Épilogue.

-Bonjour à tous et à toutes, nous vous remercions infiniment d'être venu à ce gala de bienfaisance où nous rappelons que tout les dons versés ce soir seront reversés à l'association des alcooliques anonymes. 

Des applaudissements résonnèrent dans la grande salle alors que chacun des invités sublimement bien habillés souriaient. La présentatrice sur scène, portant une magnifique chevelure blonde et des yeux bleus sourit à son tour en voyant la reconnaissance que tout le monde lui apportait. Les flashs des appareils photos des photographes et journalistes présents l'immortalisèrent dans cette position.

-Je vais maintenant parler de chiffre, je sais que ce n'est pas la partie la plus intéressante de ce discours mais elle est nécessaire. 

L'animatrice prit une grande inspiration avant d'ajuster ses fiches derrière son pupitre, tout en raclant sa gorge avant de prendre la parole.

-Aux États-Unis, les ravages de l'alcool sont affolant, en particulier à cause de son prix presque ridicule. Saviez-vous qu'un verre d'alcool coûtait seulement 1 dollars 90 ? Et que vous étiez considériez comme gros buveur à partir de quatre verres journaliers pour une femme et cinq pour un homme ? Non, vous ne le saviez pas car les préventions ne sont pas assez présente ou trop peu efficace. Avez-vous déjà essayez de dire à quelqu'un qu'il buvait trop ? Je vous met au défi de le convaincre que c'est le cas, pourquoi me diriez vous ? Parce que notre pays n'est pas assez informé sur les risques de l'alcool. En 15 ans, plus d'un demi-millions d'américain sont morts d'une cirrhose et près de 137 000 personnes d'un carcinome hépatocellulaire, la forme la plus commune du cancer du foie, qui découle presque toujours d'une cirrhose. Et tout ça est en pleine augmentation constante.

La femme releva les yeux vers son public, voyant déjà que certains murmurer à leurs voisins sur ses chiffres impressionnants. 

-En tant qu'organisatrice de cet événement, je peux vous dire que ces chiffres sont énormes et en tant que proche d'une personne alcoolique, je peux vous dire que ces chiffres ne sont que des chiffres, ils ne veulent rien dire.   

Alicia fit face à la foule en face d'elle et se tourna vers les quelques personnes présentes à ses côtés, dont son mari. Elle fit cependant face à une magnifique jeune femme, portant des cheveux bruns courts tirant sur des reflets rouges alors que ses yeux marrons se posèrent sur la blonde. 

-Je vous demande donc de bien vouloir accueillir ma meilleure amie, la personne qui m'a fait comprendre que l'alcoolisme était une maladie, Crystal Taylor, que vous devez surement connaitre pour ses récentes expositions dans les nombreuses galeries d'arts à New York. 

Les applaudissements retentirent encore une fois alors que Crystal s'approcha du pupitre, elle prit rapidement Alicia dans ses bras avant de se mettre derrière le micro, elle tapota légèrement sur ce dernier en baissant les yeux vers son discours qu'elle avait mit des jours à écrire.

-Bonsoir à tous, je tenais à vous remercier de vous tenir ainsi et je tenais à remercier Alicia pour m'avoir invité à parler ici devant vous tous.

Elle lança un regard à la blonde qui lui sourit chaleureusement.

-Peut être que vous ne connaissez pas mon histoire alors je vais vous la raconter. Je m'appelle Crystal Taylor, je suis né à Washington il y a à présent plus de 26 ans. J'ai vécu une enfance paisible, tout ce qu'il y avait de plus normale jusqu'à l'âge de mes six ans, lorsque mes parents se sont séparés. 

Crystal releva les yeux et croisa le regard de son père et de sa mère, ces derniers étaient remplis de fierté, de voir leur fille se tenir devant eux pour parler de son histoire et de sa victoire sur sa maladie. Elle leur sourit doucement avant de retourner à son discours. 

-Mon frère et ma soeur on choisit de rester avec ma mère alors j'ai simplement décidé de faire le contraire car je ne voulais pas que mon père soit seul. Je savais qu'il ne s'en sortirait pas sans quelqu'un à ses côtés. 

La brune aux reflets rouges ferma les yeux, avalant de travers les mots qu'elle avait écrit sur son morceau de papier. Elle ne pouvait pas les dire, son père ne supporterait pas de les entendre. Car ce qu'avait écrit la jeune femme était les mots suivants :

« Je savais qu'il ne s'en sortirait pas sans quelqu'un à ses côtés. Malheureusement, ce fut le début de la fin pour moi, car Detroit a été le commencement de mon alcoolisme. Mais on ne peut pas changer le passé. »

Alors Crys décida de laisser ses mots de côté ainsi que son texte pour ne se concentrer que sur ce qu'il lui venait à l'esprit. De là où ils étaient Mike et Daniella se tournèrent vers leurs parents, ne comprenant pas le changement de comportement de leur soeur. 

-Qu'est ce qu'elle a ? demanda Mike. 

-Je ne sais pas mon cœur. répondit sa mère. Elle doit surement être stressée ou alors elle ne sait plus ce qu'elle a écrit. 

-Désolé, je reprends. s'excusa la jeune femme en souriant. Je ne voulais pas laisser mon père de côté alors nous nous sommes installé à Detroit par manque de budget principalement. J'ai passé près de douze ans là bas et ce fut de splendides années de ma vie. Detroit a renforcé mon caractère, peut être même trop. 

Ses proches se mirent à ricaner, se souvenant en effet qu'à l'époque où elle venait de s'installer à Seattle, son caractère était parfois trop électrique et que cela avait porté préjudice à beaucoup qui avait voulu se rapprocher d'elle. A cette pensée, Lucas debout à côté de Mike se mit à sourire. 

Il observa avec attention l'amour de sa vie, se tenir en face de lui, débitant les mots de son discours d'une facilité déconcertante. Il la regarda en souriant avant de finalement baisser les yeux vers le sol, ne voulant pas s'infliger plus de douleur. 

-Lors de ma première année de lycée, je suis tombé amoureuse genre vraiment le grand amour et surtout le premier. Il était en couple et quand enfin il m'a porté un peu d'importance, j'ai simplement foncé vers lui. Je vous passe les détails mais j'étais amoureuse et il m'a lâché avant de raconter des rumeurs sur moi, je suis devenu la fille la plus détestée de mon lycée et à ce moment là, l'enfer à commencé. Mais je lui ai pardonné il y a déjà un moment, car sans lui je ne serais pas là devant vous ce soir. 

Sa gorge se mit à se serrer laissant difficilement passer l'air dans sa trachée. 

-Mon harcèlement a débuter alors j'ai commencé à boire car je croyais fortement au dicton "boire pour oublier". Au début, seulement une bière me suffisait à me sentir bien, j'avais chaud, j'étais euphorique et j'oubliais ce qui me tracassait. Je ne buvais plus pour être bien mais pour ne plus être mal. Mais à force de boire, mon organisme commençait à s'habituer et à tenir l'alcool, alors pour ressentir encore ses effets, je devais augmenter les doses ou passer à quelque chose de plus fort. Je ne vous cache que même maintenant, je rêve certaines fois d'un vodka redbull mais je résiste. 

Les invités soigneusement bien habillés se mirent à applaudir, prouvant leur fierté, et en particulier les proches de la brune. Cette dernière sourit doucement. 

-Je n'avais plus d'amis alors je n'avais plus à être la fille parfaite. Je suis devenu froide, égocentrique, cruelle et même une garce pour certains. Mais je m'en fichais, car ça les empêchait de s'approcher de moi et c'est tout ce qui comptait. 

Crystal fit une pause, sachant qu'elle arrivait à la partie difficile de son histoire, celle qui pouvait la faire craquer. 

-Un soir, j'ai fait ce qu'on appelle une overdose, j'ai bu encore et encore et je me sentais bien mais lorsque je me suis réveillé j'étais à l'hôpital. Mon père était là et il me tenait la main alors que je voyais des infirmières autour de moi. Vous saviez combien j'avais de grammes d'alcool dans le sang ? 

Personne ne répondit alors Crystal reposa sa question, voulant faire prendre conscience à toutes ces personnes que son histoire était tout sauf banale. 

-2 grammes ? intervint finalement un homme dans la quarantaine. 

-Vous êtes petit joueur, augmenter encore la barre. répondit Crystal. 

Les invités se mirent donc à participer, augmentant les doses encore et encore, et murmurant à leur voisins à chaque fois que l'ancienne alcoolique devant eux leur disait non.

-5,2 grammes. déclara-t-elle finalement. Pas mal hein ? 

Elle laissa le silence s'abattre dans la salle pendant plusieurs secondes, laissant le temps à tout le monde de bien comprendre l'impact de ce chiffre. 

-A ce moment là, je me suis dit "wouah c'est plutôt énorme" mais je me sentais toujours bien. En fait, j'étais simplement bourré et sous médicaments. Le médecin m'a dit que j'avais eu de la chance d'être encore en vie. Il a fait un tas d'examen et le diagnostic est tombé, j'étais une alcoolique qui a eu une overdose qui a provoqué une cirrhose alcoolique et qui a révélé que j'avais une hépatite auto-immune. 

Mike ferma les yeux à ce moment là, sentant les larmes s'évader de ses paupières, se souvenant parfaitement du moment où sa soeur lui avait annoncé son état de santé. 

-Mon foie a été complètement détruit et ravagé alors j'ai du avoir une greffe. Mais je suis toujours malade, ma maladie auto-immune est encore bien présente. Sacré parcours, je sais que c'est impressionnant. 

La salle fut plongée dans un silence presque solennelle comme celui après un événement gravissime, méritant une fameuse minute de silence. 

-J'ai donc été soigné du mieux possible et tout ça à coûté beaucoup trop chère à mon père et moi. Alors nous sommes partit nous installer avec le reste de notre famille qui avait emménagé à Seattle. J'étais partit dans le but de simplement réussir mon année et avoir mon diplôme mais les choses ne se sont pas passé comme prévu. Je me suis rapproché de ma famille, me suis fait des amis et j'ai même eu un petit copain. 

Crystal lança un regard vers Lucas en souriant doucement, heureuse de le voir présent à cet événement qui comptait tant pour elle. 

-Je me suis sentit bien avec eux, vraiment bien et un jour, je ne ressentait presque plus le besoin de boire et j'allais à mes séances chez ma psychologue. Mais ma meilleure amie de Détroit est venu me rendre visite. 

Ce fut au tour de Alicia de recevoir un sourire de la brune qui lui fit face. 

-J'étais en colère contre le monde entier à ce moment précis. Puis on a parlé et j'allais mieux mais quand elle repartit, tout s'est écroulé autour de moi et ça a été l'élément déclencheur de ma rechute. Je ne lui en veux pas, ce n'est pas de sa faute mais de la mienne. J'en voulais donc au monde entier et surtout à moi même, j'ai replongé jusqu'à boire du désinfectant pour plaies. Et quand j'y pense maintenant, le pire c'est que je ne trouve même pas ça ridicule mais juste désespéré car c'est ce que j'étais. 

Crystal soupira bruyamment dans le micro avant de rapidement s'excuser, elle passa une main dans ses cheveux bruns aux reflets rouges en les mettant en arrière, cassant certaines de ses belles boucles. 

-Avec de l'aide, j'ai comprit que je ne pouvais plus rester comme ça, tout ce que je faisait était de me tuer à petit feu. Alors un ami m'a conseillé de me rendre dans un centre de cure pour traiter mon alcoolisme. J'ai eu du mal à me faire à cette idée, de partir loin de ma famille, de mes amis et du garçon qui m'aimait. Mais j'y suis allé. 

Lucas dans la foule se mit à sourire doucement même si au fond de lui, les événements de ce jour horrible où elle lui avait annoncé son départ l'avait hanté pendant des mois, repassant en tête chaque mots qu'elle avait employé et une phrase en particulier lui revenait à chaque fois. 

« Je suis trop brisée pour une relation comme la nôtre, je sais que tu ne me croira pas mais je pense à toi en disant ça, car ce serait égoïste de ma part de rester avec quelqu'un qui m'aime, alors que je sais que je suis à présent incapable d'aimer quelqu'un comme tu le fais. »

Malgré la longueur de ses paroles, Lucas les avait parfaitement retenu. Parce que c'était celle qui lui avait fait comprendre que tout était terminé entre eux. 

Au même moment, Crystal ressassa la même phrase dans son esprit et lança un regard vers son vrai premier amour qui se trouva à quelques mètres d'elle. Lucas et elle s'échangèrent un regard avant de sourire. Car même si ils n'étaient plus ensemble à ce jour, ils s'aimaient tout de même, seulement d'une manière différente mais sans pour autant être moins forte. 

-Je pensais que aller dans ce centre n'allait rien changer et au début c'était le cas, je ne buvais pas parce que je ne le pouvais pas mais je ne vivais pas non plus, je me contentais de dormir et de jeûner tout en me repliant sur moi-même, me laissant seule avec cette petite voix dans ma tête qui me disait de sortir d'ici, de boire et des fois, elle me disait de mettre fin à mes jours car tout paraissait trop compliqué. Je pensais qu'une vie sans alcool était impossible pour moi. Et un soir, alors qu'un infirmier avait découpé la viande dans mon assiette, il est partit en laissant son couteau sur mon plateau. Vous savez, c'est le genre de couteau qu'on utilise pour les enfants et qui ne coupe pas grand chose. 

Crystal se mit à fermer les yeux, résistant à l'envie de s'enfuir en courant. Mais elle resta là où elle était car elle savait que grâce à ses paroles, des personnes seront sauvées et cette idée l'aida à rester debout. 

-Alors j'ai prit le couteau et avec une énergie pas possible, j'ai réussit à me trancher les veines. Je me souviens du sang qui coulait partout, je le voyait s'échapper de mon corps et je me disait que je ne pensais pas que je pouvais en avoir autant. A un moment, j'ai perdu connaissance. Je me suis réveillé, attaché à un lit d'hopital, avec des contentions pour m'éviter de bouger. Après ça, je suis allé faire un tour en psychiatrie pour tentative de suicide pendant quelques mois avant de retourner dans mon centre de cure. Mais croyez-le ou non, ce n'est pas d'être passé à quelques centimètres de la mort qui m'a fait me remettre en question. 

La jeune femme se mit soudainement à sangloter en lisant intérieurement les prochaines lignes de son discours, interpellant chaque personne dans la salle qui s'inquiétait pour la jeune artiste. 

-Ce qui m'a fait comprendre que je devais me remettre sur les rails, est la mort d'un de mes plus proches amis, il s'appelait Jonathan Miller. On s'est rencontré à ma première réunion des alcooliques anonymes et on a rapidement accroché lui et moi. Quelques mois après mon admission dans le centre dont il m'avait suggéré l'idée, j'ai appris qu'il avait fait une overdose à 5.3 grammes et qu'il n'a pas survécu. L'alcool l'a tué et j'ai comprit quand je suis allé à son enterrement que je ne voulais pas mourir. Je voulais vivre pour mes proches, pour lui mais surtout pour moi. Ce que j'avais à faire était simple, mais pas facile. Alors j'ai réapprit à vivre, sans l'alcool à mes côtés. J'ai simplement laissé les gens venir vers moi, toujours en gardant des distances et j'ai accepté le fait que je sois malade. Au bout de plusieurs mois, je me sentais mieux et lorsque je suis sortie du centre, ça a été une libération pour moi. J'ai reprit mes études à domicile pour continuer à prendre mes traitements librement, j'ai réussit mon année en décrochant mon diplôme haut la main et j'ai été accepté dans mon école d'art à New York. Et me voici aujourd'hui, je suis devenu ce que ma famille n'arrête pas de dire une artiste. J'expose dans des galeries d'arts et je vend mes premières toiles avec fierté. Je suis heureuse et j'espère le restait encore très longtemps. 

Des sourires se firent apercevoir dans la foule, cette dernière était contente de voir cette fin heureuse de l'histoire. Mais soudain une main se leva pour attirer l'attention de la jeune peintre. 

-Je ne pensais pas qu'il y aurait des questions mais pourquoi pas, oui madame ? 

Les invités se tournèrent vers celle qui prit la parole, quelque peu gênée par toute cette soudaine attention sur elle mais posa finalement la question. 

-Vous avez parlé de votre vie professionnelle et de vos proches en disant que vous étiez heureuse mais quant est-il de votre vie sentimental ? Est ce que vous êtes avec le garçon que vous avez quitté avant votre cure ? 

Crystal ouvrit la bouche de stupeur, ne s'attendant pas à une question aussi personnelle mais lorsqu'elle y repensa, elle venait de s'ouvrir à une foule d'une centaine de personne en délivrant toute son histoire. 

Alors Crystal se tourna tout naturellement vers Lucas, tendant lui aussi l'oreille, ne voulant pas louper la réponse de celle qu'il avait aimait si passionnément. Leurs regards s'ancrèrent dans celui de l'autre. 

-Non, le garçon que j'ai connu à cette époque est à présent devenu un homme, il est marié et sera bientôt père. Et je suis heureuse pour lui, il le mérite grandement. Nous avons tout les deux fait une partie de notre chemin ensemble mais nous devions nous séparer. Je ne suis pas faite pour être avec quelqu'un et je suis contente qu'il est réussit à trouver la personne qui lui convienne. Nous sommes encore en contact et même si nous ne finirons pas notre vie ensemble. Je suis ravi d'avoir fait partie de la sienne et inversement. Il restera l'amour de ma vie et je l'en remercie pour ça. Malheureusement, j'ai comprit trop tard que je ne pouvais pas aimer les gens comme eux m'aimaient. Je pense simplement que je suis trop brisé pour ça, car l'amour m'a changé. 

THE END

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Mon dieu, j'ai terminé mon deuxième roman, je suis tellement heureuse d'avoir réussit ce défi.

Dites-moi sincèrement ce que vous avez pensé de l'histoire ? Et aussi de cette grande rétrospective de la vie de Crystal ?

Je tenais à tous vous remercier d'avoir lu cette histoire tout droit sortit de mon imagination, c'était un pari risqué car c'est une fin qui n'est pas conventionnelle, on s'attend tous à voir l'héroïne finir avec le garçon. Mais dans cette histoire, je voulais montrer que l'ont peut avoir une fin heureuse sans une belle histoire d'amour. 

Crystal est comme ça, elle ne pourra jamais aimer quelqu'un aussi fort que Lucas le faisait envers elle et ce n'est pas de sa faute. 

Je sais aussi que c'était un pari risqué à cause de mon histoire sombre, qui tournait principalement autour de la dépendance, de l'harcèlement et de l'alcool. En particulier ce dernier, car c'est quelque chose qui me tenait à cœur. 

Que vous ayez déjà bu de l'alcool ou non, j'espère que vous comprendrez tout de même ce que j'ai voulu faire passer à travers mon histoire.

Nombres de mots : 104117.

Ecriture : 10 avril 2018 - 4 janvier 2019.
Correction : 5 janvier 2019 - 16 janvier 2019.

Enfin l'heure des remerciements, merci à tous d'avoir lu, voté et commenté. Je vous souhaite tout le bonheur du monde et enfin voici ma phrase favorite que si vous me connaissez alors vous savez laquelle c'est. 

Merci encore et on se retrouve pour de prochaines histoires et de nouvelles aventures. 

Avec tout mon amour, Manon.





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