Chapitre 1: He is back
1- Il est de retour
11 octobre 2015
Le bout de mes pieds touchent le sol gelé, je me lève difficilement de mon lit d'hôpital, je n'en peux plus de rester allongée là, à regarder des chaînes de télévisions inintéressantes.
Je m'approche du miroir avec difficulté, soupirant à chaque pas de plus que je fais, mon rein me fait un mal de chien. Je regarde mon reflet un long moment, mon visage est boursoufflé à certains endroits, égratigné à d'autres. Je pose le bout de mes doigts sur mon arcade sourcilière qui avait été recousue quelques heures plus tôt, en étouffant un cri, je rejète ma tête en arrière essayant de ne pas sangloter, ces blessures me font un mal de chien.
Je soulève ma blouse blanche et regarde le bandage qui me prend le tour du corps.
Bilan: un visage amoché, deux cotes cassées, un rein remplacé et une arcade recousue.
Je fais demi tour pour aller me recoucher. Comme ai-je pu en arriver là, dans une chambre d'hôpital, seule sans nouvelle de personne, pas un coup de fil de mes parents, de mes amis, j'ai tout perdu, tout.
Une fois posée sur mon lit je ramasse mes cheveux bruns en chignon, je pousse un gémissement, chaque mouvement est une torture, respirer est devenu un supplice. Je repose ma tête sur le coussin à bout de souffle. Il faut que je trouve une solution, il faut que ça change, je ne peux plus vivre ainsi, c'est la cinquième fois que je passe les portes de ce centre urgentistes en moins d'un mois.
La porte de la chambre s'ouvre me sortant de mes pensées de fille solitaire, le médecin entre accompagné d'une infirmière. J'essaye de me redresser mais il me fait signe de ne pas bouger pour ne pas que je souffre. Je m'exécute et lui suis reconnaissante qu'il m'épargne ce calvaire.
- Bonjour mademoiselle ! Me dit-il gaiement
- B'jour.
- Alors comment vous sentez vous ?
- Je ne me sens même plus. Je répond nonchalamment. Est ce que quelqu'un est passé dernièrement ?
À vrai dire c'est la seule chose qui m'intéresse, s'il est venu me voir, s'il a pensé à savoir si je me sors de ce pétrin dans lequel il m'a mît, si je vais bien, si les coups que je me suis prise ne me font pas trop mal, mais je connais la réponse, personne n'est passé et j'ai presque envie de dire au grand homme chauve à blouse blanche d'oublier ma question.
- Oui, un certain euh...Veronica vous souvenez vous du nom ? Demande t-il a l'infirmière.
Je relève la tête rapidement, une lueur d'espoir dans les yeux, peut être qu'il a pensé à moi finalement, peut être qu'il se dit que je ne mérite pas ça et qu'il a eu enfin pitié de moi. Je souris presque quand je la vois regarder dans son carnet aussi blanc que les murs de ma chambre. Elle relève la tête tout sourire pour m'annoncer qui est passé. J'ai presque le cœur qui bat la chamade et je suis à deux doigts de sauter de joie.
- Oui un dénommé Matt.
Mes muscles se décontractent, je perds mon sourire et repose la tête sur mon oreiller. Comment ai-je pu penser une seconde qu'il serait là pour moi, qu'il essayerait juste de me voir. Pff, quelle conne. Je demande quand même si personne d'autre n'est passé, peut être mes parents, mes amis mais je connais encore une fois la réponse.
- Personne d'autre ?
- Non, mademoiselle les visites ne sont pas autorisées pendant deux jours encore, ce que vous venez de subir n'est pas une rigolade, on vient tout juste de vous remplacer un rein ! Avec chance vous avez eu un donneur et vous n'avez pas fait de rejet... Enfin pour le moment ! La fatigue accumulée n'autorise aucune sortie.
- Oui...vous connaissez le nom du donneur ?
- Il a tenu à rester anonyme
Je fais les yeux doux au médecin, au moins que je puisse remercier cette charmante personne, inconnue mais qui est la pour m'aider.
- Vous ne pouvez pas faire une exception et me le dire ?
- Non désolé. Dit il en riant, je dois respecter le choix du donneur.
Ce n'est pas grave, au moins quelqu'un m'a aidé, c'est le plus important. Au fond ca me réconforte, je ne suis pas vraiment seule. Je me met à pouffer, quel situation ironique, toutes les personnes dont j'ai besoin sont absentes à part Matthew et ce sont les parfaits inconnus qui m'aident et me soutiennent indirectement mais ils le font tout de même.
Le médecin m'interrompt une énième fois dans mes pensées.
- J'ai par contre plusieurs questions a vous poser en rapport avec votre "accident". Mademoiselle, que s'est il passé pour que vous reveniez dans un état tel que celui-ci ?
Je baisse les yeux ne voulant pas...non, ne pouvant pas répondre à cette question.
- Mademoiselle vous n'êtes pas obligé de me répondre. Me rassure le médecin. Mais écoutez moi, vous êtes revenu inconsciente, une balle dans un rein en bouillit, avec des côtes cassées, plusieurs ouvertures au visage. Si vous avez des problèmes il faudrait prévenir la police. Vous avez de la famille ?
- Oui. Je réponds dans un murmure.
- Est elle au courant de votre état ?
- Non, personne n'est au courant...ou peut être que si...je ne sais pas.
- Et où est votre famille ?
- Elle ne vit pas ici, j'ai déménagé il y'a un an. C'est la que mes problèmes ont commencés.
Je lâchai un rire nerveux.
- En réalité ils ont commencé il y'a plus d'un an mais ma vie a prit un tournant fatal a partir du moment ou je suis venue habiter ici, à Los Angeles.
- Et comment cela est arrivé ?
Je réfléchis un instant, je soupire et ferme les yeux pour empêcher mes larmes de couler.
- Tout ça pour un homme, soufflé-je.
Non, vous ne rêvez pas, c'est a cause de mes sentiments que mes faits et gestes sont devenus incontrôlables. Comme m'a dit cet homme, "aimer cest détruire". C'est il y'a bien plus d'un an qu'il m'a dit cette phrase, quand mes problèmes étaient encore loin de moi. Ils avaient commencés, mais étaient minimes et presque inexistants par rapport à ceux qui me poursuivent où que j'aille à présent.
Le début de la fin à débuté cet hiver là...septembre 2012, mon enfer commençait.
19 septembre 2012
Je prend une pomme entre mes dents et pose mon plateau sur une des tables du grand réfectoire. Matt est en train de me raconter sa vie comme il a l'habitude de le faire et moi je l'écoute, lui donnant des conseils de temps en temps. Je gratte de mon ongle la table blanche sur lequel mon plateau rempli d'une nourriture que je qualifierai comme approximative est posé. En effet, c'est un mélange verdâtre et marron qui ne donne qu'une seule envie: vomir. Je renonce alors à m'étouffer avec cette bouilli qui a sûrement été faite par un cuisinier drogué et me rabat sur une de mes fameuses boissons énergisantes avant de me concentrer à nouveau sur l'histoire passionnante de mon meilleur ami qui se fait victimiser par les professeurs de l'école.
- Alors, après il me regarde et il me dit "Pour la peine vous ferez dix tours de terrains !" Alors qu'il sait très bien que je ne suis pas sportif du tout ! Arghhhh je le déteste ce prof.
Je me met a rire croquant a nouveau dans ma pomme pour ensuite boire une gorgée du liquide rouge.
- Ça ne te ferai pas de mal pourtant ! Regarde, on dirait du Nutella. Ris-je en touchant son ventre du doigt.
- Mais oh ! Touches pas ma graisse ! Dit-il en explosant de rire.
- Si tu es nul en sport, fais comme moi, bois une boisson énergisante, motive toi et arrête de manger ces cochonneries ! M'écrié-je en retirant le plateau plein de frites.
- Eh! Moi au moins je mange quelque chose ! Riposte t-il en reprenant son plateau. Toi tu ne mange rien.
- Je préfère ne rien manger plutôt que d'avaler ce truc plein d'huile.
Au réfectoire de l'école, il y'a toujours deux choix de repas. Le repas équilibré que tout le monde prend pour faire bonne impression mais ne mange pas pour autant tellement l'odeur et l'apparence est répugnante. Puis il y'a ceux qui s'en foutent de tout, qui se servent duc montagnes de frites et de steak avec une dizaine de paquet de ketchup...comme Matt.
Matt est mon ami depuis mon arrivée dans le collège il y'a maintenant 5 ans. Je suis arrivée dans cet établissement , je ne conaissais personne et il a été le premier a m'adressé la parole, nous sommes devenus inséparables depuis ce jour la.
Il est plutôt grand, blond aux yeux noisettes, il n'a pas de parents, à vrai dire il n'a pas de famille du tout, ses parents sont morts dans un accident de voiture et aucun membre de leur famille ne veut le prendre en charge a cause du frère de Matt; Joshua. Je ne le connais pas personnellement, depuis que je amie avec Matt je ne l'ai jamais vu. D'après son frère cadet il est en pensionnat en Angleterre.
Matt m'a parlé de lui plusieurs fois, a chaque fois que j'entends son nom, la fin de la phrase se termine par "Drogue", "commissariat", "expulsion"...enfin bref tout ça étant synonyme de problème.
Matt vit donc seul dans un minuscule Loft de Brooklyn, vous vous demandez comment peut il se débrouiller ? Et bien en fait il s'en sort vraiment comme un chef, même si ses oncles et tantes ne veulent pas le prendre chez eux ils lui versent chacun environ 300 dollars par mois pour l'école, la nourriture, les vêtements...Il vient souvent a la maison pour travailler, manger ou avoir un peu de compagnie. Ma mère l'adore je crois bien qu'elle nous voit déjà mariés avec deux enfants et une maison dans le New Jersey, mais bon a mon âge je pense plus a la soirée de samedi soir qu'à ma vie dans dix ou quinze ans.
Je déteste les soirées. Ces maisons remplies de runes inconscients, complètement bourrés qui embrassent la première fille ou le premier garçon venu. Arh...c'est complètement débile. Mais bon d'après Matt, si on n'y va pas, on va finir par être les personnes les plus insociables et décalés de l'école. Je fais donc un effort. Mais bon, sans mentir, sur le moment ces fêtes sont vraiment drôle. On danse n'importe comment on fait les fous et le propriétaire de la maison est toujours content de nous avoir pour finir le stock de jus de fruit qu'il aurait acheté pour rien si nous n'étions pas la.
Je finis ma pomme et jète ce qu'il en reste a la poubelle.
- Tu fais quoi ce soir si non ? Me demande Matt
- Je bosse, la rentrée date d'il y a deux semaines même pas, mon père est un bourreau de travail il veut me rendre folle, dès que je finis mes devoirs j'en ai pour encore deux heures de travail avec tous ses exercices de maths et de physique !
En général j'aime travailler, j'ai toujours aimé l'école mais mon père en fait tellement trop qu'il m'en dégoûte.
- Mais c'est quoi le problème de ton père ?
- Il veut que je rentre a Harvard en médecine. Je répond avec un enthousiasme hypocrite.
Matt s'étouffa avec son coca.
- Comment ? Mais ça coûte une fortune !
- A croire qu'on a assez d'argent.
- A ce point ?
- Non pas a ce point il va faire des prêt a la banque, supplier mes oncles mes tantes mes cousins et mes arrières grands parents de l'aider.
- Ils sont vivant ?!
- Non ! Mais il le fera. Dis-je amusée.
- Bonne chance !
- Merci. Soufflé-je
La sonnerie retentit, les cours ne vont pas tarder à reprendre.
Nous nous levons, je regarde Matt avec un air de chien battu
- Tu me portes sur ton dos ?
- Ah non même pas en rêve. Répond Matt en croisant les bras
- S'il te plait. Supplié-je
Il s'approche de moi.
- Ce n'est pas parce que tu as de beaux yeux verts chère Angie que je ferai ton caprice !
- Aller Matt rien ne sert de faire toute une scène tu sais très bien qu'au final je finirai sur ton dos ! En plus en ça être en retard.
Il se met dos a moi pour ne pas que je le vois rire.
- Aller monte. Souffle t-il
- Yes !!
Je saute sur son dos et rente en cours.
3:00PM
La sonnerie me fait sursauter, malgré mes efforts et ma bonne volonté, je n'y arrive pas. Je finis toujours par somnoler pendant cette matière. Ah, le cours de français, quoi de pire ? Cette langue est la plus compliquée que je connaisse, j'aurai du prendre Espagnole ou un truc dans le genre.
Je sors de la classe accompagnée de Matt, il n'a pas arrêté de parler durant le cours, c'est le premier de la classe en langue et si ce n'était pas mon meilleur ami je lui aurait demandé de se taire pour me laisser dormir plus d'une fois.
Mon élément, c'est la science, je n'ai pas choisis cette filière pour rien, maths, physique, biologie, ça me passionne. Mais alors tout ce qui n'est pas une matière scientifique me passe au dessus de la tête. À part l'art plastique. Je suis accro au dessin, à la photo, au graphisme. Mon rêve est de finir comme ces célèbres photographes.
Je voudrai prendre deux amoureux coupés du monde comme le fait Robert Doisneau, ce génie français. Après tout, la photographie est unique, qu'est ce qui peut dépasser cet art ? Comme l'a si bien dit Pierre Movila: "Une photographie, c'est un arrêt de cœur d'une fraction de seconde" rien ne peut être aussi précis et aucune photo ne peut ressembler à une autre.
Je me force à me sortir de mes pensées voyant que Matt attend patiemment que je parle.
- Tu veux manger a la maison ce soir ? Proposé-je
- Oui pourquoi pas !
- Super ! Ma mère viendra te prendre vers 8:00PM
- Ça marche. Répond Matt.
Je sors de l'école le salue de la main et rentre dans la voiture de ma mère. Je l'embrasse sur la joue entourant les bras autour de son cou.
- Tu as passé une bonne journée ma chérie ? Me dit-elle en me souriant.
- Oui super, Matt vient manger a la maison ce soir !
- Ah mais c'est génial ! Cri t-elle
Je sursaute et la regarde de travers, elle est encore plus contente que moi..
- Il dort a la maison aussi ?
- Je ne pense pas maman, on verra avec lui ce soir.
Ma mère démarre la voiture et nous rentrons a la maison.
8:30PM
La porte d'entrée s'ouvre. Je lâche mon stylo et mes cahiers et descends a toute vitesse, mon sauveur est la ! Merci ! Je peux enfin arrêter de travailler. Je saute sur Matt et l'embrasse sur la joue.
Ma mère sourit a la vue de cet acte, dans sa tête, je sais pertinemment qu'elle était déjà en train de dessiner ma robe de mariée. Ma mère est dessinatrice et mon père médecin, elle tient plusieurs galeries d'art dans le monde ce qui nous rapporte pas mal d'argent et nous permet donc d'habiter dans une maison de quatre étages munie de deux toilettes a chaque étage, d'une salle de bain pour chacune des sept chambres et des dressings faisant la taille de mon salon, alors que nous ne sommes que cinq à la maison. Oui, j'ai un petit frère et une petite sœur que je qualifierai comme insupportables. Mon petit frère, Daniel est dans cet âge, vous savez celui ou les garçons atteignent le sommet de leur capacité à être débile, oui, il a treize ans et ma petite sœur, sa jumelle, Laura, elle est le contraire de moi, superficielle qui craque pour tout les garçons qu'elle croise. A son âge je n'étais pas comme ça. Enfin passons.
Ma mère nous demande de passer directement à table. Mon frère et ma sœur (qui ne s'entendent pas, en fait je crois que personne ne s'entend vraiment dans cette famille) descendent vingts minutes après que nous soyons passés a table. J'ai presque finit mon entrée.
Daniel arrive a table avec lunettes a laser posées sur le nez, casque sur la tête et deux téléphones dans les mains. Oui, mon père l'aime un peu trop. Quand à ma sœur, elle arrive en se soufflant sur les ongles.
- Désolée, je n'avais pas finit de mettre mon vernis.
- C'est quoi cette tenue exactement ?! Dit mon père furieux
- C'est la classe ok papa ? Alors s'teu plait parle a ma main. Répond-elle en lui montrant sa main.
Matt n'arrive pas s'empêcher de pouffer de rire, je le suis d'ailleurs avant d'entrer dans un fou rire incontrôlable, elle est d'un ridicule.
Ces deux là sont ridicules, ils n'adressent pas un mot à leur entourage à part pour parler à leurs amis de "le nouveau portable tactile vient de sortir ! Wahouuuu" ou encore de "Robert Pattinson, oh mon dieu quelle bombe atomique de planète intergalactique, je l'aime je l'aime je l'aime" alors que ce pauvre garçon qui ne voulait qu'exercer sa passion ne se doute même pas de son existence.
- Dany tu me fais le plaisir de m'enlever tous ces objets quand on est a table. Supplie ma mère exaspérée.
- Ouais deux minutes répond-il avec arrogance.
- Deux minutes...ça fait des mois que j'attends que ces deux minutes passent mais elles ne sont toujours pas terminées. DANIEL GORDON LEVIS !!!! Hurla ma mère.
Là , Matt et moi n'avons plus envie de rire du tout et Laura a arrêté de souffler sur ses ongles pour prendre sa fourchette et manger sans bruit.
Je m'essuie les yeux larmoyants et mange la pauvre feuille de salade solitaire dans mon assiette.
Daniel lève la tête choqué de la réaction de ma mère, nous sommes tous choqués a vrai dire, personne n'a l'habitude d'entendre ma mère s'énerver. Il pose tout ce qu'il a dans les mains y comprit son casque et des lunettes sur la table basse et revient s'asseoir en faisant de petits pas. Je crois que c'est ce qu'il lui fallait.
Le repas se poursuit dans la bonne humeur malgré cette légère crise de nerfs.
A la fin du dîner tout le monde aide a débarrasser, Laura ne débarrasse qu'une assiette sous prétexte que son "nouveau vernis ultra pailleté" allait s'écailler.
Je monte ensuite dans ma chambre avec Matt. Nous nous allongeons sur le lit et nous parlons de tout et de rien comme a notre habitude.
Vers 11:00PM il se lève en soupirant, il était en train de s'endormir quelques minutes plutôt.
- Je vais y aller. Dit-il.
- D'accord, je vais demander a mon père de te raccompagner.
- Merci.
Je le raccompagne a la porte.
- Fais attention a toi. A demain.
Je l'embrasse sur la joue et le regarde partir avec mon père. Je referme la porte une fois que la voiture ai disparut de mon champ de vision.
PDV MATT
Il y a un silence pesant dans la voiture de monsieur Levis. Je crois qu'il ne m'aime pas vraiment.
- Alors vous voulez envoyer Angie a Harvard ? Demandé-je mal a l'aise.
- Oui répond-il nonchalamment. C'est la meilleure université pour elle. Et toi que veux-tu faire après l'école ?
- A vrai dire je n'ai pas encore réfléchi, peut être que je rentrerai dans une école spécialisée dans l'audiovisuel.
- C'est ce qui te plait le plus ? Me demande t-il
- Oui
- Pourquoi ne choisis-tu pas le meilleur pour toi ?
- Je n'ai pas les moyens de rentrer dans une grande école, je fais avec les moyens du bord et ce qui me plait le plus et qui est a la fois possible pour moi c'est l'audiovisuel.
- Je comprend. Répond-il déjà plus gentiment que les fois précédentes.
Au bout de 30 minutes il se rabat sur le côté de la route, dans ma rue sombre. Je descend de la voiture avant de me pencher pour apercevoir le géniteur de ma meilleure amie.
- Merci monsieur, bonne soirée.
Je referme la porte après qu'il m'ait répondu en bougeant légèrement la tête vers le bas.
Je monte les marches menant a la porte d'entrée quand j'entends un bruit derrière moi. Je me tourne et aperçois une ombre appuyé contre un muret. Je plissai les yeux pour apercevoir qui est cette personne, le cœur battant la chamade. On ne peut pas dire que j'habite dans le quartier le plus fréquentable et sûre de Brooklyn. Bien au contraire, dieu seul sait tous les meurtres commis aux alentours. Au bout de quelques secondes je perds patience, prend mon courage à deux mains et frôle le mur jusqu'à atteindre l'interrupteur, j'allume les lumières extérieurs. Mes yeux s'écarquillent, je du les ouvrir et les fermer plusieurs fois. Je ravale ma salive en entendant ce rire.
- Josh ? Articulé-je difficilement.
Il recrache la fumée de sa cigarette, redresse les mèches rebelles qui lui tombent sur le front et dans un sourire il me répond.
- Alors je t'ai manqué p'tit frère ?
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CHAPITRE MODIFIÉ:
Comme je l'ai dis dans un de mes derniers chapitre, je les réécris au présent rajoutant des détails des descriptions et tout ce qui s'en suit
Pour l'instant les autres chapitres sont à l'imparfait mais ne vont pas tardé à être au présent comme celui ci.
Et voilà mon premier chapitre !! J'espère qu'il vous plaira, si vous avez des attentes particulières faites en part et je pourrai les mettre dans la suite si ça vous plait !
Je tiens a dire que les points de vue seront quasi-inexistant dans cette fiction, celui-ci était un cas de force majeur :p mais ce sera peut être le seul.
Je compte mettre le deuxième chapitre demain peut être et si ce n'est pas demain ce sera après demain !
Bisous
JustBreathe55 💋
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