CHAPITRE 1 - LUI

JASON

***

Juillet...

Putain ! Mais ça fait mal !

Sérieusement, je ne suis pas une mauviette, je suis plutôt du genre aimer souffrir mais là, soit il pense qu'il est en train de tailler un bloc de pierre, soit cet endroit est le pire que j'ai trouvé.

Ce n'est pas la première fois que je me fais tatouer. J'ai une quinzaine de tatouages. J'en suis accro même. Mais là, j'ai l'impression que Sean est en train de me charcuter la chair. Je n'ai jamais vu un tatoueur aussi brusque. Ce mec doit être un sadique.

Quand il arrête enfin son appareil, je souffle presque de soulagement. Il était temps. J'en avais franchement marre. Mon pote essuie mon nouveau tatouage puis me tapote l'épaule.

- C'est fini mon gars, me dit il.

Je me redresse de ma chaise alors qu'il part chercher un miroir qu'il positionne derrière moi.

J'observe avec minutie mon nouveau tatouage. Mes lèvres s'étirent.

"Such is life, such is death"

Sean est un sadique mais un sadique qui sait tatouer. Son travail est parfait.

- Alors ?
- Alors, tu es toujours aussi bon.

Il hoche la tête. Il sait que je ne suis pas un adepte du compliment.

- Tu as eu mal, hein ?
- Pas du tout, je m'empresse de répondre.

Sean rit. Il rit tout le temps et ne se prend jamais la tête. Ce mec, c'est le seul ami que j'ai ici. Le plus vieux d'ailleurs.

- Quel mytho ! Je t'avais dit que ça faisait mal sur les côtes.
- Ça, c'est parce que tu y as été comme un bourin.

Sean se met à rire. Quel crétin !

- Il me semblait t'avoir vu grimacer. Tu fais le caïd mais en réalité, t'es une vraie meuf.

Je grimace et lui offre un magnifique doigt d'honneur ce qui le fait rire encore plus.

- Attends, je vais te le protéger.

Ce connard s'affaire derrière moi et je sens qu'il filme mon corps sans ménagement.

Une fois qu'il a terminé, je me lève, m'empresse de le régler et sors du petit salon de tatouage que mon ami a ouvert avec son frère, il y a de ça cinq ans maintenant.

Je grimpe rapidement sur ma moto et démarre en trombe. Je sillonne les rues de la petite ville de mon enfance sous cette chaleur de plomb.

Rollingwood. Mille cinq cent ploucs concentrés dans deux kilomètres carrés. Ici, les gens sont d'un ennui mortel et attendent patiemment le seul événement de la ville : le défilé du quatre juillet. Sérieusement, cette ville, je ne peux pas la sentir.

Ici, j'ai l'impression d'être comme enfermé. Je ne supporte pas les gens et leurs conneries. Quand j'ai eu neuf ans, ma mère a souhaité revenir dans sa ville d'enfance après le décès de mon père. Après deux ans à m'emmerder dans ce trou, j'ai demandé à ma mère de vivre avec mon oncle Gary à Miami. Il faut dire qu'elle n'a pas eu de mal à céder. À douze ans à peine, j'étais déjà une forte tête et elle n'arrivait pas à me dompter. Seul mon oncle arrivait à me remettre dans le droit chemin. Je suis donc retourné en Floride et me contentais d'aller à Rollingwood uniquement pendant les vacances, ce qui pour moi, était pire qu'une punition.

Vivre avec mon oncle m'a canalisé. Et en bien. Il m'a responsabilisé plus vite, m'a appris à me démerder seul et à rien n'attendre de personne. Je me rappellerais toujours de son mantra qu'il me répétait assez souvent :

"Ne subis pas ta vie, Jayz, vis la ! Ne te morfonds pas dès qu'une merde arrive, combats la. Si tu tombes, relève toi. Si tu prends un coup, rends-le"

Et c'est ce que j'ai toujours fait... J'ai fait en sorte de m'assumer seul, de m'en sortir seul et de vivre seul. Je suis un solitaire, c'est vrai. Mais c'est tout simplement car je veux pas m'attacher à des personnes qui me briseront le coeur.

Pourtant, je ressens un manque, bien ancré au plus profond de moi. Sauf que ce manque, je ne sais pas d'où il vient, ni comment le combler.

Quand j'arrive dans le petit quartier pourri de ma mère, je gare ma moto à l'arrière de la maison. Au loin, seuls les bruits de la ville et les aboiements d'un clébard brise la tranquillité de cette banlieue texane. L'air est étouffant, presque suffocant, rien de bien surprenant pour un mois de juillet. Au Texas, il fait toujours trop chaud. Bien plus qu'à Miami où le vent de la mer rafraîchit l'atmosphère.

Je descends de ma bécane. C'est calme, bien trop. Mes yeux se portent aussitôt vers le garage. Normalement, l'espèce de connard qui me sert de beau-père devrait s'y trouver, à travailler sur une bagnole. Je roule des yeux. Non, Chuck ne peut pas être au garage à honorer les commandes de ses clients. Il est sûrement dans le seul endroit qu'il fréquente le plus, hormis le fauteuil du salon : le bar.

La porte de l'arrière de la maison s'ouvre alors et je fixe Kate en sortir, un panier à linge à la main. Quand ses yeux croisent les miens, elle me sourit. Je me dirige aussitôt vers elle.

Elle dépose son panier sur la pelouse cramée par le soleil.

- Salut beau gosse !

Je lui offre un petit sourire quand elle s'approche de moi et dépose ses lèvres sur ma joue. J'adore ma soeur. Elle est un vrai rayon de soleil, le parfait opposé de moi.

- Tu reviens d'où comme ça ? me demande t-elle.
- De chez Sean.

Elle écarquille les yeux en souriant.

- Montre voir.

Je n'ai pas le temps de répondre qu'elle est déjà en train de faire le tour de moi en baladant ses yeux sur moi. Je finis par relever mon Tee-shirt, attendant sa réaction. Elle grimace.

- C'est... pétillant, dis donc. Plein de vie.

Elle m'offre un petit sourire timide et se contente de me tapoter l'épaule.

Depuis que je suis revenu dans cette petite ville pleine de désespoir, il y a un mois ; Kate tente par tous les moyens de me faire parler. Elle essaie de me comprendre, de savoir ce qui ne va pas en moi et j'esquive le sujet depuis des semaines.

Quand j'ai dit à Kate et à ma mère que je n'étais plus avec Ellya, j'ai eu l'impression que le monde s'écroulait pour elles. Elles étaient tristes, limite déçues. Mais telle est la vie...

Parler de Mark a été plus simple pour moi. Ma mère dit que je suis le plus beau cadeau qu'il lui ai fait ; que m'avoir eu, même si elle était jeune a tout autant été un défi qu'un bonheur. La seule chose qu'elle regrette, c'est que je n'ai pas pu passer plus de temps avec lui. Mais telle est la mort...

Ce tatouage représente pour moi ce que j'ai perdu depuis deux mois. Lui et elle. Les deux seules choses qui me rendaient vivant sur cette terre. Les deux seules choses qui faisaient que je me sentais moins de trop.

Voyant que je ne compte par relever sa remarque, Kate s'approche de la bassine à linge et saisit un vêtement humide. Je viens lui prêter main forte.

Même si Gary m'a élevé à la dure, il m'a surtout appris à respecter la femme. Et vivre entre mecs m'a appris à faire à manger, m'occuper d'une maison et ne pas attendre après une femme pour faire mes lessives.

Je saisis un vêtement humide et l'étends sur le fil en silence. Kate et moi ne parlons pas. Nous n'avons pas besoin de parler pour combler les blancs. Et depuis qu'elle est revenue de Madrid, elle a tellement parlé en un mois, que j'ai du la supplier plus d'une fois de se taire. Kate est bavarde, un peu trop parfois.

Quand je reconnais le bruit du moteur de la vieille Ford de ma mère remonter l'allée du jardin, je vérifie l'heure. Il est presque dix huit heures et ma mère a encore fait des heures supplémentaires. Ma mère est une véritable force de la nature. Elle ne cesse depuis des années de trimer au boulot pour essayer de joindre les deux bouts. Elle accumule deux jobs pour payer ses factures et les dettes du garage que lui a léguées son père.

Quand elle sort de la voiture, je m'empresse de la rejoindre pour saisir les sacs de provisions du supermarché.

- Tu aurais dû nous le dire, Maman, on serait allés faire les courses avec Kate.

La main de ma mère se pose sur ma joue et elle me sourit tendrement. Ma mère, c'est la femme de ma vie. Elle m'a donné naissance, m'a donné son amour et m'a élevé du mieux qu'elle pouvait. Je me souviens que lors des fins de mois difficile, elle se sacrifiait, prétextant ne pas avoir faim pour remplir les assiettes de ses enfants. Elle disait tout le temps qu'elle n'avait pas besoin de bien manger, qu'elle, elle n'avait pas besoin de protéines pour grandir car elle ne grandirait plus. Petits, on la croyait avec Kate mais avec le recul, je me rends compte du sacrifice qu'elle faisait au quotidien pour nous donner tout ce qu'elle avait, quitte à se priver elle même.

- Ce n'est pas aux enfants de nourrir leur mère, dit-elle, une légère pointe d'ironie dans sa remarque.
- On n'est plus des enfants, Maman. On peut t'aider, tu sais.
- Je le sais. Mais je ne le vous demande pas. Je suis heureuse que vous soyez ici tous les deux, ça faisait si longtemps.

Kate s'approche de nous et dépose un baiser sur la joue de notre mère.

- Ça a été ta journée ? demande t-elle.

Ma mère soupire. Elle déteste son boulot d'hôtesse d'accueil d'un cabinet de comptable. Son patron est un vrai connard, qui traite ses employés comme des chiens. Cette enflure, j'ai parfois envie de lui rendre une petite visite et de lui apprendre ce qu'est le respect. Mais je ne le fais pas, car ma mère me l'interdit, ayant trop peur de perdre son job.

- Malheureusement, elle est loin d'être finie, dit-elle en regardant sa montre. Dans une heure, je dois être au restaurant pour mon service.
- Tu ne devais pas travailler ce soir normalement, proteste Kate.

Ma mère hausse les épaules en grimaçant.

- Le vieux Phil m'a appelée pour savoir si je pouvais venir ce soir. J'ai dit oui car il faut bien payer les factures.

Je serre les poings, agacé de voir le rythme des journées de ma mère. Elle trime, se fatigue pour régler les dettes du garage alors que cet abruti de Chuck dilapide tout le fric à écumer les bars. Je hais mon beau père et je me demande pourquoi ma mère ne l'a pas encore jeté de la baraque.

Elle l'a rencontré quand elle a repris le garage de mon grand-père. Bien sûr, elle n'y connaissait rien en mécanique et a dû embaucher un garagiste. Au début, tout se passait bien avec Chuck. Il était pro, travailleur et l'argent rentrait dans les caisses. Mais un jour, ce tas de graisse a fini par se laisser pousser un poil dans la main et a laissé sa femme trimer pour lui. Cette loque profite bien de la situation. Il a trouvé une parfaite petite femme qui lui lave ses slips et travaille à sa place tandis que monsieur a le cul vautré sur le fauteuil devant la télévision à longueur de journées et va picoler le soir avec ses potes devant un jeu de cartes. Sans rire, ce mec ne sert vraiment à rien et je me demande si ma mère l'aime toujours.

- Va prendre une douche, maman. On va faire à manger avec Kate en attendant.

Les yeux de ma mère pétillent de reconnaissance. Elle nous remercie d'un sourire et entre dans la petite baraque qui lui sert de maison.

Parfois, j'aimerais la forcer à tout arrêter, à vendre ce garage pourri qui creuse encore plus sa tombe financière et l'obliger à retourner à Miami avec moi. Au moins, en Floride, elle était heureuse. Mon père prenait soin d'elle, faisait rentrer de l'argent et elle n'avait pas besoin de travailler. Je prendrais soin d'elle, car elle est ma mère et la voir dans cette situation me rend fou. Mais je sais qu'elle ne veut plus revivre à Miami, que les rares fois où elle est venue me rendre visite la peinaient car elle y revivait les souvenirs de mon père et le temps où sa vie n'était pas encore partie en couilles.

Je pousse gentiment Kate dans la maison et dépose les sacs de provisions sur le plan de travail en formica, vestige des années soixante dix.

- Tu ranges les courses et je fais à manger pour maman ? Je propose.

Kate opine et s'exécute déjà alors que je sors une grande poêle de sous l'évier. Je ne prête pas attention à Kate, qui baragouine je ne sais quoi en faisant des gestes brusques.

- Doucement K ! Ne vas pas péter une étagère du frigo !

Ma soeur se redresse et me foudroye du regard.

- Ça me gave, je te jure.

Je sais de quoi elle parle. Du moins, de qui. Kate pense comme moi. Que Chuck est un gros porc qui ferait mieux de dégager d'ici.

- Ce connard la tire vers le fond, dit elle.
- Je sais.
- Et elle, elle trime, elle trime. Et elle ne dit rien.
- Je sais, je répète, les yeux fixés sur la poêle qui chauffe.

Voyant qu'elle ne répond rien, chose bien surprenante de la part de Kate, je me tourne vers elle. Elle a le visage renfrogné, les bras croisés sur sa poitrine.

- Tu sais, mais tu ne fais rien ! proteste t-elle.
- Qu'est ce que tu veux que je fasse ? C'est à maman de faire les choses. Si elle se complaît avec ce boulet, je ne vois pas ce que...

Kate roule des yeux avant de me couper la parole.

- Tu crois qu'elle se complaît ? Tu crois que ça lui plaît de travailler quatorze heures par jour, six jours sur sept pour entretenir ce gros porc.

Je grimace. Non, je ne pense pas. Mais c'est sa décision à elle. On ne peut pas intervenir dans sa vie, s'en mêler.

- Tu as vu l'état des comptes du garage ?

J'hausse les épaules. Oui, je les ai vu. Mais je ne suis pas un matheux. J'ai rien compris. Les chiffres et moi, ça fait deux.

- J'ai entendu maman parler avec un mec au téléphone ce matin. Il parlait d'expulsion.
- Tu n'es pas sérieuse ?

Kate hoche la tête plusieurs fois. Je soupire d'agacement. Cette maison, c'est la seule chose qui lui appartient réellement. Quoi, plus entièrement depuis qu'elle a dû l'hypothéquer à la banque pour renflouer les caisses du garage il y a trois ans. Si elle devait se faisait expulser de la maison, il ne lui resterait plus rien, elle serait SDF.

- Je vais m'occuper de Chuck.

Le visage de Kate s'illumine et elle m'offre un petit sourire.

- Ah ! Je retrouve mon Jazzy !

Elle m'offre un petit coup d'épaule en laissant échapper un rire.

- Je vais voir ce que je peux faire pour trouver du fric, je continue.

Les sourcils de ma soeur se fronçent.

- Tu vas trouver où le fric ?
- J'en sais rien encore. Mais on n'a pas vraiment le choix. C'est soit ça, soit maman va être mise à la rue. Et ça, il en est hors de question.

***

J'entre dans ce petit bar miteux et mes yeux se plissent aussitôt à cause de la fumée. Même pour un fumeur, c'est désagréable. Je scrute ce lieu malfamé, à la recherche du tas de merde qui me sert de beau-père. Beau-père est un bien grand mot. Ce mec est un boulet à lui tout seul et nous ne nous sommes jamais dit plus de trois mots.

Je le répère facilement quand je l'entends rire à l'autre bout de la pièce, et ça, malgré la musique country qui sort des grosses enceintes accrochées aux quatre coins des murs. Un verre de Scotch à la main et des cartes dans l'autre, il rit comme un phoque avant de les lancer sur la table et récupérer un tas de fric sur le tapis.

Je m'approche de sa table alors qu'il compte déjà son butin en riant. Je saisis son tas de billet et sa tête se releve aussitôt vers moi.

- Eh gamin ! Lâche t-il.

Je jette un sac contenant ses fringues sur la table et les conversations se taisent aussitôt.

- C'est tes affaires ! Crèches ou tu veux ce soir mais je ne veux plus te voir chez ma mère ou au garage !

Putain ! J'ai jamais largué un mec mais le faire pour ma mère me soulage. Il était temps que le gros Chuck arrête d'empoisonner la vie de ma maternelle.

Chuck paraît surpris sur le coup mais quand il entend les rires moqueurs de ses adversaires autour de la table, il se ressaisit. Il se lève lentement, sans me quitter du regard.

- Si ta mère veut que je m'en aille, qu'elle vienne me le dire elle même.
- Elle travaille alors je m'en charge à sa place.

Je prends deux billets de vingt dollars dans sa petite liasse de billet et lui balance à la gueule.

- Je ne suis pas un enfoiré. Tu as de quoi de payer un hôtel pour ce soir.

La mâchoire de Chuck se serre et son regard s'assombrit encore plus. Je vois même son poing se serrer et se lever sur moi. S'il veut jouer à ça avec moi, il est mal barré le type.

J'esquive son coup sans problème. Le mec est tellement gras et lent que même endormi, j'aurais pu l'esquiver. Je saisis son poignet et retourne son membre pour en faire une clé de bras. Ma deuxième main se porte à sa nuque et je fais tomber sa tête contre le plateau de la table, la faisant claquer.

- Je suis sérieux, Chuck. Que je ne te revois pas tourner autour de ma mère ou je me ferais le plaisir de te défoncer la gueule. Tu as compris ?

Lentement, il hoche sa tête. Je le maintiens quelques secondes et relève les yeux. Autour de la table, ses amis n'ont pas bronché et m'observent avec intérêt. Oui, j'impose le respect et le premier qui moufte, je le défonce sur place. On ne touche pas à ma famille et encore moins à ma mère ou à ma soeur.

Je finis par lâcher la nuque moite de ce gros porc et tourne les talons.

- Elle viendra me rechercher, j'entends alors. Elena a trop besoin de moi et...

Il n'a pas le temps de finir sa phrase que je l'ai déjà rejoint et lui offre un uppercut au menton. Chuck vacille avant de laisser tomber son gros cul sur le sol dégueulasse du bar. Je m'abaisse vers lui, le saisis par le col de son Tee-shirt rempli de graisse. Il crache alors un filet de sang et je me retiens de sourire quand je vois que je lui ai pété une dent.

- Je suis sérieux, Chuck, ne t'approche plus jamais de ma mère, sinon, je te ferais avaler tes dents une à une. Me force pas à revenir te voir. Tu sais de quoi je suis capable.

Je n'attends aucune réponse de sa part et le lâche. Je tourne les talons et quitte le bar sans me retourner.

Dans la voiture, Kate m'observe avec intérêt mais quand elle voit le sang de ce porc sur mon Tee-shirt, elle écarquille les yeux.

- Il t'a fait mal ?

Je laisse échapper un rire. Pour ça, il aurait fallu que je lui laisse la chance de me toucher.

- T'es une marrante, toi, je lâche.

Je monte dans la voiture et lui dit de démarrer. Elle s'exécute sans problèmes.

- Alors ?
- Alors Chuck n'est plus un problème. Rentrons à la maison.

***

Hey ! Comment allez vous ?

Et oui, après un petit mois d'absence, me voilà de retour sur la planète Wattpad !!!! Je sais, j'avais dit que je reviendrais dans deux trois jours mais bon, vous allez pas m'en vouloir pour si peu...

Au programme :

Amour, rebondissements et suspense, sans oublier les émotions. Alors prêt(e)s à me supporter encore un peu ?

(Ouais ouais, je sais que vous vous en foutez de moi, y'a que Jayz qui compte de toutes façons)

En tout cas, je suis très heureuse d'être de retour. Vous m'avez quand même manqué. J'ai beaucoup pensé à vous dans ma piscine, sur mon transat, en sirotant des mojitos. Si si, je jure.

Franchement, les vacances, c'est le pied !

Je profite également de cette petite NDA pour vous parler de mon segment d'hier. Beaucoup l'ont deviné, mes histoires ont été plagiées. Et je ne parle pas que de cette saga, je parle dix histoires sur treize. Et oui, un petit malin a trouvé le truc de recopier (même titre, même lieu, même noms de personnages) mes oeuvres pour les balancer sur un site. J'ai pété un gentil câble mais j'ai mon avocat qui m'a rassuré du mieux qu'il pouvait et qui est sur le coup.

(Désolée mec, mais avant de me plagier, renseignes toi bien sur qui tu voles. Fais gaffe à tes fesses, mon avocat n'est pas Luke Davis (bien qu'il soit tout à fait charmant lui aussi) mais il est tout aussi requin que lui).

Donc si je peux donner un conseil à mes ami(e)s auteur(e)s, protégez bien vos écrits. Nous sommes beaucoup trop à nous faire plagier à notre insu (putain, qu'est ce que je parle bien parfois).

Allez les Wattpadiens, on se retrouve bientôt pour le pdv d'Ellya.

Oh ! En fait, il vous a plu ce petit chapitre ? (Vous me dîtes rien aussi, je dois tout le temps vous tirer les vers du nez. Mdr ).

Plein de bisous.

Je vous ❤❤❤

Laurie (ex vacancière mais heureuse d'avoir retrouvé le taf)

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