•6•
Antoine.
Arya marche jusqu'à moi, ses cheveux volaient avec le peu de vent qu'il y avait. Elle avait deux serviettes dans ses bras et avait des lunettes de soleil sur le nez. D'un coup, je fais un mauvais pas et je tombe dans l'eau. Je remonte ensuite à la surface et vois qu'elle rigole. Sympa. Elle pose les serviettes sur un transat et se rapproche de moi. Elle s'accroupit au bord de l'eau et me tend la main. Je l'attrape et la tire pour qu'elle se retrouve avec moi dans l'eau. Je rigole et elle remonte à la surface pour me fusiller du regard.
- Je vais te tuer ! >>
Elle passe son bras autour de mon cou pour essayer de me couler mais je réussis à la prendre par en dessous de ses jambes et je m'amuse à la couler. Je la laisse reprendre sa respiration entre deux et la coule bien avant qu'elle m'insulte. Je finis par la lâcher et nage le plus vite possible pour l'esquiver. Mais elle finir par me rattraper par la cheville. Je rigole en secouant celle-ci pour qu'elle lâche prise mais impossible. Sa poigne était ferme et serrer. Je me retourne vers elle et elle passe ses bras autour de ma nuque. Ses jambes s'enroulent automatiquement autour de ma taille et elle me regarde dans les yeux.
- Ça ne te gêne pas au moins que je m'accroche à toi ? >>
- Non pas du tout. >>
Je pose mes mains en dessous de ses cuisses et les caresse doucement avec mes pouces. D'un coup, je sentis mon intimité se compressait dans mon caleçon de bain. J'écarquille les yeux en sentant que je commençais à avoir une érection.
- Ça ne va pas ? >> Demande Arya.
- Si si. >>
Je lui souris nerveusement et la repousse légèrement avant qu'elle sente la bosse. Elle fronce les sourcils, ne comprenant pas ma réaction.
- Tu m'as dis que ça ne te dérangeait pas si j'étais accrochée à toi. >>
- Non mais ce n'est pas pour ça >>
Je me dirige vers l'échelle et sors de la piscine. Je prends vite fait une serviette et l'enroule autour de mon bassin pour ne pas qu'elle le remarque.
- Je... Je vais boire. >>
Je pars vers la cuisine, d'un pas décidé. Je rentre à l'intérieur de la maison et enlève la serviette. Je m'assure qu'Arya était encore dans l'eau. Je serais trop honteux si elle me voit dans ces états. Je fais les cents pas, en regardant mon intimité dressé. Je prie intérieurement que mon sexe se dégonfle rapidement.
- Aller. Redescends. >>
Voilà que je me parle à moi-même. Je fais les cents pas, en me tirant les cheveux.
- Putain redescend. Ce n'est pas le moment. >>
Je serre les dents. En plus de ça, ça faisait un peu mal. C'est insupportable. D'un coup, je vis Arya à l'encadrement de la porte. Mon réflexe était de mettre mes mains devant mon intimité.
- Qu'est ce que tu fais ? >>
- Je... Je buvais. >>
- Tu en mets du temps pour boire. >>
Si tu savais. Son regard descend jusqu'à mes mains et fronce les sourcils en les voyant devant mon sexe. Elle s'approche de moi et prend mes mains dans les siennes. Non ! Je t'interdis de faire ça ! J'avais envie de lui crier dessus, de lui crier de ne pas me toucher. Que c'était à cause d'elle si ça s'est réveillé.
- Pourquoi tu mets tes mains ici ? >>
- Pour... Pour rien... >>
- Tu es bizarre Antoine. >>
Elle bouge mes mains et je vis qu'elle était surprise. Un sourire se dessine sur ses lèvres et me regarde.
- Je comprends mieux maintenant. >>
- C'est gênant.. >>
- Oh tu sais, ce n'est pas très grave. C'est la nature.>>
Elle sourit et repart dehors. Je suis pire que gêné. J'ai l'impression d'être humilié. Une fois que tout allait mieux, je décide de la rejoindre. Elle était allongée sur un transat rose et juste à côté d'elle il y avait un blanc. Je m'approche d'elle pour m'installer sur le transat. Mes joues deviennent rouges écarlate quand je vois qu'elle avait enlevé son haut de maillot de bain. Je vous rassure ,elle est placée sur le ventre. Donc je ne vois pas sa poitrine. Elle se tourne vers moi et ma tend la crème solaire.
- Est-ce que tu pourrais me mettre de la crème s'il te plaît ? >>
- Euh... Oui. >>
Je prends la bouteille et en mets sur mes mains. Je frotte mes paumes l'une contre l'autre et avance vers elle pour commencer en lui en mettre. J'entends qu'elle lâche un petit soupir.
- Tu as de bonnes mains. Elles sont douces. >>
- Euh... Merci. >>
Je tartine son dos, passant par ses hanches et je vois qu'elle décroche plusieurs frissons. Une fois terminé, je repars à ma place. Arya me regarde.
- Je peux t'en mettre si tu veux.>>
Elle commence à se lever, plaçant ses mains sur sa poitrine mais je l'en empêche.
- Non, non. Ne vous inquiétez pas. Si j'attrape des coups de soleil, ce n'est pas grave. >>
Ce n'est pas que ne veux pas mais c'est gênant comment elle est. Poitrine à l'air, ça me gêne vraiment.
- Tu es sûr ? >>
- Oui. Sûr et certain. >>
Elle hoche la tête et se remet à sa place. Je souffle et réinstalle correctement sur mon transat.
Après quelques heures à bronzer, nous sommes rentrés. Nous sommes assis sur le canapé, en train de regarder un film. Elle a sa tête posé sur mon épaule et sa main est posé sur ma cuisse. Je trouve qu'elle est un peu trop tactile. Mais bon, je ne bronche pas.
- Au fait. Tu ne m'as pas dis quel âge tu avais. >>
- J'ai bientôt 20 ans, en mars. Et vous ? >>
- J'ai 23 ans. >>
- Wow vous êtes jeune pour être professeur ! >>
- C'est vrai. Mais j'étais une très bonne élève. >>
Tout s'explique. Je regarde la télé quand mon téléphone sonne. Je décroche sans regarder le prénom que s'affiche.
- Allô ? >>
- Putain Antoine ! Tu es où ?!
C'est la voix de mon père qui résonne.
- Je suis chez Kylian papa. >>
- Tu te fous de ma gueule ?! Tu as vu l'heure qu'il est ?! Rentres à la maison tout de suite ! >> Dit-il en hurlant. Je pense qu'il doit avoir une goutte dans le nez.
Je soupire et raccroche. Arya me questionne du regard.
- Je dois rentrer. Mon père me l'a ordonné. >>
- Oh... Dommage. >>
- Oui. C'était une très belle après-midi. >>
- C'est vrai qu'elle était chouette. >>
Je souris et me lève du canapé. Je pars vers la porte d'entrée et prends mon skate dans mon élan. J'ouvre la porte et me retourne vers Arya.
- Bonne soirée Mademoiselle. >>
- Bonne soirée Antoine. >>
Je lui souris et quitte son allée. Je prends le même chemin comme tout les soirs. Je redoute ce que mon père me prépare comme surprise. Il semble être très énervé. Je peux vous garantir qu'il est de nouveau bourré et qu'il va me donner une raclée. Il a de la chance que ce soit mon père. J'arrive encore à avoir du respect pour lui alors que lui il en a pas pour son propre fils. Je ne vois pas en quoi c'est amusant de boire comme un trou. Bon je sais, je suis mal placé pour parler mais moi c'est seulement en soirée et non tout les jours contrairement à lui.
Quand la route est terminée, ma boule qui s'est formé dans mon ventre grossit de plus en plus. J'ai peur de rentrer chez moi. Mon propre chez moi. Je pose ma main sur la poignée et hésite. J'ai envie de faire demi-tour et de me réfugier chez un de mes potes. Je prends mon courage à deux mains et ouvre la porte. Je la ferme doucement derrière moi et souffle avant d'entrer dans le salon, où mon père est assis sur le canapé en train de mater un match de basket. Ça ne m'étonne pas quand je vois qu'il a une bière dans sa main droite tandis que celle de gauche tient la télécommande. Il ne m'a pas remarqué et tant mieux. J'avance doucement, très doucement sans faire de bruit. Je regarde de temps en temps s'il ne me regarde pas et je regrette. J'aurai dû tracer telle une fusée sans me préoccuper de moi. Car mes pieds rencontrent quelque chose et je tombe en avant. Je ferme les yeux quelques instants en me maudissant d'avoir deux pieds gauche ainsi qu'être maladroit. Mon père se lève et je me retourne pour me retrouver sur le dos. Son regard était noir. Ce n'est pas bon signe.
- Tu étais où ? >> Crache mon père en me fusillant du regard.
- Je te l'ai dis. J'étais chez Kylian. >>
- D'habitude il te fait partir un peu plus tôt de chez lui. >>
- C'est parce que là, je devais prendre ma revanche sur un jeu vidéo et on a pas vu le temps passé. Rien de mal. >>
- Il n'y a rien de mal ? Il n'y a rien de mal ?! Tu ne respectes pas les règles de cette maison ! En plus de ça tu rajoutes une couche en étant un mauvais garçon ! >>
Je ne me contente pas de lui répondre. Je ne veux pas que les choses dérapent encore une fois. Je décide de me lever et de masser mon genou qui a reçu un mauvais choc. Je me retourne et pars vers les escaliers. Mais mon père m'interpelle.
- On a pas fini de s'expliquer ! >>
- Il n'y a rien à expliquer. Je t'ai juste dis la vérité. >>
Pas du tout. C'est un gros mensonge. Il me regarde et repars s'asseoir sur le canapé. Je suis surpris mais soulagé qu'il ne fasse rien. Je monte les marches quatre à quatre et rejoins ma chambre.
•••••••••••
Le lendemain.
Arya.
Je suis dans un petit café , accompagnée de mes deux meilleures amies. Liv et Emmie. Elles sont très belles. Liv est brune aux yeux marrons , coiffée d'un carré. Elle paraît très froide mais elle est très gentille.
Emmie est blonde aux yeux bleus , elle a les cheveux longs qui lui arrive jusqu'à la poitrine. Elle aime beaucoup changer de coiffure tout les jours. Aujourd'hui elle avait les cheveux bouclés. Quand on la voit la première fois, on croit immédiatement que c'est une garce. Mais elle est très gentille.
Ça fait cinq minutes que je touille mon chocolat chaud et je doute fort que mon morceau de sucre soit encore solide.
- Alors avec ton fameux Antoine ? >> Lance Liv.
- Oui, racontes-nous. >> Lâche Emmie ayant un sourire.
- C'est compliqué.. >>
- Pourquoi ? >> Demande Liv.
- Je me suis permise de lui faire du pied en plein cours.. >> J'avoue en étant gênée. Jamais j'ai osé faire ça à un garçon. Et encore moins à un élève.
- Non ? T'es pas sérieuse ? >> Dit Emmie, en écarquillant les yeux.
- Et ce n'est pas tout ! On a faillit se laisser aller dans ma cuisine... Heureusement que je l'ai arrêté. >>
- Nooon ? >> Lâche Liv en même temps que Emmie.
- Et j'ai passé toute l'après-midi avec lui , hier. >>
Elles me regardent comme si j'avais commis un crime. Je baisse le regard vers mon chocolat chaud.
- Vous voyez. J'en étais sûre que vous réagirez comme ça. J'aurai dû me taire. >> Je souffle.
- Mais non ! Tu as bien fais de nous le dire mais... >> Commence Emmie.
- Mais ce qui est choquant c'est que c'est ton élève. >> Coupe Liv pour dire son avis.
- Je suis consciente que c'est mon élève. Mais... Il est mystérieux. J'ai envie de n'en savoir plus sur lui. >>
- Je crois qu'il y en a une qui craque sur un ce fameux Antoine. >> Dit Liv en faisant bouger ses sourcils de haut en bas.
- N'importe quoi ! >> Je réplique mais arrête de parler. Après une courte pause je décide de reprendre la parole. << En plus, il a l'air de souffrir. >>
- Pourquoi tu penses ça ? >> Me questionne Emmie.
- Hier, en fin de journée, on était à deux en train de regarder un film. Et son téléphone a sonné. Donc il répond et c'était son père. J'ai pu entendre son père criait à travers le cellulaire. Et quand il part de chez moi, il devient bizarre. Son regard n'est plus le même. Il y a une lueur de détresse qui traverse ses pupilles. Comme si sa vie tourne mal en ce moment. >>
- Tu as déjà essayé de lui parler ? >> Continue Emmie.
- Non. Enfin j'ai déjà essayé de lui faire des petites réflexions, des petites approches peut-être qu'il irait droit au but et m'explique. Mais il est trop malin pour cracher le morceau. Il reste fermer et a une carapace pour se protéger. >>
- S'il réagit comme ça, tu peux dire que tu n'es pas là de savoir son histoire ou peut-être jamais. >> Dit Liv.
- Je sais. >> Je soupire.
Mon regard se bloque sur une personne qui vient de rentrer avec une bande d'amis. C'était Antoine. Il était accompagné de ses amis comme d'habitude. Liv regarde dans la même direction que moi et elle sourit.
- Alors comme ça on repère les beaux-gosses ? >> Réplique Liv en souriant.
- C'est Antoine. >> J'avoue en gardant un œil sur lui.
Liv et Emmie le regarde et elles n'étaient pas discrètes. Elles reposent leur regard sur moi.
- Tu as du goût. Il est plutôt mignon. >> Avoue Liv.
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Comment vous trouvez ce chapitre ?
J'aimerai bien avoir vos avis s'il vous plaît.
Bisous.
- Pauline 💕
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