Chapitre 14
Point de vue de Bakugo
Une semaine que je prépare T/p pour sa première mission ordonnée par mon patron. En général, je ne discute pas ses ordres, c'est mon patron, je suis son employé et j'obéis c'est tout. Je dois beaucoup à Wyatt Davis, quand j'ai perdu mes parents c'était le seul à me tendre la main, à payer mes études, à me nourrir et me loger sans jamais rien demander en retour. J'ai choisi de rentrer dans la mafia, de rentrer à son service mais T/p elle n'a rien choisi. Ce choix lui a été imposé, l'arrachant à sa vie normale.
Pour la première fois de ma vie, j'ai juste envie de rentrer dans son bureau et lui hurlé de ne pas l'emmener en mission. Mais c'était impossible. Je ne peux pas faire ça. Alors, je faisais tout pour entraîner T/p, lui apprendre comment se défendre, tenir une arme et d'où vient le danger. Elle tomba une nouvelle fois au sol, le faisant râler de mécontentement.
- Allez, débout ! Tu ne dois jamais rester au sol, ton adversaire pourrait en profiter pour se jeter sur toi et te tuer !
- Bakugo, j'en ai marre ! Arrêtons là pour aujourd'hui.
- Debout ! Hurle-je dans la salle d'entraînement. J'avais conscience que j'étais trop dur avec elle, que tout ça était nouveau mais je ne peux pas me permettre d'être plus tendre au risque de négliger sa sécurité. C'est vital qu'elle sache se défendre même si je ne suis pas là.
Elle se releva pour ce repositionné devant moi et ce mit en position de défense. Je ne lui laissa pas plus de temps pour qu'elle se prépare que je lui fonça dessus, je ne retiens pas mes coups, la forçant à reculer jusqu'au mur. Ma jambe s'infiltra entre ces jambes, donna un coup sec la déstabilisant, aussitôt je la pris par le bras, la retourna et la colla contre le mur, remontant son bras dans son dos.
- Arrête Bakugo tu me fais mal !
- Qu'est-ce que tu fais dans cette situation ?
- Tu me fais mal !
- Qu-est-ce que tu fais ? J'articula chaque mots de ma question.
- Bakugo, arrête ! J'ai mal ! Une larme perla le long de sa joue.
- Tu n'es pas prête ! Je fini par la lâcher et elle se tourna vers moi, ses yeux m'envoyant des éclairs.
- Je peux savoir ce qu'il te prend ? T'es horrible depuis quelques jours, depuis que mon père ta dit que je devais faire ma première mission.
- Tu vas nous faire tuer T/p !
- Oh, c'est de ça que tu as peur ? Ne t'inquiète pas je ne te ferais pas tuer ? Peut-être bien que me prendre une balle en pleine tête serait une bonne chose ? Comme ça je ne verrais plus tous ses cadavres, je ne serais plus obligé d'apprendre à survivre, ou même être attaqué par une bande de mafieux qui rêve de me faire la peau depuis que je suis née ! Et puis par-dessus tout, tu ne sera plus obligé de me supporter, après tout tu as l'air de détester ça !
- Putain, arrête de dire des conneries ! Je n'ai aucune envie que tu crèves flingué comme un chien mais continue comme ça et c'est ce qui arrivera ! Ma voix résonnait dans toute la salle, de la colère et de la frustration me brûlait mes veines. A l'évidence je lui faisait peur, ses yeux étaient remplis de terreur. Merde, j'ai besoin de fumer !
Point de vue de T/p
Le blond quitta la salle d'entraînement sans rien dire de plus, moi je ne savais plus quoi dire. Depuis l'annonce de mon père de ma première mission, il est imbuvable. Il est tout le temps sur mon dos, à me dire quoi faire, à vouloir que je sèche mes cours pour m'entrainer. J'ai l'impression qu'il attend de moi que j'abandonne ma vie normale pour plonger dans les ténèbres où il se trouve. Mais ça me fait peur. Je ne veux pas plonger dans l'inconnu, je ne veux pas voir encore plus de cadavres et de sang. C'est frustrée et en colère contre Bakugo que je l'allais dans les vestiaires. Je pris ma serviette de bain, et m'engouffra dans l'une des cabines de douche.
Je me déshabilla et alluma le jet d'eau chaude qui soulagea la douleur dans mon épaule. On ne peut pas dire qu'il est allé doucement. L'entraînement a été dur, il a était sans pitié et s'en foutait de me faire mal. Je peux comprendre que cette mission le stresse et que je suis une débutante mais il est pas obligé d'être aussi méchant alors que je sais qu'il peut être tendre. Je pense encore à la nuit où j'ai dormi dans ses bras, je me sentais bien et en sécurité. Dans ce genre de moment, ce Bakugo me manque.
J'entendis quelqu'un entrer dans la cabine à côté de la mienne puis l'eau couler. Je savais pertinemment que c'était le blond. ça me faisait drôle de savoir qu'il était à côté de moi sans aucun vêtements. J'ai conscience que c'est un mec très sexy qu'il attire les filles, et j'ai conscience aussi de l'attirance que j'éprouve pour lui.
- Ton épaule te fais moins mal ? J'étais surprise qu'il m'adresse la parole surtout après cette dispute. En temps normal il boude deux jours avant de revenir me parler comme pourrait le faire un enfant de primaire.
- Nan, ça va avec la douche... Bakugo, pourquoi as-tu rejoint mon père ? Cela faisait longtemps que je me posais la question, même si ce n'était pas le moment je voulais savoir. Un long silence régna entre nous, seul régnait le bruit des douches.
- C'est pas le moment pour ça T/p... J'étais un peu déçu par sa réponse mais décida de le prendre avec humour.
- C'est parce que tu es à poil que tu as peur de te confier ?
- En général quand je suis à poil ce n'est pas pour faire la conversation princesse. Je percevais parfaitement l'ironie et l'arrogance dans sa voix.
Je me contenta de ricaner, et termina ma douche quand comme une débile je me rendis compte que je n'avais pas pensé prendre mes fringues qui était rester dans le cassier.
- Merde !
- Quoi ?
- J'ai oublié mes vêtements ! Il était hors de question que je remette mes vêtements plein de sueur.
Son rire résonna dans la douche puis j'entendis son jet d'eau s'arrêter et quelques secondes plus tard j'entendis la porte de sa cabine s'ouvrir puis des pas partir et revenir.
- J'ai tes fringues princesse. Ouvre la porte.
- Rassure moi, tu portes quelque chose ?
- Je sais que tu rêves de me voir à poil, mais je ne te ferais pas ce plaisir aussi facilement.
Je m'enroula dans ma serviette pour essayer de cacher le maximum de chose possible et ouvre la cabine de douche, pour voir Bakugo devant moi qui ne portait qu'une serviette enroulée autour de sa taille. De l'eau ruisselait de ses cheveux sur son corps athlétique, je matais ouvertement ses abdos et ses tatouages. J'étais presque sûr que je bavais, un petit sourire arrogant et coquin pris possession de ses lèvres.
- C'est ça que tu veux princesse ? Il agita mes vêtements juste sous mon nez, je tendis ma main pour les attraper mais monsieur recula.
- Bakuo sérieux ? Rends moi mes fringues !
- Hum... Je sais pas... Je pourrais les garder !
- S'il te plaît !
Il porta son index à son menton et fit semblant de réfléchir. Je grogna de mécontentement, et sortit de ma cabine pour aller chercher mes vêtements, mais d'un geste souple il posa sa main sur ma hanche et je me retrouva contre le mur, son corps à quelques centimètres du mien. Mon cœur loupa un battement, son regard scanna mon corps s'attardant sur mes jambes nues avec ce petit sourire en coin que j'ai juste envie de lui arracher.
- Rends moi mes vêtements !
- Pas si vite princesse. Si tu veux les récupérer, je veux d'abord avoir un baiser.
- D'accord ! Il semblait surpris, si monsieur veut jouer alors on va jouer. Je ne compte pas me laisser faire sans me battre.
Doucement je posa mon index sur le haut de son torse, lentement je descends mon doigt le long de ses pecs jusqu'à passer entre ses abdos, sa respiration se fit saccadée, je descends encore plus arrivant sur le bas de son bas ventre lui faisant d'un coup contracter ses muscles. Je colla mon corps au sien, l'odeur de son gel douche ce mélangea avec le mien, d'être aussi prêt de lui et dans cette tenue me donnait chaud, je devais faire un effort surhumain pour ne pas me liquéfier sur place. Une veine d'envie palpita sur sa gorge, mes lèvres s'approchèrent de son oreille. Mon cœur battait à vive allure dans ma cage thoracique.
- Désolée, je réserve mes baisers à d'autres !
D'un coup, je pris les vêtements qu'il avait dans sa main, et m'enferma en vitesse dans ma cabine de douche. Je retiens mon rire, pour une fois j'avais gagné une bataille contre le blond.
- Tu me dois un baiser princesse, et je fais toujours en sorte que ce qu'on me doit on me le paye !
Étrangement ses mots firent battre mon cœur plus vite, j'ai peut-être sous-estimé son esprit vengeresse. J'aurais peut-être pas dû jouer avec lui mais en même temps une partie de moi me disait que ce ne serait pas si mal de l'embrasser.
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Chatlout à tous, comment allez-vous ? J'espère que vous passer une bonne journée. 😸😸😸
Que pensez-vous de ce chapitre ?
Désolée de ne pas avoir posté depuis une semaine je travaillais sur mon roman.
D'ailleurs j'ai commencé à le poster c'est : Love of Hockey.
Je vous dis à bientôt pour le prochain chapitre milles bisous 💜💜💜
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