Chapitre 29

Je ne sais pas combien de temps nous restons comme ça dans les bras l'un de l'autre. Je me sens tellement bien dans ses bras et je pense que lui aussi, il aime prendre soin de moi, il ne se force pas. Je ressens tout l'amour qu'il me porte quand il me tient ainsi contre lui. C'est tellement apaisant, il arrive à me faire oublier tout ce qui ne va pas dans ma vie juste avec une étreinte.


- Comment tu fais ?

- Faire quoi mon ange ?

- Pour réussir à me faire oublier tout ce qui ne va pas dans ma vie juste en me serrant dans tes bras. C'est incroyable, j'aime tellement être dans tes bras, ça m'apaise. Je ne sais pas comment tu fais mais ne change rien surtout.

- Je t'aime tout simplement. J'aime te tenir dans mes bras car je sais que tu y es en sécurité, je sais que lorsque je te serre fort comme ça, rien ne peut t'arriver. Et ça me fait autant de bien qu'à toi, moi aussi je suis apaisé. Je n'ai pas à m'inquiéter pour toi.

- Je ne veux pas que tu t'inquiètes Théo. Je suis assez stressée comme ça pour nous deux.

- Tu ne peux pas m'empêcher d'avoir peur pour toi Abby, ne me demandes pas ça car tu sais très bien que je ne pourrais pas le faire. La situation serait inversée tu t'inquièterais pour moi toi aussi.

- Oui c'est vrai. Mais c'est à cause de moi tout ça, je sais qu'il ne faudrait pas que je pense ça, mais c'est le cas. Si je n'étais pas dans ta vie tu n'aurais pas à avoir peur pour moi.

- Je ne veux plus t'entendre dire ce genre de chose Abby, je te l'ai déjà dis, je ne changerai rien, rien du tout, tu m'entends. Je t'aime plus que tout, et si tu n'étais pas dans ma vie je serai malheureux. Tu es ma lumière bébé, j'ai besoin de cette lumière pour vivre. J'ai besoin de toi. (je relève la tête de son torse pour le regarder dans les yeux et je vois des larmes prêtent à couler. Je me mets à califourchon sur lui et lui prends le visage dans mes mains). Je t'aime, je ne veux pas qu'il t'arrive quoique ce soit.

- Je t'aime aussi mon amour, du plus profond de mon cœur, pardon, ne pleures pas s'il te plaît. (je me penche un peu plus pour atteindre ses lèvres et je lui montre dans ce baiser à quel point je l'aime).

- Waouh, c'était pour quoi ce baiser ?

- Je t'aime, je veux que tu saches à quel point.

- Je t'aime aussi mon ange. Et je m'en veux déjà pour ce que je m'apprête à faire mais Brad est toujours dans le salon, il voudrait voir avec toi comment vous allez vous organiser quand je ne serai pas là.

- OK, moi aussi je voulais voir ça avec lui. Tu viens avec moi ?

- Oui, où veux-tu que j'aille ? (il me fait un clin d'œil accompagné d'un magnifique sourire).


Nous sortons de la chambre et je sens la main de Théo se glisser dans la mienne. Je lui souris. Il a ce même besoin que moi d'avoir toujours un contact physique avec moi. Nous retrouvons Brad dans le salon. Théo s'installe sur le canapé en face de Brad mais quand je veux m'asseoir à côté de lui il m'attrape par la taille et me place sur ses genoux. Il est vraiment accro, je rigole toute seule. Mais au moins il n'a pas honte de moi comme Josh. Ce dernier ne voulait jamais se montrer en public, ne me tenait pas la main, ne m'embrassait pas, ne me prenait pas dans ses bras. Je suis heureuse que Théo ne fasse pas la même chose. Il veut qu'on sache que je suis à lui. Je vois Brad sourire.


- Bien, je voulais voir avec vous Mlle Miller pour savoir comment vous voulez qu'on s'organise.

- Vous préférez m'appeler Mlle Miller n'est-ce pas ?

- Oui Mlle, c'est le protocole dans mon boulot, je suis désolé mais je m'y tiens.

- Ah, très bien, je vois. Mais je me sens vieille (Théo et Brad explosent de rire). Bah quoi ? C'est vrai. (je rougis).

- Bébé, tu n'es pas vieille crois moi. Tu te sentiras encore plus vieille le jour où il t'appellera Madame. Et j'ai déjà tout essayé moi aussi pour qu'il ne m'appelle pas Mr James mais c'est peine perdue. On s'y fait vite, tu verras.

- OK, si tu le dis. Je n'y connais rien en terme de protection donc je m'en remets à vous Brad. Je voudrai juste garder un minium de liberté si c'est possible.

- Très bien je vais vous expliquer comment je fonctionne, vous me direz si cela vous convient. Lorsque vous sortez de chez vous ou de chez Mr James vous m'appelez. Il est hors de question que vous soyez dehors sans moi, même si c'est pour une course de cinq minutes. Je serai intransigeant sur ce point. Je ne vous collerai pas mais je serai à une distance suffisante pour intervenir si besoin est. Lorsque vous serez chez vous je resterai dans ma voiture en face de l'immeuble.

- Ça me parait bien. Mais ça m'ennuie que vous restiez dans votre voiture, vous ... (il me coupe la parole).

- C'est mon métier Mlle, j'ai l'habitude. Et croyez moi vous ne voudrez plus me voir au bout d'un moment.

- Mais non ne dites pas ça, je sais que vous faites tout ça pour ma sécurité. Et quand Théo sera là ? Nous pourrons nous balader tous les deux ?

- Navré de vous décevoir mais à partir de maintenant vous ne sortirez plus rien que tous les deux, c'est trop dangereux, pour vous et pour lui, vous pouvez comprendre ça ?

- Oui je le peux. Il va me falloir un moment d'adaptation. Euh et, ... euh, par rapport à Hugo ? (Théo me caresse doucement le dos et serre ma main dans la sienne).

- J'attends le dossier que votre père va nous envoyer je pourrai commencer mon enquête à partir de là, il me faut sa photo, son nom complet, les endroits où il a l'habitude d'aller, les contacts qu'il a gardé. (Je respire difficilement, j'ai omis de dire une chose à Théo mais il faut que je le dise).

- Bébé, qu'est-ce qu'il y a tu trembles ? Tu veux qu'on arrête ?

- Non, il faut que je vous dise quelque chose que je ne t'ai pas dis.

- Quoi ? Abby, qu'est-ce que c'est ? Je croyais que tu m'avais tout dis ? (Je vois dans son visage qu'il est vraiment inquiet).

- Je ne voulais pas t'inquiéter encore plus. Mais je pense qu'il faut que je le dise maintenant. Hugo m'a promis une éternité de misère jusqu'à temps qu'il m'ait définitivement pour lui. Je sais qu'il est dehors maintenant et qu'il fait tout pour me retrouver. Et je sais qu'il y arrivera, il est fou mais il est très intelligent.

- Mon ange ... Pourquoi tu ne me l'as pas dis avant ? J'aurai fais venir Brad plus tôt que ça.

- Justement pour ça, je te veux rien que pour moi et je sais qu'à partir de maintenant tout sera différent.

- Mlle Miller si je peux me permettre, cela ne changera rien entre vous deux. Lorsque vous serez ici ou chez vous, je ne serai pas avec vous. Et lorsque je vous sortirez je serez derrière vous, vous ne me verrez pas. J'interviendrai uniquement quand il le faudra. Mr James je sais que vous êtes proche de vos fans mais pendant un petit moment il serai préférable de ne pas l'être. On ne sait jamais ce qu'il peut se passer dans la tête d'Hugo. Il peut engager une fan pour vous approcher.

- Oui je comprends, je ferai attention. (Théo se penche en avant pour être plus proche de moi encore). Bébé, je t'assure que rien ne changera entre nous, je te le promets. Tu aurais dû me le dire avant. Il t'a promis une éternité de misère et bien moi je te promets qu'il ne t'arrivera rien du tout. Pas tant qu'on sera ensemble. Mais à partir de maintenant je vais encore plus m'inquiéter pour toi. Et je ne veux rien entendre de ta part, compris ?

- Oui (on dirait une petite fille). Brad combien de temps vous croyez que ça va vous prendre pour le retrouver ? Je ne veux plus vivre ainsi ... Je ne peux plus.

- Je ne peux pas encore vous répondre Mlle Miller. Je ne connais pas encore le dossier.

- Mon père l'envoie demain, je dois lui envoyer l'adresse. (D'ailleurs ça me fait penser que je ne connais pas l'adresse de Théo, je lui tends donc mon téléphone pour qu'il y mette son adresse et je l'envoie directement à mon père).

- Bon maintenant que les détails sont réglés je vais redescendre, je vous laisse. Je serai dans ma voiture ou dans le bar à côté.

- Vous voulez rester manger avec nous ?

- Merci Mlle mais c'est contre le protocole (Théo me regarde et lève les yeux aux ciel, ce qui me fait sourire).

- Oh aller Brad rien qu'une fois, s'il vous plaît ! (j'essaye ma moue qui fonctionne si bien sur Théo).

- Non, je vous assure mais merci. (Théo éclate de rire).

- C'est peine perdue je te dis.


Nous nous levons tous les trois et nous raccompagnons Brad à la sortie. Une fois parti, je me retourne vers Théo et je me colle à lui pour l'embrasser. Il répond immédiatement à mon baiser et il me soulève soudain contre le mur. J'encercle mes jambes autour de sa taille. Notre baiser est passionné, je ne serai jamais rassasié de cet homme. J'en veux toujours plus. Et lui aussi apparemment car tout en me portant et m'embrassant il me conduit jusqu'au canapé où nous nous trouvions il y a à peine cinq minutes. Il me dépose sur le canapé et s'allonge sur moi. Il s'arrête de m'embrasser et plonge ses magnifiques yeux dans les miens, il me caresse la joue tendrement.


- Je t'aime tellement Abby Miller.

- Je t'aime Théodore (il me sourit et kidnappe de nouveau ma bouche). Merci d'avoir appelé Brad pour moi.

- Tu n'as pas à me remercier mon ange, je ferai tout pour toi et pour ta sécurité. Je ne veux plus que tu es peur en sortant dans la rue. Je sais que Hugo est dehors et qu'il te cherche mais pour l'instant aucune photo n'a fuité, il ne peut pas savoir que tu es à Londres.

- J'espère que tu as raison. Mais assez parler de ça pour aujourd'hui. L'homme que j'aime m'a dit ce matin qu'il voulait profiter de ces derniers moments avec sa copine avant de partir en Géorgie.

- L'homme que tu aimes, hein ? Je le connais ?

- Hum, je ne sais pas. C'est l'homme le plus merveilleux que je n'ai jamais rencontré. Vous pourriez bien vous entendre je pense.

- Alors si tu le penses, tu devrais me le présenter. (je rigole).

- Arrêtes donc tes bêtises, tu sais très bien de qui je parle.

- Non, de qui ?

- De toi idiot ?

- Idiot ?

- Oui, tu es un idiot, mais tu es mon idiot que j'aime (il pose sa tête sur ma poitrine et nous restons un moment comme ça).

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