52- My errors.
Chapitre très spécial. Assez différent de ceux vus précédements. Ce n'est pas le chapitre le plus drôle j'espère qu'il vous plaira au niveau de l'émotion !
******
Je pouvais distinguer au fur et à mesure la lumière du jour.
Mon rythme cardiaque commença à s'accéléré une fois que j'eu découvert où je me trouvais. Je commençai à paniquer. Ma voiture avait dérivé plutôt loin de la route principale. La vitre du pare-choc était complètement brisée, il y avait des morceaux de verre de partout.
Se dressait devant moi une forêt immense et dense. Je tentais de reprendre possession de mes muscles, mais ce n'était pas chose simple. Ma nuque était douloureuse. J'hurlai en appercevant mon bras. Quelques morceaux de verres s'étaient plantés sur mon avant bras. Mon poignet droit ne répondait plus à ma demande. Dès que je tentais de faire un effort, une douleur apparaissait et me stoppait dans mon élan.
Pour ne pas arranger les choses, à peine eu-je bougé que la voiture commença à tanguer. Génial, elle n'était même pas stabilisée. Il fallait que je sorte au plus vite et prudemment. Sans quoi elle dériverait vers le bas. J'avais du mal à bouger, je sentais mes membres engourdis.
J'en venais à me demander : Etais-je au paradis ? Bizarre. Je pensais que c'était plus joli.
Après m'être dégagée Je claquai la porte et m'élançai sous la pluie à la recherche d'un endroit calme. Pléonasme, du fait qu'une forêt est toujours calme...
Ca me faisait mal de voir ma voiture dans un tel état. Je ne sais par quel miracle, j'étais toujours en vie.
La pluie commençait à s'abattre sévèrement, pour ne pas arranger les choses.
Je m'étais réfugiée sous un arbre au pied d'un lac. Je pensais rester là quelques temps afin de reprendre des forces pour me décider à chercher de l'aide. Pour le moment, j'étais trop dévastée pour avoir la seule idée combative.
Je regardais depuis quelques instant l'horizon, le regard perdu vers cette ligne droite et infinie. Je me sentais seule et démunie, c'était affreux. J'avais entre temps enlevé les quelques éclats de verre présents dans ma peau, je ne sais où avais-je trouvé ce courage, mais je l'avais fait. Mon bras était désormais ensanglanté, mais j'avais beaucoup moins mal.
J'entendais les oiseaux chanter, l'eau crépiter. L'herbe à mes alentours dansait au rythme du vent. Des bruits d'animaux inconnus résonnaient de tous les cotés. J'étais trempée de la tête aux pieds. Mon trait d'eye-liner avait coulé sur mon haut blanc. J'avais terriblement froid. Mes mains étaient glacées.
Pourtant je ne voulais pas bouger. Je voulais prendre le temps de me recentrer sur moi-même. Il fallait que je me calme afin de repartir avec des ondes positives. Cette fois, ce n'est pas dans l'alcool que je me réfugierais. J'avais déconné sur tout le long de la ligne. J'enchainais les erreurs depuis neufs mois. J'avais besoin de me ressourcer. Il faut dire que ce moment tombait à pic.
Il fallait que je m'avoue mes nombreuses erreurs entre l'alcool, mais aussi mon comportement avec Chase. Je me souvenais de quelques scènes lorsque j'avais débarqué chez lui, ce n'était pas très mémorable. J'avais agis égoïstement. Je mentais à tout le monde. Je n'avais jamais été sincère à propos de mes sentiments envers Chase, avec mon entourage. J'avais préféré tomber dans la facilité avec Caleb. Si j'avais écouté les docteurs, me demandant de faire des efforts, Matthew n'aurait pas eu comme dernier secours à l'engager. C'était de ma faute, pure et simple. Pourtant cette impression de n'être qu'une chose refit surface, et toute confiance en moi s'échappa.
Les larmes reprenaient à nouveau, mon cœur pesait contre ma poitrine et ma gorge tremblait. J'envoyai violement une pierre dans l'eau.
J'étais au milieu de nulle part, avec ce silence perturbant encore une fois à cause de mes conneries. Le plus drôle, c'est que je ne savais pas du tout comment me sortir d'ici. Ma voiture était finie.
Je recroquevillai mes genoux contre mon torse, comprenant que j'aurais à passer un petit moment ici.
La nuit était tombée entre temps. Mon portable n'avait pas de réseau. Bien sûr, ça serait trop simple sinon.
C'était la nuit la plus effroyable que je n'avais jamais passée. Entre les bruits d'animaux, les bestioles, la pluie, la boue, j'avais droit au combo. J'étais gelée, j'avais faim, soif. Mon poignet avait enflé. C'était douloureux. J'avais peur aussi de cette nature omniprésente, loin de mon milieu de vie. Heureusement, un lapin avait croisé ma route. Il m'avait été d'une présence importante lors de cette nuit. Je l'avais nommé Spotty. Parce qu'il me rappelait Spot. Il avait su me rassurer.
Mon réveil se fit sous la symphonie d'une pluie dévastatrice. Il ne pleuvait jamais à Los Angeles, par contre, dès que je me retrouvais perdue au milieu de nulle part, allé, le dieu du temps se lâchait. Ces conditions de vies étaient juste abominables. Je ne savais toujours pas comment je pouvais survivre ici.
Je m'étais nourrie à l'aide d'oranges trouvées dans un arbre peu lointain. J'avais deux paquets de biscuit au cas où je me retrouvais à complètement crever de fin. Je ne comptais pas rester dans cette forêt une éternité, mais je n'étais toujours pas au top de ma forme pour me décider à m'en aller. Et puis au final, cela me retrouver me faisait du bien. J'étais loin de tout, loin de la vie à cent à l'heure que je menais. Je racontais ma vie à Spotty pour faire passer le temps, et il m'écoutait. en même temps, il n'avait pas le choix. Je m'étais aussi mise à apprendre le scénario de mon prochain casting, chose que je ne faisais jamais. En général, je révisais une heure avant préférant l'improvisation.
Mon manager devait être en colère de ne pas réussir à me joindre. J'avais un casting à passer dans deux jours. Si j'arrivais à sortir d'ici en vie, c'est par lui que je me ferais assassiner.
Le soleil était revenu aujourd'hui. Je trouvais cela dommage car du coup je n'avais plus de quoi boire. J'avais aussi attrapé froid à cause de la veille. Ma tête était brulante. Au final, plus le temps passait, et moins j'étais en forme.
J'avais passé ma journée à glander, à réfléchir à mon propos. A ce que je désirais vraiment.
La journée d'après avait été de même. Sauf que la douleur à mon poignet s'intensifiait. Je commençais aussi à tousser et j'en avais déjà assez de passer mon temps à bouffer des oranges à peine mûres. J'étais malade comme un chien. Mon portable n'avait plus de batterie. J'avais donc commencé à lire tout et n'importe quoi se trouvant dans mon sac, en passant de la notice de mes pilules aux détails de mon chéquier. Saviez vous d'ailleurs que les pilules comportent du gestodène ? Non ? Moi non plus !
Je commençais sincèrement à m'ennuyer, mais je n'avais pas le courage de me relever.
Je ne cessais de m'abattre sur mon sort. Je ne savais même plus si j'étais prête à refaire confiance à mon frère un jour. Beaucoup de frères et sœur ne sont pas proches et pourtant aucun nevse fait de tel coup bas. Mais Matthew et moi, c'était plus qu'une histoire de confrérie. C'était mon exemple, mon modèle, celui qui me connaissait mieux que quiconque, qui avait su me propulser dans ce monde du business. Je lui devais tout. Mais là, il était allé trop loin. Il avait trahis ma confiance.
Qui l'eut cru qu'un jour Alexis Collins deviendrait Robinson Crusoé ?
Imaginez que personne ne me retrouve jamais et que je devienne comme lui ? Cela serait l'horreur ! Je suis sûre qu'Heather me piquerait mes escarpins et que cette peste de Destiny s'attribuerait enfin MA place tant convoitée.
Beaucoup de fans se demandent pourquoi nous ne nous apprécions pas. Nous n'avons jamais été en bon termes. Mon frère avait couché avec elle et l'avait jeté salement. Pour se venger, elle a engagé Kaira. C'est pour ça que la déteste. Parce que Kaira est désormais son agent, alors que j'ai besoin d'elle plus que tout au monde. Oui je l'ai virée, mais elle n'a pas tardé à trouver ailleurs. Tout comme Chase. Cela montrait à quel point j'étais si peu importante pour eux.
Je souris cependant en me rappelant des paroles de mon père: « Alexis, une battante unique en son genre. » Une battante ? Je n'étais qu'une lâche.
Une vraie lâche. Cela faisait près de soixante douze heures que j'étais là et je n'avais rien fait. Je n'avais croisé aucun signe de vie humaine et je devenais folle à analyser tout autour de moi.
J'avais finis par faire l'inventaire de mon sac. Conclusion : Il n'y avait que peu de choses concrètes me permettant d'avancer. Soudainement, ma main frôla un papier dur. Je le récupérai.
Je souris. Il s'agissait d'une photo de Chase lorsqu'il était tout petit. Je la lui avais piquée à Brooklyn parce qu'il était adorable. Il était tout nu dans sa baignoire. Il devait avoir deux ans tout au plus. On pouvait clairement distinguer ses grosses joues et son bidon bien présent. J'attrapai une autre photo. C'était un selfie que nous avions pris à Central Park. Je n'avais pu résister à l'imprimer tant cette photo était géniale. Chase m'avait fait monté sur ses épaules, puis balancé en arrière. Il prenait le selfie, en arrière plan on me voyait hurler. Sur le moment, ça n'avait pas été drôle, mais là, ça l'était. Il était complètement taré. Je me mis à rire inconsciemment. Cette journée à New York à ses cotés avait été parfaite. Parfaite, vraiment.
Je relevai mon visage subitement. Chase. Chase. Chase.
Non, il n'était pas là. Mais je voulais le voir. J'avais besoin de le voir, là maintenant. Je voulais m'excuser pour tout. M'excuser d'avoir été la conasse que j'ai été, la diva. Je voulais l'avoir auprès de moi.
Je me relevai immédiatement. Je n'avais pas le droit de rester ici sans rien faire, bien que j'étais faible physiquement . C'était trop lâche. J'embrassai Spotty, le remerciant de m'avoir soutenue dans cette rude épreuve. Son pelage blanc me manquerait tout comme sa façon bien à lui de grignoter mes oranges.
Je tentais tant bien que mal de me souvenir de quel endroit j'avais débarqué ici. Il m'avait fallut une bonne heure afin de retrouver ma voiture, je ne cessais de me perdre. Tous les arbres se ressemblaient en même temps.
Tout en faisant attention, je récupérai les choses les plus importantes que je ne pouvais pas me permettre de laisser ici.
J'avais récolté une bonne dizaine d'oranges, espérant qu'avec ça je tiendrais le coup. Au pire des cas, il me restait toujours mes biscuits.
J'étais molle et fatiguée, pourtant je me forçais à rejoindre la route qui se trouvait un peu plus haut. Je compris bien vite que personne ne se rendait ici, et que si je voulais survivre, je devais m'y prendre seule. A quoi cela sert-il d'installer une route si personne ne s'y trouve ?
Elle était interminable, il avait recommencé à pleuvoir. Plus j'avançais, plus j'avais l'impression que mon objectif reculait. Plus j'avançais, moins j'étais sûre d'y arriver. Cette ligne jaune était la même depuis des heures, tout comme le paysage.
Ma montre indiquait que cela faisait plus de cinq heures que je marchais, et je n'avais pas beaucoup avancé. Mes jambes faiblissaient, je tremblais.
La nuit tombait, je n'allais pas y arriver. J'allais crever ici, voilà. Je n'avais plus de biscuits et je ne pouvais plus avaler d'oranges tant j'en étais écœurée. En cinq heures, j'avais dû faire un peu moins de quinze kilomètres. Et lorsque j'aperçus un premier panneau indiquant que la route principale se trouvait à vingt kilomètres, je m'écroulai, dans une flaque de boue. Je n'en pouvais tout simplement plus. Je le voulais mais mon corps ne répondait plus. Il m'en était impossible.
J'avais envie de chialer. J'étais seule contre le monde entier, contre un monde bien trop puissant. Il valait mieux que je me trouve un endroit pour dormir. Si j'avais la force de continuer demain, je le ferais. Mais pour le moment j'étais dévastée. J'avais fait de mon mieux et pourtant je n'étais pas arrivée à mes fins. Spotty n'était même plus là pour me tenir compagnie. Ma toux s'intensifiait et me détruisait la gorge.
Et pourtant, et pourtant...
Quelques heures plus tard, un bruit de moteur lointain m'interpella. Mes jambes répondirent à nouveau, là, il s'agissait de ma survie alors il fallait que je courre.
Je remontai rapidement sur la route. Je voyais les phares s'approcher, j'agitais mes bras de tous les sens. J'en venais à regretter de m'être placée si loin de la route. Remonter était compliqué, je ne faisais que glisser.
Malheureusement pour moi, j'avais été trop lente. La voiture ne m'avait pas vue.
Oh putain. Oh putain.
C'était fini.
C'était un coup sur le moral en trop.
Je n'en pouvais plus.
Je me mis alors à hurler, j'explosai, ce n'était pas possible d'avoir aussi peu de chance. La peur de devoir rester là à jamais, la peur de ne plus jamais revoir mes proches, de devoir mourir seule dans cet endroit pommé, tout cela me rendait incontrôlable. Je leurs hurlaient de s'arrêter, bien qu'ils ne puissent pas m'entendre. Je devais ressembler à un monstre, oui.
Et l'improbable se fit. Ils s'arrêtèrent. Ils étaient assez loin mais toujours visible dans mon champ de vision. Je n'y croyais pas mes yeux. Ils m'avaient entendue. Bordel.
Mon cœur s'arrêta, ma respiration était haletante. Ma main était posée contre ma poitrine qui se bombait à une vitesse folle. Ma vie, je jouais ma vie à l'instant précis.
La voiture s'arrêta à mon niveau. La fenêtre s'ouvrit et une musique des Beatles retentit.
« T'vois Billy ! Je t'avais bien dit que j'avais entendu queq'chose. »
J'avais du mal à discerner les traits des deux hommes, du fait de l'obscurité. Ils semblaient assez vieux, ils étaient plutôt gros et barbus. Une forte odeur de marijuana régnait à l'intérieur.
Oui, ils avaient l'air de violeurs, oui ils seraient sûrement prêt à me violer, mais je m'en fichais.
« Ma p'tite dame ques'que vous faites là ? répliqua le soit disant Billy, se retournant vers moi. »
Ca ne se voyait pas ? Je jouais à cola maillard avec les animaux et je m'éclatais. Ironie quand tu nous tiens.
« Je... je... » ma voix tremblait, il m'était impossible de prononcer quelque chose.
« Allez'y montez, vous z'allez pas rester ici toud' même. »
J'hochai la tête furtivement. J'ouvris la porte de l'impressionnant 4x4 et m'y installai. Les sièges étaient très sals, il me semblait y avoir vu de la moisissure entre les différentes dépérissions de sandwich. La voiture puait le sanglier mort. Mais j'étais heureuse, putain j'étais heureuse.
« On vous dépose quelque part m'dame ?
-3rd street, Hollywood Sunset boulevard."
J'avais donné l'adresse de Chase par pur automatisme.
-Mais c'est à deux heures d'ici ! s'écria le plus vieux. Et pi c'est un quartier pour les richots ça. »
Deux heures ? J'avais conduit deux heures avant de me retrouver ici ? Wow. Mais que m'avait-il prit ? Il fallait absolument que je trouve des moyens plus efficaces que l'alcool ou me perdre dans une forêt pour me calmer.
Je sortis de mon sac de l'argent. J'avais un peu plus de deux milles dollars avec moi. Ca devrait le faire. Je le leurs tendis.
« Je vous en prie, c'est tout ce que j'ai, j'en ai besoin. »
L'un des hommes me dévisagea puis rigola. Il tira un coup de sa drogue puis frotta ses mains.
« Tu sais très bien que ce n'est pas l'argent qui nous intéresse. Je pense plutôt que... »
Il posa une de ses mains sur ma cuisse. Je fis les gros yeux. Les hommes ? Ils sont tous les même. Je frémis et retirai sa main de ma cuisse en la frappant. Ma respiration était coupée.
« Billy mais arrête la dame va prendre peur ! Il rigole! »
Il frappa son ami amicalement puis attrapa l'argent. Moi j'étais toujours sous le choc. Pendant un instant j'avais cru que ces hommes toucheraient à mon corps et ça m'avait répugné. Je respirai hâtivement. Il fallait que je prenne sur moi. Ces hommes venaient de me sauver la vie, je n'avais pas le droit de les insulter. Ils avaient juste un humour douteux.
Le conducteur, Tom démarra l'engin et je pus enfin respirer, malgré cette profonde odeur de marijuana.
« Donc vous êtes une richosse vous ? demanda Tom. »
Richosse ? Mais qu'elle était donc cette façon de parler ?
« Euh... Non, dis-je timidement.
-Ah, j'me disai bien. Z'avez pas l'air riche, continua Billy. Mais pourquoi vous z'êtes là ? »
Je me sentais plutôt mal à l'aise, et je pense que leur avouer que mon salaire comprenait plus de zéros que le nombre de leur QI, en viendrait à attiser ce malaise. Devant leur air si jovial, je me forçai à me détendre. J'avais deux heures à passer avec eux, autant y mettre du mien.
Je me lançai alors dans un long monologue, expliquant ma présence ici, tout ce que j'avais enduré. Je ne sais pas où je trouvais cette force de parler, tant j'étais épuisée.
« Wow ! Vous êtes forte m'dame ! Z'avez faim ?»
Je souris. Ouais, j'étais forte. Oui. Je m'étais battue cette fois. Si je n'avais rien fait, ce serait ma vie que j'y aurais laissé. En revanche, je parus septique lorsque Tom me tendit un sandwich plutôt dégueulasse en apparence. Mais j'avais beaucoup trop faim pour réfléchir. Je ne m'étais nourrie qu'avec des oranges et des biscuits depuis trois jours. Et puis, cela serait aussi un manque de respect de leur refuser ce sandwich. Je l'attrapai entre mes mains et le mordit avec plaisir.
Putain. C'était le meilleur sandwich de ma vie. Il était gras, tout un tas de choses étranges s'y trouvait, mais c'était un pur bonheur de pouvoir croquer dans du pain et de la viande.
Les deux hommes continuaient à parler, mais les bras de Morphée m'entourèrent. Je pouvais enfin de me reposer dans un endroit plus ou moins confortables.
Je me réveillai lorsqu'une main m'agita. J'ouvris subitement les yeux. Je n'avais toujours pas perdu en tête que malgré tout, ces hommes avaient une tête de violeur.
« M'dame on est arrivés ! »
Je sursautai.
Je reconnus la rue de Chase. Je crois que je n'avais jamais été si heureuse de me retrouver ici. Le sourire me revint.
« Vous nous faites visitez M'dame ? »
Ces hommes étaient dotés d'un culot impressionnant. Ils me faisaient rire, ils n'avaient peur de rien. Je leurs aurais bien fait visité, mais il se trouvait que la situation était compliqué. Vraiment très compliqué...
« Disons que c'est la maison d'un ami, donc je ne pense pas que ça soit possible... »
Les deux hommes haussèrent les épaules.
« D'accord ! Portez vous bien ! »
Je souris et leurs tendit ma carte. Je devais tellement à ces hommes. Deux milles dollars, ce n'était rien.
« Si vous avez besoin de quoi que ce soit, de l'argent, n'importe. Contactez-moi. Je ne vous serais jamais assez reconnaissante ! »
Billy et Tom m'enlacèrent et partirent avec le sourire. Oui, ils puaient, mais je m'en foutais.
J'admirai mon état trois seconde. J'étais salie de boue de la tête aux pieds, mes cheveux pendaient sur ma nuque, ils étaient mouillés, droit et gras. Mon visage devait être dans un état bien pire.
Je n'avais pas envie de débarquer chez Chase pour lui faire pitié, mais il était trop tard pour reculer. Je n'allais pas prendre le taxi pour rentrer chez moi. Les gens me dévisageraient. Et je voulais tout sauf me retrouver seule en un tel instant.
James n'était pas là. J'avais les clés, je rentrai donc dans le jardin.
Lorsque j'appuyai sur la sonnette, mon cœur s'emballa. Qu'allait-il penser de moi ? Qu'avait-il pensé ces derniers jours ? M'en voulait-il ? Me détestait-il ?
Je n'en savais rien. Mais j'espérais que j'aurais droit à une autre chance, et ce même si elle devrait être la dernière. Et j'eu alors comme une impression de déjà vu...
****
YOOOO (On peut arrêter cette blague de mettre le NA à la fin ? :( )
🇨🇺Qu'avez vous pensé du chapitre ?
Vous inquiétez pas, le coté drôle de Love On Spot rependra, mais bon pas touuut touut de suite xD
🇨🇾Comment pensez-vous que Chase va réagir ? Comment pensez vous que les proches d'Alexis ont réagit face à sa disparition? La population aussi ?Do they give a shit or nah?
🇨🇳Des idées pour la suite ?
Deux chapitres sans Chase, wow. Je vous promets du Chase dans le prochain chapitre ;)
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top