Hellooo, je suis de retour sur Wattpad depuis le mois d'août. J'adore écrire cette histoire, c'est pourquoi je suis là 😂.
Petit rappel et résumé :
Personnages :
- Théo : 27 ans, 1,70m, journaliste, râleur comme pas 2 provocateur sur les bords
- Danaé : 20 ans, 1,65m, étudiant en journalisme, angélique mais seulement d'apparence
- Roméo : 33 ans, 1,80m, journaliste qui fait des blagues salaces h24
- Déborah : rédactrice en chef autoritaire
- Max : 37 ans, 2m, le collègue sympa que tout le monde adore
- Sohan : colocataire de Théo, barman fan de Disney cherchant le grand amour
- Lynne : meilleure amie de Théo adepte des changements capillaires
- Oliver : ex copain chiant de Théo
Résumé : Théo travaille dans un journal et Danaé est son stagiaire. Pour le moment, ils réalisent un reportage avec les autres membres de la redaction dans un hôtel qui vient en aide aux enfants défavorisés. La veille, Roméo a avoué ses sentiments à Théo, qui l'a remballé. À 3 heures du mat, Théo et Danaé ont passé un moment de passion... intense. Relisez le chapitre précédent si vous avez oublié, vous ne serez pas déçu(e)s 🤭.
Vers 10h du matin, je me réveille et jette un œil à Danaé, encore paisiblement endormi. Je le secoue afin de le réveiller puis je lui demande :
- On va prendre le p'tit dej avec les autres dans la salle à manger?
- Hmm... Restons encore un peu dans le lit, grommelle le blond.
- Ok mais juste une minute, j'ai hyper faim.
- Tu as mangé comme une pie aussi hier...
- C'est pas de ma faute si je ne mange pas beaucoup! dis-je en croisant les bras.
- Si techniquement c'est de ta faute, répond-t-il en enfonçant sa tête dans son coussin.
- Qu'est-ce que tu peux être gronchon le matin toi!
Nous nous faisons un câlin sous la couette, prenons ensemble notre douche et rejoignons les autres dans la salle à manger. Du bruit s'échappe de la porte entrouverte. Lorsque nous passons la porte, tout le monde se tait. Les regards sont rivés sur Danaé et moi. Je leur demande :
- Pourquoi vous nous regardez tous comme ça?
- A cause d'hier. Vous êtes aussi bruyants l'un que l'autre. A chaque fois que je croyais que c'était fini, il y en avait un pour rattraper l'autre, répond Roméo, des cernes violacées bordant ses yeux.
- Vous nous avez entendu? demande timidement Danaé, redoutant la réponse.
- Malheureusement oui, soupire Roméo.
- Non, nous ça a été mais Roméo nous a raconté exactement tout ce qu'il a entendu, répond Déborah.
- J'ai passé une bonne partie de la nuit avec Déborah comme Roméo ronfle donc je n'ai rien entendu. En plus, c'est votre vie privée et cela ne regarde que vous, insiste Max, l'homme le plus sage de cette pièce.
- Roméo tu sais pas la fermer pour une fois dans ta vie, dis-je en regardant son visage, qui affiche cette expression tout bonnement insupportable.
Roméo, content de son coup, affiche un grand sourire. Comme à son habitude, le comportement de cet homme est imprévisible. La veille, il est abattu, prêt à verser toutes les larmes de son corps et le lendemain, il recommence déjà ses conneries. Danaé, lui, a le teint livide et semble très inconfortable avec cette situation. En étant stagiaire, apprendre que tous tes collègues sont au courant de ce que tu as fait à 3h du mat au lit avec leur collègue... Je comprends que cela puisse le gêner. Sans attendre, je prends le bras de Roméo et je sors à l'extérieur de la marionnette en prononçant sérieusement cette phrase :
- Excusez-moi mais je dois parler avec Roméo.
- Oh mais qu'est-ce que j'ai fait encore! Tu me fais mal au bras.
- Tes commentaires à 2 balles, tu les gardes pour toi. Quand j'étais célibataire, ça ne me dérangeait pas car ça ne pouvait blesser personne. Mais je suis avec Danaé maintenant et je sais que toute cette situation le rend mal à l'aise. Alors je te le demande gentiment ; arrête de dire des trucs déplacés uniquement dans le but de le blesser.
- Mais c'est juste pour rigoler un peu... T'es pas drôle.
- Ah parce que toi tu te crois drôle? Tu veux vraiment savoir ce que je pense de ton humour? dis-je sur un ton sec en lâchant brusquement son bras.
- N.. Non ça ira... balbutie l'homme aux cheveux bicolores.
- Avoue tu as peur de moi.
- Non pas du tout.
Je me rapproche de Roméo qui ne bouge pas d'un poil.
- Je croyais qu'on avait clos la discussion hier. Tu es sympa comme collègue et comme ami mais je ne ressens aucun sentiment pour toi. Il y a beaucoup d'hommes et de femmes qui t'attendent dans ce monde. Alors s'il-te-plait, respecte mon choix et laisse mon homme tranquille.
- Ok, ok... Je suis désolé.
- Ouais.
Lorsque nous revenons, les autres me regardent d'un air ébahi. Déborah me fixe et admet :
- On a tout entendu de votre conversation.
- Et alors, tu veux une médaille, Déb? dis-je à Déborah, encore agacé par le comportement de Roméo.
- Oui j'en veux une, elle est où ma médaille, Théodore?
- Appelle-moi Théo, pas Théodore.
À la table, je m'asseois entre Max et mon ange. Je passe ma main dans ses cheveux blonds et je lui fais un baiser sur la joue. Pendant ce temps-là, Déborah admire Max parler et Roméo touille son bol de céréales.
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