Le lendemain ce sont de douces caresses qui me sortent de mon profond sommeil. Je ne veux pas me réveiller, je n'ai pas refais de cauchemar dans la deuxième partie de la nuit et je veux que cela continue. Je ne veux pas retourner à la réalité. Je sens des baisers plus tendres les uns que les autres parcourir tout mon corps. Je grogne, je ne veux pas ouvrir les yeux. J'entends Théo rigoler prêt de mon oreille.

- Non, je veux encore dormir, s'il te plait.

- Mais bébé, je veux profiter avec toi du peu de temps qu'il nous reste avant que je ne partes et je ne peux pas le faire si tu dors. Je m'ennuie moi. J'ai déjà fais tout ce que j'avais à faire. Passer mes coups de fils, ranger l'appartement, préparé ton petit déjeuner. Je t'attends juste pour prendre une douche, je préfère la prendre avec toi, c'est beaucoup plus captivant. Et il est midi passé mon ange. Aller ouvres les yeux. (je les ouvre). Bonjour bébé (un sourire magnifique me transperce entièrement).

- Bonjour mon amour (je rougis et je cache mon visage dans mon oreiller. C'est la première fois que je lui donne un surnom).

- Comment m'as-tu appelé ? (il a l'air agréablement surpris).

- Mon amour ... chuchotai-je. (je relève la tête pour le regarder). Ça t'ennuie que je t'appelle ainsi ?

- Bien sur que non, je suis juste un peu surpris. Tu m'as toujours appelé "Théo" jusqu'à présent, je me demande juste pourquoi maintenant ?

- Parce que tu es l'amour de ma vie tout simplement et aussi parce que j'aime tellement quand tu m'appelles "mon ange" ou "bébé" que je veux que tu ressentes la même chose que moi, enfin du moins je l'espère.

- J'aime ça, j'adore ça même. Tu peux m'appeler ainsi toute la vie ... mon ange ... (il insiste bien sur "mon ange"). Aller tu te lèves, ton petit déjeuner t'attends à la cuisine.

Avec quelques grognements je finis par me lever du lit plus que confortable. Je ne prends pas le soin de me regarder dans le miroir pour constater de mon allure. Je ne dois pas être très belle à voir. Nous nous sommes couchés tard et avec le cauchemar que j'ai fais je sais déjà que j'ai d'affreux cernes sous les yeux. Je rejoins Théo dans la cuisine, il me fait réchauffer mon thé et place sur le bar une assiette avec des tartines fraiches, du beurre et de la confiture. Je meurs de faim. Je remarque que mon téléphone n'a pas bougé depuis hier soir, ce qui me fait penser à Josh. Il me pourri la vie jusqu'au bout, c'est à cause de lui que l'on s'est disputé hier soir. Je déteste ça, même si la réconciliation a été parfaite. Je ne sais toujours pas pourquoi il m'a appelé, ce n'est pas que cela m'importe mais quand même je ne comprends pas. Je dévérouille mon téléphone et remarque que j'ai un message de mon père, il a essayé de m'appelé lui aussi. J'écoute son message.

"Ma chérie, c'est papa. J'espère que tout va bien pour toi. J'aimerai bien avoir un peu plus de tes nouvelles, tu sais que ton vieux père s'inquiète toujours un peu pour toi. Et au fait, j'ai vu Josh avant hier il venait pour te voir mais je lui ai dis que tu étais partis à Londres pour un petit moment. Il était sous le choc. Je crois qu'il veut se faire pardonner. Réfléchis bien ma chérie, il t'a fait beaucoup de mal. Je te laisse. Rappelle moi s'il te plait. Je t'embrasse. Je t'aime ma petite chérie".

- Bordel de merde ! (Théo se retourne brusquement vers moi m'entendant parler ainsi).

- Abby, qu'est-ce qu'il y a bébé ? (il voit mon téléphone dans mes mains et je vois ses poings se serrer). C'était Josh encore ?

- Non, c'était mon père, il a essayé de me joindre aussi. Il veut que je le rappelle.

- Abby tout va bien ?

- Oui,c'est juste que ... ne te mets pas en colère contre moi, promis ?

- Je me suis déjà excusé de m'être emporté hier, je ne recommencerai pas, je te le promets mon ange.

- Josh est allé voir mon père il y a deux jours et apparemment il voulait se faire pardonner. Mon père lui a dit que j'étais partis à Londres.

- Bordel mais c'est pas vrai, si ce petit con pense qu'il peut se faire pardonner de t'avoir trompé et fait du mal, il se goure. Tu n'as pas intérêt de le rappeler Abby (il commence à monter le ton).

- Tu as promis, lui rappelai-je. (il se calme aussitôt).

- Pardon, mais ça me mets hors de moi. Franchement, il n'a pas le droit. Il pense qu'il peut claquer des doigts pour te récupérer, que tu vas lui pardonner. (il me regarde intensément). Tu ne vas pas lui pardonner, hein ?

- Théo, on a déjà eu cette conversation hier soir, mais non je ne vais pas lui pardonner, il en est hors de question. Et je te le répète mais c'est toi que j'aime, je t'appartiens corps et âme, et tu m'appartiens aussi.

- Oui, tu es à moi et si ce mec pense qu'il a encore ses chances il ne me connaît pas. (je rigole). Pourquoi tu rigoles ? Il n'y a rien de drôle là dedans, je suis très sérieux quand il s'agit de toi Abby.

- C'est toi qui me fais rire, je ne pensais pas que tu étais à ce point jaloux.

- Je ne suis pas jaloux (il croise ses bras sur son torse comme un petit garçon).

- Oh arrêtes Théo, admets le, tu es jaloux.

- Bon, ok, oui je suis jaloux. Je ne supportes pas l'idée que ce sale con ait pu te toucher, t'aimer, partager des choses avec toi pendant trois ans. Ça me rends dingue de t'imaginer avec lui.

- Alors arrêtes (je me lève de mon tabouret pour aller le prendre dans mes bras). Arrêtes de te prendre la tête avec ça mon amour. Moi j'y arrive alors fais en de même. Tu ne devrais te préoccuper que de ta petite chérie (il me sourit et me rends mon étreinte).

- De ma petite chérie hein ?

- Oui, rien que d'elle (je rigole, et d'un seul coup je me retrouve sur son épaule comme un sac à patate). Théo, non ! Lâches moi (je crie mais je rigole en même temps).

- Je vais m'occuper de ma petite chérie moi, tu vas voir (il rigole aussi, je lui tape les fesses et il me répond en faisant la même chose. Je le vois prendre la direction de la salle de bain, non il ne va pas oser ? si ?).

- Théo, non, je t'en prie lâches moi !!! (il ouvre la porte de la douche). Non ne fais pas ça s'il te plaît !! Théoooo ! (je ne peux pas m'empêcher de rigoler).

- Je prends soin de ma petite chérie, elle a besoin de prendre une bonne douche froide (je suis toujours sur son épaule et il fait couler de l'eau glacée sur mes fesses, je hurle).

- Aaaaah, Théo, c'est glacé putain ! Mais arrêtes bon sang (je l'entend rire à plein poumon, il est fier de lui, je ne peux m'empêcher de rire aussi).

- Ce que c'est bon de t'entendre rire bébé. (il me fait descendre très doucement le long de son corps et je peux sentir les moindres détails de celui ci. L'eau continue de couler sur nous mais Théo augmente la chaleur). J'aimerai t'entendre rire comme ça plus souvent.

- Regardes nous, on est trempé c'est malin.

- J'aime quand tu es toute mouillée.

- Théo !!! Tu n'es qu'un pervers (je rigole malgré moi).

- Oui mais tu l'aimes ce pervers.

- Oh oui alors, à la folie.

Je me mets sur la pointe des pieds pour atteindre sa bouche et je l'embrasse tendrement. Je l'aime oui, de tout mon cœur. Je lui enlève ses vêtements trempés et il fait la même chose avec les miens. Nous finissons donc par prendre notre douche ensemble mais celle ci dure plus longtemps que prévu lorsque Théo commence ses caresses très explicites. Je ne peux m'empêcher d'y répondre. Note à moi-même : ne pas prendre sa douche avec Théo le jour où tu es pressée. Nous nous perdons très rapidement l'un dans l'autre. Je me laisse aller contre lui après notre orgasme commun. Il me retient avec douceur et m'embrasse le dessus de la tête d'une façon très protectrice. Nous restons là un bon moment sous la chaleur de l'eau avant de sortir. Je m'enroule dans une serviette et sors de la salle de bain. J'ai soif, il faut que j'aille me chercher un verre d'eau. Je me fige d'un seul coup en arrivant dans le salon lorsque je vois un homme plutôt costaud habillé en costume dans le salon. Je pousse un cri et appelle Théo. Celui ci arrive derrière moi en courant (il a eu le temps de s'habiller) et se mets vite devant moi pour me protéger, il a l'air affolé.

Ding, ding, ding !!!! un petite peu de suspens ne fait pas de mal :)

merci à vous pour les 2,1K de lectures je n'en reviens pas.

bonne lecture <4