Est-ce que j’ai eu une réaction excessive  envers Jessi ? Non je ne crois pas, il était en train de me juger, ou il essayait tout simplement de te comprendre ma vieille ! Je suis à fleur de peau, et je m’en veux d’être parti précipitamment. J’ai laissé en plan Jessi, sans aucunes explication… Pour la première fois, le bain dans lequel je flotte depuis presque une heure et dans lequel l’eau est devenu presque froide et a rendu mes doigt flétrie, m’a détendu. Je décide d’en sortir pile au bon moment car quelqu’un sonne à l’entrée. J’attrape ma serviette que je plaque sur ma poitrine vite fait. En sortant de la salle de bain et en remarquant la nuit déjà tombé, je me rends compte que je suis resté bien plus qu’une heure dans mon bain. J’arrive à la porte en râlant certaine que le lourdaud qui appuie de façon insistant sur la sonnette n’est autre que Johan. Erreur. Une fois la porte ouverte, je manque de lâcher ma serviette et la rattrape de justesse pour la serrer contre ma poitrine.

-Euh salut… je dis en rougissant sans le vouloir.

Nous ne nous sommes pas revus depuis samedi soir, soir, où il m’a embrassé. Son sourire en coin, celui qui me fait craquer, apparaît.

-Salut… je peux entrer ?

Je ne devrais pas ou si je dois ! Je me décale pour le laisser passer et referme la porte derrière lui. Ce n’est qu’une fois qu’il est derrière moi que je me souviens que je n’ai pas enroulé mon draps de bain autour de mon corps et qu’à cet instant présent, je sens son regard insistant braqué sur mon fessier. Ma belle paire de fesses rebondi est en expo plein air devant les yeux de Dimitri. Je laisse tomber ma tête sur la porte, inspirant profondément pour ne pas perdre mes moyens, alors que tout ce que je ressens intérieurement à cet instant est une profonde excitation… j’aimerais qu’il me touche. Je sursaute surprise lorsqu’il vient attraper les pans de ma serviette pour venir les nouer dans mon dos.

-Promis, je n’ai pas regardé… me murmure t-il.

Son souffle chaud sur ma peau encore humide me déclenche une vague de frissons et pris par le malaise, je ne trouve rien d’autre que d’éclater de rire… gênée… très gênée… Je me retourne pour me retrouver face à ses iris qui d’habitude si bleus, ont tournés à un gris ouragan. C’est la tempête autant dans ses yeux que dans ma tête. Et je ne sais pas pourquoi, ni comment, ni de quelle manière mais je me retrouve plaqué contre la porte d’entrée. Ses mains pressant mon visage en coupe, ses lèvres dévorant les miennes, nos langues se cherchant et se trouvant, mes jambes enroulés autour de sa taille et mes mains tirant ses cheveux. J’entends le clac qui signifie qu’il vient de fermer la porte d’un coup de clé. Il me déplace à travers la pièce pour me déposer sur mon lit avec une douceur infini sans jamais détaché sa bouche de la mienne, ma serviette faisant toujours barrage entre-nous. Ma bonne conscience me dit de mettre un stop à tout ça, ma mauvaise me dit que je n’en ai que faire de l’autre connasse à l'auréole sur la tronche et que je ferai  mieux de prendre  mon pied et vite ! Mais merde ! Toujours la bonne conscience qui revient !

-Dimi...je dis essoufflée. Ce n’est peut-être pas….

Il pose son doigt sur mes lèvres pour me faire taire.

-Chuut Ruby. J’ai réglé mes comptes avec Julia et son père, ça y est tout est fini, promis. Tu n’entendras plus jamais parler d’elle. Maintenant laisse nous régler les nôtres…

-C'est pas vraiment comme ça que je nous voyais les régler..

-Et si on essayait, me propose t-il en un fin sourire provocateur.

Sa voix et ses yeux dégagent une telle sincérité que je l’attrape par le col de son t-shirt pour l’embrasser avec fougue. Seigneur… J’en avais envie depuis tellement longtemps ! Quand il se relève en appuie sur ses mains pour faire dévaler ses yeux sur mon corps maintenant nu contre lui, je me sens comme une lionne en le regardant, prédatrice de ce beau mâle sexy qui trône au dessus de moi. Six ans que je rêve de ce moment-là et un peu plus, que nous n'avons pas revécu cette scène. La première fois, notre première fois était beaucoup plus timide et maladroite, là nous sommes sauvage et brutal dans chacuns de nos gestes. Aucune intimidation, même après autant de temps passé loin de l’autre. Dimitri enlève son t-shirt d’une main, le faisant voler au dessus de sa tête, et mes doigts filent immédiatement glisser sur son torse musclé.

-J’ai l’impression de te connaître par coeur, je dis sans raison.

-Parce que c'est le cas mon Loup… On se connait pas coeur.

Je l’attire à moi, le bout de mes seins frôlant sa poitrine chaude. Une main à ma taille, l’autre posé entre mon cou et mon épaule, il plonge sur mes pointes durcis pour lécher chacunes d'entres elles, les mordant et les lapant sans soif. D’un mouvement, mon bassin se retrouve collé et mes cuisses ouvertes contre la fermeture éclair de son jeans qui est prête à céder à cause du bloc de béton qui s'y trouve derrière. Il me caresse, presse mes seins, suce mes tétons. Ce n’est plus le Dimitri de seize ans que j'ai en face de moi, il n’a plus besoin de guide, c'est un grand garçon maintenant qui sait ce qu’il fait.

-Aaaah ! je m’exclame alors qu'il mord l’un de mes bouts rosie.

Il sourit fier du bien qu'il me procure.

-Si tu savais depuis combien de temps je rêve de ce moment Ruby...

-Dimi...j’ai besoin de toi.

Je décide alors de le bousculer, une fois dos contre le lit, je le chevauche entièrement nue et décidé d’aller à la rescousse de son sexe. J’ai hâte de le revoir… Lorsque je défait le bouton et dézippe son jeans pour le lui ôter en même temps que son caleçon , il rit en voyant mon contentement mêlé à la surprise sur mon visage. Elle est énorme nom de dieu ! Dimitri a pris autant de muscles en haut qu’en bas, c'est un spectacle merveilleux à regarder.

Pendant que nous continuons à nous embrasser fougueusement, comme-ci toute notre vie en dépendait comme-ci nous nous étions plus revues depuis des années… Dimitri en profite pour glisser deux doigts dans mon antre chaude et humide. Je glisse mes mains jusqu’à sa bite dressé et m’en empare, commençant une danse rythmé de haut en bas puis quand je me baisse juste au dessus de celle-ci, son regard dévastateur m’excite encore plus. Je le gobe sans finesse, le lèche et le suce avec frénésie jusqu’à ce qu'il souffle mon prénom.

-Hmmm… Ruby stop… c'est trop bon mais je ne...arrgh...je ne vais pas tenir.

Il glisse ses mains dans mes cheveux pour relever ma tête et m’attire jusqu’à lui en m’embrassant plus tendrement. Nous roulons sur le lit, lui sur moi, son sexe glissant et caressant ma fente.

-J’ai une capote dans mon portefeuille.

Je n’ai pas envie d’attendre.

-Je prends la pilule.

Je suis folle.

-Je suis clean Ruby, tu me fais confiance.

Je lui ferais toujours confiance quoiqu'il arrive…. Malgré surement le nombre incalculable de ses conquêtes. J'acquiesce et il me pénètre sans prévenir, glissant au même rythme que les battements accélérés de mon coeur. Je ressens un plaisir fou, cette sensation d’extase traverse tout mon corps. Dimitri ne me quitte pas des yeux, il me pénètre doucement, puis plus fermement, et la pression monte, ses doigts s’enfoncent dans ma taille et son souffle se fait plus rauque. Je sens qu'il va jouir et moi aussi, je suffoque.

-Ruby, respire bébé, tu vas manquer d'air... me dit-il entre deux coups de reins plus brutaux alors qu'il n’en peux plus lui même.

Bébé… ce petit surnom me fait manquer un battement.

-Quel prétentieux ! je lâche en lui griffant les pectoraux.

-Arrgh...hmm. Excuse moi d'être aussi fier qu'une telle beauté manque de souffle grâce à moi.

Je ne peux riposter à autant de mâle-attitude, sa langue s'engouffrant dans ma bouche pour en visiter chaque recoin. Nous arrivons au bout, je commence à lâcher prise mais je ne veux pas partir sans lui.

-Oh ! Je...je vais sauter Dimitri…

-Je saute avec toi !

Dans des grognements et soupirs de plaisirs nous murmurons nos prénoms et quand l’apogée est enfin terminé, je réalise vraiment l’ampleur de la situation. Nous nous sommes sauté dessus mutuellement et nous venons de baiser comme deux bêtes sauvages après six ans de séparation sans aucunes explications. Ça en valait le détour. Dimitri à sa tête lové dans mon cou, et tout son corps repose lourdement sur le mien, son sexe encore en moi. Je laisse glisser mes mains, une dans ses cheveux en bataille, l’autre sur ses fesses. Nous restons un petit moment dans cette position à profiter l’un de l’autre, ayant surement peur que le premier qui bougera brisera cet instant magique. Mais comme d’habitude je ne peux m’empêcher de parler.

-Est-ce qu’on vient vraiment de faire ce qu’on vient de faire ?

Il pouffe de rire, et se met à me mordiller le lobe de l’oreille avant de se retirer doucement, me procurant un vide soudain. Il s'affale sur ma droite et attrape ma main pour entrelacer ses doigts aux miens.

-Tu crois que c’était prévisible ? Que cela devait se terminer comme ça ? me demande t-il en retour.

Je hausse les épaules et tourne ma tête vers lui pour trouver ses magnifiques prunelles redevenu bleus. Nous sommes nus comme des vers, mais étonnamment je n’ai pas honte de rester comme ça près de lui.

-Ce qui était moins prévisible en tout cas c’est que tu débarques chez moi et qu’on le fasse sans capote.

-Tu n’as pas a te faire de soucis pour ça, je suis clean je te l’ai dis. Mes derniers tests datent du mois dernier, je pourrais te les montrer si tu veux. On a pas le choix quand ils viennent nous contrôler.

J’opine. Il veut me montrer ses tests, donc ça veut dire qu’on pourra sûrement recommencer ?!

-Tu es belle quand tu souris…

Bécasse ! Tellement dans mes pensée à repenser à la plausible prochaine fois que je ne me suis même pas rendu compte que je souriais comme une vache. Je souris… moi ? Je n’ai jamais sourit à cette période de ma vie... Je tourne la tête de l’autre côté pour cacher mon visage soudain transformé et pris par les larmes qui menace de sortir. Je le sens s'appuyer sur le côté, sur un coude. Il laisse sa main dévaler ma hanche et remonte jusque dans mes cheveux.

-Ruby… depuis que je t’ai retrouvé, tu souris peu. Mais quand tu souris, j’ai envie de t’apporter du bonheur.

Mon coeur se comprime un peu plus. Non Dimitri je t’en supplie, ne joue pas au gentleman avec tes mots roses, pas maintenant…. J’étais si bien, l’espace d’un moment j’ai réussi à oublier…

-J’ai envie de te voir heureuse, vivante, comme la fille que j’ai connu plus jeune. Celle que j’aime… Je t’aime toujours Ruby.

-Tu ne m’as jamais regardé comme la fille que tu aimes Dimitri ! je m’exclame complètement bouleversé par ses paroles.

-Faux. C’est comme ça que je te regarde depuis le premier jour Ruby. Il me tire pour me remettre dos au lit, et grimpe sur moi pour bloquer mes mouvements, ses mains maintenant mon visage face à lui, nos yeux ancrés ensemble. Depuis cette fois où je t’ai vu m’observer sur la glace et que je m’amusais à te faire sursauter en t’envoyant mes pucks, je t’ai aimé. Depuis la fois ou j’ai découvert ce magnifique sourire que tu caches si bien mais qui te rends pourtant tellement belle, je t’ai aimé. Depuis la fois où j’ai découvert que des yeux comme les tiens pouvait me rendre fou, je t’ai aimé. Depuis la fois ou nous avons couché ensemble pour la première fois juste pour essayer, je t’ai aimé. Depuis que je suis parti comme un enfoiré, je n’ai fais que t’aimer Ruby. Sauf que toi, tu étais trop borné dans ton illusion de “tu es mon meilleur ami”...

Mes larmes coulent sur mes joues et je ne sais quoi répondre à cette magnifique déclaration qui tombe à pique ? Non, il ne sait pas, il n’est pas au courant, il ne peux pas me dire tout ça juste pour me remonter le moral. Il le pense.

-Je ne veux pas que tu pleures… mon Loup… il attrape une larme de son doigt pour l’essuyer sur les draps.

-Si seulement, tout ça avait pu se passer avant entre nous. Peut-être que je ne serais pas autant brisée… Si tu avais été là, peut-être qu’aujourd’hui je ne serais là pas la même.

Il fronce les sourcils, je vois qu’il réfléchit.

-Ruby à partir d’aujourd’hui, je veux qu’on soit entièrement honnête l’un envers l’autre. Alors je vais commencer, même si il est possible que tu me jettes après.

-Pourquoi ?

-C’est moi qui est demandé à Jessi de t’appeler aujourd'hui pour un entraînement.

-Hé bien si ce n’est que ça ce n’est pas grave.

-Je lui ai aussi demandé de faire ça car je n’avais aucunes nouvelles de toi et que je voulais aussi plaider ma cause…

Il détourne le regard, pensant sûrement que je vais lui piquer une crise comme j’en ai si bien le don. Mais non au lieu de ça, je trouve sa démarche mignonne et je me met à glousser ce qui à l’air de le détendre. Il esquisse un petit sourire.

-Quoi ?

-Ben pour être honnête moi aussi, je dois dire que j’ai beaucoup apprécié pouvoir me changer les idées et passer un peu de temps dehors avec une personne comme Jessi. Il est attentif et très ouvert à la discussion.

-Oui c’est vrai que c'est un type bien.

-Tu n’es pas jaloux de lui ? Bizarre.

-Je devrais ? Il te plaît ? Non je sais que Jessi en pince pour une fille.

-C’est toi, Dimitri.

-Je suis quoi pour toi, Ruby ? Dis le moi je t’en supplie. Je ne supporte pas cette relation qu’on a, un coup oui, un coup non, je veux savoir.

-Tout, tu es tout. Tu l’as toujours été.

Il m’embrasse avec une douceur infini, pleine de passion et d’amour…

-Alors raconte moi tout justement… Pourquoi tu es parti comme ça tout à l’heure ? Jessi m’a dit que tu étais parti au quart de tour. Il était inquiet il a essayé de te rattraper mais tu t’étais déjà enfui.

Je le bouscule un petit peu pour me faufiler sous ses bras, il me laisse passer. J’attrape ma serviette de bain qui jonche le sol et me baisse pour attraper la boîte de Dimitri sous mon lit. Quand il la voit, son attitude change et il devient gêné, tout timide. Il s’assoit en tailleur et je le rejoins. J’ouvre la boite et cherche la fameuse lettre numéro six, celle qui m’a bouleversé et fait réaliser à côté de quoi je passais.

-Tu te souviens du jour ou tu m’as écris ça ?

Il attrapé la feuille que je lui tends, puis se met à se lire.

Je regarde ses yeux parcourir ses lignes et son visage changer au cours de sa lecture. Ses yeux s'agrandissent, ses sourcils se haussent puis se froncent, son visage se ferme, puis quand il a terminé et relève la tête vers moi, je comprend qu'il ne voit pas du tout ou je veux en venir.

-Je me rappelle oui, putain cette lettre, ce jour là je t'assure que j'étais dans un état vraiment étrange.

-C'est ce que j'ai compris en la lisant...

-Mais..je ne comprends pas le rapport avec Jess ?

-Jessi m'a posé des questions sur moi, ma vie, mon passé, mon présent, en tergiversant j'en suis venu a lui dire que je n'avais pas vraiment envie de faire cet entrainement mais que j'étais contente de sortir car j'avais besoin de voir quelqu'un...

-Et tu as parlé de Jestsen c'est ça ! Il m'a dit que tu avais parlé de ton frère absent...

-Oui...à la période ou j'en ai le plus besoin.

-Pourquoi ?

-Car je suis seule... je baisse la tête car les larmes commencent à me piquer les yeux.

Dimitri glisse ses mains dans les miennes et bougent pour venir se coller contre moi en me tirant à lui. Toujours nu sous les draps et moi dans ma serviette, seuls ses tissus font barrage entre nos peaux. J'accepte de me blottir contre son torse profitant de ce moment de silence pour ravaler cette boule qui se forme dans ma gorge. Ces instants de tendresse m'avait tellement manqué.

-Je suis là moi, me chuchote t-il.

-Mes parents sont morts Dimi...Ça fera cinq ans demain. Et le jour où tu as écris cette lettre...correspond exactement à la date de leur mort. Ce jour là, tu étais un peu avec moi, par la pensée.

-Ruby...

-Je sais tu es désolé... je tente d'ironiser.

Il me retourne pour que je puisse être face à lui, ses yeux sont embués à lui aussi. Je pose ma main sur sa joue.

-Je ne rigole pas Ruby... Tes parents étaient exceptionnels, je ne savais pas. Ça me fait quelque  chose de savoir ça. Il détourne le regard. Si seulement je n'étais jamais parti...

-On ne peut pas effacer ce qui s'est déjà produit... pourtant j'aimerais tellement... dis je en sanglotant.

-Petite puce..hey... sèche tes larmes.

-Tu sais... dis je en hoquetant, quand Jet est là c'est peut-être moins sur à supporter mais ça l'est tout de même. Mais là, il ne viendra pas, et je ne sais pas comment je vais supporter ça...

-Moi. Moi je suis là, d'accord ?

Je hoche la tête plusieurs fois en retenant mes larmes comme une vraie gamine.

-Et tu peux compter sur moi de jour comme de nuit, à n'importe quel moment quand ça va pas, tu m'appel et j'accoure.

-Comme un preux chevalier.

-Comme le chevalier que je n'est pas était il y a six ans...

-Qui aurait cru qu'on se jetterais l'un sur l'autre alors qu'on a tant de chose a régler.

-C'était écrit. Notre histoire est écrite Ruby, je te l'ai toujours dit.

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Fin du Chapitre.

Hello mes chaaaats !!!
Comment ça va ?! Ça y est le week-end, la reprise du boulot et demain, mon anniversaire !!! :)
Quel âge j'ai ? Haha ! 😉
Alors ce chapitre, je sais que vous  l'attendiez depuis des lustres !
Les retrouvailles entre Ruby et Dimi... Qu'en avez vous pensez ?!
J'ai hâte d'avoir vos avis !
Gros gros bisous !! ❤

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N'oubliez pas --> ⭐

(Chapitre en correction)

Mon Histoire écrite en collaboration : INKED MEMORIES 1 & 2.

Twitter : CCycy0209 & ChouStiik

Instagram : labiblio2cycy