Chapter T W E L V E

Bon 12 chapitre pour l'action j'avoue que c'est long mais entrez entrez 

JAIME FIXAIT ENCORE le bout du couloir où étaient partis ses deux amis. Il soupira longuement. Lui, il ne voulait pas faire ces cours d'escrime, il avait d'autres choses à faire de son temps libre que d'apprendre à manier un jouet pour enfant alors qu'en quelques secondes seulement il pouvait faire apparaître un bazooka sur son épaule ou des projectiles au bout de ses bras. Et maintenant il avait perdu toute sa crédibilité devant ses compagnons qui en plus étaient plus jeunes que lui.

- Arrête ! Je t'ai dit que j'avais compris la première fois ! Cria Eros en parcourant le couloir pas si vide que ça.

Jaime Reyes

La brunette plaqua ses mains sur ses oreilles dans un geste inutile. La voix provenait directement de l'intérieur de sa tête, mais ça elle ne semblait pas le comprendre. Son corps s'arrêta de lui-même devant une série de casiers en métal ironiquement bleus. Son dos heurta les plaques dans un bruit sourd qui se répercuta dans le long couloir.

Il est là. Eros Shepherd, il est là Jaime Reyes.

- C'est la vingtième fois, articula doucement l'adolescente, je te jure que si tu te tais pas je vais - elle s'arrêta brusquement de parler avant d'avoir une réalisation tombée de l'Olympe - je vais me frapper la tête contre les casiers.

IL EST LÀ ! IL EST LÀ!


La voix criait. Et chose promise chose due, Eros craqua. La voix hurlante, le stress, les gens. Trop de choses.

- Salut.

La descendante Shepherd ouvrit étonnement les yeux, elle ne s'était pas rendue compte que ses paupières s'étaient fermées et en plus qu'elle s'était avachie sur le sol dallé. La voix s'était endormie dans l'arrière de son crâne, mais la sensation de sa présence la compressait de l'intérieur, l'angoissait presque. 

- Salut, répondit Eros.

- Tu fais quoi sur le sol ?

- J'ai une voix qui crie dans mon crâne.

- Ah, idem, son rire léger combla le silence pesant.

L'hispanique lui tendit la main d'un geste généreux, fidèle à elle-même, l'adolescente recula vivement et lui jeta un regard haineux en retour. Gêné, il se frotta l'arrière de la nuque en lâchant un rire nerveux.

- Je... Je sais ce que tu e- commença le jeune homme.

Violemment, la porte s'ouvrit pour faire face au Coach Wilson. Regard à gauche, rien. Regard à droite, prise de contact avec Eros, il s'approcha avec une étonnante vive allure qu'un coach de 50 ans n'avait pas habituellement et encore moins un qui supervisait de l'escrime dans un lycée public.

La solitaire avait aussi remarqué qu'il se tenait plus droit qu'avant et que sa démarche était plus sûre d'elle. Elle allait se faire engueuler, c'était sûr à 85%.

- Bon Jaime, visiblement notre relation n'a pas durée très longtemps -elle avait posé le dos de sa main sur son front pour approfondir le côté théâtrale-, mais j'suis pas plus attristée que ça finalement.

À ces mots elle bondit sur ses pieds et voulu courir à vive allure à l'opposé du Coach ( suite au fait qu'elle avait gagné son tournois, la brunette avait pris un peu plus de confiance sur le côté sportif ), mais elle ne pu qu'y penser car c'était sans compter la main sur son col qui l'empêcha d'aller plus loin. Elle jura avoir entendu un craquement, sa mère allait la tuer, c'était son t-shirt.

- Mais c'est pas possible, vous avez un truc contre mes t-shirts ? Ils sont super beaux. Après tout comme on dit; "noir, couleur de l'espoir", préféra-t-elle chantonner faussement.

- Noir couleur de mon coeur, répondit le vieil homme.

- Ah, c'est. C'est. C'est. Grunge ? Hasarda t-elle.

- Gosse inconnu, peux tu nous laisser ? Demanda Wilson.

Jaime hocha la tête docilement et s'en alla en dégainant son téléphone près de son oreille.

- Khaji-Da ? Trouve le numéro de cette fille.

L'être humain que tu as appelé "fille" n'en est pas un.

- Tu vas me dire que c'était une chèvre ? Khaji ouvre tes antennes, soupira Jaime en passant la porte de sortie du lycée.

Jaime Reyes, Eros Shepherd est en possession d'un prototype supérieur nommé Ankh-esen.

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- Je vous jure Coach, j'ai pas pu le toucher.

- Je te crois Eros. Moi-même je voudrais pas le toucher - son visage prît un air de dégoût et sa chenille poilue se tordant commençait à titiller la gorge de l'adolescente.

- Alors je peux aller faire la sieste ? Disait-elle avec l'excitation dans la voix.

- Effectivement on peut dire ça.

Slade Wilson commença à relever le bas de son t-shirt blanc XXL qui contenait un petit ventre grassouillet.

- Ew, Coach je vais hurler à l'agression là, cria t-elle en se cachant les yeux.

Elle entendit un curieux "scratch" sous ses paumes moites, alors la jeune fille écarta ses doigts pour admirer la scène la plus étrange qui lui était donnée de voir.

Monsieur Slade Wilson, son vieux Coach avec la bedaine pendouillante et son horrible short de sport vert sortit des années 80, avait en réalité un faux ventre. Le scratch qu'elle avait entendu n'était qu'en fait que l'attache qui avait été partiellement arraché pour laisser passer une vue imprenable sur des abdos bien dessinés. Ce qui dégouta Eros. Par contre son regard resta figé sur le faux-ventre et son contenu.

Des armes. Toutes sortes d'armes. À feux, blanches, grandes, petites, grosses, minces.

Elle poussa un petit cri avant de hurler de tous ses poumons.

- Au feu !

Slade, en chantonnant, arracha sa chenille de moustache avant de se saisir d'un pistolet à petit calibre, et avant que Eros eut le temps de bouger, il tira une petite seringue qui planta dans son fin cou pâle.

Et Eros Shepherd s'effondra dans les bras d'un Coach pas si Coach que ça.


corrigé.




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