou. Si je ne pars pas dès maintenant, nous nous endormirons d'un instant à l'autre. Ses bras sont mon cocon de douceur. Mon refuge.
Je m'extirpe hors du lit après avoir déposé un baiser dans ses cheveux et me rhabille en vitesse.
— N'oublie pas ta casquette... marmonne-t-il en luttant contre Morphée.
— Et toi, n'oublie pas de verrouiller ta porte. On n'est jamais à l'abri de ces malades.
Il me renvoie un sourire somnolent – il ne se lèvera pas, je le sais. Et notre sécurité est quasi inexistante. J'envie souvent les équipes de gardes du corps des idoles coréennes.
Lorsque je quitte sa chambre, il est déjà plongé dans un profond sommeil, vaincu par les endorphines.
Dans le hall, sous ma casquette, mon masque et mon gros blouson noirs, je m'adresse au réceptionniste sur un ton plus ou moins autoritaire.
— Allez verrouiller la chambre 2026, s'il vous plaît. Maintenant.
J'enfourche ma Yamaha – en attente dans le petit parking privatisé – et m'apprête à enfiler mon casque quand un bruit m'interpelle. Mon oreille se tend en direction des voitures qui longent la haie du grillage. De longues secondes, je reste prostré, mon casque dans les mains. Cette histoire avec ce fou m'a rendu paranoïaque. Depuis un moment, je vois ou entends des choses chaque fois que je sors seul – la nuit, ce sentiment est exacerbé.
Je démarre en trombe. La vision fictive d'une ombre émergeant de l'obscurité pour fondre sur moi me saute à l'esprit. Cette sensation de peur m'insupporte.
⁂
Incapable de me concentrer sur l'enregistrement de la chanson de mon drama, je décide de prendre une pause pour appeler mon agent dans le studio d'enregistrement. Les deux ingé-son me cèdent la place volontiers, mon humeur étant exécrable.
— Je t'assure, j'ai eu la même impression depuis trois jours, lui dis-je en faisant les cents pas dans la pièce.
— Ah, Wang Yibo ! Fais la part des choses. Combien y-a-t-il de chances que le même problème se reproduise, honnêtement ? Reconcentre-toi sur ton travail, ton cerveau te joue simplement des tours.
Je froisse une moue mécontente, à moitié vexé, et lui raccroche au nez. C'est vrai, pourquoi s'inquiéter outre mesure ? Je ne suis que dans la personnalité numéro deux après Zhan dans le classement des célébrités les plus populaires de ce pays, après tout. Ce con. Je me laisse tomber sur le canapé installé au fond de la pièce et prends mon visage entre mes mains. Ma paranoïa est peut-être en cause, mais il n'a pas à me dénigrer ainsi. Cette folie m'arrache mon masque d'homme glacial et implacable. Une tempête gronde, à nouveau.
Je me sens faible. Vulnérable.
Le soir vient, je retrouve mon nouvel hôtel. Les fans m'y attendent déjà, de chaque côté des barrières. Deux parapluies noirs me couvrent mais elles arrivent à me mitrailler de photos dès ma sortie du fourgon. Elles n'y sont peut-être pour rien, mais leurs incessants et leur intrusion permanente dans ma vie me met les nerfs à vifs. Ne peuvent-elles pas respecter nos demandes de tranquillité ? Ce n'est pas comme si nous en avions fait plus d'une sur les réseaux. Pourquoi nous pister nuit et jour comme des animaux ?
Le stress du boulot, les problèmes qui se cumulent, la fatigue, les vols, les trajets, les enregistrements en tout genres, les émissions, le sport et la danse... J'aimerais prendre un moment pour la moto ; je n'en ai plus aucun pour moi. Ou simplement rouler loin de tout, me perdre au milieu de nulle part.
Le temps passe. Je ne saurai dire qui de la fatigue ou de mes nerfs à vifs me fait délirer, mais l'impression d'être suivi me paraît de plus en plus réelle. Je l'ai vécue, je connais cette sensation. Cela fait des semaines que je suis à fleur de peau.
J'envoie un SMS à mon agent, agacé. Si seulement j'avais le droit de me défouler sur lui...
« Yibo, tu te tortures et tu ME tortures aussi. T'en as pas marre ? Parce que moi, oui. Des tonnes de célébrités font avec. Qu'est-ce qu'il est arrivé au Wang Yibo sauvage ? Va dormir et arrête tes pétages de plombs. »
Je me retiens d'éclater mon RedMi au sol. A la place, j'écris à mon rayon de soleil. Pour une fois, ce soir, il sera chez lui. En appuyant sur l'accélérateur, j'aurais pu être à son appartement en vingt minutes... Est-il déjà rentré ? Lui aussi est exténué. Cette année est très dure pour lui, je ne veux pas être un poids inutile et le surcharger avec une angoisse infondée.
Je me prends le front dans la main et ferme les yeux. Mon agent a-t-il raison de me traiter comme un fou ? Mais pourquoi le serais-je maintenant, après un an ?
« Ge Ge¹, j'suis à bout. Tes bras me manquent... Tu me manques :'( </3 »
Le temps d'un long soupir...
« Je serai rentré vers minuit. Je t'attends. »
Un large sourire étire mes lèvres. Il a beau être éreinté et stressé par ses projets, il prend du temps pour moi, mon Ge Ge... Je me trouve égoïste. Mais nous avons toujours pris soin l'un de l'autre. Si l'un d'entre nous est à bout, il le dit. Dans ce cas, l'autre ne lui rajoute pas davantage de tension. J'en déduis que sa situation n'est pas au plus mal, pour le moment. D'un côté, ça me rassure.
En approchant de son logement, mon rythme cardiaque s'accélère. Il y a des jours où les retrouvailles sont plus émotives que d'autres, cette nuit en fait partie. Malheureusement, cette fois encore, je repartirai trop vite. Je fantasme sur notre retraite ensemble, sur le rêve intouchable que nous conservons malgré la dure réalité. Le commun des mortels ne réalise pas la chance de se réveiller tous les jours auprès de sa moitié.
Quand j'abandonne ma moto, mon casque sous le bras, je me fais dépasser par une voiture, puis deux. Elles se garent un peu plus loin. Mon pouls bat dans mes tempes. Mes nerfs sont trop à vifs pour être lucide, je dois les ignorer.
En réalisant que j'ai laissé mes clefs (distrait que je suis) sur ma Yamaha, je fais volte-face. Je découvre alors un homme encapuchonné, prostré dans l'ombre à sa portière. Mon retour a l'air de le surprendre car il a un mouvement de recul et s'enferme dans sa voiture. Je freine l'allure mais garde mon calme – les gens ont encore le droit de vivre, peu importe à quel point ils me paraissent suspects (de toute manière, tout me semble louche).
Une autre portière claque, plus loin ; des voisins, sans doute. Je me penche, reprends mes clefs, et me retourne avec la désagréable surprise de voir le regard de l'inconnu braqué sur moi, dans la pénombre de sa voiture. Il pense sûrement que derrière son pare-brise je ne le vois pas car il a retiré sa capuche pour rester en bonnet et me fixe sans ciller. Je respire un bon coup et reprends mon chemin, puis me fige. Son bonnet noir. Je me retourne vers lui, mon regard s'agrandit. Le bonnet noir de la marque Hélas, très particulier, que j'ai moi-même arboré. Je reconnaîtrais ses motifs colorés entre mille. Je recule de quelques pas maladroits, puis me mets à courir comme un dératé en direction de l'immeuble.
A bout de souffle, je tambourine à la porte de mon homme. Dieu merci ! il m'ouvre assez vite. Il n'a pas le temps de prononcer un mot que je me jette à son cou.
— Yibo ? Est-ce que ça va ?
Je referme la porte, la verrouille, et le saisis par les épaules, très sérieux.
— Je suis pas fou, ricané-je, nerveux. Je suis pas fou...
— Explique-toi.
— L'homme. Il y a bien un homme. Il est là, il me suit. Depuis des semaines, il me suit.
Je me prends le visage entre les mains, à bout de nerfs. Zhan me regarde un instant, sidéré, puis m'attire à lui et me serre dans ses bras. La tension retombe, j'ai envie de fondre en larmes sur son épaule. Mais je me retiens. Le soulagement de ne pas être dément est à la hauteur d'une réalité bien plus angoissante encore.
Zhan m'entraîne sur le canapé et me love contre lui pour me bercer au creux de son cou. Je soupire et ferme les yeux, le stress se dissipe lentement. Mon paradis est auprès de cet homme. A travers ses gestes et ses baisers intermittents dans mes cheveux, je devine toutefois son anxiété pour moi.
— Pardon, je ne t'ai pas demandé comment tu allais... Ge Ge, je suis désolé d'arriver comme ça...
— Chut... Je suis là pour toi comme tu es là pour moi, me susurre-t-il en me cajolant.
Je souris, le cœur réchauffé. Soudain, il se crispe.
— Yibo, tu as dit que cet homme était là ?
— Oui, il...
Je relève la tête et le fixe, rattrapé par une idée qui, dans mon tourment, ne m'était pas venu à l'esprit. Nous partageons notre malaise en silence. Je me pince les lèvres. Quel con. Vraiment, à quel point suis-je con ?
— Ge...
Zhan prend une profonde inspiration et anticipe ma culpabilité. Il hoche la tête pour me rassurer et s'en va tirer les rideaux de la baie vitrée.
— Attends, je veux vérifier s'il est toujours là.
J'ouvre la porte qui mène au balcon et me penche par-dessus la rambarde. Depuis le cinquième, difficile de distinguer grand-chose du parking et ses véhicules, tous similaires. J'en déduis cependant après deux minutes qu'il est parti. Rien ne bouge, rien ne se tient là, dans l'ombre. Aurais-je pu me tromper à propos du bonnet ? La seule preuve que je ne suis pas cinglé repose sur ce motif.
Je retourne à l'intérieur, perplexe.
— Tu es toujours sûr de toi ? Peut-être que tu es juste tombé sur un fan ?
Je garde le silence et m'échoue sur le canapé, les mains agrippés à mes cheveux. A présent, je ne me sens plus d'affirmer quoique ce soit. Zhan tamise la pièce en ne laissant allumée qu'une petite lampe à la chaude lueur. Il s'agenouille au-dessus de mes cuisses et m'enlace. Le nez dans son tee-shirt, je sens mon esprit se vider. Son odeur endort ma nervosité, mais son corps, à cheval sur le mien, éveille autre chose. Mes mains se faufilent sous son vêtement, dans son dos, puis s'insèrent dans son jogging, jusqu'à la naissance de ses fesses. Il frissonne et se cambre contre moi.
— Tu es en forme, ce soir ? lui murmuré-je en laissant traîner mes lèvres le long de sa clavicule. J'ai beaucoup de tension à évacuer, ne tente pas le diable si tu ne te sens pas prêt à assumer.
A la manière dont il me regarde et à son fin sourire, je devine qu'il m'a donné son accord – il me l'a donné à l'instant même où il m'a chevauché. Je me lèche la lèvre.
— Toi...
Il retire mon sweat à capuche, déboutonne ma braguette, déjà bombée par mon érection, et me dévore de son délicieux regard candide. Il me chuchote à l'oreille, languissant :
— Lao Wang, déshabille-moi...
Je n'attends pas de me faire prier. Son tee-shirt, son survêtement et son caleçon volent dans la foulée et il se réinstalle sur moi lorsque j'ai libéré mon membre dressé de son entrave. Il me susurre quelques mots à l'oreille, ceux qui prouvent qu'il me connaît plus que moi-même je me connais ; lui aussi, devait avoir envie...
Il brandit le tube de lubrifiant, en attente derrière un coussin.
— Tu m'attendais, hein... mon petit pervers.
Son sourire coquin me fait fondre autant qu'il m'entraîne dans sa luxure. Mes doigts lubrifiés s'insèrent avec plus de facilité que de coutume. Sa préparation avant mon arrivée le fait m'accueillir en douceur. L'expérience de nos ébats aide, mais il faut avouer que je suis bon professeur... Il s'assoit sur moi, mon sexe glisse en lui de toute sa longueur. Nous laissons échapper à l'unisson un gémissement libéré. Un total bien-être m'envahit. La tension se relâche. Ce garçon est mon paradis, son corps le royaume de mes enfers.
Les bras autour de mon cou et le front collé au mien, il entame des mouvements lents mais profonds, s'arrachant lui-même de longs soupirs. Sa voix de velours décuple mon plaisir. Mélodie d'amour, chant ensorcelant de sirène. Je me retiens de le retourner pour le prendre avec sauvagerie, le tableau de sa danse langoureuse sur mon bassin est trop parfait. Il est la toile secrète de mes plus divins abandons.
Je caresse sa taille fine à chacun de ses mouvements. Sa tête balancée en arrière m'offre sa pomme d'Adam délicate, vibrant aux aigus à chaque retombée trop brutale. Par instants, ses yeux mi-clos se figent sur moi pour encrer mon visage. Je voudrais faire de ce moment l'épopée sublime de mes rêves.
Je l'attire à moi, impatient. Ses mamelons bruns invitent ma langue. Mes doigts remontent le long de ses flancs, redessinent le paysage velouté de son dos. Il gémit de plus en plus fort – je le sens défaillir. Sa voix s'élève en même temps que la mienne, mais je me retiens encore. Je sais que je craquerai bientôt. Dans sa beauté, il attise le feu de mes démons.
Lorsque je le vois fermer les yeux, proche de la libération, je saisis ses hanches et prend les choses en main par de brutales pénétrations. Je le heurte au plus profond, le malmène à lui en briser les cordes vocales. Il en tremble. Chaque va-et-vient le fragilise. Je le sens céder entre mes mains. La croupe en arrière, il doit s'accrocher à moi pour tenir. J'en profite pour m'emparer de ses fesses écartées afin d'entrer avec force. Je veux l'emplir entièrement, le posséder.
Son souffle se hache. Près de mon oreille, il pousse maintenant de petits cris ; véritable chérubin d'ivresse. La délivrance éclate. Je veille à nous faire décoller ensemble, délecté par l'extrême érotisme de son expression enfiévrée, de la sensualité de sa bouche ouverte dans son agonie d'amour. Sa voix séraphique prend son envol, désinhibée. Le concerto de sa jouissance me fait chavirer. Je lui inflige mes derniers plus violents coups de reins et nous propulse à la dernière note, la plus encensée.
Zhan se décrispe, haletant, et se détend contre moi alors que nos ardeurs fanent ensemble. Nous nous emprisonnons dans les bras l'un de l'autre. Finalement, je ne regrette pas d'être venu.
Après une douche chaude chacun de notre côté – ne tentons pas encore le diable –, j'enfile mon jogging et décide de profiter de la douceur de l'air sur son balcon. La nuit est calme. Accoudé à la rambarde, la bise printanière effleure la peau encore brûlante de mon torse nu. Zhan enroule ses bras autour de moi et dépose une nuée de baisers dans ma nuque.
Je souris, les paupières closes.
— Une heure de sommeil en moins, ça vaut le coup, parfois... me susurre-t-il.
Je rouvre les yeux, prêt à riposter à ce « parfois » offensant, mais me fige en direction d'une silhouette fixe, près de ma moto.
— Yibo ?
Un frisson glacé remonte le long de mon échine. Je peine à articuler.
— Là... Là...
Au milieu du parking, un homme prostré. Une statue. Son regard est rivé sur nous. Zhan se décale légèrement pour discerner de plus près celui que je n'ose pointer. Lorsque je réalise qu'il est lui aussi torse nu, et près de moi, je recule et le tire brusquement en arrière pour retrouver le salon. Je tire les rideaux opaques, le cœur battant à tout rompre.
— C'est... c'est lui dont tu...
L'air grave que je lui lance se suffit comme réponse. Il porte une main à sa bouche, je chancèle. Zhan m'assoit sur le fauteuil et s'installe à mes côtés en silence.
— Je n'aurais jamais dû venir, murmuré-je, affligé. Maintenant, il a aussi ton adresse.
— Tu dois prévenir la police.
— Et si je les préviens, qui me dit que cet homme ne se manifestera pas avec des photos de nous, depuis le temps qu'il me suit ? m'affolé-je. Qui me dit qu'il ne s'en prendrait pas à moi ? Ou qu'il n'utiliserait pas mes infos ?
J'enfouis mon visage entre mes mains, accoudé à mes genoux. Non seulement je suis à nouveau traqué, mais je ne peux pas prévenir les forces de l'ordre.
— Ge, je suis tellement désolé... Tout ça, c'est ma faute.
— Non. C'est uniquement à cause de ce taré. Tu es la victime.
— Dire que ce connard d'agent ne me croyait pas...
— Écoute, pour plus de sécurité, fais venir l'un de mes gars en plus. Au moins pendant un temps. Tu sais qu'au moins deux d'entre eux sont aussi proches de toi que de moi.
— Heureusement que certaines personnes ne nous créent pas d'histoires...
Zhan me caresse la joue et me dévisage avec tendresse.
— Tu finiras par le coincer, j'en suis sûr. Tu l'as déjà fait une fois.
Il dépose un doux baiser sur mon front.
— Cette nuit, tu restes chez moi.
— Mais je vais te réveiller plus tôt que prévu...
— Wang Yibo, tu ne repars pas alors que cet homme t'attend en bas.
Je lève vers lui un regard aussi contrit que désemparé. Dans un long soupir, je laisse ma tête glisser sur ses jambes et enroule mes bras autour d'une de ses cuisses comme un enfant se sécurise avec son doudou. Il balade une main tendre dans mes cheveux. Ses caresses me rassureront toujours. Dans ces moments, lorsque la colère ou le stress m'emportent, j'admire la manière dont il garde son calme. Malgré sa grande sensibilité, même dans les pires situations, il arrive à me contrôler, à m'apaiser.
Les yeux clos, je m'abandonne à sa douceur dans un murmure étranglé de larmes.
— Di Di ai ni...
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Di di² ai ni : "Je t'aime"...
Faits réels expliqués à la fin de la partie 2
Merci @DaneeshaKat pour la jolie couverture que tu m'as créée 😘
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