Coucou mes ptites loutres. Whaaa je viens de dépasser les 10K vues je n'en reviens pas, c'est un truc de dingue, je vous aime à la folie. Merci pour tout <3

J'ai enfin emménagé dans mon nouveau chez moi mais je ne vais pas faire installer internet tout de suite par manque de budget donc je viendrai chez mes parents pour publier.

Le tome 1 touche à sa fin et je vais en profiter pour faire une petite pause afin de réécrire les premiers chapitres car je ne suis pas du tout satisfaite. Si vous avez des idées ou des suggestions je suis ouverte ;)

Je vous laisse à votre lecture en espérant que ce chapitre vous plaise. J'attends vos commentaires avec impatience, lâchez-vous mes ptites loutres.

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1 mois plus tard ...

    L'avion vient de décoller et nous sommes bien installés Théo et moi en première classe. Je suis blottie contre lui et il a ses bras autour de moi. Je n'ai jamais eu trop peur de l'avion mais je ne peux pas dire que je sois totalement rassurée dans ce moyen de transport. Le décollage et atterrissage me font cependant un peu peur, cette sensation de trou dans le cœur est toujours présente. Mais pour une fois je ne suis pas seule dans ce moment et Théo arrive, comme à son habitude, à me détourner de mes angoisses. Il m'embrasse tendrement en faisant parcourir ses mains sur mon visage et mes cheveux. Il me murmure entre deux baisers qu'il m'aime et qu'il ferait tout pour moi. Je me rends à peine compte que nous sommes désormais au dessus des nuages. Nous avons devant nous neuf heures de vol et je suis plus qu'heureuse que le temps soit idéal pour voyager car je déteste les turbulences. Je regarde ma montre et je fais ce calcul dans ma tête pour savoir quelle heure il sera quand nous atterrirons chez nous, à Londres. Oui, Londres est devenu ma maison, je ne veux plus vivre ailleurs désormais et mes amis me manquent. J'ai souvent eu Finn et Ella au téléphone pendant le mois qui vient de s'écouler. J'avais tellement de choses à leur raconter à commencer par ma rencontre avec Veronica Roth, l'auteur de la saga Divergent, qui a été un de mes meilleurs moments. Quand Théo m'a annoncé une semaine après mon arrivée qu'elle venait sur le tournage je suis devenue folle. J'avais tellement de chose à lui dire. Cette lecture m'a complètement bouleversé, elle m'a transporté dans un monde que j'adore et elle m'a fait passé par toutes sortes d'émotions. De la joie, de la peur, de l'angoisse, de l'amour, de la tristesse et de la haine. J'ai adoré Veronica comme je l'ai détesté. Comment peut-on finir une histoire de cette façon ? Je n'aime que les happy end et pour le coup j'avais vraiment les nerfs contre elle à la fin de ma lecture. Je m'étais préparée un discours mental pour le jour où je la verrai mais comme avec celui prévu pour Shailene, il tomba vite à l'eau. À croire que je ne suis pas douée pour ça. Le moment où elle se trouva en chaire et en os devant moi je n'ai pas su quoi lui dire. Heureusement que Théo m'accompagnait, il s'est chargé des présentations et lui a expliqué à ma place que je l'adorais. Le seul mot que j'ai réussi à prononcer c'est "pourquoi ? ". Elle a tout de suite compris où je voulais en venir. Elle m'a souris et elle m' a répondu :

    " Aurais-tu imaginée une autre fin ? Une autre fin que celle du sacrifice de Tris ? Pendant toute la trilogie il n'a été question que de son dévouement aux autres. Elle s'est livrée aux Érudits pour empêcher le massacre de personne qu'elle ne connaissait pas. Comment pouvait-elle laisser mourir son frère, son propre sang ? Elle se sacrifie pour un monde meilleur car elle croyait en l'amour et la rédemption. "

    Je peux comprendre son explication et je sais qu'elle a raison mais je ne peux pas me résoudre au fait que Tris laisse derrière elle Tobias. Je lui ai dis que désormais je ne peux plus lire la fin et que je m'arrête toujours au même passage. Une fois mon moment d'incompréhension passé j'ai beaucoup discuté avec elle et j'ai passé un très bon moment. C'est toujours très plaisant de pouvoir parler avec les auteurs des livres qu'on a aimé.

    J'ai vécu mon rêve américain et j'ai toujours du mal à redescendre sur terre. Tout est allé très vite à partir du moment où Todd Lieberman m'a proposé de chanter ma chanson pour la bande son de Allegiant. J'ai rencontré le producteur de musique qui m'a annoncé avoir pris contact avec Eric Nikoli. Celui ci a donné son feu vert pour l'enregistrement. Il est fou de joie à l'idée d'avoir signé avec moi, il m'a appelé pour me dire qu'il ne regrettait pas son choix et que j'allais faire une entrée fulgurante dans le monde de la musique grâce à ce film. Il a mis son meilleur agent sur le coup pour promouvoir mon image et apparemment il est très content de travailler pour moi. De travailler pour moi ? Non mais n'importe quoi. Personne ne travaille pour moi, il va travailler avec moi. Il s'appelle Colin Freeman et a trente ans Il est nouveau dans la profession mais Mr Nikoli m'a venté tous ses talents et m'a certifié que ça faisait longtemps qu'il n'avait pas eu un gars comme ça. J'ai hâte de retourner dans ma maison de disque pour voir les avancées de mon futur album. J'ai pu composer pas mal de nouvelles chansons pendant que Théo tournait ses scènes et Mr Nikoli m'en a envoyé plusieurs d'autres artistes. J'en ai retenu quelques unes qui me parlaient beaucoup et qui collaient bien avec mon style. L'enregistrement pour ma chanson de Allegiant s'est fait en une après midi et j'ai vraiment apprécié que Théo m'accompagne. Il était très pris avec son tournage mais quand il a su que j'enregistrais, il a pris sa journée pour être avec moi. Shailene est même passée pour m'encourager. J'avais une boule au ventre mais tout s'est très bien déroulé. Dès que je commençais à angoisser il suffisait que je regarde Théo pour que tout s'envole. J'ai fais plusieurs prises pour obtenir un résultat parfait et à l'écoute de l'enregistrement final je n'ai pas pu empêcher une larme de couler. Quant à Théo, je pouvais voir un regard d'admiration se poser sur moi. Mon rêve devenait vraiment réel et de surcroit je pouvais voir ma chanson apparaitre sur la maquette d'un de mes films préféré. Cette composition que j'ai décidé d'intituler "love and destiny" s'inspire de mon histoire avec Théo et je trouve qu'elle colle parfaitement à l'histoire d'amour entre Tris et Tobias. Nous avons décidé de garder la version originale sans trop de fioritures, guitare-voix, et quelques notes de piano derrière que j'ai enregistré également. Elle passera dans le film au moment où Tris et Tobias ont leur premier rendez-vous. Scène où d'ailleurs Théo a eu beaucoup de difficultés à tourner. Il m'a raconté qu'il n'avait jamais fait autant de prises pour une scène. Shailene était morte de rire car elle connaissait les raisons de son blocage.

    Je pose ma tête contre la paroi et je regarde par le hublot. J'aime penser que ma mère se trouve plus proche de moi lorsque je suis dans un avion. J'ai l'impression qu'elle est à côté de moi et qu'elle me protège. J'aimerai pouvoir lui parler, la serrer dans mes bras et me blottir contre son cœur, le sentir et l'entendre qui bat encore contre moi. Je n'ai jamais autant voulu entendre un cœur battre. Elle me manque. Tous ces moments mère-fille qu'on aurait pu partager, qu'on aurait dû partager me manquent. Le destin en a décidé autrement. Le destin me l'a retiré. Le destin a décrété que je devrai vivre le reste de ma vie sans elle. Mais le destin m'a aussi mis sur la route de Théo. Je devrai lui en vouloir de m'avoir pris ma maman mais je voudrai le remercier de m'avoir donné Théo. C'est un sentiment très contradictoire. J'aimerai pouvoir vivre tout ce que je vis actuellement en sachant que le soir je pourrais l'appeler et lui raconter ma journée. Elle aurait été tellement fière de moi, fière du parcours que j'ai accompli toute seule. Elle aurait aimé savoir que malgré tout ce que j'ai vécu par le passé j'ai réussi à relever la tête et que je vis ma vie comme je le veux. Elle aurait été heureuse de voir que Théo prend soin de moi comme tout homme est censé prendre soin d'une femme. Je sais qu'elle n'aurait pas aimé Josh, elle m'aurait conseillé de le quitter bien plus tôt, mais elle n'était pas avec moi. J'ai donc dû m'en rendre compte par moi même. Je pense que je vais lui dédicacer mon album, c'est elle qui m'a donné le goût de la musique, c'est grâce à elle que j'aime autant me plonger dans une nouvelle mélodie. Eric Nikoli m'a dit qu'il voulait que j'enregistre ma berceuse "lullaby" au piano en bonus sur mon album. J' en ai beaucoup parlé avec Théo car cela me dérangeais de partager avec tout le monde ce morceau de ma maman. Il lui appartient, il nous appartient et je ne sais pas si je suis capable de le communiquer. Théo m'a conseillé de suivre mon cœur. Celui ci connait déjà la réponse, il ne veut pas. C'est notre morceau, c'est notre moment, c'est mon dernier moment que je veux garder avec moi pour toujours. J'ai donc dis à Eric que je ne préférais pas divulguer ce morceau, qu'il était bien trop personnel. Il ne m'en n'a pas voulu et a été très compréhensif.

    Je tourne la tête vers Théo qui somnole et je me remémore la soirée qu'il a organisé pour fêter le succès de mon enregistrement. Toute l'équipe était réunie et ils m'ont emmené au restaurant et nous avons ensuite finis la soirée en boite de nuit. L'ambiance était au beau fixe et j'ai bu plus que de raison un champagne fabuleux. Zoé et Shailene m'ont trainé sur la piste de danse et l'alcool aidant je me suis laissée aller à danser. Je me tenais au milieu de la foule mais mon regard était figé à celui de Théo qui me regardait sensuellement. J'aurai voulu que la foule disparaisse et qu'il ne reste que lui et moi, sous ce regard j'aurai pu m'embraser sur place et rien que d'y repenser je remue sur mon siège confortable de première classe. Je ne dansais rien que pour lui. Je sentais l'alcool me monter à la tête mais j'étais bien, j'étais euphorique et je rigolais pour tout et n'importe quoi. Mais je me souviens aussi du regard de Théo qui passa de la sensualité et de l'excitation à la colère. Je n'ai pas compris tout de suite mais quand j'ai senti des mains se poser sur moi et un corps étranger se coller contre moi, tout est devenu clair et l'alcool ingurgité n'était plus dans mon organisme. Comme par magie, les mains poilues qu'un homme venait de poser sur moi m'avaient fait dé-saoulé. Il me collait à lui et j'étais trop faible pour me dégager de son étreinte. Théo apparu à côté de moi très rapidement et me dégagea de l'homme devenu trop insistant. Je remerciai intérieurement Théo de ne pas faire de scène et de garder son calme en me prenant par la taille et en m'emmenant loin de cet homme mais celui ci protesta qu'une femme habillée comme moi et qui se déhanchait devant tout le monde ne voulait qu'une seule chose, se faire sauter. J'ai senti avant de voir, le coup partir. Théo me lâcha et se retourna vers l'homme pour lui asséner un coup de poing au visage. Il n'y a pas été de main morte car du sang jaillit du nez de l'homme qui se plaignait que tout était de ma faute et qu'il devait me tenir en laisse. J'ai juste eu le temps d'attraper Théo par la taille et de me mettre devant lui pour empêcher un massacre. Je sais qu'il ne supporte pas que quelqu'un parle de moi en ces termes mais cet homme est complètement saoul et tient à peine debout. Demain il ne se souviendra certainement pas de sa soirée et se demandera pourquoi son nez est enflé. Je suis sûre que les paparazzis présents ce soir se feront une joie de le lui rappeler. Une grande partie de l'équipe s'était réunie autour de nous et la sécurité a mis dehors l'homme. Tout le monde décidait de rentrer aux caravanes et je passai une des plus belles nuits de ma vie dans les bras de Théo. L'alcool aidant j'ai pris les commandes et j'ai donné à Théo tout le plaisir qu'il m'offrait habituellement. Il n'était pas question de moi pour une fois, mais que de lui, je voulais le remercier de prendre tellement soin de moi, le remercier de m'aimer comme il le fait, le remercier de me laisser vivre ma passion pour la musique, le remercier de m'avoir fait rencontrer des personnes que j'admirais, le remercier de toujours prendre ma défense comme il venait de le faire dans cette boite de nuit et bien sûr j'ai dû le remercier de me donner tout de même du plaisir alors qu'à l'origine tout devait être pour lui. Il a vite inversé les rôles cette nuit là. Nous avons fait l'amour jusqu'à épuisement. Nous n'en avions jamais assez l'un de l'autre. Je n'étais aucunement fatiguée et je voulais profiter de ce corps qui m'appartenait. Nous avons du faire des micro siestes cette nuit là. Dès que l'un était réveillé, il tirait l'autre du sommeil par des baisers et des caresses qui finissaient toujours de la même façon, c'est à dire, lui en moi. Nous atteignions l'orgasme en même temps à chaque fois, il ne se laissait pas aller s'il sentait que je n'étais pas encore prête. Ses mains jouaient de la musique sur mon corps, ses caresses étaient plus sensuelles les unes que les autres. Il me touchait comme la matière la plus précieuse qu'il n'ait jamais eu sous les mains. Je profitais de son corps sur le mien pour plonger mon regard dans le sien et y lire encore une fois tout l'amour qu'il pouvait me porter. Je profitais de son corps sous le mien pour jouir de sa musculature sous mes doigts. Oui, cette nuit fut sans conteste l'une des plus belles de toute ma vie. Je me sentais rougir en repensant à ces moments passés ensemble et je croisais les cuisses sentant mon plaisir venir.

- Je ne sais pas à quoi tu penses bébé mais si tu n'arrêtes pas tout de suite je vais devoir t'emmener dans les toilettes de cet avion pour assouvir cette envie qui grandit en toi et donc en moi, me chuchote Théo. Abby comment est-il possible que j'ai en permanence envie de toi ?

    Je le regarde et je rougis de plus belle ne pouvant empêcher ma respiration et mon rythme cardiaque de s'accélérer. Les toilettes d'un avion hein ? Une fiction que j'ai lu récemment me revient en mémoire et plus particulièrement le passage où les deux protagonistes s'envoient en l'air dans les toilettes de leur jet privé. Hum, j'ai bien envie de vivre cette scène moi aussi. Woh Abby, depuis quand tu fais dans l'exhibitionnisme ? Le regard de Théo se fixe au mien et mon envie de lui grandit encore plus. Les lumières sont éteintes dans l'avion, on est maintenant au beau milieu de la nuit. Je me retourne pour voir que les autres voyageurs autour de nous sont endormis. Un frisson me parcoure quand Théo pose une couverture sur moi en faisant bien attention de toucher les parties exposées de mon corps. En quittant Atlanta il faisait une chaleur étouffante et il me paraissait normal de porter une robe. Je m'en plaindrai sûrement une fois à Londres mais pour l'instant je n'arrive pas à regretter mon choix lorsque je sens les mains de Théo me caresser les cuisses de haut en bas. Je sais ce qu'il veut faire et je ne compte pas l'arrêter, le fait de me souvenir de cette nuit m'a donné encore plus envie de lui et je me contenterai de ce qu'il s'apprête à faire. Tout en me regardant profondément il passe sa main sous ma culotte et enfonce sans préambule deux doigts en moi. Je suis déjà prête ce qui le fait sourire. Il se penche vers moi et commence à m'embrasser tout en remuant ses doigts en moi au rythme de ses baisers. Il étouffe mes gémissements avec sa bouche tout en souriant. Il me chuchote que je suis une dévergondée mais peu m'importe. Je vais aller jusqu'au bout de son idée et tant pis si on nous voit. Je montrerai à quel point cet homme peut être formidable et à quel point je l'aime. Je faufile moi aussi une main sous la couverture et je trouve rapidement ce que je cherchais. Je fais aller ma main sur la bosse de son pantalon avant d'ouvrir sa fermeture éclaire et de prendre son sexe en pleine main. Il durcit de plus en plus sous mes allers retours, et laisse échapper un gémissement. Je souris constatant que je suis capable moi aussi de lui donner du plaisir malgré la présence d'autres personnes autour de nous. Je ferme les yeux et me laisse aller sous ses doigts experts. Le plaisir qu'il me procure est indescriptible et l'adrénaline mêlée à ce sentiment décuple mes sensations. Je sens l'orgasme venir et je me resserre autour des doigts de Théo. Théo fonce sur ma bouche au moment où je jouis et il se laisse aller lui aussi dans ma main. Nos bouches collées l'une à l'autre atténuent nos gémissements. Il continue de m'embrasser alors que la tornade est passée.

- Mademoiselle Miller je ne pensais pas ça de vous. Vous me surprenez de jour en jour, me dit Théo tout en attrapant un mouchoir dans sa poche pour me le tendre.

- Je ne pensais pas que j'étais capable de ça non plus Mr Taptiklis. Mais merci.

- Tout le plaisir est pour moi.

- Je t'aime Théo. J'espère que tu sais à quel point tu me rends heureuse ?

- J'espère que je te rends heureuse bébé, je fais tout pour en tout cas. Je t'aime.

    Nous atterrissons quelques heures après à Londres et comme je l'avais prévu le choix de ma tenue vestimentaire est à regretter. Théo me passe sa veste sur mes épaules et me prend par la taille pour me blottir contre lui. Non, en fait je ne regrette pas mon choix. Brad nous attend à l'aéroport, et il est surpris de ma réaction lorsque je le prends dans mes bras. Il m'a manqué. Tony est un très bon garde du corps mais Brad fait partie de nos vies, je le considère de ma famille désormais. Comme il est deux heures du matin nous décidons de rentrer chez Théo pour ne pas réveiller Finn et Ella, nous irons les voir dès demain matin. Le chemin jusqu'à chez Théo se fait dans le calme et je prends plaisir à redécouvrir cette ville qui est la mienne. Nous arrivons rapidement à l'appartement et j'en suis heureuse car je suis fatiguée et je n'ai qu'une envie c'est de dormir. Dans l'ascenseur Théo me prend dans ses bras et me serre tout simplement contre lui. Je sais qu'il est heureux lui aussi d'être de retour ici et de retrouver un semblant de vie normal.

    La réalité nous frappe de plein fouet lorsque nous découvrons un panel de photo de moi collé sur la porte de son appartement. Hugo. Un cri sort involontairement de ma bouche et je recule apeurée jusqu'à me coller contre le torse de Théo. Celui ci me serre instinctivement dans ses bras et me fais passer derrière lui pour me protéger. Il a déjà son téléphone à l'oreille pour appeler Brad. Il arrive très rapidement et nous laisse sur le pas de la porte et entre, arme à la main, pour contrôler l'appartement. Hugo. Je ne vois plus rien, je n'entends plus rien, je ne sens plus rien. Plus rien n'existe autour de moi. Je suis une coquille vide. Ce dernier mois parfait que j'ai vécu vient de s'envoler très loin de moi. Hugo. Théo avait réussi à me redonner le goût à la vie, il m'avait redonné le sourire et cette joie de vivre qui m'a toujours habité. Mes cauchemars s'étaient calmés même s'ils étaient toujours présents. Je sens mes jambes me lâcher et Théo a juste le temps de me rattraper pour que je ne me fasse pas mal. Il se laisse glisser à terre et me prend contre lui. Il me chuchote des choses mais je ne sais pas quoi. Je suis coupée de tout. Hugo. Mes yeux sont figés sur la porte et je regarde les photos exposées. Moi, me baladant dans la rue, moi rentrant dans la maison de disque avec Ella, moi mangeant un pain au chocolat avec Finn, moi dans un parc avec Théo, moi tenant la main de Théo, moi embrassant Théo ... Il y en avait des dizaines et des dizaines. Hugo. Il m'avait suivi depuis plusieurs mois et on ne s'était rendu compte de rien. Je veux que tout ça s'arrête, je veux qu'il me laisse vivre ma vie. Je sens Théo bouger sous moi, il tremble. Il tremble énormément. Mon regard reste fixé sur cette porte, je ne suis plus capable de rien. Théo me pose sur le sol à côté de lui et se lève. Le sol tremble encore plus que le corps de Théo et je comprends enfin que c'est moi. Je ne suis que tremblements. Hugo. Je vois Théo arracher toutes les photos de la porte avec colère, il les déchire avant de les faire voler par terre. Il se fige d'un seul coup en voyant ce qui est inscrit sur la porte écrit avec du sang qui dégouline encore.

" Bientôt ".

Hugo...