III. The harm is done
Sans être mon désir, dans ce foutu présent
Ma plume se mit à vouloir de la haine.
Je t'ai offert des mots, tu m'as donné la peine.
Au fond de mes sanglots la rancune s'entend.
Je t'ai vraiment aimé pauvre con que tu es.
De toi aucun respect pardonnant cette chaîne,
Ma plume se mit à vouloir de la haine.
Je ne veux pas l'écrire mais elle veut te tuer.
Te regarder souffrir de cet amour qui ment et qui blesse
T'imaginer fléchir dans une solitude telle que la mienne
Je prie pour que tes maux soient fait de turpitude
Et au fond de mes sanglots, la rancune s'entend.
Je t'ai offert des mots, tu m'as donné de la souffrance.
Espèce de connard, pauvre merde.
Je veux que tu crèves seul dans l'humiliation.
Pardonne-moi ce souhait, l'insulte se déchaîne.
Je veux de la vengeance pour ce mal donné,
Celui de l'ignorance de tout mon sentiment.
Sans être mon désir dans ce foutu présent,
Je te souhaite le pire à ton petit cœur fragile.
Les mots se répètent, je n'y arrive pas.
Mon envie s'entête dans mes pleurs.
L'oubli ne veut pas venir pourtant mes hurlements le prie,
Prie pour te faire mourir avant moi.
Sans être mon désir bien-sûr...
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Son cœur tambourinait dans sa poitrine et son souffle était saccadé. Son esprit était attaqué de tout sentiments possible, ce qui lui donnait du mal à réfléchir. Un mélange de tristesse, de nostalgie, de douleur ou bien de haine.
Il fixait l'autre jeune homme, d'à peu près son âge, dans les yeux au loin sans détourner le regard. Il voulait avoir le courage de lui tourner le dos, de partir et de ne plus jamais revenir mais il restait là, le visage neutre.
« Je-... Ca fait longtemps... Jimin. » dit celui-ci, les cheveux au vent et la voix tellement basse que son interlocuteur eût du mal à entendre.
Le dit Jimin ne répondit pas. Il continuait de le fixer intensément, d'un regard froid et vide d'émotion. Il restait neutre, les bras le long du corps.
Sa voix, il ne l'avait pas entendu depuis longtemps. Celle-ci lui avait manquer et il voulut sourire à son entente mais il ne fit rien. Trop de souffrance donnée à cause d'elle.
Celui des trois qui était tout sourire au début et qui sautillait partout, s'était arrêté pour assister à une longue bataille de regards, interminable. Il les observaient avec incompréhension, ne sachant pas quoi dire pour détendre l'atmosphère.
« Bon... Euh... C'est pas que je veux déranger mais... » fit Hoseok avant d'être couper par quelqu'un qui venait d'arriver en hurlant.
Notre blond tourna rapidement la tête vers le nouvel arrivant et fronça les sourcils.
« Taehyung ! Tu m'as attendu ! Désolé d'avoir mis du temps. » celui qui venait parler c'était mis à courir vers le dit Taehyung, avant de s'élancer dans ses bras et de lui faire un baiser chaste.
Jimin ferma brusquement les yeux et serra ses poings faisant ressortir ses veines. Un étrange sentiment prit place dans son être et sa tête commençait à le faire souffrir. Et c'est là, c'est là qu'il prit ce courage. Il se retourna précipitamment, et entama une marche pour partir de l'endroit afin d'être seul.
C'était une mauvaise idée de revenir ici se dit le blond dans sa tête. Il voulait se donner des gifles pour avoir fait ça car il fût encore plus blesser qu'en arrivant.
« Eh Jimin ! Tu pars déjà alors qu'on vient de se retrouver ? J'ai des questions à te poser moi ! » s'écria Hoseok en levant la main, comme pour l'arrêter.
Jimin faisait la sourde oreille, il ne daigna même pas un signe qu'il avait entendu et continua à avancer d'un air déterminé. Il n'avait pas envie de se retourner, d'être faible et de retomber à nouveau de haut. C'était au delà de ses forces.
« Je peux savoir c'est qui Jimin ? » répliqua le nouvel arrivant.
Celui-ci lança un regard à son copain, tout en pointant du doigt le concerné.
« J-Jimin ? Ce...C'-C'est...C'est- » balbutia Taehyung avant d'être couper par quelqu'un.
Tout les regards se tournèrent vers l'endroit d'où venait la voix. Notre blond venait de s'arrêter net dans sa marche lorsqu'il avait entendu son prénom et était maintenant tourné de profil de sorte à pouvoir voir du coin de l'œil, les autres.
« Personne. » venait de cracher Jimin avant de repartir., laissant les autres dans l'incompréhension, sauf quelqu'un. Taehyung. Celui-ci baissa la tête, d'un air abattu.
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Un vieux bâtiment se trouvait en face de lui alors qu'il se tenait sur le trottoir, l'observant de haut en bas. Il était sûrement fait avec des briques et de l'argile mais ceux-ci avaient beaucoup vieilli et était donc abîmés. Après quelques minutes à contempler la battisse, Jimin prit l'initiative de pousser, des seules forces qui lui restait, la lourde porte en bois massif.
Après avoir passer le seuil de celle-ci, il s'aventura dans un long couloir démuni de lumière. Au bout de celui-ci, il prit une grande inspiration et toqua doucement la vitre d'une porte qui se voulait être celle du concierge du bâtiment. Après quelques secondes il toqua à nouveau sur celle-ci, faisant cette fois-ci raisonner le bruit. mais il y avait seulement un silence pour lui répondre. Il grogna et tapait nerveusement du pied.
La scène devant l'université l'avait agacé. Il était nerveux et blessé à la fois. Il voulait se montrer fort, pouvoir aller de l'avant mais même plus de deux ans passés, il avait toujours cette même plaie. Celle au plus profond de son cœur. Il avait réussi à la camoufler, la faire disparaître avec le temps mais en une fraction de seconde elle avait ressurgit, lui faisant perdre ses moyens et tout le masque qu'il avait crée au fil du temps pour se protéger. Cela l'énervait, comment pouvait-il dérailler ainsi, rien qu'en voyant une personne ? Il le pouvait car c'était lui. Lui et lui seul pouvait lui provoquer de tels sentiments.
Irrité, il pressa fortement la poignée de la porte en face de lui et entra dans la pièce. Celle-ci était vide. Il s'attendait à tomber sur un homme endormi dans un profond sommeil, ou bien ivre, mais il n'y avait personne. Cela l'étonnait beaucoup. Il se rappelait que cette pièce était toujours occupée, car c'était l'endroit fétiche de son propriétaire.
Jimin ne voulait pas perdre plus de temps alors sachant pertinemment où se trouvait ce qu'il cherchait, il se dirigea vers l'un des nombreux tiroirs ankylosé et en sorti une clef.
Xx
Le bruit du mécanisme de la porte s'ouvrant, retentissait dans tout l'immeuble, heureusement pour le blond, personne ne s'était pointé pour l'agacer encore plus qu'il ne l'es.
Une forte odeur de renfermé atteignit ses narines alors qu'il passa le seuil de son appartement, ce qui le fit tousser fortement. Avec ses mains, il se mit à faire de grands gestes essayant de repousser au maximum la poussière qui s'était agglomérée depuis maintenant plus de deux ans. Ensuite, il s'avança, l'esprit nostalgique dans son petit deux pièces. Il essayait tant bien que mal d'avancer, bousculant les nombreux cartons empilés.
La pièce était vide d'objets, il restait seulement quelques meubles poussiéreux, son logement était vraiment fade se dit-il. En deux ans l'endroit n'avait pas changé car mis à part la saleté accumulée, il avait toujours ses souvenirs qui lui revenait en tête ce qui le faisait sourire niaisement.
Du bout de ses doigts il touchait les vieux meubles qui lui appartenaient auparavant faisant voler la poussière, de l'amertume et de la mélancolie au fond de la gorge. Il parcouru rapidement la pièce des yeux pour ensuite se diriger vers un miroir qui était disposé au dessus de sa commode.
« Putain. » bafouilla-t-il en se passant rapidement une main dans sa chevelure filasse.
Malgré quelques souillures déposées sur la glace, il arrivait à voir de façon bien distincte son reflet et son teint blafard. Il releva sa main et toucha légèrement à l'aide de ses doigts fins, la peau de son visage remarquant sa maigreur très apparente. Ses yeux ébène étaient vides, ses cernes en dessous très visible, sa peau d'une pâleur extrême et ses lèvres pulpeuses devenues gercées ; ce visage sans vie, lui donnait des frissons et une grande honte. Il se demandait comment il avait pu devenir comme cela, comment il avait pu tomber si bas. Ses pulsions s'étaient certes calmées, mais il en avait payé le prix cher sur sa peau et donc sur son physique.
« Tout cela pour une raison si stupide » se murmurait-il, s'appuyant avec ses bras sur le meuble de rangement.
« Aller Jimin, ressaisis-toi, c'est pas le moment de faillir... »
Jimin se redressa de sorte à être bien droit et se retourna pour se diriger vers sa fenêtre, pour prendre l'air. Seulement prendre de l'air.
Il prit sa chaise en bois au passage et la déposa devant la baie pour qu'il puisse s'installer dessus et s'accouder au rebord de la vitre. Et puis, il se mit à observer. Observer les mouvements des gens, leurs mimiques et le moindre de leurs gestes. Il ne se souciait pas de son problème mais il préférait observer, juste observer en silence, terré dans son coin tel un spectateur devant le spectacle qu'est la vie. A tout moment, la police pouvait arriver pour le remettre dans son asile, l'enfermer à nouveau et le priver de liberté mais il ne se préoccupait pas de cela. Non, il s'occupait à regarder, de ses petits yeux en amandes, à travers cette vitre.
Les arbres remuaient au rythme du souffle émit par le vent. Les feuilles sur le sol virevoltaient légèrement à cause du mouvement. Ce mouvement provenait de la brise mais aussi des personnes se déplaçant aléatoirement sur le large trottoir de béton. Une femme coiffée d'un chignon et habillée d'une robe rouge assez ample se déplaçait rapidement vers un bâtiment, comme celui où logeait Jimin. Elle portait de grands sachets remplis à ras bord et avait l'air très pressée.
C'est l'un des défauts que Jimin reproche à la société. Celle-ci ne prend pas le temps de savourer les choses ou bien de réfléchir à ses gestes. Elle fait, rapidement, sans réfléchir aux conséquences de ses actes, de ses paroles.
Une vieille dame, cheveux gris et peau abîmée par le temps marchait avec difficulté sur la longue allée animée. Un grand groupe de jeunes passa à côté d'elle, la bouscula en lui faisant perdre ses affaires mais personne ne se retourna. Jimin la devinait blâmer la troupe d'irrespectueux jeunes ce qui lui fit sourire.
D'autres défauts. La société est égoïste, critique et irrespectueuse.
C'est alors que les yeux charbon de Jimin fûrent interpellés par un homme ou plutôt l'endroit où il se dirigeait. L'homme aux cheveux noirs corbeaux était vêtu d'un costard noir, c'était sûrement un homme d'affaire se dit Jimin. Il tenait une mallette en cuir et se déplaçait d'un pas las, vers un café qui se situait au coin de la rue. Notre blond connaissait très bien ce café, il avait l'habitude avant d'y passer ses journées avec ses amis, à discuter de tout et de rien. C'était un endroit très symbolique pour le blondinet, il s'y était passer la plupart des moments joyeux de sa vie mais aussi et malheureusement, les plus malheureux.
Jimin quitta des yeux le café, pour baisser sa tête mais il la releva rapidement en entendant la vieille sonnette qui venait de retentir. Il fronça les sourcils et se leva lentement, étant dans l'incompréhension. Il n'attendait personne. Le blond se déplaça, méfiant, vers la porte tout en la fixant intensément.
Devant, il souffla un bon coup, et pressa avec précaution la poignée. Il ouvra grandement la porte et tomba sur un Taehyung complètement essoufflé par le fait qu'il venait sûrement de courir une grande distance pour venir jusqu'ici. Jimin s'apprêtait à refermer sèchement la porte mais le jeune homme en face de lui, lui en empêcha.
« Jimin j'ai besoin de te parler. S'il te plaît hyung... »
Xx
« Quand Dieu donne la blessure, il place auprès d'elle le remède. »
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Voici Voilà un nouveau chapitre, je sais pas trop si je suis fière ou pas mais bon... En tout cas j'espère qu'à vous il vous à plu ! Désolé du temps d'attente pour le sortir, je n'ai pas d'excuses en plus pour tout avouer...
Je tenais à vous dire merci pour tout vos votes, vos commentaires et vos follow, ça me fait super plaisir !
Alors voilà, je ne sais pas quoi dire de plus à part de voter, commenter si vous le souhaitez xD.
J'essayerais de poster dans un délai plus court que pour ce chapitre, mais je ne promet rien. Donc, à une prochaine fois ! ^-^
Elisa ♥
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