Chapitre 32 : Private investigation
32 - Enquête privée.
Après demande effectuée par monsieur Olivier Levis dont la signature figure au bas de la demande d'enquête, plusieurs recherches ont été émises à l'égard de monsieur Joshua Dixon par un détective privé dont le nom sera mentionnée si demande est faite lors d'une procédure dans une cours de justice. Au bas de chaque page se trouve la signature du détective afin qu'aucune corruption ne soit effectuée.
Chaque témoignage non enregistré est retranscrit sur papier, mot pour mot, chaque témoignage enregistré se trouve dans le lecteur remis avec le dossier complet.
Ci-contre, l'enquête menée contre l'individu respectant les demandes précises du client.
À savoir:
•L 'identité complète de l'individu.
• Les crimes effectués par l'individu qu'ils soient connus ou non des autorité(s) supérieur(s) (poste de police, juge avocat etc...).
• Un détail des crimes commis par l'individu.
• Une fiche d'identité de ses employeurs, clients, associés, amis et de sa famille complète.
• La mention de trouble particulier observé chez l'individu lors de sa vie.
• Une fiche mentionnant les peines risqués et la procédure à effectuée afin qu'il soit mené devant une cours de justice.
• Un dossier complet et détaillé des recherches effectuées, des personnes interrogées et des endroits visités en ordre chronologique.
Tout témoin interrogé durant cette enquête souhaite que son nom ne soit mentionné qu'en l'unique présence d'un maître de justice et en aucun cas en présence de l'individu accusé.
Toute condition doit être respectée sous peine d'amande ou poursuite judiciaire.
Nom : Dixon
Prénom(s) : Joshua
Date de naissance : 19/11/1990
Lieu de naissance : Lenox Hill Hospital, New York.
Structure et position familial: Joshua Dixon est le premier d'une fratrie de trois garçons; Matthew Dixon et Lenny Dixon dont le dernier est son frere jumeaux né trois minutes quarante deux après lui.
Dossier complet concernant les actes criminels de Joshua Dixon :
Joshua Dixon est responsable des crimes cités ci-dessous:
• Vente de substances illicites.
• Agression physique.
• Agression morale.
• Meurtre.
• Homicide.
• Assassinat.
• Trafique d'arme.
• Collaboration avec un réseau de prostitution.
• Enlèvement.
• Harcèlement.
(Détails ci-après)
Les peines encourues pour les crimes nommés ci-dessus s'étendent à une incarcération du criminel jusqu'à sa mort. La prison à perpétuité est la sanction la plus radicale punissant les crimes les plus graves, sauf preuve du contraire.
D'après la loi numéro 91-647 du 10 juillet 1991 relative à l'aide juridique et d'après les différentes modifications et ajouts effectués sur cette loi, l'accusé aura le droit à un avocat afin de se défendre. La peine à perpétuité peut donc être totalement annulée en cas d'avis favorables émis par la cours de justice.
Après avoir interrogé chacune des personnes ayant croisé le chemin de Joshua Dixon, qu'il s'agisse de famille, d'amis, d'associés, de médecins ou encore d'agents de correction, j'ai été en mesure de reconstitué son parcours approximatif parfois exacte et d'autres, avec plus ou moins de détail.
Joshua Dixon est né au Lenox Hill Hopital à New York le 19 novembre 1990. Il est né trois minutes quarante avant son frere jumeaux, Lenny Dixon. À ce jour, Joshua devrait avoir 22 ans. Aucune personne n'a été en mesure de me raconté comment Joshua a passé son enfance dans un quartier chaleureux du New Jersey; Rutherford. Enfance heureuse ou malheureuse, aimé et chéri de ses parents ou non. Ni ses oncles et tantes ni les amis proches de la famille n'ont su me répondre réellement. Son frère cadet Matthew Dixon à été inapprochable durant toute l'enquête menée. De plus l'interroger directement serait trop suspect vu la situation actuelle. En effet, Matthew est sous le contrôle total de Joshua qui suit ses moindres faits et gestes.
Cependant j'ai par hasard rencontré le prêtre du quartier. Celui-ci tres proche de la famille Dixon à l'époque avait l'habitude de recevoir leur visite lorsqu'ils étaient envahis par les problèmes. Le témoignage de ce dernier a été retranscrit ci-dessous:
" La famille Dixon à toujours été proche de moi. Je suis un homme qui aime être en contact avec sa communauté. Ils étaient présents tous les dimanches ainsi qu'a chaque fête religieuse et chaque événement communautaire. Madame Dixon et monsieur Dixon -paix à leurs âmes- ont toujours eu la famille parfaite. Trois garçons en parfaite santé, bon élève et exemplaires. Cependant un jour, madame Dixon et venu me voir en pleurs disant qu'un des deux jumeaux commençait à faire n'importe quoi. Elle n'a pas été plus loin dans ses propos mais s'est contenté de me dire qu'il été tout le temps dehors avec des amis et qu'il avait séché les cours plusieurs fois. Je lui ai conseillé de lui parler, d'essayer d'être présente pour lui plus qu'elle ne l'est deja. Je ne sais pas pourquoi mais à l'entente de ses mots, elle m'a coupé dans ma phrase, m'a remercié et a quitté l'église. Un dimanche, Joshua ne s'est pas présenté à l'église, puis je ne l'ai jamais revu. Monsieur et madame Dixon me disaient qu'ils avaient jeté l'éponge, qu'il refusait de les écouté. Je leur ai alors conseillé d'attendre quil se rende compte lui meme de ses erreurs et de se concentrer en attendant sur leurs deux autres fils qui risquaient de se sentir délaissés. (...) En juin 2006 il me semble, d'abominables cris se sont faits entendre dans le quartier. Je me souviendrai de ce jour toute ma vie. Rien ne pourra me le faire oublier. J'avais organisé un dîner de famille quand j'ai reconnu la voix de madame Dixon. J'avais entendu ses pleurs tellement de fois quand elle venait se plaindre que j'ai directement compris qu'il était arrivé quelque chose. Je suis sorti en courant de chez moi et j'ai rejoins sa maison qui était à deux pas de la mienne. Plusieurs voisins et connaissances étaient aussi dehors et regardaient en direction du jardin des Dixon. Quand je me suis approchée, j'ai vu madame Dixon par terre qui tenait un de ses fils dans les bras. Quand j'ai aperçu le plus jeune des frères dans les bras de son père et Joshua dans le fond du jardin assis contre un mur j'ai compris que c'était le petit Lenny. Au début je n'ai pas compris puis je l'ai vu complètement inerte.
Que s'est-il passé ? Un accident...certains disent qu'il est tombé tête la première sur le béton et a fait une hémorragie interne. Je n'ai plus jamais revu Graham et Kate. Ils ne sont plus sortis, ils ne sont plus venus à l'église. Je les ai revu finalement le 5 mars 2008...lendemain de leur accident de voiture. J'ai été aux funérailles...enfin, j'y étais...j'étais le maître de la cérémonie. Il y'avait beaucoup de monde. Tout le monde était la sauf Joshua. Son oncle a affirmé qu'il était a New York mais il n'est pas venu à l'enterrement de ses parents.
Oui ? Vous voulez savoir dans quel état il était lors de la mort de son frere ?
Vous savez, je pense que chacun a sa façon de réagir. Sa mere était à terre en pleur, elle hurlait, son père pleurait silencieusement, le petit Matthew se cachait dans les jambes de son père. Josh, lui, m'a toujours impressionné par ses réflexions et ses reactions. Il était juste assis, adossé à ce mur, les yeux dans le vide, grands ouvert. Un état de choque mais à aucun moment je ne l'ai vu pleuré. C'est un garçon fort qui n'a pas eu de chance je pense. Il ne faut pas en vouloir à sa froideur.
Vous savez monsieur, je pense que cette famille n'a juste pas eu de chance. Mais je me suis toujours fié aux plans de Dieu, nous ne sommes pas dans ses comptes. Au final, une famille considérée comme parfaite a finit complètement démantelée, trois des membres ont rejoins le ciel, le quatrième refait sa vie comme il peut et le dernier s'est envolé vers les limbes. C'est dommage mais c'est la vie.
Que dieu vous bénisse, vous m'avez permis d'honorer la mémoire de cette belle famille.
Passez une bonne journée."
Après avoir récolté ces quelques informations, je suis partie directement à l'école des enfants Dixon: St. Mary High School se trouvant sur Chestnut Street à Rutherford, le quartier de la famille Dixon.
J'ai demandé à parler à la direction qui m'a affirmé qu'il avait eu les jumeaux Dixon dans son établissement mais que Matt était encore trop jeune pour être inscrit.
Je lui ai alors demandé la photo de classe de l'année de Joshua et la liste des élèves de sa promotion.
J'ai du contacté une bonne moitié des étudiants avant de tomber sur celui que je cherchais; Toby Bryant, un de ses plus proches amis.
Je me suis rendue dans sa demeure dont il souhaite garder la localisation anonyme. Nous avons longuement parlé de Joshua, je ne l'ai pas enregistré à cause de son refus catégorique. J'ai alors du prendre des notes et retranscrire les phrases importantes de cette altercation:
"Joshua ne m'a jamais invité chez lui malgré notre proximité. Nous passions pas mal de temps ensemble mais c'est un garçon qui ne parlait jamais. Je me souviens que les peu de fois où il parlait d'avenir, il disait juste vouloir partir quelque part et se faire un paquet de fric.
Si je l'ai prit au sérieux ?
Vous savez, on a tous cette perception des choses à 13-14 ans, alors j'étais d'accord avec lui et on se contentait d'élaborer des plans pour devenir indépendant et pleins aux as.
Josh m'aidait surtout à organiser mes soirées. Mes parents sont souvent en déplacement j'avais l'occasion presque toutes les semaines de faire des fêtes colossales dans ma maison. Josh s'occupait de ramener de l'alcool malgré le fait que nous soyons mineurs, il s'occupait du DJ et d'ébruiter la venue de la plus grosse soiree du week-end.
Du jour au lendemain, à l'école, on nous a annoncé qu'il ne reviendrai plus. Je devais avoir 14 ou 15 ans. C'était quelques semaines après ma plus grosse fête. Tout le monde était étonné mais je l'avais senti venir.
Durant cette soirée, Josh a rencontré mon cousin. C'était la première et dernière fois qu'il venait à une de mes fêtes et cette seule fois a suffit pour que Joshua et lui fassent connaissance. Max Bryant, le fils du frere de mon père. Ce n'est pas un voyou mais un bon à rien on va dire qu'il se laisse vivre. À l'époque il devait avoir 18 ans ou 19 peut être. Josh avait la maturité d'un mec de cet âge voir plus parfois, ils ont accroché et je sais seulement qu'après ça, ils traînaient souvent ensemble. On le voyait de moins en moins jusqu'à ne plus le voir"
Tony Bryant s'est arrêté la et a accepté de me dire ou je pouvais trouver son cousin, Max Bryant. Dans la même journée je me suis rendue à son garage pour l'enregistrer.
" Joshua Dixon ! Le meilleur ami que j'ai jamais eu, un bon p'tit ce gars la. Il est parti de chez lui quand il avait 15 ans si j'me rappelle bien. Il m'a dit qu'il ne s'entendait plus avec sa famille alors je l'ai accueillit chez moi direct. J'avais l'habitude de passer du temps avec lui, je le voyais pratiquement tous les jours depuis qu'il est parti de son école de vieux catho. Heureusement d'ailleurs parce que ça apprend pas la vie ces écoles de merde.
- C'est vous qui l'avez incité à quitter l'école ?
- On va pas dire ça comme ça. Je lui ai donné goût à la liberté on va dire. Les jours où il avait pas école il restait avec moi au garage ou alors on allait faire un tour, je lui apprenais à draguer. Enfin vous voyez le genre. Quand il a arrêté d'aller en cours il venait souvent me voir. Quand il s'est barré de son bahut la seule chose qu'il m'a dit en venant habiter chez moi c'est qu'il voulait quitter New York pour aller à Los Angeles et qu'il lui fallait du fric. Alors je l'ai engagé au garage, je lui donnait sa part jusqu'à ce qu'il ai un âge raisonnable pour être engagé autre part. À ses 16 ans il a réussi à se faire engager dans plusieurs boulots, le midi c'était serveur, le soir dans une fête foraine ou au guichet des cinémas. Il a travaillé comme un chien mais j'avais des difficultés avec le loyer alors il devait me payer une part. À partir de ce moment il a commencer à ramer le p'tit, l'argent partait trop vite. Il arrivait pas à mettre assez de côté.
Puis un soir il revenu de la fête foraine avec un coquard énorme sur la joue et il saignait du nez. Quand je lui ai demandé ce qu'il s'était passé, le gamin m'a répondu qu'il s'était fait un nouveau pote. Étonnant non ? Au début j'ai cru que c'était juste pour ne pas me raconter sa baston mais les jours suivant je l'ai vu passer un paquet de temps avec un mec, Warren si j'me rappelle bien. Fin 2007, il a ouvert son garage, il m'a vaguement remercié et il est parti en coup de vent. En fait, même si j'ai passé 8 mois avec lui, j'ai toujours vu un coup de vent passer. Ce gars il m'a toujours étonné. Il a toujours été très secret très renfermé sur lui même, quand il parle c'est pour faire part de ses plans ou me raconter des conneries qui se passaient à son taffe.
C'est tout ce que je peux vous dire, mais c'est un mec que j'oublierai pas.
- Il parlait de sa famille ou de son frère des fois ?
- Pas vraiment, par contre un peu avant qu'il parte, il est rentré à la maison un soir complètement torché, les yeux injectés de sang. Josh ne boit pas et ne se drogue pas, jamais. À part peut être la date de la mort de son frère. Je ne saurai pas vous dire mais je soupçonne cette cause."
La seule piste vers laquelle j'ai pu me tourner fut celle du dénommé Warren. N'ayant ni connaissance de son nom de famille ni de sa profession ou de sa résidence, j'ai du faire plusieurs recherches sur différents réseaux sociaux mais Joshua Dixon demeure introuvable sur le net. Pas un compte Facebook, pas un compte Twitter, pas une trace de sa présence.
J'ai alors laissé tomber le témoin potentiel du nom de Warren pour me rendre dans le seul endroit susceptible d'avoir connu Joshua Dixon: Los Angeles.
À mon arrivée, le premier endroit où j'ai eu l'idée d'aller fut les quartiers malfamés accompagné par des agents de police j'ai pu pénétrer dans quelques uns de ceux-ci malgré la tension qui y régnait. J'ai interrogé plusieurs personnes durant la journée sans succès.
Alors je me suis rendu sur Hollywood Boulevard dans la soirée pour repérer les dealers susceptibles de connaître Joshua Dixon. Aucun ne m'a répondu par l'affirmatif.
Puis l'idée m'est venue de me rendre dans les maisons pour enfant délinquant ou orphelin.
Après mainte recherches sur les orphelinats de Los Angeles, j'ai décidé de commencer par le Hollygrove.
Je suis entré et la directrice s'est directement rappelé de Joshua Dixon, elle m'a donné le numéro d'un de ses plus fidèles amis: Warren Rice.
Je n'ai pas attendu une seconde de plus et je suis retourné à l'hôtel pour téléphoner à ce numéro.
C'est une femme qui a répondu, sa sœur visiblement, elle m'a dit que Warren Rice n'était pas la en ce moment mais m'a indiqué ou il se trouvait. Dans l'unique prison de Paris: La prison de santé se trouvant dans l'arrondissement 14.
Je n'ai pas attendu une seconde pour m'y rendre.
J'ai réussi à contacter l'avocat de Rice des mon arrivée à Paris, après une longue discussion il m'a laissé la possibilité de discuter avec son client.
Quand je suis rentré dans la prison, on m'a emmené dans une pièce vide munie de deux agents de police derrière la porte.
Warren Rice était assis nonchalamment sur une chaise.
Je me suis assis en face de lui, par chance j'ai pu l'enregistrer.
" - Bonjour monsieur Rice, je suis un associé de votre avocat, monsieur Loire. En l'occurrence, je suis aussi l'avocat de Joshua Dixon, cependant j'ai un problème voyez vous, mon client refuse d'ouvrir la bouche. J'ai alors contacté monsieur Loire qui m'a proposé d'organiser un entretient avec vous pour que je puisse savoir quels sont les faits et gestes de monsieur Dixon, si non je ne serai pas en mesure de le défendre.
- Il ne dira rien.
- Pourquoi cela ?
- Je le connais par cœur. Il ne dira rien.
- Je vous écoute, comment l'avez vous connu et comment en êtes-vous arrivés la tous les deux ? Et, au passage, ne me mentez pas, je suis pas policier mais avocat, on est dans le même camp.
- J'ai connu Joshua à New York. J'ai quelques mois de plus que lui mais je n'allais plus à l'école moi non plus. J'étais déjà lancé dans une belle carrière de dealer et j'avais pa mal de clients qui me donnaient rendez vous dans des endroits très fréquentés. Quand on deal le meilleur moyen de bien vendre sa came c'est de se fondre dans le décors alors un gamin de 16 ans se trouvant dans un parc d'attraction avec autour de lui pleins d'autres gamins c'est pas vraiment suspect si vous voyez ce que je veux dire. Ce soir la je devais vendre ma came dans une attraction, la maison hanté, pff je m'en rappel comme si c'était hier. C'est Josh qui s'occupait de cette connerie, apparement ils travaillait la bas tous les soirs. Quand il m'a vu passer avec mon air détendu il m'a tout de suite cramé. Il m'a arrêté et m'a dit "tu m'prends pour un con ?". Je sais pas comment il a fait pour savoir, peut être que pour lui un mec qui paraît 17 ans rentre pas tout seul dans une maison hanté, surtout quand il a l'air d'un gros dur. Alors je lui ai demandé de me laisser passer, il a refusé disant que si je foutais la merde lui aussi allait avoir des ennuis. Histoire de lui donner une bonne leçon, j'ai pas attendu une seconde et je lui ai mis la plus grosse droite de sa vie. Il s'est rattrapé à la barrière et m'a rendu ma droite directement m'ouvrant l'arcade sourcilière. Quand j'ai vu ça j'ai eu un fou rire. J'avais trouvé mon homme. Vous savez dans ce milieu on reconnaît rapidement l'homme qu'il nous faut. Josh c'était un mec qui avait l'air perdu avec ses cheveux toujours bien coiffés et ses fringues de fils à maman, tout seul qui travail dans un garage le jour et la nuit dans une fêtes foraines, il était parfait. Je lui ai proposé d'aller faire un tour après son tafe. Il m'a fait part de son envie de se barrer à Los Angeles, je sais pas pour quelle raison c'était la ville qu'il voulait. C'est vrai qu'on se faisait vraiment chié dans son quartier de merde avec son mécano à la con. Je lui ai fait part de mes plans, il a pas hésité une seconde et il a accepté. À cette époque j'étais mineur, ma mère s'était cassé avec son riche de mes couilles et mon daron était complètement bourré toute la journée. Je venais de commencer le business j'étais seul mais je connaissais pas mal de jeune qui voulait se faire une ligne et planer pendant un moment. C'est compliqué de gérer ça tout seul alors j'ai pris Josh comme vendeur, il sait se faufiler partout, c'était le meilleur. Il est resté à faire des boulots de merde, il a même ouvert un garage. Avec ses économies, il a acheté les outils et le hangar. Le client mettait le sachet dans la boîte à gant de la voiture, Josh la réparait et mettait la came à côté du moteur ou dans un endroit bien planqué. C'est lui qui a eu l'idée de faire ça. À la fête foraine il en vendait aussi une tonne. Toute la came qu'on recevait on la cachait sous les outils du garage.
- Quelle sorte de drogue vous vendiez ?
- Au début de la cocaine, de l'héroïne, et puis plus on grandissait dans le domaine plus on élargissait la came. Josh réussissait à nous ramener des personnes qui ne s'étaient jamais drogués. Il inventait toutes sortes d'excuses. Il disait aux gamins des fêtes foraines que la maison hantées était beaucoup plus flippante avec une petite pilule blanche et ça marchait, les jeunes en redemandaient jusqu'à devenir accro même en dehors de la fête foraine. Certains revenaient faire la maison hanté juste pour la came.
- Monsieur Dixon s'est déjà drogué ?
- Jamais. Même avec tout notre business il n'a jamais rien touché...ah, si, une fois. Peu après notre rencontre, je lui avais donné rendez vous mais il ne s'est pas pointé. J'ai été le voir, la ou il habitait. C'est son pote qui m'a ouvert. J'ai retrouvé Josh dans sa chambre, dans le noir, la chambre à moitié détruite. Il était assis par terre alors je l'ai pris avec moi et il s'est complètement défoncé. On a passé une soirée à boire et à se piquer. Puis il a jamais recommencé, enfin, pas à ma connaissance.
Enfin bref, debut 2008, on a eu assez d'argent à nous deux pour prendre l'avion et se barrer à Los Angeles. Avec le reste on a passé quelques nuits dans un hôtel merdique le temps de repérer les lieux intéressants. Au début, personne touchait à notre came, on était deux gamins mineurs dans l'une des plus grande ville. Personne voulait de nous. Alors Josh a fait des recherches et finalement on a pu truquer nos cartes d'identité et faire des tournois de poker. Le visage de Josh est si fermé et dure qu'on ne peut distinguer une main merdique d'un carré d'as. On a tout raflé. On s'est fait des milliers de dollars et à ce moment là, on a acheté une came de meilleure qualité. Ecstasy MDMA, champignons hallucinogènes. J'ai pu engager plus de vendeurs et on a réussi à se créer un nom. Sud-Est d'Hollywood et Skid Row, les quartiers qu'on a réussi à atteindre au début puis après Hollywood Boulevard et les quartiers un peu plus chic. J'ai eu l'idée d'étendre le commerce et de conquérir quelques territoires dans le continent entier. Alors j'y ai envoyé Josh qui nous a créé une réputation et a su se faire respecter. À partir du moment où Josh à commencé à voyager, je l'ai de moins en moins vu même quand il se trouvait à Los Angeles. Je le soupçonnait de se faire son propre business en parallèle. En même temps je ne pouvais pas lui en vouloir, Josh est trop intelligent pour rester un simple vendeur.
En 2008, il a apprit la mort de ses parents, un accident de voiture je crois. Il n'a eu aucune réaction mais a profité du billet que son oncle lui a payé pour aller voir quelques client à New York et revenir. Sauf que quand il est revenu, il n'est pa revenu seul. Ce connard est revenu avec des agents de corrections qui l'avaient attrapés. On s'est retrouvé dans ce putain d'orphelinat jusqu'a nos 18 ans en 2010. Ils ont considérés qu'on était apte à travailler. Les deux ans en internat, c'était l'enfer. Je lui en ai voulu mais heureusement pour sa gueule, en sortant de l'orphelinat, notre came était toujours la et on a réussi à se refaire des clients rapidement. Le problème c'est que pendant ces deux années, d'autres dealers avaient posé leur veto sur les territoires. Quand on s'est remit à vendre, on s'est fait chopé.
On s'est retrouvé à Skid Row, en pleine nuit face à des géants armés. Je n'avais plus de flingue, Josh si. On etait sur nos gardes, à se regarder dans le blanc des yeux pour savoir lequel des camp allait tirer le premier.
Quand il l'a vu. Il a vu une fille courir à toute vitesse vers lui, il a cru qu'elle allait l'attaquer. Il a sorti le flingue et il a tiré avec le plus grand sang froid, sans hésiter. Josh est prêt à tout pour sauver sa peau Elle est tombé sur le coup. Quand il a vu que de l'autre côté, personne n'a riposté pour se venger, il a compris qu'il venait de tirer sur une innocente. Il s'est enfuit. Je ne l'ai pas revu pendant plus de deux mois. On était en juin 2010 et quand je l'ai vu à nouveau, nous étions en août, bientôt septembre. Personne n'a fait de recherche sur la fille morte. Skid Row est le pire quartier de L.A, c'est l'enfer sur terre, il y'a un tas de morts tous les jours, même les flics ne s'y aventurent pas. Mais j'ai fais mes recherche, et josh aussi, quand il revenu il en savait plus que moi sur la fille. Morgan Row. Elle s'était perdue, elle n'était ni une pute, ni une camée, juste une jeune fille pommée se trouvant la au mauvais endroit au mauvais moment.
En deux mois, j'ai du me battre contre les dealers qui avaient récupéré mes territoire, j'ai appris à camoufler des meurtres, je l'ai appris à Josh aussi qui a été aussi très inventif. Des qu'il était en danger il n'hésitait pas, quand on essayait de le tuer, il ne tuait pas en retour, il se faisait un plaisir de tirer dans tous les membres avant d'achever. Quand il se sentait menacé, il attrapait la menace et le traumatisait moralement pour ne plus avoir de problème.
Tuer cette fille l'a rendu fou de remord mais la aussi endurcit énormément.
Josh travaillait quelques fois avec moi mais la plupart du temps, il faisait des courses illégales de voitures, des parties de poker, menait son propre marché de drogue développant de plus en plus de sorte de came.
En 2012, je lui ai proposé de faire une dernière grosse vente avec moi, ici à Paris, dans cette putain de ville. Sauf que Skid Row n'existe pas vraiment à Paris. C'était plus dur de vendre, on a tenu peu de temps avant de se faire chopper. Je menais le gang, Josh vendait vaguement, les autres étaient plus impliqués que lui. En tant que vendeur il risquait autant que nous. On s'est tous fait chopés on a tous été condamnés sauf lui. Cet enculé à été plus fort que moi. Je lui ai tout apprit mais l'élève a dépassé le maître. Il s'en est sorti mais a perdu tout son fric à cause des amandes. Il a eu assez pour retourner à New York avec un mec qu'il a rencontré à Paris. Luiz je sais plus trop quoi. Un camé, macro qui mène un réseau énorme de prostitution. C'est tout ce que je sais.
- Bien...comment Josh s'en est sorti ?
- Vous pouvez toujours vous branler avant que je le dise. Son coup de génie, je peux m'en servir. Je dirai rien mais il a était le mec le plus fort que j'ai jamais vu.
- Merci pour tout. Je vais prendre note de ça.
- Eh, mec, vous savez, je suis pas con. Vous êtes pas son avocat, j'aurai pas raconté tout ça à son avocat. Si vous êtes la c'est que vous êtes contre lui. Si non il vous aurait parlé, il est prêt à tout pour s'en sortir. Si j'ai tout raconté c'est que je veux que cet enculé se fasse coincé et qu'il prenne perpete, je l'ai pris sous mon aile et il m'a laissé dans la merde.
Si vous le voyez, vous lui dites que Warren Rice veut sa peau."
Après avoir été à l'écoute de chaque témoin, je peux affirmer que Joshua Dixon peut être enfermé à perpétuité.
Joshua Dixon est responsable de la vente illégale de:
• Cocaïne.
• Héroïne.
• Ecstasy MDMA.
• Champignons Hallucinogènes.
• Crack.
Joshua Dixon étant mineur et sans permis d'arme à bien effectué un tragique d'arme.
Joshua Dixon est responsable d'agression morale pour harcèlement et menaces, il est responsable d'agression physique pour torture avant meurtre.
Joshua Dixon est responsable de l'homicide de Morgan Row et de l'assassinat de bien d'autres.
Joshua Dixon est responsable de l'enlèvement de Angie Levis d'après Monsieur Olivier Levis et d'harcelement auprès de sa famille ainsi que de torture physiquement pour avoir tiré sur la jambe de Daniel Gordon Levis ainsi que l'épaule d'Angie Levis.
D'après les différentes lois constituants le code pénal et le code civil de l'état, l'individu sera enfermé à perpétuité s'il est présenté devant une cours de justice.
Je tourne la page du classeur mais la suite ne concerne pas Joshua. Les autres pages sont les fiches d'identités des amis, clients potentiels et associés de Josh. Je ne suis pas intéressée plus que ça.
Je ne lis pas la suite mais continu à feuilleter jusqu'à tomber sur l'intercalaire contenant toutes les photos prises et obtenue. Putain il n'a pas fais les choses à moitié.
Je tourne les pages rapidement ne prêtant attention qu'à moitié aux clichés pris à l'insu de Josh.
On peut le voir dans les rues de Los Angeles parler avec des hommes que je n'ai jamais vu, en train de porter un carton jusqu'à sa voiture ou encore au milieu d'une foule déchaînée dans une voiture prêt à faire une course illégale.
Je m'arrête sur la dernière photo. La photo de classe de Josh, celle où il est assit seul devant un fond bleu ciel. Il a le regard d'un bleu éclatant, l'air nonchalant il fixe l'objectif. C'est vrai qu'il aurait été insoupçonnable en tant que vendeur à cette époque. Il a une tête d'ange, les cheveux bien plus clairs que maintenant coiffés vers l'arrière , des yeux bleus presque transparent, une chemise bleu marine bien repassée. Il ne sourit pas, pourtant il a l'air si calme et innocent qu'on pourrait lui donner le bon dieu sans confession.
Un grincement de porte me fait sursauter. Je ferme rapidement le classeur, le fais glisser sous le lit et me glisse sous les couvertures après avoir éteint la lampe torche.
Tendue sous mes draps, j'attend le silence total pour pouvoir relâcher le coup de pression qui m'a envahit.
Qu'est ce que je vais faire de ce classeur ? Je ne peux pas le jeter mais je ne peux pas le garder chez moi non plus. Si je le donne à Matt, il le passera directement à son frère ou celui-ci tombera dessus bien rapidement, l'appartement n'est pas géant et Josh y cache tellement de chose. Il y'a de grande chance pour qu'il tombe dessus en cherchant des affaires à lui. Et ça, c'est hors de question, s'il voit tout ça, il n'attendra pas une seconde pour retrouver le détective, les personnes qui ont témoigné contre lui et il finira par mon père. Et je refuse catégoriquement de garder ce dossier avec moi, quand mon père se rendra compte qu'il a disparu, il m'enfermera jusqu'à ce qu'il le trouve, s'il ne le trouve pas, il est capable de m'envoyer chez les flics pour complicité criminelle.
Il y'a beaucoup trop de chose dans ce classeur pour que je lui laisse.
Il faut que j'aille demander de l'aide à quelqu'un... mais à qui ? Matthew et Aiden ne sont pas là, il est hors de question que j'en parle à Josh, je ne peux faire part de cette histoire à mes amis. Il ne me reste plus qu'une personne, je pense pouvoir lui faire confiance depuis le temps, je lui ai dis tellement de chose, si elle n'était pas dans mon camp, j'aurai eu des problèmes depuis longtemps. Fletcher.
Il faut que je me débrouille pour que mon père me laisse lui parler. C'est impératif, je n'ai pas fais tout ce cinéma avec la police pour qu'il se fasse prendre autrement. J'ai décidé de le protéger je le protégerai jusqu'au bout.
Je fais tourner mon thé de plus en plus vite jusqu'à ce que le liquide fasse tourbillonner la cuillère toute seule. Je n'ai dormi qu'une heure, j'ai une montagne de travail et je ne sais toujours pas comment aborder mon père qui m'ignore complètement.
Il est assis juste en face de moi, bois son café silencieusement...un peu trop silencieusement.
Je me redresse, lâche ce qui me sert de petit déjeuner du regard et le fixe.
Il ne me regarde même pas. Pourtant il va falloir que je me lance. Je m'éclaircie la voix et essaye de sortir une phrase complète sans flancher.
- Euhm...papa est ce q...
- Non. Me coupe t-il l'air neutre sans pour autant me regarder.
Bien, ça mérite d'être clair... je reprend ma petite cuillère er recommence à la faire tourner dans la tasse grise. Je suis dans la merde...surtout qu'il a du enclencher les alarmes pour s'assurer que personne ne sorte ni par la porte ni par les fenêtres. Il est obligé de m'écouter. Il faut que je tourne la situation à son avantage.
- En fait je pensais que j...
- J'ai dis NON ! S'énerve t-il.
- Si tu me laissais tu saurais ce que je veux te demander !
- Ça ne m'intéresse pas.
Je grommelle dans ma barbe en reprenant la petite cuillère.
- Moi qui voulait aller voir un psy pour que tout s'arrange et que ça redevienne comme avant.
Je sens son regard se poser sur moi mais je fais comme ci de rien n'était. Je finis ma tasse, la lave et remonte dans ma chambre aussitôt pour rattraper les devoirs que j'ai à faire.
Science, biologie, mathématiques, histoire-géographie, langues. Je vois les matières défilées, la copies à rattraper, les devoirs à rendre, tout ça s'enchaîne sans que je n'ai le temps de respirer. Il faut que je finisse tout ce travail avant la fin du week-end.
C'est infaisable mais bon...je suis coincée dans cette maison donc pas de panique, je n'ai rien d'autre à faire.
Je suis en train de me débattre avec le bordel qui se trouve dans ma chambre, entre les feuilles volantes, les cahiers, les classeurs, mes habits et mon lits défait, quand la porte s'ouvre violemment.
Mon père me regarde froidement avant de me sortir une syllabe que je ne comprend pas.
- Qui ?
- Quoi, qui ?
- À quel psychiatre tu veux aller parler ? Souffle t-il agacé.
- Docteur Fletcher.
- D'où tu la connais celle-là ?
- Elle est venue nous parler à l'école au début de l'année.
- Okay.
Il fait mine de sortir mais je le rattrape.
- J'ai besoin d'un psychologue, pas un psychiatre, j'ai tué personne par folie.
- Ouais, enfin c'est vite dit. Repond-il nonchalamment avant de sortir définitivement.
À peine la porte est fermée que je me jette sur mon lit et prend mon téléphone. Je cherche le numéro de Fletcher dans mes contact et n'attend pas une seconde pour téléphoner.
J'y crois pas ! Il m'a entendu ce matin et il me laisse aller parler à Fletcher ! Soit mon père est naïf, soit je suis vraiment devenue convaincante.
De ma vie, je n'ai pas réussi à convaincre mon père. Quand j'ai voulu un portable à mes douze ans, j'ai pu lui sortir toutes les excuses possibles, il ne m'a jamais cru, jamais acheté, jamais cédé. Quand j'ai voulu me rendre à la première grande fête de l'année à mes quinze ans, je n'y ai pas mis les pieds car il en avait décidé autrement. Je me souviens encore de Matt qui était venu pour le convaincre, tout prêt, bien habillé pour s'y rendre, on a finit la soirée devant un reportable sur les prédateurs de la savane.
Aujourd'hui, alors qu'il a décidé que je ne sortirai dehors que pour aller en cours, j'arrive à le convaincre de sortir pour autre chose.
- Cabinet du docteur Fletcher bonjour ?
- Madame Fletcher ? C'est Angie !
- Oh Angie, comment vas-tu ?
- Bien, enfin j'essaye de m'en sortir. J'aurai besoin de vous voir aujourd'hui, êtes-vous disponible ?
- J'ai bien peur de ne plus avoir de place pour aujourd'hui.
- S'il vous plaît, écoutez c'est vraiment urgent, c'est le seul jour possible pour moi, j'ai besoin de vos conseils, même entre deux rendez vous ou après vos heures de travail, ce n'est pas une séance dont j'ai besoin, c'est une aide rapide.
- Bon très bien, écoute mon dernier client est à 18h, viens à 19h pile au cabinet, je te recevrai.
- Super merci beaucoup ! Merci !
- À ça soir Angie.
Je raccroche sur ces mots. Il faut que j'avance mon travail pour que je puisse sortir la voir. Je me remet à mon bureau et reprend mes exercices de science.
- Bonsoir. Dit froidement mon père en s'asseyant sur une des chaises en de Madame Fletcher.
C'est un cauchemar, moi qui pensais qu'il allait m'accompagner en bas de l'immeuble...c'était trop beau pour être vrai. Il a fallut qu'il monte avec moi pour exposer le problème. Maintenant je vais devoir faire comprendre à Fletcher avec un seul regard qu'il n'est pas au courant de mes petites visites chez elle.
- Bonsoir monsieur...
Elle a déjà comprit...mon Dieu quelle chance.
- Levis, Monsieur Levis. Alors si je suis ici c'est pour ma fille Angie.
- Enchantée Angie. Quelle est le problème ?
- Ma fille a tendance à...
- Papa est ce que je peux parler moi ?
- Hors de question. Pour que tu dise que je suis un psychopathe qui invente des histoires et qui appel la police pour un rien, c'est non.
- Elle me croirait pas de toute façon...
- Comment ?
- Je veux dire, c'est pour moi qu'on vient, si je lui dis ça, elle va penser que c'est pour toi. Soufflé-je l'air moqueur.
- Je parle et tu te tais !
- Bien...comme tu voudras.
Je vois le regard malicieux de Fletcher qui nous fixe attendant que notre manège se finisse.
- Donc, je disais que ma fille a quelques troubles comportementaux.
- Hum hum...comme quoi ? Demande t-elle l'air sérieux en écrivant dans un nouveau dossier.
- Comme le fait qu'elle défende un garçon sorti de nul part alors qu'il a essayé de tuer toute la famille.
- Je comprend la situation. Je pense qu'Angie pourra m'en dire un peu plus et qu'elle pourra s'exprimer à ce sujet.
- Je veux écouter ce qu'elle à a vous dire.
- Je suis désolée monsieur Levis mais les discussions entre les clients et moi-même sont totalement confidentiel, personne ne peut les écouter, ni parents ni amis. À part bien entendu si le patient le souhaite. Finit-elle en se tournant vers moi.
Je me racle la gorge et répond timidement sentant la claque de mon père arriver.
- Je préférerai vous parler seul à seul.
- Bien. Dans combien de temps dois-je revenir la chercher ? Demande mon géniteur mécontent.
- Je peux peut être rentrer seule ?
- Ne t'avise pas de faire ça ! Gronde t-il.
- Bon...c'était juste une proposition rien d'autre.
- Au revoir et merci, je réglerai la séance à mon retour, histoire d'être sur qu'elle ne se volatilise pas.
- Pas de soucis, revenez d'ici 1h30-2h ?
- Vous consultez si tard ?
- Quand c'est urgent ou imprévu oui...et j'ai l'impression que votre situation est assez chaotique alors... ,elle me jette un coup d'œil et se retourne vers lui, attendez plutôt qu'Angie vous appel. Habitez-vous loin ?
- Une petite demi heure, à peine.
- Elle vous appèlera une demi heure avant.
Sur cette information, mon père quitte la salle. Je vois madame Fletcher qui regarde par la fenêtre puis se tourne vers moi.
- C'est bon, il est parti. Ferme la porte à clef Angie s'il te plaît.
Je m'exécute et m'empresse de lui sortir le classeur avec écrit "science" dessus. Je le pose sur le bureau et m'assois en face d'elle.
- Je devais chercher des papiers dans le bureau de mon père et je suis tombée la dessus par hasard. Annoncé-je en ouvrant le classeur à la hâte. Je crois qu'il a engagé un détective privé à moins que ce soit encore plus compliqué. Il a été beaucoup trop loin pour un simple détective. Regardez il a retracé son enfance, il a été voir plusieurs personnes, il a voyagé à l'autre bout du continent et même dans un autre pays ! Tout est écrit, avec ça il peut crever en prison. Tous les délits, toute sa vie, toutes ses fréquentations. Vous vous rendez compte ! Si la police tombe dessus, Josh sera un homme mort et mon père aussi ! Il aura tous les pire mafieux aux fesses parce qu'il les aura fait tombé eux et leur chefs. J'ai besoin de savoir comm...
- Angie..Angie calme toi, d'accord ? On va arranger ça. Est ce que je peux jeter un coup d'œil ? Demande t-elle calmement en montrant le dossier.
- Oui allez-y. Les enregistrements sont la.
Je m'assois sur le fauteuil et me masse les tempes nerveusement.
Je la regarde tourner les pages, mettre en marche le magneto, le couper, lire à nouveau, écouter encore et encore, décortiquer chaque photo. Au bout d'une bonne heure, elle repose les écouteurs sur son bureau et me regarde sérieusement.
- Ce qui est sûr c'est que ton père à bel et bien engagé un détective privé. Par contre je doute qu'il remplisse toutes les conditions de la loi concernant les enquêteurs.
- Comment ça ?
- Un détective n'a pas le droit de rentrer dans la vie privée des gens. Hors le travail effectué au début du dossier est une atteinte à la vie privée certifiée ! La partie du dossier concernant la vie de Josh durant son enfance ne pourra être montrée à juge. Si ton père la montre, le procès aura lieu mais par la suite il y'a des chances que le détective ainsi que ton père rencontrent certains problèmes juridiques et que le détective en question soit relevé de ses fonctions.
- Madame Fletcher, le problème la, c'est que je ne veux même pas aborder le sujet concernant un éventuel procès. Ce dossier ne doit plus atterri entre les mains de mon père.
- Je comprend que tu ne veuille pas lui rendre mais peut être a t-il un double des documents !
- J'en doute. En général, ce que mon père met dans son bureau n'est pas doublé, justement parce que ça se trouve dans son bureau. Avec chance, l'autre jour il était ouvert mais d'habitude il est fermé à double tour et c'est même impossible de forcer la serrure quelque soit le moyen utilisé.
- Bon, alors explique moi ce qui s'est passé depuis le début.
- Matt et Aiden sont partis en...
- Aiden ?
- L'associé de Josh. Ils sont partis en Europe ou je ne sais où pour vendre leur drogue. En attendant, j'ai ou aller chez moi. Mon père m'a accablé de questions des que je suis arrivée. J'ai refusé de répondre, je savais que c'était contre Josh alors j'ai refusé. Sauf que la semaine d'après, mon frere m'a prévenu que les flics allaient venir pour s'occuper de cette affaire. On a élaboré un plan avec mon frere et ma soeur pour éviter que tout retombe contre Josh.
- T'es frères et soeurs sont pour Josh ?
- Euh...je crois que ma sœur ne le déteste pas et j'ai du inventé quelques trucs pour convaincre mon frere. Du coup, on a mit le plan à exécution disant que j'étais en couple avec Josh et que mon père le déteste tellement qu'il a essayé d'inventé une histoire contre lui pour l'éloigner.
J'ai été forcée de me rendre à l'appartement de Joshua avec la police. Quand il m'a vu, il a directement joué le jeux parce que mon frere l'avait prévenu par texto.
Le plan à marché.
- Alors tout va bien ?
- Hormis le fait que je suis bloquée chez moi jusqu'à la fin de ma vie de célibataire...tout va bien.
- Quelle est ta question maintenant ?
- Je ne peux pas garder ce dossier chez moi, j'ai échangé les étiquettes avec un autre dossier de la même couleur mais des que mon père s'en rendra compte il fera vider la maison entièrement pour le trouver.
- Angie si ta question c'est est ce que je peux le garder, la réponse et non. Je suis au courant de toute cette histoire, ça fait de mon un complice mais garder des preuves, c'est impossible. Conclut-elle.
- Une solution. Lâché-je suppliante. J'ai juste besoin d'une solution pour ce dossier de merde ! Je ne peux pas le brûler il faut que je garde ça au cas où les choses se gâtent. Si j'ai bien appris un truc depuis tout ce temps, c'est que rien n'est sûr.
- Donne le à Josh.
- Comment ? Mais il tueras mon père pour de bon !
- A t-il essayé de tuer ton père depuis l'escapade des agents chez lui.
- Pas encore.
- Écoute, Joshua n'est pas bête. D'après ce que j'ai lu il et meme bien trop intelligent et ça peut être bien dangereux. Une intelligence pareil on en a besoin en médecine, pas pour la section criminelle. C'est bien trop dangereux. Enfin bref ce que je veux dire. Si je me met à sa place, c'est qu'il ne tue que ceux qui transgresseur les lois puisque ce sont avec eux qu'il a des soucis. Tous les criminels peuvent y passer, que faire ? Emprisonné un homme parce qu'il a débarrassé la police d'un mafieux de plus ? En plus il cache ses meurtres apparement assez bien. Il ne tue que des personnes qui ne seront pas recherchés, sans familles ou très peu et éloignée. Ton père ne sera pas touché, il risquerai sa vie. Alors aller en prison pour avoir tuer quelqu'un qui voulait l'envoyer en prison...c'est un peu bête.
- D'accord...mai vous êtes sûre ? Redemandé-je pas convaincue.
- Angie ? C'est ton père ou c'est toi que tu veux protéger ?
- P...pardon ?
- Que s'est-il passé la dernier fois que tu l'as vu ?
- Je..hum...
Je cherche mes mots pour ne pas m'effondrer devant elle.
- Je lui ai dis que je n'irai plus le voir...
- On y est. Souffle t-elle me lançant un sourire plein de compassion. Ce n'est pas pour ton père que tu ne veux pas lui donner le dossier, c'est pour ne pas le voir.
Alors écoute moi. Tu vas trouver un moment pour aller chez lui, après les cours...quand tu veux mais essaye d'échapper à ton père. Tu as les clefs de l'appartement ?
- Oui, je comptais les rendre à Matt.
- Alors sois tu rend le dossier à Matt quand il vient, soit tu y vas, tu dépose le classeur par terre et tu t'en vas sans jeter un coup d'œil à l'appartement.
- D'accord...je vais y aller maintenant, j'ai peur que mon père la retrouve. Puis je reviendrai et j'appellerai mon père. Merci pour tout.
Je me lève, récupère le dossier et ouvre la porte.
- Vous avez un dernier conseil ? Je pense que je ne pourrai pas revenir vous voir.
- En rapport avec la situation ou toi même ?
- La situation.
- Ne réfléchis pas par toi même, essaye de te mettre dans la tête de Josh, tu verras tout plus grand. Je pense que tu comprendra sa façon de fonctionner. T'auras moins de questions et moins de doutes.
- Merci beaucoup. Au revoir.
Je referme la porte et range le dossier dans mon sac en prenant bien soin de fermer le sac complètement.
C'est maintenant que je vais l'éclipser, Josh habite tout proche de chez Fletcher, c'est ma seule chance.
J'appellerai mon père en repartant de chez Josh pour avoir un bon timing.
Je commence à marcher le plus rapidement possible en direction de mon ancienne adresse.
- Tu m'explique ou tu comptes aller comme ça ?!
Je m'arrête net reconnaissant la voix de mon père qui s'abat sur moi comme un boulet de canon.
Je me retourne lentement en fermant les yeux désespérée. Il a la tête sortie de la vitre et me foudroie du regard.
- Je...je comptais me rendre à la rue principale pour rentrer en taxi.
- Y'a pas de taxi. Montes.
Je m'exécute me demandant s'il est resté tout le temps de la séance ou s'il est juste venu en avance...quelle question. Bien sûr qu'il est resté toute la séance. Avec un peu de chance il ne m'a pas mit sur écoute pour écouter ce qu'il s'est dit avec Fletcher.
- Je voulais être un peu seule et rentrer par mes propres moyens.
- Ce que tu n'as pas compris, c'est que maintenant tu ne seras plus seul. Je ne te lache plus d'une semelle.
- Quel bonheur. Soufflé-je ironiquement.
- Et tu as le droit de te taire. Conclut-il.
Je souffle bruyamment et m'enfonce dans mon siège. Dans quelle merde je me suis fourrée encore.
Dans mon lit, la tête enfoncée dans le coussin, je réfléchis à la manière dont je vais pouvoir partir de chez moi.
Je reprend les cours après demain, mon père m'amènera et me ramènera au lycée, ma mère ne peut rien dire.
Encore pourrai-je m'échapper demain dans la journée mais si mon père est dans la maison, il sera impossible pour moi de bouger le moindre orteil.
Enfoncée dans ma chaise de bureau, j'ai presque finit de rattraper les mathématiques quand la porte de ma chambre s'ouvre sur mon père.
- J'ai une urgence à l'hôpital, j'en ai pour quelques heures. Ta mère est là,
tu restes travailler et tu ne sors pas de ta chambre.
- Bien. Soufflé-je sans même le regarder.
Il referme la porte et je me replonge dans mes équations infernales.
J'entends la portière claquer et le moteur de la voiture gronder. Je ne peux m'empêcher de jeter un coup d'œil par la fenêtre de ma chambre. Celle-ci donne sur la rue et notre parking.
Pars...pars aller !
La voiture disparaît de mon champ de vision. J'attend quelques Minutes avant de me lever en vitesse. Je prend le sac que j'ai amené chez Fletcher la veille et ouvre grand la fenêtre.
Olala mon Dieu ! J'ai toujours eu le vertige mais il faut que je le fasse. Je ne suis pas si haut, première étage, j'ai une possibilité de descendre en m'accrochant à une barrière ou une branche d'arbre et le tour est joué.
Je met les deux bretelles de mon sac sur mes épaules avant de passer une jambe par la fenêtre.
Je passe la deuxième et m'accroche à la branche d'arbre la plus proche quand un bruit strident me fait sursauter. Putain...j'ai complètement oublié l'alarme.
Je m'empresse de remonter et essaye tant bien que mal de rentrer à nouveau dans la chambre. Je tombe lourdement sur les fesses mais ne perds pas de temps, jette le sac sous le lit et me met debout devant la fenêtre.
Comme prévu, ma mère rentre rapidement dans la chambre.
- Qu'est ce que tu as fais ?
- Je me suis un peu trop penchée visiblement...sérieusement maman on a l'impression de vivre dans une forteresse ! Je peux pas regarder par la fenêtre sans qu'une alarme ne se mettent à remuer la maison ! J'ai besoin de prendre l'air tu comprend ?
- Ne t'énerve pas contre moi jeune fille. Je suis sous les ordres de ton père en ce moment. Le coup que vous lui avez fait lui est resté en travers de la gorge et je comprend tout à fait. À sa place j'aurai agis de la même manière.
Je ne répond pas et me rassois sur ma chaise.
- Si tu voulais sortir il suffisait de me le demander. Ajoute ma génitrice. Seulement, ton père doit être au courant que l'alarme a été enclenchée. Il risque de revenir et on ne peut risquer un nouveau ras de marré à la maison.
- J'ai compris mais si j'ai fais ça c'est pour une bonne raison ! Je ne peux pas rester enfermer jusqu'à la fin de l'année pour une bêtise !
- Je sais mais sur ce coup je ne peux pas t'aider ma chérie.
Je ne prend pas la peine de répondre et me remet à mon travail. Demain sera une journée bien difficile. Maison voiture école. École voiture maison...sans pouvoir prendre l'air.
〰
La fin de la journée sonne dans trois heures.
J'ai du mal à me remettre de la crise de mon père lorsqu'il et rentré de l'hôpital. Il n'a pas attendu une seconde pour monté les escaliers et me hurler dessus sous prétexte que j'ai essayé de sortir. La seule excuse que j'ai trouvé c'est que j'ai envoyé quelque chose par la fenêtre et que je me suis trop penchée voulant voir ou il avait atterri. Enfin...ce genre de jeux que les gamins font quand ils s'ennuient. Seulement je n'avais pas lieu de m'amuser sachant que j'avais encore une tonne de boulot à' rattraper.
J'ai alors eu le droit à une ribambelle de reproche jusqu'au moment où j'ai eu le malheur de montrer ouvertement mon agacement.
J'ai finis la soiree dans ma chambre avec mon plateau repas avant d'aller me coucher. Mon père a prit l'agréable décision de couper le courant de nos chambres histoire d'être sûr qu'on ne puisse pas charger un téléphone caché et qu'on soit obligé de dormir.
Bienvenue en camp de travail.
- Jonas ! Et Jonas ! M'ecrié-je en lui courant après dans le couloir.
- Salut Angie ! On ne t'a pas vu ce week-end tu étais ou ?
- Avec mon père j'avais des trucs à faire enfin un peu lourd mais bon. Dis moi, tu connaîtrai pas quelqu'un dans l'école assez calé en piratage ?
- Bien sur pourquoi ?
- J'ai besoin d'arranger une histoire et j'aurai besoin d'un hacker.
- Bon alors il prend un peu chers mais il est en dernière année aussi.
Logan King.
- ok super merci.
Je n'attend pas une seconde et cherche dans les couloirs le dénommé Logan.
Je m'approche timidement alors que le chatain est en train de parler avec ses amis.
Je m'éclairci la voix et me lance.
- Euh...Logan King ?
Il se retourne et me questionne de son regard bleu translucide.
- J'aurai besoin d'un hacker et visiblement c'est toi le meilleur dans ce lycée.
- Tas besoin de moi pour quoi ? Demande t-il de sa voix douce et amusée sûrement par le fait que je sois intimidée de parler devant une dizaine de garçons qui me dévisagent, un sourire malicieux scotché à la figure.
- Tu saurai déréglé une alarme ?
Il pouffe mais quand il voit que je suis parfaitement sérieuse il reprend directement son sérieux.
- Même toi tu pourrai le faire. Lâche t-il.
- En effet et je sais le faire. Souris-je faussement. Ce dont j'ai besoin c'est qu'une fois éteinte, elle ne puisse plus s'allumer.
- Il suffit de la casser. Souffle t-il désespéré. Laisse moi deviner...tu as besoin qu'elle se dérègle à un moment précis ?
- Et bah voilà monsieur le génie c'était pas si compliqué à comprendre. Finis-je par dire en levant les yeux au ciel exaspéré par son air supérieur.
- Ça va te coûter chers et on aura besoin de la télécommande de l'alarme.
- C'est pas à un soucis. Tu peux me faire ça aujourd'hui ?
- À la fin des cours devant la cafétéria, ça te va ?
- C'est parfait. Conclus-je en faisant demi tour contente d'avoir trouvé un complice pour mon plan.
Quand la fin des cours sonne, je suis déjà devant la cafétéria. Trop pressée, je suis sortie de la classe avant que la journée se finisse.
Quand je vois la foulée d'élèves sortir en masse de chaque porte se trouvant à droit et a gauche le long du couloir. Je cherche directement Logan du regard mais je ne le vois sortir d'aucune classe. Tous les élèves arpentent déjà les couloir et je ne l'ai pas vu sortir.
Un de mes parents ne va pas sûrement pas tarder et je commence à m'impatienter.
- C'est moi que tu cherches comme ça ?
Je me retourne en sursautant, quand je vois Logan un sourire moqueur au visage.
- Tu dois être amoureuse de moi c'est pas possible.
Je lève les yeux au ciel et l'attrape par le bras pour le tirer à travers la foule.
- Non par contre j'ai une alarme à viré et j'ai peu de temps.
Quand nous sortons du lycée, j'aperçois directement la voiture de ma mère. Je souffle soulagée que ce ne soit pas mon père qui soit venu. Mon plan aurait put tomber à l'eau.
Je m'arrête net et me retourne vers le hacker.
- Bon alors écoute moi bien, tu ne dis pas un mot et on fait ça rapidement.
Je me retourne et marche rapidement vers la voiture. J'entends les pas de Logan me rattraper.
- Attend le bus c'est par l...ah non non non je ne vais pa monter dans la voiture de ta mère !
Il finit à peine sa phrase quand j'ouvre la porte et que je le pousse légèrement dedans. Il se retrouve assis sur le siège arrière à me lancer un regard mauvais par le rétroviseur. Je fais abstraction, embrasse ma mère et me retourne vers notre invité surprise.
- Maman c'est Logan, je dois lui expliquer une leçon qu'il n'a pas compris.
- Bonjour. Souffle Logan au bord de l'explosion.
- Bonjour ! Répond ma mère joyeusement de voir à nouveau une personne de la gente masculine.
- C'est juste une connaissance. Murmuré-je. Évite de dessiner ma robe de marié maintenant merci.
Elle rit légèrement et démarre la voiture.
Lorsque nous arrivons devant la maison, je n'espère qu'une chose, c'est qu'elle ne descende pas avec nous. J'ai besoin que personne ne soit la pour faire travailler Logan.
- Chérie, descends, je vais chercher ton frere et ta sœur et je reviens.
Je détend mes épaules automatiquement, l'embrasse et descend accompagnée de Logan qui n'a pas desserré les dents depuis le début de la route. Il fait un bond hors de la voiture, jette son sac par dessus son épaule et me suit.
J'attend que ma mère s'en aille pour le faire entrer dans la maison.
- On a vingt minutes montre en main. C'est faisable ?
- Bien sur...pour Eistein peut être.
- Oh aller te fou pas de moi j'ai pas d'autre choix. Et puis au prix ou j'te paye tu ne peux que bouger tes fesses.
Il pouffe et se poste devant l'alarme que je lui montre du doigt. Juste à côté de la porte d'entrée.
- C'est celle-ci.
- Amène moi la télécommande. Ordonné t-il.
Je m'exécute et monte les escaliers pour aller dans le bureau de mon père.
- Les outils sont Dan le placard de l'entrée ! M'écrié-je d'en haut.
J'abaisse la poignée de la porte et par chance, celle-ci s'ouvre automatiquement. Il a du oublié de la fermer à clef.
Ok...une télécommande grise.
Je fouille les tiroir les uns après les autres. C'est dans le dernier que se trouvent les télécommandes. Un peu trop de télécommande à mon goût. Elles se ressemblent toutes merde !
Normalement il y'a une télécommande pour la porte du garage, une autre pour la cheminée, les stores, la télécommande de rechange de la télévision.
Ça fait une de chaque mais sachant qu'il y'a plusieurs alarmes, je n'ai plus qu'à trouver les similaires et les essayer.
Je fouille dans le placard et trouves des toutes petites télécommandes grises et noirs. Je les prend toutes et descend dans le salon avec.
Logan a deja démonté le boîtier et trafique les fils avec ses doigts.
- J'en ai trouvé plusieurs je ne sais pas laquelle commande la porte d'entrée.
- J'ai presque finit, ça devrait marcher.
Quelques minutes plus tard, il remet en place le boîtier et se tourne vers moi.
- Bingo ! On n'aura pas besoin de télécommande finalement.
Je lui lance un regard noir et remonte ranger les télécommandes puis redescend.
- Regarde, sur le côté j'ai fais ressortir un bouton qui devrait se trouve à l'intérieur. Il est petit alors regarde bien ou il est parce que si c'est pour une virée nocturne que tu as besoin de mes services, tu n'arriveras pas à la retrouver s'il fait noir. Il est la, à l'extrémité gauche, collé au mur.
- D'accord.
- Normalement t'aurai du appuyer sur le bouton a l'extrémité droite mais celui-ci coupe l'alarme pendant quelque seconde seulement. Celui de gauche la coupe complètement et il faut inverser le travail que j'ai fais pour la réparé. Donc logiquement, tu devras appeler un réparateur pour la refaire marcher.
- Ok merci.
Je sors l'argent de ma poche et lui tend. Il le prend et ouvre la porte pour partir mais je le rattrape.
- Si tu pars, ma mère sera que tu n'es pas venu pour travailler. Tu veux bien rester une heure et puis tu pourras y aller.
Il referme la porte et me souris l'air moqueur.
- Ça va te coûter chers.
- Sûrement pas. Ris-je.
Je l'emmène vers ma chambre et étend des cahier et des livres sur le bureau. Il lâche un rire vif et se laisse tomber sur le lit.
- T'as de l'expérience j'ai l'impression.
- Avec mon père, t'es obligé d'avoir de l'expérience.
- Il est strict ?
- Non, c'est un tyran. Lâché-je rieuse.
- Je t'ai jamais vraiment vu à l'école. T'es nouvelle ?
- Non. Je répond le sentant le rouge me monter aux joues. Je suis juste assez timide et dans mon coin en temps normal. Quand j'ai déménagé y'a cinq ans j'ai eu du mal à m'intégrer, je ne voulais pas déménager alors j'ai eu un blocage.
- Tu veux dire que depuis cinq ans tas la...et t'as pas d'amis ?! S'écrie t-il surpris.
- Non, j'ai rencontré Matthew Dixon, on est rapidement devenus meilleurs amis et je me suis toujours dis qu'il ne me fallait pas plus que lui. J'étais comblée en amitié. Pas besoin de plus. Tu sais les amis proches mais qui peuvent te faire un mauvais coup ou te laisser tomber du jour au lendemain c'est pas mon truc.
- Pourtant Matt ça fait longtemps qu'on l'a pas vu.
- Il a quelques petits soucis alors je ne le vois plus beaucoup.
- Quand il n'est pas la tu es seule ?
- Non je me suis rapprochée d'autres personnes depuis peu de temps. Jonas et Rebekah.
- Ah oui, Jonas, je l'aime bien ce mec il est cool.
Je ne répond pas et je le vois me sourire.
- Qu'est ce qui te fais sourire comme ça ?
- Rien. Juste. Quand on te parle la première fois t'as pas l'air si timide et effacée que ça.
- Je suis pas effacée je suis réservée. M'enervé-je.
- Ow ! Rit-il. On se calme tigresse je me suis mal exprimée.
- Alors comment tu me vois la première fois ?
- T'as l'air d'avoir un caractère de merde ! Ça fait une heure que je te connais tu m'a engueulé dix fois et tas pas arrêté de me donner des ordres.
Je ris légèrement et m'excuse.
- C'est juste qu'en ce moment, j'ai pas mal de trucs à gérer en tête et ça me met sur les nerfs.
Il ouvre la bouche pour répondre mais la porte de la chambre s'ouvre sur ma mère.
- Désolée, je voulais voir si tout allait bien.
Je lève les yeux au ciel en rigolant, sachant pertinemment ce qu'elle a derrière la tête.
- Oui maman tout va bien.
- Parfait. Dit-elle tout sourire avant de sortir de la chambre.
- Ta mère elle à l'air sympa aussi.
- On est tous sympa dans la famille mais mon père a du mal à se détendre. En fait je crois qu'en dix huit ans je ne l'ai jamais vu vraiment rire.
- Ah oui je vois, très sympa comme mec. Ironise t-il.
Je ris légèrement et change de sujet pour éviter de casser l'ambiance.
Je ne compte plus les minutes mais ma notion du temps me permet de savoir que ça fait plus d'une heure que nous discutons de tout de rien. Il est vraiment drôle comme garçon et puis aussi très intéressant. Il me raconte comment il a apprit la mécanique, l'électronique et l'informatique. Que sa famille est la plus détendue au monde et que chaque enfant a toujours fait ce qu'il veut. Et puis toutes ces choses qui permettent de connaitre quelqu'un.
- Je pense que je vais y aller. Dit-il en regardant sa montre.
- Oui tu as raison.
Je me lève du lit et le raccompagne en bas terminant de lui expliquer la façon dont un appareil photo manuel fonctionne vraiment.
Arrivée devant la porte il se tourne vers moi et se gratte et se frotte la nuque me regardant moins sûrement que les autres fois.
- Merci beaucoup c'était très sympa et puis, t'es une fille super cool, si tu veux traîner avec moi pendant les pauses ou même les jours où y'a pas cours, c'est sans soucis.
- Merci. On se voit demain ?
- Oui à demain.
Il me fait un dernier signe de la main et je le regarde s'éloigner dans la ruelle sombre. Le soleil se couche tellement tôt en ce moment. Je déteste l'hiver, il fait froid, nuit tôt, le soleil se lève tard. Lorsque je sors de la maison le matin, j'ai l'impression de faire une virée nocturne.
Je remonte dans ma chambre, me met au travail et ne tarde pas à me coucher.
Je guette pendant plus de deux heures les mouvements qui se font dans la maison. Daniel et Laura dorment, mon père prend sa douche et ma mère finit de ranger.
Ils ne vont pas tarder à dormir.
Lorsque j'entends la porte de la salle de bain s'ouvrir, je sais que je n'ai encore quelques minutes à attendre avant qu'il dorme et que ma mère le rejoigne. Cette famille est engouffré dans une routine absurde. Je connais les horaires de chaque faits et gestes de chaque membre de la famille. Comme si nous étions devenus des robots. Je rentre, je monte dans ma chambre, je travailles, je descend manger, je me douche, je me couche.
Pareil pour chaque membre de la famille.
La porte de la chambre se ferme. J'ouvre très lentement la porte de ma chambre. La maison est plongée dans le noir complet. Plus que quelques heures à attendre pour pouvoir partir.
Je sors de la chambre et m'introduit dans la chambre de mon frere.
- Daniel tu dors ?
- Comment tu veux que je dorme. Il m'a mit au lit à huit heure et demi aujourd'hui.
- J'ai besoin de toi, allume la lumière !
- Angie, je te rappelle qu'il coupe le courant de nos chambres ! Laura est dans la même merde.
- Ah oui c'est vrai. Bon alors écoute ! Te connaissant, des qu'il t'as prit ton portable, t'as du en demandé un autre à un de tes amis, le temps qu'il calme sa crise.
- Oui tu me connais bien. Il est dans le coffre qui est sous mon lit.
Je me met à quatre pâtes et sors une boîte carrée.
- Donne la.
Je la passe à mon frere qui l'ouvre en tapant un code à tâtons dans le noir.
Je vois son ombre me tendre un petit boîtier noir que je prend.
- Je te le ramène dans deux minutes.
- Parle pas trop, c'est un forfait avec une carte. Me recommande mon frere.
- T'inquiète.
Je quitte la chambre pour rejoindre la mienne.
Je me met le plus loin possible de la porte pour parler sans que mon père puisse l'entendre au cas où il passe devant la porte et compose le numéro de la station de taxi. Je commande un taxi pour deux heures du matin, au coin de ma rue.
Une fois terminé, je vais rendre le téléphone à mon frere et m'enferme à clef dans ma chambre.
Je sors de mon tiroir la lampe torche et m'assois sur mon lit pour jeter un dernier coup d'œil au dossier de Josh avant de le rendre.
Je l'ouvre et saute tout le passage concernant Josh pour me retrouver à la page des relations de Joshua.
Je me met à lire attentivement et me souvient des commentaires que faisait parfois la psychologue comme "s'il n'a pas voulu se faire enregistrer c'est qu'il sait qu'il est en danger" ou encore " je pense que celui-ci est le patron de tel réseau de trafique".
Je comprend peu à peu le schéma qui se dresse devant moi. Les relations de Josh, qui dirige qui, qui trafique et qui ne trafique pas, qui lui veut du mal ou qui est avec lui.
Les noms me sortent automatiquement de la tête mais j'arrive à garder la situation en tête.
Pourtant quelque chose me tracasse.
La fille qui tournait autour de Josh le soir du bal de Luìz ne figure nul part. Pourtant je n'ai pas l'impression qu'elle soit juste de passage. Elle me paraît beaucoup plus important qu'une simple femme qui veut son corps ou son argent.
Je devrait essayé de me renseigner mais une voix me conseil de laisser tomber l'affaire Dixon des que j'aurai posé le classeur sur la table de la salle à manger.
Deux heures et demi du matin.
Je n'attend pas une seconde pour prendre mes chaussures à la main et descendre très discrètement, sur la pointe des pieds les escaliers.
Je prend la clef que j'ai vu mon père ranger discrètement sous le placard de l'entrée.
Il a même eu l'idée de cacher la clef au cas où on veuille sortir.
Je cherche à l'aveugle le petit bouton sur la gauche. Une fois la doigt dessus, je souffle un bon coup espérant que Logan ne s'est pas trompé et appuie dessus. Un petit "BIP" se fait entendre puis les numéros du boîtier clignotent plusieurs fois avant que tout s'éteigne.
Je m'empresse d'ouvrir la porte faisant le moins de bruit possible er de sortir.
Je cours le long de la rue et monte essoufflée dans le taxi qui me conduit pendant plusieurs minutes jusqu'à la maison de Josh.
Chaque minute est stressante. J'espère qu'il ne se trouve pas dans la maison, que je n'aurai pas de soucis.
Et sil était dans le salon ? S'il me voyait avec le dossier ? S'il me retournait ou pire..et si je n'arrivais pas à le quitter cette fois-ci ?
J'essaye de mettre toutes ces hypothèses de côté et descend du taxi le payant.
- Attendez moi j'en ai pour deux seconde.
Il acquiesce et je claque la porte.
À chaque marche montée, mon cœur bat un peu plus vite et mon cerveau ne me laisse plus réfléchir normalement.
Je sors la clef de sa maison et la rentre dans la serrure. Je la tourne.
Premier tour.
Deuxième tour.
Deuxième tour et demi et la porte s'ouvre automatiquement. Je la pousse légèrement, fais un pas dans la maison.
Ouf.
Elle est plongée dans le noir complet, j'allume la petite lumière qui se trouve au dessus de la porte d'entrée et pose précipitamment le classeur sur la table de la salle à manger.
J'eteins la lumière et fais rapidement demi tour. J'abaisse la poignée de la porte et commence à sortir mais un bruit puissant me fait sursauter.
Je m'arrête net et me retourne.
Ma curiosité me pique à vif et je n'hésite pas une seconde avant de dire au taxi de partir.
Des qu'il démarre, je referme la porte et m'approche lentement de la cuisine. Peut être que de la vaisselle est tombée. J'allume la lumière mais tout est intacte.
Alors je me dirige vers la chambre. Le bruit ne peut provenir que de la.
La porte est fermée. Je baisse très lentement la poignée, le souffle court. Je pousse doucement la porte.
La chambre est plongée dans le noir complet, pas une once de lumière est apparente.
Mon regard fais le tour de la pièce, je ne vois rien. De toute façon il fait trop noir pour voir quoique ce soit.
J'expire lentement et fais un pas en avant puis un autre. Je ne marche pas complètement sur le sol, il doit y avoir des habits ou autre par terre.
À mon deuxième pas, des brisements se font entendre. Je suis en train de marcher sur du verre.
Je fais mine de me baisser pour voir si je ne me trompe pas mais je perçois une respiration régulière. Je me redresse rapidement. Mon cœur recommence à battre la chamade. Je fais le tour de la pièce une seconde fois. Sauf que cette fois, je ne peux pas me dire "rien à signaler". Cette fois, mon regard s'est arrêté à un point précis de la chambre.
Là. Dans le coin du mur, on se trouve habituellement le fauteuil. Une ombre immobile s'y trouve. Et je pourrai reconnaître cette silhouette parmi des milliers.
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SALUT tout le monde !
Pour ma défense, cette fois, j'avais prévenue que ce serait long. J'ai fais un travail de recherche qui m'a prit beaucoup de temps et le chapitre est plutôt long.
Donc j'ai plusieurs annonces à faire. La première j'ai du arrêté pendant un moment de mettre les premiers chapitres au présents et de les corriger mais je vais recommencer.
La deuxième, chaque faute ou incohérence sera revue.
La troisième est assez importantes, les lois citées dans ce chapitre proviennent de la loi française et non américaine, je n'ai pas encore trouvé la loi américaine citant le permis d'avoir une défense lors d'un procès mais je continue à chercher. Des que je l'aurai trouve je modifierai
Et enfin, j'espère mais je ne promets rien que le chapitre suivant arrivera bientôt ! C'est un chapitre auquel je pense très souvents et je me repasse les scènes sans cesse dans ma tête alors ça le devrait pas prendre beaucoup de temps, même si je travailles jarrive a trouver du temps libre.
Bienvenus aux nouvelles lectrices (ou lecteurs meme si vous êtes minoritaire) et je vous remercie encore pour vos votes et vos encouragements.
Je vous aime !
JustBreathe55💋
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