OS Rewind: Virutal-Part 3[Hopemin]
[P.D.V d'HoSeok]
Y'a pas à dire, parfois, je suis vraiment trop con.
"Relève la tête, gamin! J'aime bien voir qui je tabasse...
Je m'exécutais, avec un petit sourire en coin. Un soupir agacé qui s'échappe de ses deux lèvres pulpeuses, puis sa main qui agrippe sèchement mon col, me secouant un peu pour me redresser, puis la sentence s'abat. Un coup sec qui résonnait dans mon corps entier. Ma tête me faisait mal, mais je m'en foutais, si vous saviez comme je m'en foutais... Je le mérite. Un nouveau coup, plus puissant, me projetant sur le côté et m'arrachant un gémissement de douleur. Encore un soupir. Puis des bruit de pas, il s'accroupit devant mon visage, attrapant violemment mes cheveux, m'obligeant à affronter ce regard vide et effrayant.
-Je t'avais prévenu, non? Réponds, gamin! Je t'avais prévenu ou pas, qu'il ne fallait pas toucher à mes potes?! Je t'avais prévenu ou merde?!
-Ferme ta gueule, NamJoon, crachais-je avec difficulté. Ferme-la et contente-toi de m'éclater la tronche.
[P.D.V de Jimin]
//Flash-back//
J'ai fais une connerie? Je lui ai juste demandé de me faire l'amour. Je n'aurais pas dû? J'ai merdé? Ça fait quelques minutes déjà que j'ai prononcé cette phrase qui a l'air de se répéter dans la pièce comme dans les mangas, quand le héro se rappelle d'un truc et que du coup tout se connecte dans sa tête. HoSeok est agenouillé entre mes cuisses, torse poil et blanc comme un linge. Il a la bouche entrouverte, les mains tremblantes et pendantes dans le vide, et il fixait bêtement le vide.
-HoSeok? Demandais-je. Ou faut que j'appuie pour relancer le système?
Les deux pupilles noirs de mon patron retombèrent sur moi. Ses lèvres tremblaient comme s'il allait se mettre à pleurer comme un bébé chaton, pléonasme volontaire, à tout moment. Il descendit du lit, tremblant comme une feuille. Je le suivais du regard. Il lui arrivait quoi, d'un coup? Il faisait les cent pas devant moi. Il a fondu une durite ou quoi?
-Je... Je ne peux pas faire ça, murmura-t-il.
-Qu'est ce que tu ne peux pas faire? Grognais-je, toujours le cul à l'air.
-Ça! Hurla-t-il finalement. Je ne peux pas!
-Quoi?... Coucher avec moi? Pourtant tu t'es bien tapé la moitié du lycée, donc ce n'est pas un problème de pratique...
-Ça n'a rien à voir avec la pratique! Je.... Je baise avec ces gens, je ne fais pas l'amour!
-Ah! C'est une question de vocabulaire? J'aurais dû dire :" Baise moi HoSeok." ?
-Non! Je.... Je suis désolé Jimin.... Je ne peux pas faire ça avec toi!
Il se retourna vers la porte et ce n'est que maintenant qu'on remarqua la présence de JiHo dans l'encadrement de la porte. HoSeok profita de la présence de la gamine pour foutre le camp, me laissant le cul à l'air. Je lâchais un long soupir de frustration en ébouriffant mes tifs, m'allongeant dans les draps.
-Je ne veux pas faire ma chieuse mais t'es à moitié dessapé sur mon lit.
Nouveau soupir. Pourquoi je me met toujours dans des situations de merde, hein?
[PDV d'HoSeok]
J'étais au niveau de la piscine quand je me sentis agrippé par la manche et traîné derrière l'immense saule pleureur qui se trouve en bordure de l'eau. Je me retrouvais plaqué avec violence contre le vieux tronc avant de me prendre une beigne mémorable dans la mâchoire. La violence du choc m'envoya au sol. Avant que je n'ai le temps de faire quoi que se soit, un nouveau coup s'abat sur moi, m'arrachant un gémissement de douleur assez viril. Laissez-moi ma fierté. Après celui ci, mon agresseur attrapa le col de ma chemise, me soulevant et me plaquant de nouveau contre l'écorce de ce foutu arbre. Je pus enfin voir le visage de mon agresseur. NamJoon. Nan mais quelle surprise, me diriez vous. Mais mettez vous à ma place, à ce moment là, je n'avais pas réellement fait quoi que ce soit qui mérite qu'on me tabasse. J'avais même plutôt été intelligent en ne profitant pas lâchement de Jimin.
-Est ce que je t'avais pas dis de te tenir loin de ma nièce?! Feula NamJoon.
De quoi sa nièce? Mais c'est quoi son problème?! Je n'y ai pas touché à sa nièce! Je devrais même la remercier de s'être pointé sans raison apparente au studio!.... Oh le con! D'un coup, éclair de génie. Le studio, c'est la piaule d'ami et c'est sans doute la qu'elle crèche la môme! Et moi, je sors de ce studio à moitié à poil, avec une gaule de tous les diables. Normal qu'il ait cru que je me sois tapé sa nièce.
-Ce... Ce n'est pas ce que tu crois, bégayais-je. Je n'ai pas touché à ta nièce.
-Tu bandes comme un taureau, tête de pigne! Grogna mon employé avant de me plaquant de nouveau contre l'arbre.
-Justement. Si je m'étais tapé ta nièce, de grès ou de force, je banderai plus, non? Et puis je veux bien être un connard de haut niveau, faut pas pousser mémé dans les orties non plus! Lâchais-je avec un haussement de sourcils.
NamJoon fit la moue, l'air de considérer ma proposition. Il finit par me lâcher avant de se reculer. Il sorti son paquet de clopes de sa poche et avant d'en porter une à sa bouche, il se retourna vers moi.
-Alors pourquoi tu bandes en sortant du studio de JiHo?
Question pertinente, n'est-il pas? Et allez savoir pourquoi, à ce moment, au lieu de répondre carrément en expliquant simplement la situation soit: j'ai eu une envie inexplicable de Jimin, je l'ai traîné dans ce studio, je l'ai chauffé puis fais jouir avec une fellation et au moment où il m'a demandé de le prendre, j'ai paniqué et j'ai pris la fuite. Simple et sans problème, non? Mais non. À ce moment là, je ne sais pas pourquoi je me suis entendu dire:
-J'ai eu envie de profiter du corps de Jimin pour me vider sauf que ta nièce nous a surpris juste avant que je le pénètre.
Il n'a pas fallu trente secondes pour que NamJoon me mette une nouvelle droite, bien plus violente que la précédente. La clope toujours au bec, son paquet froissé et jeté au loin. Il se pencha sur mon corps, agrippant mon col, me collant une nouvelle beigne puis une autre.
Y'a pas à dire, parfois, je suis vraiment trop con.
"Relève la tête, gamin! J'aime bien voir qui je tabasse...
Je m'exécutais, avec un petit sourire en coin. Un soupir agacé qui s'échappe de ses deux lèvres pulpeuses, puis sa main qui agrippe sèchement mon col, me secouant un peu pour me redresser, puis la sentence s'abat. Un coup sec qui résonnait dans mon corps entier. Ma tête me faisait mal, mais je m'en foutais, si vous saviez comme je m'en foutais... Je le mérite. Un nouveau coup, plus puissant, me projetant sur le côté et m'arrachant un gémissement de douleur. Encore un soupir. Puis des bruit de pas, il s'accroupit devant mon visage, attrapant violemment mes cheveux, m'obligeant à affronter ce regard vide et effrayant.
-Je t'avais prévenu, non? Réponds, gamin! Je t'avais prévenu ou pas, qu'il ne fallait pas toucher à mes potes?! Je t'avais prévenu ou merde?!
-Ferme ta gueule, NamJoon, crachais-je avec difficulté. Ferme-la et contente-toi de m'éclater la tronche.
Le fait qu'il me cogne de cette façon m'avait fait comprendre. J'avais failli me servir de Jimin, comme JongDae s'était servi de lui. Sauf que moi je n'avais pas envie de me servir de lui. J'avais envie de Jimin, sans comprendre pourquoi, mais je ne voulais pas m'en servir simplement pour coucher avec lui. Je ne comprenais pas ce désir mais j'avais. Le fait que NamJoon me cogne m'avait permis de me rendre compte de ce désir. De plus, je comprenais parfaitement cette colère. J'avais ressenti la même en apprenant que JongDae était une enflure de niveau 100 avec un bon pack connard débutant!
Il m'assena un nouveau bon coup. Je ne sentais presque plus mon visage, ma lèvre était bien fendue, j'avais la bouche pleine de sang.
Depuis combien de temps me frappait-il ? Un bon quart d'heure ? Je n'avais jamais vu NamJoon dans cet état. Était-ce à cela qu'il ressemblait lorsqu'il était à la rue ?
Mon père m'en avait un peu parlé. Le vieux évité toujours de me parler de ce genre de chose. Il ne veut pas que je juge mes employés. Comme si j'avais que ça à faire... Bon je le fais, mais quoi ?! Ce n'est pas humain comme réflexe peut-être ? Osez me dire que vous n'avez jamais jugé qui que ce soit ! Allez-y, osez le faire, tiens !
BREF ! J'en étais où ? Ah ! Oui ! NamJoon et son passé. Donc mon père m'en avait touché deux mots, histoire que je ne fasse pas de bourde, mais j'avoue que c'était bien le cadet de mes soucis. NamJoon est l'aîné de sa famille, composé de lui et de sa petite sœur, que je n'ai jamais vu de ma vie. Ses parents n'étaient pas de grand intellectuels, ils ne roulaient pas sur l'or et n'étaient pas hyper malin. Mais ils aimaient leurs enfants. Chose rare dans ce genre de situation. Si sa petite sœur avait hérité des traits de ses vieux, c'est-à-dire beauté et intelligence normal, voir un peu légère, NamJoon, lui, avait eut le droit en plus à un quotient intellectuelle de cent-quarante. Inutile de vous dire qu'il est bel et bien ce qu'on appelle dans mon lycée : une tête d'ampoule. Si tout n'était pas rose, ils ne vivaient pas trop mal. Jusqu'à l'accident. Je ne sais pas trop comment c'est arrivé, mais les parents de NamJoon sont décédés dans un accident. Il m'arrive de penser qu'ils traînaient dans des affaires louches et que c'était plutôt un meurtre, mais ça c'est à cause de la dégaine de NamJoon.
C'est comme ça, qu'à seulement douze ans pour lui et dix pour elle, ils se retrouvaient à la rue.
Personne ne voulait d'eux, sans que je sache pourquoi. Ils ont vécu un certain temps dans la rue, inséparables, jusqu'à qu'une bonne femme, saoule, fraîchement célibataire, trouve sa petite sœur et décide de la prendre en charge. NamJoon était parti chercher à manger et lorsqu'il est revenu sur leur banc, il était seul. Parce que la petite avait expliqué à la dame qu'elle avait un grand frère mais que cette saloperie de poivrote ne voulait pas de garçon (elle voulait une fille pour lui apprendre que tous les mecs sont des connards, je crois bien), l'adulte soit disant responsable, qui venait juste de commettre un enlèvement au passage, avait laissé un mot pour expliquer la situation. Nan, je ne blague pas. Elle a cru qu'avec trois mots gribouiller sur un post-it de mauvaise qualité, NamJoon laisserait passer. Bien sur que non ! Et c'est comme ça qu'à treize ans, il s'est mis à chercher sa petite sœur. Et il l'a trouvé, six mois plus tard (Je vous jure que six mois pour un gosse de treize ans qui crèche dans la rue, c'est ultra long.) Sauf qu'il n'a pas vu sa sœur, mais la dame responsable de ces six mois de recherche à la FBI Porté disparue, respectez mes références merci. La veille peau trop maquillé à bien fait comprendre à NamJoon que sa sœur ne reviendrait pas.
D'abord parce qu'elle l'avait adopté. Ensuite, parce que qui reviendrait à la rue alors qu'elle a enfin trouvé un toit, de la nourriture saine tout les jours et à la demande, une éducation saine ? Personne, me direz-vous. Vous auriez raison, et Kim NamJoon du haut de ses treize ans a pensé exactement la même chose, préférant le bonheur de sa sœur au sien de retrouvé la seule famille qui lui restait. Pourtant, elle aurait mieux fait de revenir vers la seule personne de cette Terre a vraiment l'apprécier et l'aimer. Parce que la saoularde traînait dans de sale affaire, enchaîné les amants pour leur tirer de l'argent, et rapidement, la jeune Kim s'est retrouvé mêlée à ce charmant trafique que cette femme appelait négligemment « sauterie entre amis ». Vous avez dit prostitution infantile ? Possible. Mais sûrement pas réellement volontaire. Et ce n'est sans surprise qu'elle tomba enceinte des suites d'une soirée trop arrosée de sa « mère, responsable et aimante ».
De peur de devoir faire face aux commérages (et peut être à la justice), elle dû garder l'enfant. Voila comment est née JiHo, d'un père inconnu, d'une mère tout juste ado et avec l'incroyable intellect de son oncle. Le même QI élevé. Aussi jolie que sa mère, elle aurait du réussir. Sauf qu'elle a atterrie ici, sans que je sache pourquoi, et c'est sans aucun doute une autre histoire, que je serais peut être amené à vous raconter, si on me la raconte à moi avant. Quoi qu'il en soit, pendant que sa sœur détruisait le peu de chance que le bon Dieu, si il y en a, sans offense ; NamJoon survivait en étant devenu une légende dans l'univers impitoyable de la rue. Sa spécialité ? Détruire, briser, tabasser, intimidé à la demande de grand nom de l'économie souterraine n'importe qui pour une belle somme. Il était devenu une espèce de chasseur de contrat. La ville entière connaissait celui qu'on appelait : K. Monster*. Et même moi j'étais au courant de son existence.
Mon père ne m'avait pas parlé de cette partie de l'histoire, alors ce que je vais vous raconter maintenant je le tiens de mes camarades de lycée et de deux trois clampins trop parfumés et qui puent l'alcool quand même présent lors des soirées mondaines et chiantes à mourir qu'organise ma mère. Le simple fait d'évoquer son nom provoquait d'incroyable frisson et apercevoir sa chevelure argent dans votre quartier n'annonçait rien de bon. Les commerçants pas très honnêtes, traitant avec la pègre du quartier ou divers gang, savaient qu'il ne faisait pas ses courses n'importe où (En fait, il n'en faisait pas du tout, parce qu'il avait un gars qui le faisait pour lui. Je ne sais pas qui c'est mais apparemment, ils sont comme les deux doigts de la main.) et que lorsqu'il débarquait dans votre commerce, ce n'était pas pour vous prendre un paquet de Pépito et trois Kinder Maxi. NamJoon était là pour régler les comptes et la seule façon qu'il connaissait était de bien vous éclater jusqu'à ce qu'il se lasse de voir votre corps plia sous les coups et de vous entendre le supplier pour qu'il s'arrête. Et si vous pensiez que tabasser l'avait rendu abruti, détrompez-vous. Linguiste exceptionnelle, mathématicien de génie, bon littéraire, ce gars avait tout de Bain de Batman. Une brute intelligente. Une brute intelligente qui était à présent mon domestique. Ironique, n'est-ce pas ?
Voilà la légende de K. Monster. Et j'avais l'impression de faire face à lui, à ce moment, alors que son poing s'écrasait pour la énième foi dans mon estomac, m'arrachant un hoquet puis une quinte de toux sanglante. Ne tenant plus sur mes jambes, alors qu'il venait de me relever, m'ordonnant de me défendre un peu, je m'écroulais lamentablement au sol. Je relevais difficilement les yeux sur l'ombre menaçante qui me surplombait, et je pus voir dans ses yeux tout le mépris et le dégoût qu'il avait pour moi. Il claqua sa langue contre son palet bruyamment avant de lâcher un profond soupir. Il se retourna, se dirigea vers les restes lamentables de son paquet de cigarettes, le récupérant, le défroissant du mieux qu'il pu et tira la seule cigarette encore valable de l'épave cartonnée. Il la porta à ses lèvres, chopa son briquet et l'alluma, avec la dégaine la plus classe du monde. Oui, il venait de me passer à tabac, de m'insulter et je continue à le trouver outrageusement classe. Il tira une longue latte de nicotine qu'il expulsa dans une volute grisâtre. Il déposa son regard acier sur moi et un rictus déforma son visage.
- Regarde-toi, pauvre abruti. Même les petits vieux que je tabassais pour la thune qu'ils devaient avaient plus d'honneur et d'énergie que toi. Ricana-t-il avant de reprendre un peu de tabac.
J'eu un faible rictus à mon tour, m'arrachant un gémissement de douleur. Il ne m'avait pas raté le con. J'essayais tant bien que mal de me rasseoir contre le tronc de l'arbre, limitant autant que possible tout mouvement. Sans aucune surprise, mon corps me supplia de l'achever rien que pour ces quelques gestes.
-Tu ne te défends même pas, soupira le décoloré dans un nuage de tabac. Le peu de défense physique que t'as est à chier. Tu ne sais même pas protéger ton visage ou bien ton estomac... Ce n'est vraiment pas drôle...
-C'est vrai que c'est tellement amusant de briser les os des gens, grognais-je faiblement.
-Même ta répartie est à chier, mon pauvre. Ria-t-il avec un sourire mauvais.
-Navré, je ne suis pas au mieux de ma forme, comme tu peux le voir. Répliquais-je, piqué au vif parce que ma répartie c'est un peu ma seule arme, relevant un regard de défis vers lui.
-Et tu n'imagines pas à quel point c'est jouissif pour moi de te voir comme ça.
Sa voix était devenue menaçante d'un coup. Son regard me transperçait de part en part. J'avais bel et bien affaire au très fameux K. Monster. Il porta de nouveau sa clope au bec, tirant profondément dessus avant de recracher le tout, un sourire effrayant sur les lèvres.
-Pour une fois dans ta minable petite vie, tu vas écouter ce qu'on va te dire et obéir Jung HoSeok. Touche encore une seule fois à le moindre de mes proches pour assouvir des plaisirs de sale connard en manque de cul, surtout Jimin, et tu comprendras pourquoi on dit « Manger les pissenlits par la racine. ». Je vais être très clair, merde encore une fois avec lui, quelque soit la bonne raison derrière laquelle tu te planques, et je t'enterre vif. Je m'en tape que ton père m'est tiré de ma merde, je n'aurais aucun regret à t'exploser. Je lui ais promis. Promis que plus jamais il n'aurait à revivre ça. Je lui ais promis que c'est bel et bien fini. Et je suis prêt à tout pour tenir cette promesse. J'espère pour toi que tu as bien imprimé ce que je viens de te dire Jung HoSeok, parce que je ne reviens jamais sur mes paroles. »
Il ponctua sa phrase en reprenant sa cigarette entre ses lèvres puis il se retourna, m'abandonnant dans ce triste état, contre cet arbre dégueulasse. Je lâchai un long soupir, douloureux lui aussi, et me prit la tête entre les mains, laissant les larmes courir sur mon visage. J'ignorai d'où elles venaient, tout ce que je savais, ce que je me demandais ce que Jimin pensait de moi à l'instant, persuadé qu'il devait me détester encore plus qu'il détestait JongDae. Que je devais être le pire des connards à ses yeux et que je ne méritais pas de recroiser son visage un jour. Que j'avais mal à l'idée qu'il ne puisse me haïr. Putain, mais qu'est ce qu'il m'arrivait ?! Ce n'était pas possible ! Depuis quand ce petit con de brun me déréglait la tête comme ça ?! Pourquoi je me souciais tant de lui ?! Pourquoi j'avais l'affreuse impression qu'il était le seul qui ne pourrait jamais me comprendre ?! Putain ! Mais qu'est ce qu'il m'arrivait ?! En plus de ça j'avais affreusement mal, envie de vomir à cause des coups à l'estomac, mais rien à gerber, ma tête me faisait mal, j'avais du sang plein les fringues et le visage sûrement hideux. Heureusement que je bande plus, putain, manquerait plus que ça !
[P.D.V de Jimin]
Est-ce que j'ai le droit de dire que c'est une journée de merde ? Non ? Pourtant ce matin Yoongi a tabassé JongDae en public. HoSeok me traîne au manoir, me fait la fellation de ma vie, me plante au moment où je lui demande de me prendre. JiHo me chope à moitié à poil sur son lit. Je retourne au lycée pour pouvoir assurer le reste de la journée quand même, à peine je passe la porte de la classe que je sens le regard de TaeHyung sur moi et je sens venir les questions venir en rafale. Voila comment je me suis retrouvé à tracer la vie de ma maman la tortue dès que la sonnerie à retenti pour rejoindre les chiottes de l'étage et m'enfermer à quadruple tours, ce qui n'est pas possible dans des chiottes de bahut mais passons, dans une cabine et que je me retrouve le cul sur la cuvette à faire la sourde oreille aux appels incessants de TaeHyung de l'autre coté de la porte. Je ne voulais pas lui répondre. Pour plusieurs raisons. D'abords parce que tout ça a commencé hier soir, et hier soir c'était son anniversaire. Je sais parfaitement comment ça se passe dans sa tête de grand malade. Il va se dire que pendant que lui buvait coup sur coup, se bourrait sévère la tronche parce que c'était son droit, moi je découvrais avec horreur que mon « petit ami » est un effroyable bâtard et je souffrais terriblement intérieurement.
Surtout que ce n'était presque pas vrai. J'ai eu mal, mais pas tant que ça. Faut que je vous rappelle d'où je viens, ou vous faites le lien tout seul ? Quoi qu'il en soit, je ne voulais pas qu'il se sente coupable de quoi que ce soit, parce qu'il n'y était pour rien. Les seuls coupables, c'était JongDae et moi. Oui, moi aussi j'étais responsable. Après tout, j'avais laissé ce type m'avoir. Mais je vous l'accorde, c'est surtout de la faute de JongDae*. La seconde raison, c'est que je ne voulais surtout pas l'entendre me dire « Je te l'avais bien dis, Park Jimin ! ». Puéril ? Sûrement mais j'assume ! Les coups raisonnaient contre la porte, avec une violence certaine. Mais je continuais de répéter la même phrase : « Je ne te dirais rien, TaeHyung, dégage de là ! ». Je ne sais pas vraiment combien de temps à passer avant qu'il finisse par laisser tomber. Pourtant je savais qu'il était encore là, je voyais ses chaussures.
« Tu vas bien Jimin ? Demanda-t-il finalement, faiblement.
Qu'est ce que je devais répondre ? Que finalement, aussi amoureux que j'étais, je n'avais pas tant mal que ça ? Que je souffrais le martyre ? Que je voulais tuer JongDae ? Après tout, il m'avait simplement rappelé à la réalité... Je suis un objet, et on se sert des objets. Je poussais un long soupir avant de me lever de cette confortable, notez que mon humour reste le même, cuvette pour ouvrir la porte. Je dois avouer que la tête de TaeHyung m'a un peu laissé sur le cul. Il se mordait nerveusement la lèvre inférieure, les joues un peu rouges, les yeux humides de larmes qui menaçaient de couler à tout moment. Derrière lui, Yoongi et Jin m'observaient, l'œil un peu triste. Sans hésiter une seule seconde, TaeHyung se jeta dans mes bras, enserrant puisement mon cou. Il enfouit son petit nez dans ma peau et se mit à trembler. Okais, le blondinet de Yoongi pleure. Génial, je me sens coupable. Doucement, je posais une main dans son dos tandis que l'autre ébouriffait doucement ses tifs.
-Je vais bien Tae', je te promets. Bien sur, je suis un peu blessé, mais apparemment Yoongi a rendu à JongDae la monnaie de sa pièce. Alors sois gentil, mon pote, arrête de pleurer, sinon il va me refaire le portrait à moi aussi.
Un petit sourire tendre sur les lèvres de l'autre blondinet. TaeHyung s'écarta doucement de moi, les yeux plus rouges que les cheveux de Sunggyu, un gars de terminal qui a des yeux tellement petits que je me demande s'il en a seulement*. Il renifla bruyamment, tellement classe, je vous jure...
-J'ai eu peur Jimin ! Finit-il par lâcher faiblement. Tu es parti juste après qu'on est séparé JongDae et Yoongi. J'ai cru que tu allais faire une bêtise...
-Tu racontes n'importe quoi, Tae'. Je ne vais pas me foutre en l'air pour un mec, et encore moins pour Kim JongDae. Quoi qu'il en soit, faudrait peut être voir à retourner en cours.
Yoongi lâcha enfin le lavabo contre lequel il était accoudé, attrapa son petit ami par la main, le tira hors de la pièce tout en déposant un tendre baiser sur sa joue. Même dans ces situations, ils sont affreusement cute... Je vais gerber je crois. Jin se posa à coté de moi, les mains dans les poches, regardant de la même façon notre petit couple s'éloigner. Il finit par poser sa main sur mon épaule. Je tournais le visage vers lui, et pour la première fois de ma vie, Jin m'a foutu des frissons. Parce qu'il est canon quand il est sérieux.
-Y'a des gens qui t'aime Jimin, faut que tu me crois. Alors ne fais pas le con et ne vas surtout pas t'imaginer que tu ne compte pour personne ou que tu es un objet, un truc débile dans le genre. Je me suis bien fait comprendre ?
-C'est marrant, Jin, parce que quand t'essayes de me remonter le moral et de me dire que t'es un vrai pote et que je peux compter sur toi, on dirait presque que tu me menaces. Riais-je doucement.
-Si y'a que ça qui marche, je n'hésiterai pas à me pointer chez toi à pas d'heure pour faire péter une vitre.
-T'es un grand malade.
On sortit des toilettes dans nos éclats de rire. Lorsqu'on arriva à mon étage, Jin m'abandonna et je rejoignis ma salle de cours pour constater que TaeHyung n'y était pas. Je restais sur le pas de la porte, me demandant ce qui ce passait. Il était pourtant bien partie avant non avec.... Merde, est ce qu'il referait le coup de « J'ai besoin de réconfort Yoongi. »
-Hep ! Byun ? Hurlais-je à travers la classe pour interpeller le dénommé Byun BaekHyun, délégué de notre classe et frère jumeaux désigné par la population féminine de Tae Hyung.
La petite tête rose, nan mais cette coloration quoi, et après c'est Yoongi qui fait gay avec ces cheveux platine... Bref, je m'égare ! La petite tête rose, donc, se retourna vers moi, son sourire de petit ange habituel sur le visage. Il délaissa sa petite bande d'ami pour venir à ma hauteur. Je l'aime bien le Byun Baek Hyun. En fait, on se connaît assez bien. On est dans la même classe depuis le collège. On a un ami en commun pour être parfaitement honnête et non ce n'est pas Tae Hyung. Non, Baek Hyun et moi, on a été ce qu'on peut qualifier de collègue à un certain moment de la vie, un peu compliqué pour le rose bonbon. Vous savez, y'a pas besoin d'être à la rue pour jouer les prostitué. Ce n'était pas le cas de Baek Hyun. Il avait un toit, mais ses vieux n'avaient plus de tunes. Alors il est venu pointer chez nous pendant quelque mois. Je ne sais pas si c'est parce que c'était ses parents que l'obligeaient à le faire, comme moi, ou si c'est parce qu'il avait vraiment l'air de se dégoûter, que j'ai eu besoin de l'aider. On a le même âge, et même si j'ai commencé bien plus tôt que lui ce « boulot », je savais parfaitement ce qu'il ressentait. Le dégoût de sa personne, je l'ai connu.
Bien sur quand Byun est arrivé sur le trottoir, moi j'y étais depuis presque cinq ans. Alors j'avais fait ami-ami avec le dégoût, vous voyez. Et je voulais juste faire en sorte qu'il arrive à surmonter tout ça plus vite. Je l'ai aidé à prendre sur soi, à oublier les mains dégueulasses qui nous touchaient. La clé ? L'imagination. Et tous les gamins de treize piges, à l'époque, ont de l'imagination, me dites pas le contraire. Il n'est resté que quelque mois, et tant mieux pour lui. Mais on est resté en contact. Simplement lorsqu'on est arrivé au lycée, il a commencé à traîner avec ses potes et moi les miens. Et on ne peut pas vraiment dire que ce soit le même genre de cercle social. Bref ! Je ne vais pas disserter sur les cercles sociaux que vous trouvez dans un bahut, parce que tout le monde s'en tamponne l'oreille avec une babouche.
Je disais donc, Candy, j'appelle Byun comme ça à cause de ses cheveux, il me nomme MinniMoy, je suppose qu'on est quitte, est venu se mettre devant moi, les mains dans les poches, la dégaine relax à fond.
-L'alien t'as pas dit qu'il comptait sécher les dernières heures par hasard ? Demandais-je simplement.
-Tae Hyung ? Il c'est pointé avec son petit ami, m'a dit qu'il se sentait pas bien et que Min Yoongi le raccompagnait chez lui, puis ils ont filé comme l'air sur le dos d'une licorne magique.
-Ouais, donc ils sont bien en rencard là... Grognais-je tandis que le délégué expliquait à son pote YiXing, un chinois mignon mais un peu lent parfois, qu'il ne l'avait pas appelé lorsqu'il parlait de licorne et qu'il pouvait se rendormir.
-Yep ! Tu comptes sécher aussi ? Me questionna Baek Hyun en se retournant vers moi.
-Je n'avais déjà pas la grosse motive pour me repointer, mais si en plus mon meilleur pote me plante... Tu diras à la prof que je me suis sentis mal ou un autre truc débile de ce genre.
-Pas de soucie, MinniMoy ! Je lui balancerai que t'as une bonne vieille gastro qui te cloue sur les chiottes.
Éclat de rire de mec avec un humour bien naze, tchec réglementaire et l'affaire était bouclé, j'allais sécher tranquille pépère cet après-midi. Je récupérais mon sac à ma place et au moment où j'allais passer la porte, Baek Hyun m'interpella :
-Hey ! Jimin ; je me retournais vers lui, lui demandant ce qu'il me voulait. Si tu veux, on ira lui refaire les dents, à l'autre tocard.
-Laisse tomber, vieux. Yoongi va me chier une pendule si je te laisse faire et que je lui interdit à lui.
Vous avez dit classe ? Je sais, merci. Je quittais la classe là dessus, rejoignant le plus vite possible la cour, que je quittais en courant l'air de rien. Jin a sûrement du foutre le camp aussi, en se rendant compte que son pote était partie faire des bébés avec TaeHyung. Je remontais la rue jusqu'à l'arrêt de bus et j'attendis celui pour le centre ville. Je ne savais pas ce que j'allais faire, mais fallais bien que je fasse un truc. Dès qu'il fut enfin là, je grimpais et attendait d'être près du centre ville, là où la wifi est gratos, pour lancer internet sur mon téléphone, histoire de voir s'il y avait de bon film à l'affiche. Lorsque mon choix fut fait, un thriller à la con comme j'aime bien parfois quand ils ne font pas trop peur parce que je reste un peu une flippette, je descendais du bus et rejoignis un banc près du cinéma pour attendre que mon film commence. En entendant je n'ai rien trouvé de mieux que de lancer mon réseau social. A ma grande surprise, le Hope de la dernière fois revient me parler dès que je suis connecté.
Hope dit : Tu ne devrais pas être en cours toi ?
Smileangel dit : Et toi ? Et puis d'où tu sais que je suis encore à l'école.
Hope dit : Simple supposition. Au fait, t'as plus besoin de m'expliquer l'amour.
Smileangel dit : Ah ouais ? Et pourquoi ? 'Fin ça m'arrange, parce que je ne vois pas trop comment t'expliquer un truc pareil...
Hope dit : Une gamine de treize ans me l'a expliqué. J'espère que t'as les morts de t'être fait doublé par une pisseuse.
Smileangel dit : J'en meurs de honte. Mais c'est cool pour toi, du coup.
Hope dit : Ouais... D'ailleurs, je crois que je suis amoureux.
A quel moment j'ai dit que je voulais le savoir ? Je le connais pas vraiment le gars, je n'ai pas particulièrement envie qu'il me raconte sa vie. Je sais bien qu'on est plus ou moins là pour ça, mais bon quand même... Je regardais rapidement ma montre. Il me restait un peu de temps avant le début du film, je me suis donc levé, tout en parlant à Hope, pour aller prendre mon billet. Je tapais ma réponse tout en récupérant mon entré.
Smileangel dit : Bah c'est cool pour toi, je suppose.
Hope dit : Et toi ? Tu as un cœur ?
Mec, mêle-toi de ta vie. Voila ce que je voulais dire, en plus sa question elle fait trop con, sérieux, on croirait lire une midinette de quinze ans là, fan de Twillight, qui se bastonne avec sa pote parce qu'elle n'est pas de la Team Jacob ou je ne sais pas quoi *, mais non, j'ai répondu, en me dirigeant vers ma salle de projection :
Smileangel dit : Bien sur que j'ai un cœur, du con ! Mais je n'ai pas de personne dedans, y'en avait une mais il s'avère qu'il s'est un peu foutu de ma gueule.
Hope dit : Le con t'emmerde, abruti ! Mais tu ne te sens pas trop mal ? 'Fin, à moins que tu ne veuilles pas en parler...
J'entrais dans la salle tranquillement, m'installant tout en tapant ma réponse.
Smileangel dit : Ça aurait put être perso si un de mes potes avait pas tabassé ce con devant tout mon bahut, ce matin.
Pourquoi je me sens obligé de lui raconter ma vie ? Peut être parce que je ne sais pas qui c'est et qu'il y a de forte chance qu'il s'en fiche royalement et que du coup, il n'ira raconter ça à personne. La fenêtre indiquait qu'il était en train d'écrire, mais sa réponse ne venait pas. Vous la connaissez, cette frustration d'attendre une réponse, de voir qu'elle va arriver, et qu'avec un peu de chance, ça sera juste un « Ok » ? Parce que je le connais bien là. On se prévoit même un barbecue. Pendant que je me permettais un peu d'ironie avec vous, mon téléphone vibra, m'indiquant que je venais enfin de la recevoir :
Hope dit : C'est quoi ton prénom, déjà ?
Smileangel dit : Je ne te l'ai jamais donné mon prénom, abrutis de taule. Mais bon, je m'appelle Park Jimin, c'est écrit sur ma fiche d'historique. Tu vas causer au gens sans lire leur historique ?
Il tapa quelque chose, de nouveau. Mais rien ne venait. Je soupirais tout en posant mon portable contre ma cuisse, la salle se remplissait tandis que j'attendais mon message. L'air de rien, c'est cool de parler avec lui. Je ne sais pas trop pourquoi, mais je suis vachement ouvert avec lui. Peut être parce que ce n'est pas une « vraie personne ». Parce que je ne sais rien de lui. Ouais je lui fais la remarque de l'historique, mais je ne suis pas allé le lire non plus... La flemme... Ah ! Un premier vibreur, puis un deuxième. Il en a des trucs à dire lui !
[Hope a quitté la conversation.]
[Hope c'est déconnecté.]
Et au revoir bâtard ? Bah ! Peu importe, mon film commençait.
[PDV d'HoSeok]
Merde... Merde.... MERDE ! Pourquoi je ne suis pas allé lire son historique aussi ?! C'est Jimin ! Le gars qui m'a chauffé l'autre soir ! Putain ! C'est Jimin ! Et vous voulez savoir ce qui est drôle ? Nan ? Tant pis, je vais quand même le raconter !
Après m'avoir gentiment tabassé, NamJoon m'a laissé en plan devant l'arbre et j'ai dû remonter ma carcasse morte jusqu'à ma chambre seul, luttant contre la douleur et les marches. Tout ce que je voulais c'était dormir et chialer. Alors je me suis écroulé dans mon lit, m'arrachant un râle de douleur et je suis resté sans bouger, en fixant la fenêtre, sans rien faire. On a frappait à la porte au bout de cinq minutes, je n'ai pas eu la force de leur demander de dégager de là, je me suis relevé du mieux que j'ai pu pour m'asseoir faiblement sur mon lit et JiHo est rentrée dans ma chambre. Dans ses charmantes petites mains : une trousse de toilettes. NamJoon me tabasse et envoie sa nièce réparait le problème. Elle m'a fait m'asseoir correctement, puis à commencer à sortir son matériel.
-Fous le camp. Grognais-je finalement. Ce n'est pas à toi de le faire.
-Si je ne le fais pas, personne ne le fera, tu peux en être sur, T-shirt qui craint.
Elle est d'une insolence, je vous jure...
-HoSeok, je m'appelle HoSeok.
-Tu peux être sur que je m'en tape.
-T'es au courant que tu me dois le respect ?
Elle releva les yeux vers moi. Vide. Son regard est aussi vide que celui de NamJoon. Elle eut un petit sourire en coin avant de se recentrer sur le coton imbibé d'alcool qu'elle tenait entre ses petits doigts. Elle l'appliqua sans une once de délicatesse sur une plaie ouverte de mon bras, m'arrachant un terrible cri.
-C'est assez clair pour toi ? Demanda-t-elle en relevant les yeux vers moi.
-J'ai très bien compris. Ton oncle et toi c'est la même. Deux emmerdeurs.
Elle ria un peu et reprit son affaire, bien plus délicatement. Elle était très calme, comme son oncle. D'ailleurs elle ne lui ressemblait que très peu. Elle devait plus ressemblait à sa mère physiquement et à NamJoon mentalement. Elle avait l'air aussi vide que lui.
-Pourquoi tu n'es pas allé jusqu'au bout avec Jimin ? Demanda-t-elle en tamponnant mon visage avec un nouveau coton, brisant le silence qui s'était abattu sur ma chambre.
-Ça ne te regarde pas. Murmurais-je simplement.
-Il était le cul à l'air sur mon lit quand même, ria-t-elle en posant un pansement sous mon œil droit.
Devant mon silence, elle n'insista pas, se contentant de terminer ses soins. Au bout de quelques minutes ce fut enfin terminé. Elle commençait à ranger quand je me suis senti obliger de parler. Je ne sais pas ce qui m'a donné envie. Elle avait juste l'air de pouvoir écouter, sans pour autant me clouer au pilori.
-Je ne pouvais pas, murmurais-je. Ce que m'a demandé Jimin. Je ne sais pas le faire. Je ne sais que...
-Baiser ? Demanda-t-elle en haussant les sourcils. Tu peux y aller franchement, je ne suis pas en sucre. Pourquoi tu ne sais pas le faire ?
-Les sentiments, ce n'est pas mon truc... Je n'ai jamais fais un truc comme ce qu'il m'a demandé et... Putain pourquoi j'en parle avec une gamine de quinze balais ?! M'écriais-je en m'écroulant sur mes draps.
-Treize ans, j'ai treize ans. Et j'ai l'air d'être vachement plus douée que toi. Quoi qu'il en soit, pourquoi tu ne pouvais pas te contenter de coucher avec lui en ignorant les sentiments ?
-JongDae lui a déjà fait du mal en jouant avec son cœur, je ne voulais pas être comme lui.
-Pourtant tu le fais, non, coucher sans n'en avoir rien à foutre des autres ?
Putain, elle me gavait avec sa voix morte et sa logique de merde ! Je me relevais brutalement pour lui faire face. Elle était debout près de la porte, sans aucune expression.
-Sauf que je ne veux pas le faire à Jimin, okay ?! Il est spécial pour moi, je ne sais pas pourquoi, mais il l'est ! Et je veux être spécial pour lui aussi ! Je veux le protéger des enfoirés comme JongDae, je veux lui faire oublier tout ce qui lui arrivé et je ne sais même pas pourquoi, putain ! Qu'est-ce qu'une gamine de treize ans peut comprendre à ça ?! Il m'arrive quoi pour que je me prenne la tête avec toi pour tripette ?!
-T'es amoureux.
Blanc. Parce que j'ai bugué.
-De quoi ? Repris-je après un temps, calme et surtout sans comprendre.
-De Jimin. T'es amoureux de Jimin. Même un chien le saurait.
-Arrêtes de dire des conneries et casse toi, balançais-je froidement.
Et elle est partie. Lorsqu'elle ferma la porte, j'agrippais mes cheveux en me tordant dans tous les sens. Elle avait raison, la gosse. Et ça me faisait chier. Je suis bel et bien amoureux de Jimin. La vérité c'est que je le sais depuis un moment. Mais que je ne voulais juste pas l'admettre. Ouais, faites pas les surpris ! Je vous rappelle que j'ai fantasmé sur lui y'a pas si longtemps... Et d'ailleurs c'est lui qui me chauffait... Nan mais ce n'est pas possible cette merde... Faut que je lui parle. Je suis obligé de lui parlais. De toute façon rien que pour éclaircir ce qu'on a fait ce matin. Ouais j'attends qu'il rentre de cours et je lui parle...
Il est rentré de cours depuis quatre heures, je le vois bosser dans le jardin et je ne sais pas quoi faire. Je suis là, debout sur la terrasse, les mains dans les poches de mon jeans, et je le fixe. Grâce au pouvoir de JiHo, j'ai réussi à planquer mes bleus. Mademoiselle sait faire, fallait qu'elle planque ce que son beau-père lui faisait avant d'aller en cours. En réalité, elle est cool la môme. Bref, je suis là, et je n'arrivais pas à parler à Jimin. Il discutait peinard avec JungKook. Il est terriblement beau. Son sourire. Il fait disparaître ses yeux, mais il est tellement adorable quand il sourit. Et dire qu'il doit avoir mal en quelque sorte... Le nom de JungKook résonne dans toute la cour, me tirant de ma rêverie, et je vois le petit nouveau foutre le camp vers JiHo, qui l'appelait depuis l'étage. C'est le moment ou jamais. Je m'avançais donc vers le petit employé dont je suis tombé amoureux et une fois à sa hauteur, je le vois me dévisager.
-Je crois qu'il faut qu'on parle. Dis-je la voix vide.
-Si vous voulez, monsieur, répondit-il en lâchant le râteau qu'il tenait jusqu'ici.
Je lui indiquais de me suivre et on monta dans ma chambre. On se fit face dans un silence effrayant. Je ne savais pas quoi lui dire, merde. En fait non. J'avais pleins de trucs à dire, mais je n'arrivais pas à les faire sortir.
-Au sujet de ce matin, commença-t-il.
-Je suis Hope, le coupais-je.
Il fronça d'abord les sourcils, semblant ne pas comprendre de quoi je parlais avant de soupirer et de hocher de la tête.
-Très bien, ravis de l'apprendre. Quoi qu'il en soit, monsieur, au sujet de ce matin...
-Je t'aime, le coupais-je de nouveau, ne voulant pas qu'il me reparle de ça.
Là, il vira au blanc. Il ouvra la bouche et la ferma, répéta l'action plusieurs fois avant de rire doucement, me demandant si je blaguais. Je niais d'un mouvement de tête. Ses yeux s'agrandirent d'un coup et il attrapa le dossier de ma chaise de bureau pour pouvoir s'asseoir sur celle-ci. Il semblait réfléchir. Il eut un nouveau petit rire qui me crispa. Je serrais les poings tout en dévorant ma lèvre inférieure, j'angoissais clairement à l'idée qu'il m'envoie son poing dans la figure. Il finit par relever les yeux vers moi, terriblement perdu et sérieux à la fois :
-Si c'est à cause de ce matin, je vous assure que ce n'est pas nécessaire, monsieur. Reprit-il faiblement, un sourire nerveux sur les lèvres. J'ai l'habitude de ce genre de chose et je ne pense pas que...
-Ne m'appelle pas « Monsieur », le coupais-je de nouveaux. La vérité, c'est que ce qui s'est passé ce matin, j'en avais envie depuis longtemps. Tu me plais depuis un certain temps. Au début, je pensais que c'était rien de plus que quelque chose de physique puis petit à petit, j'ai commencé à être jaloux de tes potes et de NamJoon... Je te voulais pour moi, j'ai fais suffisamment de rêves qui le prouvent. Ce qu'a fait JongDae, ça m'a rendu dingue... J'ai pété un câble, et disons que je t'ai renvoyé l'ascenseur, pour la dernière fois, quand tu m'as chauffé sur le net...
-Quand je t'ai chauffé où ?! S'écria-t-il en se relevant. Je n'ai jamais fait un truc pareil ! Ça ne va pas ou quoi !
Je fus surpris par sa réaction. Mais soulagé aussi. Il ne m'avait pas rejeté d'un bloc. En même temps, il était plus ou moins sorti avec un gars... Quoi qu'il en soit, il semblait vraiment choqué par ce que je venais de dire. Pourtant, c'est bien lui Smileangel.
-Bah si ! C'est bien toi Smileangel... Quelques jours avant l'anniversaire de TaeHyung, tu m'as chauffé sur le net. On a fait... Un truc assez sale avec les micros..., murmurais-je, le rouge au joue
-Je me suis connecté pour la première fois avec mon compte le jour de l'anniversaire de Tae' ! S'écria-t-il rouge comme une pivoine. Et puis comment tu veux que je fasse un truc pareil, je partage ma chambre avec JungKook et NamJoon, je te signale ! Y'a pas moyen que je pète sans que les deux me pendent ! Alors me branler !
Ah... Ouais... J'avais oublié qu'il n'était pas seul dans ma chambre. Ça m'énerve d'ailleurs un peu, mais bon, ma mère refuse de leur donner une vraie chambre. Il se passa la main sur le visage, se frottant les yeux, soupirant qu'il était vraiment un gros con en plus d'être un sale enfoiré. Je lui demandais d'une petite voix de qui il parlait. Il lâcha un long soupir avant de me répondre.
-J'ai filé mes identifiants à JongDae au début « de notre relation », en espérant que ça forgerait notre confiance. Je m'en balançais de ce site, à la base j'y suis allé pour faire plaisir à TaeHyung. Mais là, tu viens de m'apprendre qu'il s'en servait pour... Se branler avec son meilleur pote !
Oh merde... Un frisson terrible de dégoût me parcouru tout le corps tandis que mes mains s'agrippaient à mes cheveux et qu'un râle puissant d'horreur s'échappait de mes lèvres. Je me mis plusieurs claques pour chasser les images qui apparaissaient déjà par milliers dans mon crâne. Jimin hurla de frustration, ne tenant plus en place, puis se retourna vers la porte.
-Tu m'excuseras si je ne reste pas, hein. Lança-t-il, la voix sombre. Mais faut que j'appelle Yoongi pour qu'on organise l'enterrement de ton meilleur pote !
-Attends, m'écriais-je alors qu'il avait la main sur la poignée et que je chassais à peine les horribles images qui se gravaient en moi. Sors avec moi.
Il se retourna vers moi, un sourire nerveux de nouveau sur les lèvres. Il devait devenir fou, mais pas autant que moi. J'avais peur du rejet qu'il risquait de me mettre. Et j'avais les images de JongDae qui... Oh mon dieu, mais pourquoi moi ?!
-Je ne sors pas avec les gens, désolé. Soupira-t-il.
-T'es sorti avec JongDae, répliquais-je d'une petite voix, légèrement blessé.
-JongDae m'a pigeonnait. Il a prit son pied sans me payer. C'est tout.
Il était tellement froid. Mon cœur se resserra doucement et je tentais une dernière fois :
- Alors pigeonne-moi. Laisse-moi la chance que tu as laissé à JongDae... S'il te plaît.
Il me fixait avec un regard particulièrement étrange. Il avait l'air de réfléchir. De se demander ce que ça changeait. Il lâcha un « Pourquoi pas, après tout qu'est ce que je risque ? » dans un soupir, tandis que mon cœur s'envolait. Je savais qu'il n'était pas amoureux, mais je savais que je pouvais le faire tomber dans mes bras. Si je prenais des cours pour ne plus être un gros bâtard... Putain, ce que ça va être relou...
[PDV de Jimin]
Est-ce que l'un d'entre vous aurez l'extrême obligeance de me traiter de gros con ? S'il vous plaît. Personne ? Bon bah Yoongi devrait le faire sans avoir besoin d'explication. Vous vous demandez pourquoi j'ai besoin de me faire insulter ? Mais c'est très simple. Vous vous souvenez du moment où j'ai dit à Jung HoSeok, mon patron et énorme connard du lycée, ancien meilleur ami de mon ex, que j'étais partant pour sortir avec lui, pensant que comme je ne ressentais rien de particulier pour lui et qu'il avait tendance à être un enfoiré, ça ne durerait que quelques semaines, histoire qu'on couche ensemble et qu'il se lasse ? Et bien figurez vous, que non seulement on n'a toujours pas couché ensemble, en trois mois, qu'il n'a pas l'air de se lasser ne serait-ce qu'une seconde, au contraire et que je suis tombé sous son charme ! Oui, je suis bel et bien entrain de tomber amoureux de lui. Je vous jure, je vis un cauchemar ! Il est tellement différent du HoSeok que tout le monde connaît. Lorsqu'on est ensemble il est gentil, drôle, souriant et presque sympa.
Il reste plutôt acerbe et prétentieux sur certain points mais j'aime bien nos pseudos engueulades, et j'avoue que ça le rend sexy quand il joue les bourge à deux balles. Pourtant on n'a pas fait grand-chose ensemble. On traîne ensemble après le lycée, quelque fois. On se regarde un film dans sa chambre, on discute, parfois on va manger en ville. Au début, ça me faisait pas grand-chose, ça me saoulait presque. Pourtant maintenant, c'est moi qui me love dans ses bras quand on est installé pour regarder un film, quelque soit le genre, quoiqu'on évite ceux d'horreur, parce qu'HoSeok est encore plus flippé que moi. Maintenant, c'est moi qui glisse ma main dans la poche de sa veste quand on est ville. C'est moi qui lui propose d'aller faire les boutiques et je lui achète même quelques trucs avec mon argent de poche.
Merde... Je suis tombé amoureux de Jung HoSeok. Vous n'imaginez pas combien ça me fait chier. Parce que maintenant je le désire. Ouais, je fais des rêves érotiques avec mon patron. Et c'est gênant parce que je ne suis pas seul dans ma piaule et que vu que JungKook se matte des pornos en secret, sauf qu'il n'est pas discret, autant vous dire que ces fameux rêves sont... Perturbant. Et que Jung HoSeok n'amorce pas la moindre tactique de rapprochement de ce point de vue. Pourtant il m'a fait jouir dans sa bouche y'a pas trois mois... Mais je crois comprendre pourquoi. Il veut quelque chose de particulier. Vous savez, ce truc là avec les sentiments... Et le pire c'est que je le veux aussi... Quoi qu'il en soit, je suis obligé de me faire du bien tout seul sous la douche et ça devient frustrant.
Mais malgré ça, je suis heureux. Et bien sur TaeHyung l'a remarqué et il m'a harcelé de question pour savoir pourquoi. Je lui ai juste dis que j'avais trouvé quelqu'un et tout de suite je me suis pris un sacré sermon. Mais, je m'en fou. HoSeok est bel et bien différent de JongDae, la preuve est ces trois mois de branlettes solo sous la douche. Quoi qu'il en soit, ce soir j'étais au top de ma forme, et ça faisait beaucoup rire Min et JiHo. J'étais dans les dix premiers du lycée, j'avais hyper bien bouffé à la cantoche à midi, j'avais assez de tunes pour aller acheter les bracelets de couples que je voulais pour HoSeok et moi, pour son anniversaire, et en plus j'étais bien sur mon nuage d'amoureux. Les filles me charriaient pas mal là-dessus, pourtant elles étaient aussi dans leur monde rose bonbons de couple.
Min moins parce qu'elle avait une relation plutôt veille mais JiHo sortait depuis pas longtemps avec un gars de son lycée apparemment et elle semblait plutôt heureuse, ce qui n'empêchait pas NamJoon de proférait des menaces envers lui. D'ailleurs en parlant du décoloré, il passa la tête par la porte de la cuisine et me demanda de monter savoir ce qu'HoSeok voulait manger ce soir. Ses parents étaient en voyage d'affaires depuis quelques semaines maintenant, et il s'était fréquemment plaint de la bouffe, comme d'hab' quoi et avait fait savoir que jusqu'à que ce que ses parents rentrent, il dirait ce qu'il voudrait manger. Je posais donc le balais avec lequel je dansais une valse endiablé et grimpais tout guilleret les marches.
Je croisais Kang sur le pallier qui me demanda ce que je venais faire dans le coin. Je lui répondis simplement que j'avais à faire, parce que ce que je voulais vraiment dire c'était : Vas te faire foutre un œuf à la coque mon vieux, ta tronche me gâche la journée. Je vous l'ai dis, je l'aime pas ce gars et encore moins maintenant. Je n'oublie pas ce que j'ai entendu au mois de décembre, et l'idée qu'il est posé ne serait-ce qu'une seule fois ses pattes sur mon HoSeok, m'énerve quelque peu. Je continuais ma route jusqu'à la chambre de mon petit ami, et j'entrais sans même frapper. J'avais pris mes petites habitudes. Il n'était pas dans sa chambre, mais je pouvais entendre le bruit de l'eau couler depuis la salle de bain. J'eus un petit rire avant de pousser la porte de la pièce d'eau et de me geler sur place. HoSeok était dans sa cabine de douche, du sang rougissait l'eau qui se trouvait dans le bac, et il provenait non seulement de l'affreuse plaie qu'il avait sur l'avant bras et ses poignets mais coulait le long de sa cuisse, me laissant parfaitement deviner de quoi il s'agissait. Il se retourna vers moi, les yeux rouges comme l'eau, les lèvres tremblantes.
-Jimin, bégaya-t-il. Sors s'il te plaît. Je prends ma douche et on pourra discuter d'accord ?
Je pénétrais la pièce sans un mot, prenant place sous l'eau avec lui. La cabine était tellement spacieuse que si TaeHyung, NamJoon et toute la smala avait envie de se pointer, y'aurais encore de la place pour danser Gee des SNSD. HoSeok semblait vraiment mal en point et surtout mal à l'aise. Toujours sans un mot j'attrapais son poignet droit et l'examiner. Une trace de corde le parcourait, m'arrachant des larmes.
-T'es habillé abruti, ria-t-il douloureusement. Tu vas choper la crève, sors de là. Je n'en ai pas pour longtemps. Jimin, tu m'écoutes ?
-C'est Kang qui t'as fait ça ? Demandais-je sans quitter son poignet des yeux.
-Jimin s'il te plait... Murmura-t-il.
Je déposais mes lèvres sur ses affreuses marques, puis attrapais son autre poignet pour nouer ses mains sur ma nuque. Il m'interrogea du regard et je celais nos lèvres entre elles, sans dire un mot. Le baiser fut d'abord très doux, puis je posais très doucement mes mains sur ses hanches, le caressant doucement alors que nos langues se rejoignaient. Une danse sensuelle débuta. Nos deux muscles roses se caressaient doucement puis sauvagement puis tendrement. Une vague de chaleur s'emparait de moi tandis que mes mains parcouraient son torse puis s'échouaient dans son dos. Il soupira doucement dans le baiser tandis que ces mains descendaient sur mes fesses qu'il saisit. Il nous rapprocha, faisant rencontrer nos deux bassins et sans attendre je me pressais légèrement contre lui pour faire monter la chaleur, bien aidé par l'eau juste brûlante. De lui-même il commença à se mouvoir alors que le baiser devenait bien plus sauvage et que ces mains massaient allégrement mes deux fesses.
Il s'écarta de moi, puis couvrit mon cou de baisers humides et sauvages, m'arrachant un gémissement, alors que ses mouvement devenaient bien plus puissant plus bas. Je penchais la tête sur le coté, recevant un peu plus d'eau qu'avant, lui offrant un meilleur accès à ma peau. Il nous pressa un peu plus l'un contre l'autre et je me sentais déjà bien durcir sous toutes ses attentions. Lui aussi semblait bien éveiller, ce qui ne m'aidait pas à garder le peu de clame qui me restait. Sans me prévenir, il planta doucement ces dents dans ma clavicule, la mordillant joyeusement, m'arrachant un soupir involontaire :
-HoSeok~
Il se crispa, nous pressant toujours plus l'un contre l'autre, frottant plus fort nos deux membres bien éveillés, bien que le mien soit prisonnier de mon jeans. Je sentis sa poigne se raffermir sur mon postérieur, tandis que mes mains le parcouraient de long en large. Il semblait vouloir gémir lui aussi, mais se retenait pour je ne sais quel raison.
-Peut être devrais-je enlever ce qu'il y a en trop, murmurais-je avec difficulté, tandis qu'il passait ses dents dans mon cou à présent.
-Je ne suis pas en état, Jimin... Soupira-t-il en continuant son manège.
-Tu es au courant que tu bandes plutôt bien là, soupirais-je alors que sa langue titillait mon lobe d'oreille. Et puis ose me dire que tu me chauffes pas là~
-Je n'arrive pas à m'arrêter et sentir ton membre m'aide pas, et tes fesses me font envie aussi. Faut que tu m'arrêtes Jimin, je ne peux pas...
Il posa ses lèvres contre mon lobe qu'il commença à sucer doucement, donnant un plus gros coup de bassin, tandis qu'une de ses mains quittait mes fesses pour se glisser sous mon T-shirt trempé et jouait déjà avec un de mes tétons. S'en était trop pour moi :
-Qui te dit que je ne veux pas que tu me prennes ? Gémissais-je alors qu'il pinça mon bouton en passant sa langue sur toute la longueur de mon oreille.
HoSeok se figea, me reculant de lui, m'offrant l'opportunité d'admirer son membre. Je suis un pervers, je sais, merci. Ses joues étaient rouges pivoines et son regard comme fou, allumé par une lueur dangereusement sexuelle. Il se mordit la lèvre inférieure, fermant les yeux.
-Je... Je pensais que tu voudrais... Enfin tu vois. Bégaya-t-il sans ouvrir les yeux.
-Pas ce soir, souriais-je, attendri par sa timidité nouvelle. Une autre fois, je te ferai voir le paradis, mais ce soir, je voudrais que tu termines ce que tu as commencé, tu sais quand tu as pété un câble et décider de me faire oublier JongDae.
Il ouvrit doucement les paupières, un demi-sourire sur les lèvres. Ses mains passèrent dans ma nuque et il m'embrassa doucement avant de souffler sur mes lèvres rouges de ses baisers.
- Dis-moi que tu l'as oublié, murmura-t-il avec un soupir.
-Je ne sais même plus à quoi il ressemble... Mais s'il te plaît HoSeok...
Il ne me laissa pas terminer ma phrase, nous poussant hors de la cabine, m'embrassant sauvagement. Ses jambes s'enroulèrent autour de ma taille et je me retrouvais collé contre le meuble d'évier de la pièce. Il me dévorait les lèvres avec ferveur, frottant de nouveau son érection contre la mienne, coincé dans mon jeans, encore et toujours. A bout de souffle, on se sépara, et je pus rencontrer le regard le plus désireux du monde. Il murmura un « La chambre, Jimin, vite » avant de les réattaquait, langoureusement. Je m'exécutais, rejoignant sa chambre, le portant avec un peu de difficulté, étant donné qu'il est plus grand que moi... Je l'allongeais sur les draps, me retrouvant au dessus de lui, malgré le fait que c'est moi qui allait prendre. C'est drôle non ? Il glissa ses mains sous mon haut, parcourant mon torse de mille caresses. J'avais affreusement chaud et mes vêtements me collaient à la peau, c'était devenu un enfer. HoSeok devait avoir lu dans mes pensées, car il attrapa le bord de mon t-shirt et me l'ôta avec une certaine difficulté. Évidemment, l'eau ça colle à la peau les enfants. Il ne reprit pas d'assaut mes lèvres, mais nous fit basculer sur le lit, et je me retrouvais, enfin, sous lui. Sans un mot, il me retira mon pantalon, me lançant mon boxer trempé lui aussi. Il se pencha sur mon torse qu'il parcourra de baiser. De longs frissons me prenaient dès que ces lèvres rentraient en contact avec ma peau brûlante et trempée. Il passa sa main droite sur un de mes bouton si sensible et se mit à le faire rouler entre deux doigts. Son autre main se posa sur mon membre, par-dessus le tissus de mon sous vêtement, il exerça d'abord une petite pression, semblait observer mon visage tordu par le plaisir, puis il se pencha sur mon visage, et pressa franchement mon membre, maltraitant délicieusement mon téton, il passa sa langue sur toute la longueur de mon oreille.
-Han~Merde HoSeok...Gémissais-je sans pouvoir me retenir.
Je l'entendis soupirer bruyamment, comme si ce simple gémissement l'avait déjà bien ébranlé.
-Ta voix... Elle devrait être illégale Jimin. Murmura-t-il en passant de nouveau sa langue sur mon oreille. Mais j'en veux plus...
-Alors donne m'en plus, murmurais-je en tournant mon visage pour attraper ses lèvres avec les miennes.
Tandis que nous nous embrassions plutôt langoureusement, il passa sa main dans mon boxer et commença à me caresser sur toute ma longueur, d'abord du bout de ses doigts, m'arrachant de violents frissons. Sans prévenir, tandis que nos langues se disputaient le pouvoir dans nos bouches, il m'attrapa le membre et commença de puissants vas et vient. Je m'écartais de lui d'un coup, lâchant un gémissement de tous les diables, à la limite du cri. Mes mains vinrent trouver ses épaules, et mes ongles se plantèrent dans sa peau blanche. D'un coup sec je l'attirais contre moi et je le dévorais de baiser, coup de dents, léchant la peau de son cou. Je voulais qu'il ressente le plaisir lui aussi. Parce que là, rien que sa main et je pouvais jouir dans le plus grand bonheur. Je sentais d'ailleurs très bien son membre pulser contre mon ventre. Alors que je gémissais doucement son prénom, tremblant et déjà suant, il lâcha mon sexe, s'écarta de moi et je sentis en un instant ses lèvres se refermer sur mon membre.
-Ha ! HoSeok, putain~
Je le sentis sourire, vicieux et taré qu'il est, et il commença à bouger, m'arrachant d'affreux et très honteux gémissements. Il savait parfaitement comment faire, il montait et descendait à une cadence soutenue, mettant les dents par moment, me faisant frissonner et lorsque sa langue passait sur le bout, je me cambrais. Je voyais déjà blanc, et mes halètements devaient l'avoir prévenu, puisqu'il se retira me faisant grogner de frustration. Il remonta vers mon visage, m'embrassa tendrement en donnant un coup de bassin violent.
-Tu le sens pas, demanda-t-il taquin. Alors hors de question que tu viennes avant moi, reprit-il après que je hochais de la tête pour lui faire comprendre que, bon dieu oui, je le sentais très bien.
Sans lui poser plus de question, j'attrapais sa main droite et mis trois doigts entre mes lèvres et me mis à passer ma langue sur toute leur longueur de la façon la plus provocante que je connaissais. Il se mordit sèchement la lèvre en fermant les yeux, gémissant un peu.
-La prochaine fois, tu jouiras là, soupirais-je en retirant ses doigtz et en désignant mes lèvres.
-Seigneur... Soupira-t-il en retenant un gémissement et un frisson. Ne dis pas ce genre de chose, Jimin... Je ne vais plus tenir.
-T'attends quoi, d'ailleurs ?
Il eut un petit rire avant de saisir mes genoux, de me faire enrouler mes jambes autours de son bassin et de présenter un doigt à mon entré. Il la caressa doucement, se régalant de mon visage rompu sous le plaisir que cette simple caresse me faisait. Je le sentis rentrer doucement en moi. Pour le moment c'était plutôt gênant que douloureux. De toute façon, je n'aurais pas mal longtemps normalement. Il se pencha sur moi pour m'embrasser et commença quelques mouvements de vas et vient. Il lécha ma lèvre inférieure sans pour autant m'embrasser. Dans son regard je voyais bien qu'il me demandait l'autorisation d'en mettre un autre et je lui donnais silencieusement, gémissant sous les coups de langues affreusement torrides. Je sentis le deuxième doigt rentrer et déjà la gêne était plus douloureuse. Ce n'était pas la première fois, mais je n'avais pas fais grand-chose depuis quelque temps déjà alors j'allais devoir reprendre quelque habitude. Je le sentis faire quelques mouvements de ciseaux doux. Je me mordis la lèvre sous la faible douleur, présente tout de même.
-Ça va, demanda-t-il en me caressant la joue de sa seule main libre. Faut que je fasse passer ça ?
-Ça... Ça va aller. J'ai juste... Juste perdu l'habitude... Mais t'inquiète ce n'est pas... Si douloureux, haletais-je sentant déjà le plaisir se pointer.
-T'es sur Jimin, je te sens quand même vachement... Hem... Serré... Et je dois avouer que ça m'excite un peu trop, soupira-t-il.
Ma seule réponse fut un long gémissement, puisque ça y est, j'étais en plein plaisir. Je vis un petit sourire sur ses lèvres, alors qu'il continuait de bouger, se penchant sur moi pour attendre sa table de nuit. Tout en ouvrant le tiroir de celle-ci, il accéléra ses mouvements. Merde, il est souple le con ! Quoi qu'il en soit, je gémissais de plus en plus fort. Il attrapa ce que je supposais être du lubrifiant et un préservatif. Il revient vers moi, m'embrassant doucement, s'apprêtant à retirer ses doigts, mais je l'arrêtais.
-Ne...Ah~ Ne t'arrête pas... Je vais... Je vais le faire, articulais-je doucement.
Il ne semblait pas comprendre, je donnai donc un coup de bassin pour qu'il reprenne ce qu'il faisait et m'emparais du lubrifiant que j'ouvrais avec beaucoup de difficulté. Je me relevais un peu pour être un peu mieux placer, puis je commençais à appliquer le produit sur son membre tendu. Il soupira puisement tandis que j'étalais le lubrifiant.
-Jimin... Soupira-t-il. Pas que... Ça ne me plaise pas.... Ah ! Mais j'ai une... Une capote donc...
Merde... Le con. Je le branle pour que dalle là... Fin si. Il est canon quand il prend du plaisir. Sachez-le ! Je m'arrêtai donc, un peu gêné, haletant du plaisir qu'il me donnait. Il me rallongea et retira ses doigts, me faisant encore grogner de frustration, lui arrachant un petit rire. Il attrapa l'emballage de la capote, l'ouvrit et l'enfila. Le voyant déjà prêt à partir, je me plaçais correctement, bien à plat, les jambes écartées outrageusement. J'entendis le lubrifiant s'ouvrir puis je sentis son bout contre mon intimité. Je pris une grande inspiration et je le senti entrer doucement en moi, s'allongeant sur moi à mesure qu'il s'enfonçait entre mes chaires. C'était gênant, un peu douloureux mais de pas grand-chose. Lorsqu'il fut pleinement en moi, il soupira lourdement, à quelques centimètres de mon visage.
-Putain... On y est, gémit-il. T'es vachement accueillant... Merde....
-Bouge au lieu de parler crétin... Répondis-je sur le même ton.
Il se redressa péniblement, m'arrachant un petit gémissement. Merde, rien que de l'avoir en moi, je meurs de plaisir. Être amoureux ça rend tellement con. Il donna un petit coup de bassin, puis appuya ses deux avant bras des deux côtés de mon visage avant de commencer des mouvements langoureux. Nos visages étaient face à face et ses lèvres s'échouaient parfois sur les miennes. Le début était hésitant, mais déjà terriblement bon. Je sentais le plaisir grimper dans mes reins et sentir son ventre frotter doucement contre mon sexe brûlant et gorgé de désir, ça me rendait dingue. Je voulais qu'il aille plus vite, qu'il me fasse voir blanc, j'en voulais plus. Je le voulais lui, entièrement. Une fois encore, il dû lire dans mes pensées car il me donna un profond coup de bassin, se redressant et commençant à aller et venir avec plus de frénésie. Mes gémissements montaient en volume, tandis que je percevrais clairement les siens. Le bruit de nos peaux claquant l'une contre l'autre, nos gémissement, les grincements du lit, voila tout ce qui emplissaient la pièce et je ne voulais que ces bruits ne cessent jamais. Je voulais que ce moment dur éternellement. Je l'observais avec plaisir prendre son pied, les yeux mis clos, les cheveux collant à son front, la bouche à moitié ouverte. Il haletait et soupirait de la façon la plus sexy du monde. Sans prévenir il donna un coup de bassin violent, m'arrachant un gémissement aigu :
-Han ! Oui ! Là ! HoSeok~
-Est-ce... Ha~ Est-ce qu'on peut... Changer de... Oh ouais~
Il était parfaitement incapable de parler, mais j'avais compris ce qu'il voulait, et je hochais de la tête. Il se retira, m'arrachant un violent cri de frustration et il bascula en arrière. Sans attendre, je grimpais sur ses hanches et m'empalai, nous faisant soupirer à l'unisson. Je commençais à me mouvoir sur lui, percutant régulièrement ma prostate, dans des gémissements odieux. Le voir dans cet état me rendait dingue, et je cru mourir quand il commença à toucher mon membre, déjà au bord de l'explosion. Je montais dans les aiguës de façon ridicule et je me sentais au bord de la jouissance. Il accéléra ses mouvements, tout en donnant de plus sévère coups de hanches. Je me sentais déjà partir. Je ne sentais plus mon corps, je flottais dans un bonheur tout nouveau pour moi. Alors c'est ça ? Faire l'amour ? Nan parce que, je l'ai souvent dit « Fais-moi l'amour. », mais je ne faisais que coucher. HoSeok et moi on... fait l'amour et putain je sens que je vais devenir accroc. Ma voix était incontrôlable. Mon membre vibrait et je sentais le sien l'imiter alors que ses mouvements s'accéléraient.
-HoSeok... Je crois que je vais...
- Vas-y... Gémit-il, je te rejoins très... Ha ! Vite~
Je me laissais parfaitement et totalement aller. Quelques coups de poignets eurent raison de moi, et je me vidais entre ses doigts, coulant un peu sur lui et m'éclaboussant généreusement. Le gémissement qui échappait d'entre mes lèvres rendit mon petit ami bien plus sauvage, nous basculant de nouveau sur lit, il donnait de violent coup de bassin, me laissant à peine le temps de me remettre du meilleur orgasme de ma vie.
Tout ce qui sortait de ma bouche était son prénom. Je le sentais pulser entre mes chaires et d'un coup il se crispa, sans pour autant arrêter ses mouvements, un râle rauque et puissant, suivi d'une respiration puissante s'échappa de ses lèvres. Il continua ses mouvements, ralentissant doucement le rythme avant de s'effondrer sur moi. Nous reprenions doucement nos respirations, et je le sentis se retirer, il se leva avec une difficulté affreuse, se dirigeant vers la poubelle, où je le vis jeter le préservatif. Il revint rapidement vers moi, alors que je m'étais rallongé du mieux que je pouvais, pour faire passer la petite douleur qui germait entre mes reins. Il me prit dans ses bras et je logeais ma tête contre son torse. Un long silence suivi ce moment, perturbé par nos respirations qui reprenaient doucement leur rythme normal. Une fois parfaitement calmé, il déposa un baiser sur le sommet de mon crâne et murmura dans mes cheveux trempés par la sueur :
-Merci... Pour m'avoir donné cette chance, Jimin.
-Ne me remercie pas pour ça, remercie toi plutôt d'avoir eut la merveilleuse idée de me demander de te la laisser.
-Ça t'a... plus ?
Cette timidité qu'il a lorsqu'il me demande ça... Mon dieu, je comprends mieux Yoongi quand il fond devant TaeHyung. Quoi que mon HoSeok est mille fois plus cute. BREF !
-Ça ne s'est pas assez entendu, peut être ? Je n'ai pas assez hurlé ton prénom ? Tu veux que je prenne un méga phone la prochaine fois ?
-T'es con, abruti ! Ria-t-il en frottant son nez dans mes tifs et resserrant son étreinte.
Je le rejoignis dans son rire, relevant le visage vers lui. Il est tellement beau... Je déposais mes lèvres sur les siennes, l'embrassant doucement puis me séparait de lui.
-T'sais que t'as fais un pléonasme, là.
-M'en tape, je t'aime. C'est déjà bien, non ? Va quand même pas falloir que je fasse gaffe à ma grammaire, si ?
Je rigolais avant de l'embrasser de nouveau et son corps me recouvra de nouveau. Mes mains caressaient ses flans, tandis que les siennes parcouraient ma chevelure crade.
-Au fait, commença-t-il en séparant nos lèvres. Pourquoi t'es monté au juste ?
-Ah ! Oui ! Merde ! NamJoon voulait savoir ce que tu voulais manger. Répondis-je.
-Et j'attends toujours, bande de merdeux ! Hurla la voix grave du macaque derrière la porte !
HoSeok vira au rouge pivoine tandis que nous nous rendions compte qu'il avait probablement tout entendu, ou au moins une bonne partie. Il enfouit son visage dans mon coup, agrippant ma taille de ses bras, alors que j'éclatais de rire. Ce HoSeok là, tout mignon, en total contradiction avec l'orgueilleux que tout le monde connaît, il n'est rien qu'a moi !
-Tu vas me le dire ce que tu veux grailler, oui ou merde ?! S'énerva NamJoon.
-Mais casse-toi de là, putain ! Geignit HoSeok dans mon oreille m'arrachant un fou rire supplémentaire.
- Bah alors dis-moi ce que tu veux bouffer, emmerdeur à la con !
Mon petit ami se relevant d'un coup, fixant rageusement la porte, comme si il pouvait tuer NamJoon depuis son lit. J'étais mort de rire, ça va de soit !
-De la viande ! Pleins de viandes ! Et maintenant casse-toi ! »
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