Chapitre 47 retrouvailles 2ème partie
Bonjour mes ptites loutres d'amour. D'abord merci à toutes celles qui m'ont souhaités mon anniv en commentaires ou en messages privés ça fait plaisir ;)
Et trêve de blablatage je vous laisse retrouver nos loulous pour la seconde partie de leurs retrouvailles. C'est le plus long chapitre que j'ai jamais écris alors j'espère qu'il vous plaira. on se retrouve plus bas dans les commentaires.
bisous bisous
--------------------------------------------------------------------------------------
Point de vue de Théo
Après être restés blottis l'un contre l'autre pendant un moment Abby me force à bouger pour aller rejoindre le reste de l'équipe et pour honorer ma présence à ce gala. Comme je m'en doute elle me dit qu'elle veut acheter un portrait pour venir en aide à cette association mais je lui dis que j'ai déjà prévu de lui en offrir un. Le sourire qu'elle me retourne veut tout dire. Elle est tellement généreuse et elle aime prendre soin des autres, de moi, de ses amis et de son père que ça ne m'étonne pas de ce geste pour venir en aide à cette association. Elle rigole quand je lui dis que sans aucun doute elle ferait partie des altruistes si on vivait selon le mode des cinq factions de Divergent. Avant de sortir de la pièce je désire mettre au point certaines choses avec elle. Je la stoppe en lui prenant le poignet lorsqu'elle s'apprête à tourner la poignée de la porte.
- Bébé ?
- Oui ?
- Je ne veux pas qu'on passe le reste de la soirée séparément.
- Mais pourquoi voudrais-tu qu'il en soit ainsi ? Je viens juste de te retrouver, je ne vais pas te lâcher d'une semelle ce soir.
- Les photographes vont nous prendre en photo ensemble et poser des questions, et ...
- ça tombe bien alors, car j'ai bien l'intention d'inonder le monde entier de mon amour pour toi. Je veux que toutes les filles qui craquent pour toi se disent que tu n'es plus disponible et tant pis si elle doivent me détester.
- Mais Abby, si des photos de nous deux fuient, Hugo va savoir que tu n'es plus à Londres.
- Théo, il a réussi à me retrouver malgré toutes les précautions qu'on a pu prendre.
- Non, je refuse de prendre ce risque. Je suis désolé mon ange mais il est hors de question qu'il te retrouve encore une fois. Tu sais très bien que je ne supporterai pas qu'il t'arrive quelque chose. Tu as peut-être baissé les bras mais je te l'ai dis, pas moi. Tu vas rester ici et je vais aller m'excuser auprès de l'équipe et de l'association et nous allons rentrer.
- Non Théo ! (je mime un mouvement de recul, elle ne s'est jamais adressée à moi de cette façon, sauf quand une dispute se profile et il est hors de question qu'à peine réuni on se chamaille, elle se rend compte elle même de son accès de colère et se radoucit immédiatement. Elle vient se coller contre moi).
- Je ne comprends plus. En deux mois tu as tellement changé. Tu n'es plus la Abby apeurée qui fait tout pour rester forte et se battre mais tu es devenue une Abby qui baisse les bras et qui se fou d'être retrouvée par un fou. Vous êtes dur à suivre aujourd'hui Mademoiselle Miller (cette dernière phrase lui arrache un sourire).
- Je suis désolée mon amour, je ne voulais pas m'emporter, mais ces deux mois ont été très difficile à vivre pour moi et oui tu as raison j'ai baissé les bras. Tu me manquais terriblement. Mes jours et mes nuits se mélangeaient pour devenir le pire des cauchemars. Tu n'étais pas là pour m'aider à garder la tête hors de l'eau. Je me suis laissée entrainé par le fond et ni Finn ni Ella n'ont pu faire quelque chose. Il fallait que je te retrouve, s'en est devenu vital. Et ça m'effraie même que tu aies pris une place aussi importante dans ma vie. Sans toi, c'est simple, je ne suis plus rien Théo et c'est tout ce que j'ai toujours voulu éviter. Mais je dois me rendre à l'évidence, tu es celui qui peut m'aider à vivre comme je le veux, tu es celui qui fait battre mon cœur et qui le fait revenir petit à petit à la vie, tu es celui que j'aime par dessus tout, plus que ma propre vie, tu es celui qui fera revenir cette flamme dans mes yeux et ce sourire sur mes lèvres. Tu es le seul. (je sais qu'elle n'a jamais voulu devenir ce genre de personne dépendante de quelqu'un mais je crois que pour elle comme pour moi, c'est foutu, nous appartenons l'un à l'autre). Je veux profiter de ce soir pour faire notre comming out et nous révéler à la terre entière. (je rigole en l'entendant dire ça, elle me serre dans ses bras et pose sa tête sur mon torse). Enfin sauf si toi tu ne veux pas qu'on sache que tu es avec moi, murmure-t-elle contre moi.
- Quoi ? Tu plaisantes là j'espère ? (je lui relève le menton pour que nos yeux se rencontrent). J'étais le premier à vouloir crier sur tous les toits que je t'aime à la folie et que tu m'appartiens mais c'était avant de savoir pour Hugo. Je veux être bien sûr que tu ne regretteras pas ton choix une fois que nous feront la première page de tous les magasines en tant que couple officiel. Jusqu'à présent tu as très mal réagit à ces photos volées de nous deux et quant à mon interview je n'en parle même pas. Je veux qu'on nous voit nous aimer, nous cajoler, nous sourire mais je ne veux pas que tu aies des remords par la suite car il sera trop tard. Ou bien que quand mes pouvoirs surnaturels auront agit sur toi tu te rendes compte que Hugo va pouvoir te retrouver une nouvelle fois. Je ne pense qu'à toi dans cette histoire Abby.
- Je sais mon amour et je t'en remercie. J'ai hâte que tes pouvoirs fassent effets sur moi, il est grand temps mais je suis sûre de moi Théo, je n'ai jamais été aussi sûre. Je ne veux plus me cacher et je trouve que ce soir est le bon moment pour le révéler. Je t'aime Théo, plus que tout.
- Je t'aime aussi mon ange. Allons-y alors. Allons envahir le monde de notre amour.
Je ne me lasserai jamais de l'entendre me dire à quel point elle m'aime, c'est quelque chose d'indescriptible, et le fait que ce soit sa décision de nous révéler à la presse me rend encore plus fou de cette femme. Au début de notre relation et au vu de sa réaction face aux paparazzis dans le parc je pensais qu'elle avait honte d'être affichée à côté de moi, mais lors de la révélation de son secret, j'ai compris. J'ai compris que je n'étais en rien responsable de cette peur d'apparaître dans les journaux. J'ai compris qu'elle n'avait pas honte de moi et avec le temps j'ai même compris que c'était d'elle qu'elle avait honte. Mais ce soir, enfin elle me fait le plus beau des cadeaux. Mais je ne peux m'empêcher d'avoir peur. Si Hugo l'a voit, le fait qu'elle soit venue en Géorgie pour l'éloigner de lui de changera rien, il l'a retrouvera aussi facilement qu'à Londres.
Je lui serre la main lorsque nous rentrons dans la grande salle de réception. Je jette un coup d'œil sur la beauté qui est à mon bras et cette fois la soirée est parfaite. Je sens son pouls accélérer quand je l'embrasse doucement dans le cou. Je ne sais pas si c'est son corps qui réagit au mien où si malgré ce qu'elle m'a dit elle est tout de même un peu anxieuse de ce qu'on s'apprête à faire. Peut-être un peu des deux. J'ai hâte d'écourter cette soirée pour me retrouver seul avec elle. Elle m'a manqué à point qu'il n'est pas permis d'imaginer. Abby sourit et je vois que Shailene se dirige droit sur nous avec elle aussi un sourire figé sur son visage. Mais derrière elle, la suivant de très près, se trouvent également Miles et Ansel. Oh merde !
- Je suis désolé bébé, dis-je à Abby, elle me regarde ne comprenant pas pourquoi je dis ça.
- Pourquoi tu ... (et à point nommé elle va avoir sa réponse).
- Aaaah enfin la voilà, hurle Miles dans toute la salle de réception. (Abby devient toute rouge et me serre la main en retour, je crois qu'elle vient de comprendre ce qui l'attend).
- Ce n'est finalement pas un mythe, renchérit Ansel.
- Taisez-vous donc bande d'idiot, intervient Shai (décidément je vais vraiment devoir la remercier). Alors Théo tu aimes ta surprise ?
- Shai merci, vraiment je ne sais pas quoi dire. Je te le revaudrai. Tu ne pouvais pas me faire un plus beau cadeau. Je ne sais pas comment tu as fais pour que je m'aperçoive de rien mais merci.
- Oh tu étais tellement occupé à parler d'elle à tout bout de champ que c'était facile, tu t'es crée toi même ta distraction. (Elle regarde dans la direction de Abby et lui fait un clin d'œil). C'est elle est ta distraction.
- Et la notre par la même occasion, dit Miles. (je sens Abby rougir encore une fois mais je peux sentir qu'elle est surexcitée d'avoir face à elle ces deux loustics. Elle ressemble à une adolescente de quinze ans qui rencontre ses idoles. Et elle n'a pas la même réaction qu'elle a eu avec moi, je décide de lui donner un petit coup de pouce).
- Miles, Ansel, je vous présente Abby. Abby voici Miles et Ansel mais je crois que les présentations ne sont pas nécessaire, n'est-ce pas ? (Abby me regarde et enfin je vois de la lumière au fond de ses beaux yeux verts ajouté à cela de l'excitation de rencontrer l'équipe je crois que je vais la perdre dans pas longtemps. Je sais ce dont elle a envie là, maintenant, et je sais aussi qu'elle se retient. Je n'ai pas envie de la voir se retenir pour moi, je veux la voir libre et vivante, je l'incite donc à faire ce dont qu'elle souhaite faire depuis qu'elle les as vu). Vas-y bébé, t'en rêves.
À peine mes mots prononcés que je vois mon Abby sauter dans les bras de Miles et de Ansel. Elle les serre dans ses petits bras frêles et ils lui rendent son étreinte en souriant et en rigolant sans être trop surpris. Je leur avais dis un jour que bien que Abby soit très mature et sérieuse il lui arrivait parfois de redevenir une adolescente qui pouvait sauter partout et crier de joie. Ce sont toujours des moments drôles à voir et celui ci ne fait pas exception. Elle est pourtant rouge de honte mais ne peut pas s'empêcher de les serrer dans ses bras. Elle finit par Shailene et je l'entends lui murmurer "merci pour tout" avant de la relâcher et de revenir vers moi pour se cacher dans mon torse. Nous rigolons tous ensemble de ce bref passage sans contrôle. Je la serre dans mes bras en lui frottant son dos et ses épaules dénudées. Je dois m'arrêter là car sa peau douce m'enivre facilement et je dois me rappeler que nous ne sommes pas seuls et qui plus est la salle est rempli de photographes qui n'ont rien loupés de cette scène et mitraillent à tout va notre petit groupe. Un photographe s'approche de nous et je glisse subtilement à Abby un "laisse moi faire". Elle me répond par l'affirmative en hochant la tête et en me prenant la main. Je la serre un peu plus contre moi, ce sentiment de protection plus fort que jamais.
- Puis-je vous prendre en photo s'il vous plaît pour l'association ?, nous demande le photographe.
- Bien sûr si c'est pour la bonne cause. (nous prenons la pause avec Abby mais je sens bien qu'elle n'est pas à l'aise, je me tourne donc vers elle et lui caresse le visage en lui souriant tendrement, je finis cette pause tendresse par un petit baiser sur le nez, ce qui l'a fait sourire). Pour quel magasine travaillez-vous ?
- Le "tralala magasine".
- Parfait, vous allez avoir le droit à une exclusivité. Je sais que certains magasines ont déjà volé des photos de nous et que j'ai livré une interview un peu complexe mais rien d'officiel n'a jamais été déclaré, donc je vous présente officiellement Abby Miller. Cette jeune et merveilleuse femme est ma compagne, si ce n'est la femme de ma vie. Elle va très prochainement sortir un album chez l'EMI Group. Elle est très talentueuse et elle a le droit à tout le respect quel mérite, aussi bien de vous, les photographes, que de mes fans. Je sais que certaines peuvent être très jalouses mais je leur demande de penser à mon bonheur car c'est Abby qui en est responsable.
- Merci beaucoup pour cette exclusivité, je saurai en faire bon usage. Je vous laisse profiter de votre fin de soirée.
Il fait une dernière photo de nous deux, Abby appuyée sur mon épaule me regardant avec amour. Elle se met au niveau de mon oreille et me chuchote un "je t'aime" plein de promesses. Je l'embrasse tendrement, elle se laisse vite emporter elle aussi et quand quelqu'un se met à tousser devant nous, nous redescendons immédiatement de notre petit nuage. Ansel rigole et nous fait signe de venir s'installer à la table. J'ai peur un moment qu'il n'y ait pas de place pour Abby mais apparemment Shailene a aussi prévu ça. Je retrouve donc mon nom inscrit à côté du sien et cette idée de mariage me revient en pleine face. J'aimerai voir marquer Abby James sur cette étiquette. Elle ne me lâche pas la main, et ne cesse de me caresser le bras ou le dos. Depuis que nous nous sommes retrouvés ni elle ni moi n'avons rompu ce contact physique qui nous est tant précieux.
À notre table Abby fait la connaissance du reste de l'équipe dont Zoé Kravitz et Maggie.Q. Une bonne ambiance s'est installée et je sens Abby se détendre au fur et à mesure que la soirée avance. Elle rigole aux blagues de Miles même si très souvent elles sont à mes dépends. C'est de ma faute en même temps, je l'ai cherché à tout le temps parler de Abby. Je remarque qu'elle mange un peu chaque plat qui lui est servi mais qu'elle se force, à chaque bouchée avalée elle grimace. Je ne dis rien pour ce soir mais dès demain je m'attaque à ce problème en espérant que ma présence suffira à lui redonner l'appétit. Nos mains sont jointes ensemble sous la table et de temps elles se détachent pour caresser d'autres parties de nos corps. Nos cuisses, nos bras, nos visages. Je ne vais pas tenir longtemps si elle continue son petit manège car je sais très bien à quoi elle joue, mais elle n'a pas besoin d'utiliser ce stratagème pour faire monter mon désir. Cela fait deux mois que je n'ai pas senti sa peau nue contre la mienne alors croyez moi que ça ne sert à rien. Mais je la laisse faire car je sais qu'elle aime ça et ce n'est absolument pas déplaisant.
La soirée touche à sa fin et les organisateurs annoncent que toutes les photos disponibles pour l'achat ont été disposé dans la salle. Nous sommes donc tous invités à faire un geste humanitaire et c'est exactement pour ça que nous sommes là. Nous sommes la dernière table à nous lever et il est temps car je vois Abby remuer sur sa chaise depuis un moment. Je lui tends la main pour aller jeter un coup d'œil à ces portraits. Quelque chose cloche, beaucoup trop de monde nous regarde, et pourtant nous sommes dans un endroits où nous sommes censés passer inaperçu vu qu'on est tous du même milieu ou presque. Mais je me rends vite compte que c'est Abby qui fait l'objet de tous ces regards. Ma jalousie remonte à la surface, je sais qu'elle est magnifique mais tous ces regards, ces hochements de tête et ces sourires ne me plaisent pas. Je la sens se coller à moi, elle ne comprend pas non plus. Nous commençons tout de même à regarder les photos prisent durant la soirée. Ces mecs ont du talent, elles sont toutes plus belles les unes que les autres. L'équipe de Divergent a été bombardé durant toute la soirée, mais je me stoppe d'un seul coup sur l'ensemble de clichés qui se trouve devant moi et je comprends maintenant pourquoi tout le monde regardait Abby de cette manière. Les photos de la femme qui se trouve devant moi sont juste sublimes. Elle a été mitraillé depuis son arrivée, avant même que je sache qu'elle était là. Sans s'en rendre compte elle joue avec l'appareil. Les regards capturés sont intenses, ses sourires sont sincères. Je me perds complètement dans la contemplation de cette femme. Et ce couple qui se regarde avec un tel amour me rend jaloux. Est-ce qu'on peut être jaloux de son propre couple ? C'est ce qu'il vient de m'arriver. Le moment où j'embrasse Abby sur le nez avant l'interview et ce moment où elle pose sa tête sur mon épaule pour me montrer tout l'amour dans son regard à la fin de cette même interview ont été capturé à la perfection. Abby a la bouche grande ouverte devant ces photos et je crois qu'elle ne se rend pas compte que c'est elle, que c'est nous. Elle a toujours douté de sa beauté et de son charisme, elle fera une artiste formidable, je l'ai toujours su, dès la première fois où je l'ai vu sur scène. Mais je suis heureux de voir que je ne suis pas le seul à avoir remarqué cette prestance qu'elle dégage. Je laisse Abby seule une petite minute et me dirige vers le stand pour acheter les photos avant qu'il ne soit trop tard, je demande à ce qu'elles soient livrées en toute discrétion à l'hôtel où Abby réside. Je rejoins Abby au moment où quelqu'un vient décrocher les photos. Elle reste incrédule et ne comprends pas pourquoi elles sont retirées.
- Théo pourquoi les enlève-t-il ? J'aurai voulu en acheter une.
- Ne t'en fais pas mon ange.
- Mais j'aurai tant voulu avoir celle où tu m'embrasse sur le nez. Et ... mais il les enlève toutes ? Mais qui voudrait acheter une photo de moi, je ne comprends pas.
- Abby tu es magnifique sur ces photos, tu ne t'en rends pas compte hein ?
- Si, je me trouve belle mais à tes yeux uniquement. Je vois comment tu me regardes depuis tout à l'heure et sur ces photos aussi. Tu m'aimes, souffle-t-elle.
- Oh oui je vous aime Mademoiselle Miller, comme un fou, je réponds en la prenant dans mes bras.
La soirée terminée, l'équipe nous propose de les suivre en boîte où un carré VIP nous est réservé mais il est plus que temps que je me retrouve seul avec Abby. Nous refusons mais leur promettons qu'une autre fois nous nous joindrons à eux. La voiture nous attend dehors et à l'intérieur se trouve déjà Tony qui a su rester très discret durant tout le long de la soirée, ce dont je suis reconnaissant. Dans la voiture Abby me dit que la chambre d'hôtel est magnifique et que Brad a accepté que nous y passions seulement une nuit et qu'après Abby doit venir dans ma caravane pour être à l'abri sur le plateau de tournage. Brad a raison, un plateau est très bien sécurisé et je suis rassuré quand je sais qu'une photo de Hugo circule entre tous les agents de sécurités. Nous restons dans la voiture et patientons le temps que Tony nous donne le feu vert pour atteindre la chambre. Je lui ai demandé d'attendre dans la voiture pour cette nuit.
Une fois le signal accordé nous rentrons par la porte de derrière et nous nous dirigeons vers les ascenseurs main dans la main. Abby se blottit contre moi et commence à m'embrasser doucement, mais ce baiser devient fiévreux et je la prends dans mes bras la soulevant du sol. Sa robe l'empêchant de croiser ses jambes autour de moi je me penche pour lui déchirer tout le côté ce qui me vaut une réprimande car elle adore cette robe, je lui réponds en l'embrassant de plus belle et elle oublie instantanément son mécontentement et parvient enfin à entourer ma taille de ses jambes. Quand le "ding" de l'ascenseur retentit nous avons déjà commencé à faire n'importe quoi, ma veste de costume tombe par terre et ma cravate la rejoint bientôt. Je me force à sortir de l'ascenseur et prends la carte que Abby me tend toujours enroulée autour de moi. Je l'insère dans la porte correspondant au numéro de la carte tout en continuant d'embrasser Abby. Nous rentrons dans la chambre mais je me stoppe net quand je vois la chambre. Abby ouvre les yeux et je peux voir dans son regard qu'elle n'y est pour rien, elle se glisse le long de mon corps pour se remettre debout et elle regarde autour d'elle avec un grand sourire.
- Mais ... qu'est-ce que ... commence-t-elle. Théo c'est toi ?
- Comment veux-tu que ce soit moi, je ne savais même pas que tu serais là.
- Shailene ! répondons-nous d'une seule et même voix.
La chambre est plongée dans une lumière douce uniquement éclairée de bougies. Il y en a des centaines, sur le sol, autour du lit, au bord des fenêtres, sur les tables. Un chemin de lumignons nous emmène dans la salle de bain où nous découvrons main dans la main encore plus de bougies ainsi que des pétales de roses dans l'eau de la baignoire remplie. De retour dans la chambre nous remarquons aussi que le lit est recouvert de pétales de roses rouges formant un énorme cœur en son centre. Cette petite surprise de la part de mon amie aura au moins permis de calmer mes hardeurs. Je me retourne vers Abby, et je comble le peu d'espace qu'il y avait entre nous pour la serrer dans mes bras. Je la regarde et je peux voir dans ses yeux des larmes apparaitre, mais elles ne couleront pas. Je luis souris et j'embrasse doucement la moindre parcelle de son visage en finissant par ses douces lèvres. Je descends ensuite le long des ses épaules et de mes mains de dézippe sa robe déjà en lambeaux. Je lui fais descendre le long de son corps tout en parsemant mon chemin de baisers. Une fois la robe jonchant le sol je soulève Abby doucement et la dépose en travers du lit. Je me recule pour observer ce spectacle, peau blanche sur rose rouge. Elle me sourit en retour et me fait un signe de l'index pour que je le rejoigne. Ce soir c'est uniquement elle et moi. Je la remercie intérieurement de m'avoir forcé à m'arrêter lors de nos retrouvailles, elle avait raison. Ce sont de ces retrouvailles là dont je rêve toutes les nuits depuis qu'on est séparé. J'ai besoin de lui faire l'amour tendrement et doucement, j'ai besoin de sentir chaque centimètre de sa peau nue contre moi, j'ai besoin qu'elle sente combien je l'aime à travers tous mes gestes. J'enlève tous mes vêtements avant de la rejoindre.
Elle me regarde comme si c'était la première fois et ne peut s'empêcher de pouffer de rire lorsque je saute sur le lit pour me mettre sur elle. Je recommence mon chemin de baisers sur tout son corps pendant que ses mains à elle se délecte de mes cheveux, de ma nuque, de mes bras, de mon dos, de mon torse. Un gémissement franchit nos lèvres en même temps lorsque nos bouches se rejoignent. Nous nous perdons dans un tourbillons de baisers, de caresses, de mots d'amour. Je fais l'amour à Abby comme jamais je ne l'ai fais. J'ai besoin d'être avec elle, sur elle, en elle, de la sentir en moi. De la voir jouir sous mes mains, de la voir s'abandonner devant moi. J'ai besoin de savoir que je lui ai manqué autant qu'elle m'a manqué. Nos gestes devraient être impatients mais ils sont d'une douceur infinie, je vénère cette femme et je veux prendre mon temps pour lui prouver à quel point je l'aime. Notre orgasme nous atteint en même temps et je m'effondre sur elle continuant à la dévorer de baisers. Je ne me lacerai jamais de cette femme, c'est impossible. Je me décale ayant peur de l'écraser mais immédiatement elle vient se blottir contre moi.
- Dis moi que tu m'aimes, me demande-t-elle d'un seul coup.
- Je t'aime follement mon ange. Ces deux mois passés loin de toi ont été les plus pénibles de toute ma vie. Plus jamais je me sépare de toi, c'est trop difficile de ne pas m'endormir et de ne pas me réveiller auprès de toi.
- Je veux être ton bonjour préféré et ton plus dur au revoir Théo.
- Bébé ... c'est déjà le cas. L'amour que je ressens pour toi n'est pas quantifiable, ce qu'on vit tous les deux est loin de la normalité mais je m'en fiche, car tout ce que je veux, tout ce que je désire tu me l'apportes. Je vous aime Abby Miller, "always and forever", dis-je tout en embrassant son poignet où le bracelet réside fièrement.
- Dors mon ange, tu dois être crevée avec le décalage horaire et cette soirée. Je serai là quand tu te réveilleras je te le promets.
- Théo ...
- Je sais mon ange, je sais que tu as peur. Je sais que tes cauchemars sont de plus en plus atroces pour toi, j'ai eu Finn très souvent au téléphone. Je suis là désormais, je ne te lâche pas je te le promets.
- Je t'aime tellement.
- Je t'aime Abby.
Elle se blottit encore plus contre moi. Je remonte la couverture sur nous et je la serre dans mes bras. Je lui répète encore et encore que je l'aime et que je suis près d'elle jusqu'à ce qu'elle finisse par s'endormir enfin. Je peux moi aussi m'accorder un peu de temps pour dormir. Le sommeil ne tarde pas à se faire sentir mais j'entends un petit bruit à la porte. Quelqu'un vient de frapper. Je regarde Abby de peur que ce bruit ne la réveille mais elle a l'air paisible. Je lui ai promis de ne pas la laisser mais je dois aller voir. Je me lève doucement et enfile mon boxer. Je me rends à la porte et quand j'ouvre il n'y a personne, juste un paquet déposé devant la porte. Les photos, super je vais pouvoir faire la surprise à Abby quand elle se réveillera. J'enlève le papier carton qui entoure les photos et commence à les disposer un peu partout dans la chambre en mettant en évidence celle où je lui embrasse le nez. J'entends des gémissements provenant du lit, merde j'ai du la réveiller. "Théo". Je me rapproche du lit et constate qu'elle dort toujours à point fermé mais son visage est crispé. "Aide moi ". Putain, un cauchemar. "Non, non, laisse le, c'est moi que tu veux". Elle remue dans le lit et serre les poings. Ses jointures deviennent rouges à force de les serrer. Je m'agenouille sur le lit et essaye de la réveiller.
- Abby, mon ange, réveille toi !
- Non, non ...
- Bébé, c'est un cauchemar.
- Théoooooo noooon ... (son cri me glace le sang).
- Abby réveille toi !! (je la secoue un peu plus fort et elle se réveille en hurlant. Je la prends dans mes bras mais elle se débat violemment contre moi. Elle est trempée de sueur). Abby, Abby, c'est moi, c'est Théo. Tu es en sécurité, tu faisais un cauchemar. (elle se calme soudainement en entendant ma voix).
- Théo ?
- Oui bébé, je suis là, je suis avec toi.
- Oh mon dieu ...
Et là elle craque dans mes bras, elle s'effondre littéralement. Finn avait raison, c'est de plus en plus violent, il faut que ça s'arrête. J'essaye de la calmer mais en vain. Je la prends dans mes bras et la porte jusque dans la salle de bain. Quelques bougies brillent encore et les pétales de rose flottent toujours dans la baignoire. J'ouvre la porte de la douche à l'italienne et je m'y engouffre avec elle. Je fais couler de l'eau chaude sur nos corps. Je porte toujours mon boxer mais je m'en contre fiche. Tout ce qui importe maintenant c'est Abby. Je sens son corps se décontracter au fur et à mesure. Elle s'est arrêtée de pleurer mais son corps est toujours secoué de spasme. Je ne l'ai pas lâchée et de toute façon même si je l'avais voulu elle s'accroche à moi tel un koala s'accroche à sa mère. Je la berce tout doucement, j'embrasse ses cheveux, je lui murmure des mots doux. Je lui laisse tout le temps nécessaire pour qu'elle se calme d'elle même. Au bout de quelques minutes elle ne bouge plus et sa respiration est régulière, ses yeux sont fermés. Elle s'est rendormie. Je coupe l'eau et arrive tant bien que mal à attraper une serviette pour emmitoufler Abby. Je retourne dans la chambre et je vois deux petits yeux verts me regarder.
- Bébé ...
- Je suis désolée Théo.
- Ne t'en fais pas pour moi, tu n'as pas à t'excuser d'avoir fait un cauchemar mon ange.
- Je pensais qu'en dormant dans tes bras ça ne m'arriverait pas, mais apparemment même dans mes rêves Hugo est plus fort que nous.
- Chuuuut mon ange. Rendors toi. (Je l'allonge de nouveau sur le lit et enlève mon boxer trempé pour la rejoindre. Malgré que je sois mouillé elle se love contre moi et découvre ma surprise en face d'elle).
- Oh Théo !! C'est toi qui les a toutes acheté ?
- Oui, tu es magnifique sur ces photos, je veux pouvoir les observer pour le reste de ma vie. Et les deux photos de nous sont parfaites. On pu l'amour sur ces photos bébé (elle sourit en m'entendant dire ça).
- Merci mon amour, je les voulais vraiment et c'est pour la bonne cause en plus. Je t'en rembourserait une ou deux.
- Chuut je veux rien entendre. C'est mon cadeau Abby. Maintenant rendors toi. Demain je t'emmène dans ton nouveau lieu de vie. Je suis sûr que tu vas adorer. Ma caravane est immense en plus, je m'y perd tout seul. Je suis tellement heureux que tu sois avec moi si tu savais. Je t'aime mon ange.
- Je t'aime ...
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top