吻 Le baiser (part 2)
Je posai les mains sur ses épaules et le forçai à s'agenouiller à mes pieds, bloqué dos au parechoc.
— Wang Yibo... !
Je baissai mon jogging et mon caleçon, révélant enfin la bête. Il déglutit, loin d'imaginer qu'un tel désir se cachait en ce moment même.
— Xiao Zhan, ta bouche est à moi.
— Yibo, gronda-t-il en furetant de tous les côtés, anxieux, pas ici, pas... Tu as décidément le chic pour nous mettre dans les pires situations !
Il me fixa, le regard pétillant mais anxieux, et se mordit la lèvre. Je devais m'imiscer dans cette brèche. Je glissai une main dans ses cheveux et présentai mon gland perlant contre sa bouche entrouverte.
— Ouvre cette bouche pour moi, Xiao Zhan...
Il relacha enfin sa lèvre pour y passer sa langue et soupira d'envie. J'insérai alors mon sexe et il goba ma longueur sans se faire prier. Une expiration soulagée m'échappa. Sa chaleur humide était exquise. Je ressortis pour mieux le pénétrer à nouveau. Le fauve était libéré. Il gémit lorsque je m'enfonçai jusqu'à toucher sa glotte et s'agrippa à mes cuisses. La sensation de me sentir glisser dans sa gorge était délicieuse.
— Ge... prends-moi tout entier.
Mes doigts se refermèrent dans ses cheveux afin de donner plus de vigueur à mes entrées. Je sentis ses ongles me cisailler les chairs. Sa manière de se venger - et davantage me provoquer ? Apparemment, la correction se devait d'être plus consciencieuse...
— Dois-je comprendre que tu en veux plus ? grognai-je entre mes dents.
A défaut de pouvoir répliquer verbalement, il leva un regard plissé vers moi, malicieux. L'anxiété passait parfois vite au second plan...
— Ta punition va être sévère.
Je repoussai sa tête contre la carrosserie et cambrai son buste pour lui faire épouser le bombé du parechoc. Ainsi offert à moi, dans sa petite chemise entrouverte, il était divin. Ma main libre prit position sur la tôle, près de son cou, et je plongeai ma verge en lui à lui en couper le souffle. Des larmes perlèrent au coin de ses paupières. Il trembla de tous ses membres. Je l'emplissais désormais jusqu'à la garde, mon pubis effleurant son nez fin. Il ferma les yeux, contracté à chaque profonde pénétration, mais sans jamais m'arrêter. Je demeurai un instant immobile contre sa gorge, à savourer la sensation d'être comprimé dans cet écrin chaud et étroit. J'aimais cet homme à en perdre la tête. Avoir mon sexe en lui me faisait devenir fou.
Je balançai la tête en arrière, la lèvre mordue. Mes gémissements devinrent de plus en plus difficiles à taire. Le plaisir augmentait chaque seconde. Mes mouvements prirent en force comme en vitesse, j'entrai maintenant aussi profondément que violemment dans sa bouche, accroché à ses cheveux, à la limite de la douleur. Les larmes roulaient sur ses joues, sa gorge accueillant ma longueur tant bien que mal. Je le voyais peiner, transpirer. Et apprécier le lion déchaîné. Sa gorge me comprima dans ses spasmes. Mes reins s'enflammèrent, je me mordis la lèvre au sang.
— Zhan ge, tu vas me faire jouir...
Ses ongles m'arrachèrent un grommèlement douloureux. Ce fou... Je me retirai un instant pour refreiner l'orgasme et tirai ses cheveux en arrière afin de contempler son expression torturée. Sa pomme d'Adam délicate ondula lorsqu'il déglutit, à bout de souffle. Son visage fiévreux, sa respiration haletante, ses lèvres visqueuses et son regard mi-clos...
— Avale-moi. Avale tout.
Ses yeux étincelèrent. Je replongeai en lui sans prévenir. Dur comme la pierre. Mon sexe frappa sa gorge et le fit gémir bruyamment. Son corps eut le réflexe de reculer, mais la carrosserie le retenait prisonnier et je le maintenais d'une poigne ferme. Les frissons longèrent mon épine dorsale par vagues, du ventre à la nuque, au rythme de mes puissants va-et-vient. La jouissance menaçait.
J'allais vite et fort, je le savais, mais cela ne durerait pas, il pouvait l'encaisser ; le cas contraire, il aurait fait le geste de sécurité que nous avions établi pour me stopper et je me serai arrêté dans l'instant. Je baissai les yeux sur son visage angélique, souffrant de mes vices. L'orgasme jaillit à ce moment. Le feu se répandit jusque dans mes cuisses et consuma mon bas-ventre. Mon sperme se déversa dans sa bouche. Je le sentis se tétaniser, les sourcils froncés. Ma semence s'écoulait dans sa gorge. Cette pensée prolongea l'extase à n'en plus finir. Je l'imaginais me prier en silence de libérer son souffle. Ses spasmes massèrent ma verge, le plaisir était indescriptible. Je dus me faire violence pour ne pas continuer à le pénétrer.
Lorsque je le vis arriver à sa limite, avant même un geste de sa part, je le délivrai et me retirai lentement de sa bouche. Mon lait coula sur ses lèvres tendres. Y-avait-il vision plus érotique que celle-ci ?
Je me retins à la carrosserie, pantelant. Zhan se relâcha au sol et s'assis contre le pare-choc, reprenant son souffle comme il pouvait. Quand sa respiration s'apaisa, je m'agenouillai face à lui et effleurai l'image dont je rêvais du bout des doigts : ses lèvres glissantes, imprégnées par mon sperme. Je souris, au plus haut point satisfait. Il soupira puis me lança un regard grognon tout en essuyant sa bouche et ses larmes.
— Yah ! Tu finiras par m'étouffer, un jour...
— Jamais. J'ai trop besoin de mon ge ge.
— Ah ! Tu es si... long.
Il détourna le regard sans pouvoir dissimuler un air lubrique. Je m'approchai de lui pour lui offrir un doux baiser. Baiser qu'il refusa, bien sûr, mon ange coléreux. Mais une chose attira mon attention. Une chose que je ne pouvais délaisser...
Je baissai les yeux sur son pantalon, déformé par une splendide érection.
— Mais c'est quoi, ça ? le taquinai-je en déposant ma casquette sur le côté, prêt à m'atteler à son désir.
— Rien ! Absolument rien !
Mon large sourire le fit bondir en son for intérieur. Il se redressa et pressa les mains contre mon torse.
— Non, Yibo ! N'y pense même pas, ça c'est non ! protesta-t-il.
— Tiens donc, tu n'en as pas dit autant pour me sucer... susurrai-je en me rapprochant de lui.
Son visage vira au cramoisi.
— Te faire étouffer par ma queue t'excites donc à ce point ?
Rouge de honte – et incapable d'avouer actuellement ses vices par fierté –, il me repoussa et recouvrit son entre-jambes sous ses paumes.
— Ge ge, tout le monde te croit innocent, mais tu es si pervers, me ravis-je en posant mes mains sur ses cuisses.
Il sursauta et grommela entre ses dents.
— Wang Yibo, tu es vraiment...
Je plaçai un doigt sur ses lèvres collantes pour le convaincre de ne pas faire de bruit. Il se pencha en avant pour s'assurer que personne ne se trouvait dans le coin, aveugle sur les alentours depuis notre position, et je saisis l'occasion pour capturer sa bouche. Il m'attrapa par les épaules, outré, et je murmurai entre ses lèvres :
— Laisse-moi te soulager, s'il te plaît. On est dans le noir, cachés tout au fond du parking, tout va bien... Tu ne peux pas repartir dans cet état, on sait tous les deux que ta bite est trop grande pour être cachée... souriai-je.
— C'est de ta faute, putain... fit-il en grimaçant.
Lorsque je levai la main pour caresser sa joue, il la gifla et me toisa.
— Yah ! Tu veux que je te frappe ?
Je m'emparai de son poignet et le fixai dans les yeux, amusé.
— Zhan ge, si tu n'avais pas voulu, tu me l'aurais clairement fait comprendre, nous le savons tous les deux, souriai-je, et je ne t'aurai pas puni. Du moins, pas ce soir...
Il fit la moue. Une moue piquée d'un fin sourire qui trahit une malice inavouée ; sa perversion allait croissante mais il ne l'assumait pas complètement en dehors de la chambre (après tout, j'étais son premier petit copain). Il ne rejeta pourtant pas les mains perverses qui remontaient vers sa braguette. Il se mordit la lèvre, ravagé par l'envie, et pesta contre moi entre ses dents.
— Toi, tu ne perds rien pour attendre... susurra-t-il, alangui.
Je me rapprochai de son oreille pour lui pincer le lobe entre les dents. Il frissonna. Sa ceinture débouclée, la braguette abdiqua sous mes doigts agiles. Je baissai son caleçon humide et son érection bondit contre son ventre, déjà trempée. Lorsque j'empoignai sa verge brûlante, il ferma les yeux et poussa un long soupir torturé. Je le dévorai d'un regard avide, délecté par son expression indécente. Malgré ses apparences de garçon au corps délicat, mon homme possédait un puissant calibre...
Je crachai dans mes paumes et massai son sexe à deux mains. Il gémit bruyamment, la tête rejetée contre le capot. J'en profitai pour parcourir sa gorge fragile et y appliquer un petit suçon tout en priant pour ne pas me faire chasser (se marquer publiquement n'était pas la plus judicieuse des idées), mais trop pris par la masturbation, il se laissa faire. Et puis, ce n'était pas comme s'il était celui qui en semait le plus dans mon cou...
Je le sentais lutter pour se museler. Son plaisir était délicieux à contempler. Ma main gauche s'enroula autour de sa hampe pour y coulisser consciencieusement pendant que ma paume droite caressait son bout glissant, l'englobant par moment pour le palper avec douceur. Il se cambra, haletant.
Mon bas-ventre s'échauffait déjà à nouveau. Le début d'érection qui pointait dans mon caleçon fit naître une pensée inéluctable. Je retirai rapidement son pantalon et il s'installa aussitôt à califourchon sur mes cuisses. Je m'imaginai déjà m'enfoncer en lui dans cette position. Poursuivant sa masturbation d'une main, j'imbibai généreusement de salive les deux doigts de l'autre et les faufilai entre ses fesses. Il agrippa mon poignet et me dévisagea d'un regard mi-clos.
— Wang Yibo...
Une supplication dénuée de toute volonté. Une supplication qui fit décoller mes ardeurs. La voix de Xiao Zhan, fébrile et enfiévrée... Rien dans ce fichu monde ne serait jamais plus sensuel. Personne ne pouvait lutter.
Je lui arrachai une grimace en poussant sur son anneau de chair, entre tiraillement et désir. Il enroula ses bras autour de moi et m'attira contre lui pour m'inviter à le caresser davantage.
— Branle-moi, branle-moi...! m'implora-t-il en arquant son corps pour m'offrir plus de libertés, la croupe tendue. Je t'en prie, plus vite ! Plus fort !
Mes ardeurs se décuplèrent. Mais d'autres projets me trottaient en tête, et si j'avais maintenu le rythme, il n'aurait pas mis longtemps à jouir. Mon index s'inséra doucement par petites pressions, dilatant ses chairs sur son passage. Je le sentis se contracter, mais le bien-être que mon autre main lui procurait le poussa à m'accepter et facilita mon entrée. Le majeur glissa à son tour.
— Ahh ! Yibo... !
— Chut...
Je tus ses gémissements par un baiser langoureux. Mes deux doigts plongèrent aussitôt en lui et il étouffa un petit cri dans ma bouche. Son corps frémit entre deux contractures. Assailli par un millier sensations, il m'étreignit avec force, la tête logée dans ma nuque, comme si j'étais son unique rempart. Nous étions dans notre bulle, le parking et le tournage n'existaient plus. Il me voulait et je le désirais comme jamais.
J'avais envie de lui arracher ses vêtements. D'envoyer valser son petit pantalon de Gu Wei et de déchirer sa chemise de gentil médecin. J'enfonçai plus loin mes doigts en lui et écartai plus fermement ses parois. Il poussa un gémissement éraillé (un peu trop sonore). Je sentis les veines de sa verge enfler dans ma main. Il était proche de l'extase et la mienne faisait bondir mon sexe dans mon jogging trop étroit. Je ne pouvais me résoudre à rester ainsi. J'en serais devenu fou.
Je retirai mes doigts et ma main sans prévenir, le redressai contre le parechoc et tirai son pantalon pour le balancer contre la haie. Il eut à peine le temps de comprendre ce qui allait lui arriver que je l'avais déjà allongé sur le dos, le long du capot. Je baissai mon jogging pour libérer mon érection, rapprochai son bassin de mes hanches et écartai brusquement ses fesses pour dévoiler son anneau dilaté. Le spectacle était d'une parfaite indécence. Il me fixa, le regard brumeux.
— Bo di... geignit-il dans un larmoiement. Je t'en supplie...
Il gémit, la lèvre mordue, anxieux à l'idée d'être pris en ces lieux et sur cette voiture, mais implorant l'orgasme qui faisait palpiter son membre ruisselant. Zhan était incapable de refuser mon sexe. Et j'étais incapable de lui résister. J'écartai franchement ses cuisses, l'attrapai sous les genoux et appuyai mon gland contre son entrée. Nous échangeâmes un regard embrasé. Lui, au bord de l'implosion, moi, sauvage. Lorsque je poussais contre son anneau dilaté, il se couvrit la bouche pour se réduire au silence. Je devais nous satisfaire au plus vite. Au plus fort.
Je ne pris pas le temps de le préserver, je ne pouvais plus attendre et lui non plus. Agrippé à ses hanches minces, j'enfonçai toute ma longueur en lui. Il se raidit, les yeux clos, à la limite de céder aux cris. Je devinais que la douleur se mêlait au plaisir. Le fait de se faire pénétrer décuplait ses ardeurs.
Je ressortis de moitié pour le combler à nouveau et le pris avec vigueur tout en le masturbant à une main. Les va-et-vient le secouèrent, la voiture commença à remuer sous les mouvements. La tension de ses parois resserrées m'électrisa, nous étions déjà sur le point de jouir. Au bord de l'ivresse, je décidai de le prendre sans plus réfléchir. Le baiser. Son sexe gonfla, trempé de liquide séminal, et il se cambra sans plus pouvoir retenir ses gémissements, tétanisé par l'orgasme. Sa semence gicla sur son torse au rythme des spasmes. Il me comprima au point de m'arracher une grimace. Les massages fermes de ses muqueuses contractées autour de ma verge transie me firent céder. J'enfonçai mes ongles dans ses cuisses et éjaculai dans un râle tout au fond de son ventre, pendant de longs instants. Le frisson me grisa durant une quinzaine de secondes, son corps gracieux dansant sous nos contractions.
Ma hampe brûlante tressaillait encore en lui lorsque je remontai mes mains le long de sa taille. J'empoignai son membre chaud et visqueux, à fleur de peau, et caressai son gland crémeux du bout du pouce. Il se cambra à nouveau, sensibilisé par la jouissance, et m'implora tel un ange torturé par le diable.
— Arrête ça... gémit-il, la voix chevrotante. Ah, je t'en supplie...
— Vas-y, supplie-moi encore... J'aime te voir comme ça...
Zhan se mordit la lèvre, égaré dans un autre monde. Mon autre main glissa dans le sperme étalé sur son ventre. Fiévreux, il me regarda me pencher vers lui et lécher sa semence sur sa peau. Ses joues s'enflammèrent. Il aimait cet acte, ô combien obscène, mais n'était pas encore capable de mettre les mots dessus. Je l'avalais jusqu'à la dernière goutte, savourait son sel sur mes lèvres, et le toisa d'un regard sulfureux.
J'adorais son goût. Le chérir dans ses moindres fluides. Tout ce qui venait de Xiao Zhan était désirable et précieux. Ce garçon merveilleux était à moi. Il était ma perfection, ma moitié. J'aurais pu massacrer quiconque l'aurait blessé.
Je me redressai et me retirai délicatement de lui, laissant couler les preuves de notre péché depuis ses fesses, le long de ses cuisses. Il me regarda avec un air fébrile et frissonna, victime de la fatigue et de la fraîcheur nocturne. La chair de poule fila sur ses jambes et son torse nus. Je l'attirai doucement à moi pour le faire descendre du capot et il se remit sur ses jambes flageolantes.
— Viens dans mes bras, murmurai-je en le tenant contre moi.
— Si quelqu'un nous a vus... ou entendus...
— Zhan ge.
Je pris son visage entre mes mains et l'embrassai tendrement.
— Tu crois vraiment que ce genre de choses n'arrive jamais durant un tournage ? plaisantai-je. Et tu crois toujours que l'équipe de TU ne nous a jamais vus sortir des loges après un « câlin » ?
Il blêmit un instant.
— Tu... tu les entendus le dire ?
— Nos chers collègues ont blagué plus d'une fois à notre sujet, lorsque tu avais le dos plus ou moins tourné, répondis-je, amusé. Et certaines plaisanteries du staff ne trompaient pas, particulièrement après certaines pauses dans le bus... Tu sais que je sais que tu savais.
Je ricanai, il fit la moue et m'asséna une petite gifle sur le bras. Je le serrai dans mes bras.
— Zhan ge, di di ai ni...
Il releva mon menton et plongea dans mon regard éperdu, un sourire aux lèvres.
— Ge ge t'aime aussi...
Ses mains épousèrent ma nuque et il m'offrit l'un de ces longs baisers tendres et sincères dont lui seul avait le secret. Nos fronts s'apposèrent l'un à l'autre. Lorsqu'il frissonna à nouveau, je mis un terme à notre étreinte et lui tendis ton pantalon.
— Si tu attrapes froid par ma faute... m'accusai-je en refermant les boutons de sa chemise alors qu'il rebouclait sa ceinture.
Je lui frottai les bras pour le réchauffer.
— Si je tombe malade, c'est toi qui seras en faute, cette fois. Et ce sera à mon tour de te punir, Lao Wang...
Un fin sourire étira mes joues.
— Dans ce cas, j'espère te voir éternuer bientôt...
Nous rejoignîmes le plateau avec le calme de deux parfaits suspects après leur crime.
— Zhan ge ! s'écria Yang Zi en accourant vers lui depuis le groupe. Où étais-tu ? Nous te cherchions pour partir au...
Son enthousiasme retomba au moment où elle croisa mon regard froid. Elle freina aussitôt l'allure et attendit à deux mètres devant nous, l'oreille basse, que les directeurs parlent à sa place. Si j'avais récupéré le corps de mon homme, je n'avais pour autant pas encore dit mon dernier mot.
— Wang Yibo, Xiao Zhan, vous vous êtes absentés un moment, s'étonna le réalisateur en s'approchant de nous avec le reste de l'équipe.
— Hm. Nous devions... parler.
Zhan se pinça les lèvres et baissa la tête, les joues en feu. Il était un acteur extraordinaire, mais un bien piètre comédien dans la vraie vie – un petit garçon au visage transparent...
— Bien, répondit le quarantenaire, plus ou moins perplexe. Vous joindrez-vous à nous, ce soir, Wang Yibo ?
Je fixai mon compagnon, tout juste en train de reprendre contenance.
— Je vous remercie, Directeur, mais je me dois de décliner. Il faut que je rentre à l'hôtel. Grosse journée, demain, déclarai-je sereinement. J'étais venu vous rencontrer, il est temps pour moi de vous laisser entre collègues de travail.
J'insistai sur la fin, un rictus d'une cordialité glaciale jeté à la jeune femme. Yang Zi regarda ailleurs, mal à l'aise.
— Ge ge, sois prudent en rentrant à l'hôtel, murmurai-je affectueusement à Zhan, assez fort pour que toutes les oreilles indiscrètes entendent. Et n'attrape pas froid...
Zhan afficha un air ébahi.
— Yah, c'est ta faute si j'attrape...
Il s'interrompit dans l'instant. À en voir son embarras, il se maudissait certainement de s'être trahi en me répondant. Ce coup bas me valut un coup dans les flancs. Je ne pus me retenir de rire.
Après un dernier regard éloquent d'amour, caché derrière un flegme douteux, l'équipe, le directeur et moi-même nous saluions et je me retournai vers Zhan pour partir. Je remarquai le magnifique suçon qui ornait son cou et contint – non sans mal – ma pleine satisfaction. Notre moue discrète de bouche, signe de baiser envolé, marqua mon départ. Ma main effleura la sienne, le long de son corps et je repris le chemin inverse.
Un grand sourire illumina mon visage. Les joues de Zhan s'étaient colorées jusqu'au dernier instant et leurs regards étaient encore sûrement scotchés sur nous. Nul besoin de le confirmer par les mots : notre amour se dessinait dans leurs esprits des manières les plus créatives...
J'espère que cet OS vous a plu (et aura échauffé vos esprits...) 🔥
Laissez-moi vos impressions 💌 je n'ai que très peu de temps pour écrire, mais le soutien encourage à trouver un peu de temps par ci par là.👍🏻
A très bientôt,
Coeur et chocolats 💜
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