II. Memory

/!\ Relisez le Prologue et le chapitre 1 j'ai fais des modifications et j'ai rajouter des paragraphes parce que je n'étais pas fière. Du coup certains points changent et je vous conseillent donc de relire tout ça. Voilà c'est tout pour moi, bonne lecture~ /!\

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Qui est à l'intérieur de moi ?

J'ai arrêté de respirer.
Je ne peux plus résoudre quoi que ce soit. Même la vérité se fige.
Peut-on la briser ou non ? Suis-je devenu fou ou non ?
C'est alors que j'ai trouver et que j'ai tremblé.

Dans ce monde distord, je suis rapidement devenu transparent puis invisible.
Ne me trouve pas, surtout pas. Ne me regarde pas.
Je n'ai pas envie de souffrir encore plus, dans ce monde que quelqu'un a esquissé.
Mais, souviens-toi de moi de façon bien distincte.

La solitude s'étend à l'infini et m'enveloppe. Le souvenir de nous riant innocemment
Me transperce, et je ne peux plus bouger. Je ne peux plus bouger...

J'ai finis par changer, mais je n'ai rien pu changer.
Ces deux faits s'entrelacent, et deux êtres s'anéantissent.
Peut-on les détruire ou non ? Suis-je devenu fou ou non ?
Je ne peux plus te souiller, alors j'ai tremblé.

Dans ce monde vertigineux, je suis rapidement devenu fuyant puis insaisissable.
Ne me cherche surtout pas. Ne me souhaite pas.
Avant que le futur ne se dissolve,
Souviens-toi juste de moi, une dernière fois, de façon bien distincte.

Ne m'oublies pas, ne m'oublies pas, ne m'oublies pas, ne m'oublies pas...

S'il te plaît, dis moi, qui se trouve à l'intérieur de moi ?


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Il vagabondait dans les rues bondées de monde. Les gens le prenait pour un drogué, ayant une démarche irrégulière. Les mains dans les poches et son teint blême, il bousculait les passants sans s'en rendre compte, perdu dans ses pensées.

« Mais qu'est-ce que j'ai fais » se disait-il. Il l'avait désiré cette liberté, mais se rendait compte bien assez vite, qu'il venait de s'aventurer dans ce qu'il craignait le plus auparavant, ce monde hargneux.

Il venait de mettre le pied dans la réalité, celle qui dépassait les quatre murs qui l'enfermait.

Les femmes ramenaient leurs enfants vers elles, les gens s'écartaient pour le laisser passer. Malgré le bruit de foule, des chuchotements se faisaient sentir, des jugements. Des jugements ce qu'on l'habitude de faire les personnes, en regardant physiquement d'autres. C'est triste de dire que c'est une habitude mais ce n'est rien qu'une dure réalité car la conscience de chacun est libre, c'est la dignité ; mais pour porter des jugements vrais la conscience a besoin de la vérité humaine, seulement, la plupart en sont démunis.

Entre les grands bâtiments, il divaguait sans but particulier. Les secondes, les minutes puis les heures passaient sans qu'il ne sache l'endroit où il désirait aller. Il souhaitait juste, marcher, pour pouvoir penser et libérer son esprit.

Son cœur tapait contre sa cage thoracique pendant que son corps avançait tout seul. Au coin de la rue, il entra dans un bar et s'assaillit sur l'une des chaises. La musique lui perçait les tympans mais il ne ressentait rien, il était complètement vidé. Le barman se dirigea vers lui, en même temps qu'il essuyait à l'aide de son torchon, des grands verres.

« Eh ! Ca va mon gars ? » cria-t-il à cause de la musique.

Jimin répondit d'un hochement de tête, tout en regardant le sol.

Ne voyant plus aucunes réaction venant du jeune, le barman fronça les sourcils, l'air dur et intimident puis affirma « Faut consommer pour rester ou sinon tu dégages gamin. »

Le blond releva la tête, ses yeux gonflés et son visage pâle et livide.

« Je ne peux pas. Je n'ai pas d'argent. »

« Je crois bien que tu vas devoir dégager alors. »

Le barman posa ses verres et le tissu qu'il avait en mains et s'appuya sur le comptoir attendant que l'homme en face de lui sorte de la taverne puante d'alcool. Il souffla remarquant que celui-ci ne se décidait pas de partir et s'exclama.

« A quoi tu joues gamin ? Quand je te dis de dégager c'est tout de suite ! Y'a des gens qui bossent ici alors faut payer si tu veux rester ! »

Le blondinet avait son regard planté dans celui du serveur et s'apprêtait à se lever sous les menaces de celui-ci mais fût interrompu.

« Je vais payer. Deux bières s'il vous plaît.»

Le blond tourna sa tête vers là d'où venait la voix grave, surprit.

Un homme sûrement un peu plus vieux que lui venait de s'installer à ses côtés. Il avait le teint blanchâtre néanmoins animé par ses fossettes creusées et apparentes. Son nez était plus ou moins fin et sa bouche épaisse était légèrement rougie. Il avait donc un air plutôt doux et bienveillant mais avait un regard d'un noir profond à en donner des frissons.

L'homme était grand, plus que Jimin et avait de larges épaules accompagnées par un corps finement musclé. Il avait l'air d'être très soigneux, son teint était sans imperfections, ses cheveux décolorés étaient rasés à ras sur les côtés et ils étaient très bien coiffés. Aussi, il était bien habillé et avait un style vestimentaire très à la mode. Il portait un col roulé noir et une longue veste bleu nuit ainsi qu'un pantalon soigneusement retroussé en bas. Des bagues ornaient ses mains qui elles, étaient aussi blanches que son visage.

Le barman posa sans aucunes précautions les bières que lui avait demandé le décoloré, sortant Jimin de ses pensées. Celui-ci s'empressa de prendre le verre en main et de boire la boisson qu'il y avait dedans.

« Je t'observes depuis un bon moment, tu n'as pas l'air d'être bien. Je n'ai pas voulu qu'il t'arrive quelque chose alors je m'apprêtais à te parler mais tu es entré dans ce bar. »

Jimin posa son verre et essuya sa bouche d'un coup de manche. Il fixa le plus grand dans les yeux essayant de comprendre où il voulait en venir.

« Uh... Ne me prend pas pour un psychopathe quand même hein ! » s'empressa de dire celui qui se faisait fixer.

« Comment tu t'appelles ? » répondit simplement le blond.

« Namjoon. Et toi comment t'appelles-tu mystérieux jeune homme ? »

« Jimin. Simplement Jimin. Ne cherches pas d'adjectif aussi absurde pour me définir, c'est juste Jimin. » Il insista sur le dernier, pour accentuer sa demander.

« Est-ce que tu habites dans Séoul ? »

« Je ne sais pas. »

« Eh bien moi j'habite là-bas et je pense que ça serait mieux qu'on y aille, ça y sera plus calme pour discuter. »

« Ma mère m'a toujours appris à ne pas suivre les inconnus. » répondit Jimin avec un sourire narquois.

« Est-ce que tu en as une au moins de mère ? »

« Est-ce que je t'en pose moi des questions ? » Jimin s'était lever et s'appuyait sur la table prêt à écraser son poing sur la joue de l'autre. Tout les regards étaient tournés vers eux et plus personnes ne parlait.

« Je ne cherche pas les problème mais juste de la compagnie, tout comme toi je pense. Nous sommes partis sur de mauvaises bases. Je suis désolé de t'avoir agacer. » déclara Namjoon.

Jimin arrangea sa chemise blanche et se remit assis sur sa chaise. Il croisa ses bras et offrait un regard noir à l'homme en face de lui.

« Contrairement à toi, je ne cherches pas de la compagnie. »

« Pourquoi ? » questionna le décoloré.

« Parce que. Je n'ai pas envie de parler avec quelqu'un et dans tout les cas j'ai personne. »

« Je pense que c'est un mensonge. »

Jimin ne répondit pas. Namjoon lui, se grattait l'arrière de la tête tout en réfléchissant. Il avait l'impression que le blond avait un grand vide en lui et qu'il n'arrivait pas à s'en débarrasser.

« Pense ce que tu veux, mais saches que je n'ai besoin de personne. » répondit froidement le blond, le regard rempli de haine.

« Pour être honnête, je ne crois que ce que je vois. Ton regard te trahi. Fréquemment, ce sont les yeux qui transmettent ce qu'on n'oserait dire à l'oral. Écoutes. » Namjoon se replaça mieux sur sa chaise et posa ses coudes sur la table.

« Souvent, la haine provient d'une seule et unique chose, une seule et unique personne. Elle ne peut évidement pas venir du vide, elle provient de quelqu'un. Je pense que tu n'es pas comme ça depuis toujours. Ta haine est venue de cette personne appelée Amour avec un grand A. »

Jimin pouffa et regarda l'aîné d'un air hautain.

« Ce que tu es niais. Arrête d'essayer de jouer les devins philosophes. »

« Alors ce que je dis est vrai ? » un sourire en coin apparut puis il continua.

« Tu sais, l'amour est quelque chose de beau, puissant et doux. Seulement... Quand ce dernier est brisé, tout ce qu'il reste est un profond néant, un grand vide. Alors un sentiment de dégoût, de tristesse et justement de haine prend place. Il suffit juste d'avoir de bonnes volontés et de savoir faire face à ses peurs pour pouvoir se sortir de cela. »

Le rire nerveux du blond le coupa.

« Est-ce que tu crois me connaître ? Mais seulement, connaît-tu ce sentiment que tu appelles l'amour ?! Je sais mieux que quiconque ce que cette passion provoque, tu ne m'apprends rien. L'amour n'est rien qu'un sentiment stupide qui te rends faible et naïf ! Aimer... C'est simplement faire un pacte avec la douleur ; ne vivre que pour aimer, n'aimer que pour souffrir, ne souffrir que pour mourir, voilà le sort de l'être sensible. »

Sur ses derniers mots, Jimin frappa la table de son poing et se leva pour ensuite se diriger d'un pas déterminé mais lent, vers la porte de sortie.

« Rappelles toi, la pire de toutes les haines c'est celle qui ne pardonne jamais. » rajouta Namjoon avant que la porte se referma derrière Jimin.

Xx

Le vent frais d'automne frappa le visage du blond. Il était enfin sorti de cet endroit qui lui faisait tourner la tête et s'était enfin débarrasser de cet être inintéressant du nom de Namjoon.

Celui-ci avait un air hautain et était sûrement persuadé de s'y connaître en amour, d'après Jimin.

C'était faux, tout ça était faux mais fond de lui, le blond savait que l'aîné avait raison.

« ... savoir faire face à ses peurs... » se répétait-il tout bas.

Il marchait maintenant dans les rues à nouveau, se retrouvant dans sa position initiale, c'est-à-dire ne sachant pas où aller. Les endroits où il vagabondait lui rappelaient tellement de souvenir. Évidement, puisque c'était la ville où il vivait auparavant, avant de s'échapper de son ancienne prison, l'hôpital.

Tout à coup, ses jambes firent demi-tour et il se dirigeait maintenant d'un autre côté. Voulant un peu se remémorer ses souvenirs, il se dirigeait vers son ancienne université. 16H45 il lui restait quelque temps avant que les élèves ne sortent. Il n'avait en aucun cas envie de parler ni même de voir quelqu'un.

Il était vide de sentiments, et avançait le regard vide lui aussi. Ses jambes lui paraissaient de plus en plus lourdes à porter, plus il se rapprochait de l'endroit où il étudiait auparavant. Jimin n'était pas censé avoir peur mais il savait pertinemment qui se trouvait dans ce bâtiment.

A présent devant les marches qui menaient à la porte d'entrée, son cœur battant, il se mit à observer pensif le vieux bâtiment. Dix minutes, vingt minutes... Le temps passait à vive allure.

« ... savoir faire face à ses peurs... » murmura-t-il.

Tout à coup, à ce moment là, la sonnerie retentissa le faisant légèrement sursauter.

Les élèves commencèrent à sortir rapidement, sans qu'il s'y attende. Cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas entendu le son de cette sonnerie.

Il se retourna lentement et se mit à repartir, ses pensées chamboulées. Des vagues et des vagues d'étudiants passaient à côté de lui et certains se murmuraient des choses à l'oreille.

Il avait un regard neutre sûrement froid par la même occasion et attirait les regards avec sa tenue sortant d'un hôpital psychiatrique. Il marchait doucement, faisant abstraction aux autres autour de lui alors que la cours se vidaient petit à petit. A la fin il ne restait que quelques élèves qui devaient sûrement prendre leur temps comme Jimin aimait aussi le faire avant. L'endroit s'était vidé à une vitesse fulgurante laissant à nouveau le bruit des oiseaux résonner.

Il s'apprêtait à passer les grillages lorsqu'il fût interrompu par une main sur son épaule. Le blond se retourna alors lentement.

« Jimin ? C'est toi ? »

Il fit alors fasse à son ancien ami. Il avait une chevelure brune et arborait un grand sourire qui ne cessait d'augmenter. Il avait cette aura qu'il dégageait et qui donner toujours le sourire.

« Hoseok. » répondit froidement le blond.

Il sautillait de joie alors que les yeux de Jimin louchèrent sur une personne un peu plus loin derrière. Peu à peu ses yeux se vitrèrent mais il resta toujours neutre jusqu'à que la haine se fit ressentir dans son regard.

Une petite voix au loin se fit entendre. Toute faible.

« Ji-Jimin... ? »


Lui.


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Alors voilà, avec un long moment d'absence ( plus de deux mois quand même c'est beaucoup ! ), je reviens avec un nouveau chapitre un peu plus long que les autres.
J'espère qu'il vous plait parce que j'ai eu beaucoup de problèmes avec ce chapitre-là ( d'ailleurs merci à ParkMinah22 de m'avoir aidé :D ).

Merci à ceux qui votent et qui commentent et à bientôt pour un nouveau chapitre. '3'

Elisa ♥

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