Chapitre 25
Je me réveille encore plus fatiguée que je ne me suis couchée. Je ne comprend pas pourquoi, pourtant je n'ai pas fais de cauchemars. Je me retourne et je suis seule dans le lit. Théo a dû se lever plus tôt que moi. Je vois la porte de la chambre s'ouvrir doucement, mais mon sourire s'évanouit aussi vite qu'il est arrivé lorsque je vois Hugo rentrer dans ma chambre. Je suis tétanisée, j'arrive à appeler Théo mais il ne vient pas m'aider. Je vois Hugo s'approcher dangereusement du lit et s'allonger à côté de moi. J'essaye de me lever pour lui échapper mais je n'arrive pas à bouger, mes mains et mes pieds se retrouvent attachés comme par magie. Je crie de nouveau, mais aucun son ne sort de ma bouche, je suis bâillonée. Hugo commence à grimper sur moi et me caresser sous mon tee-shirt. Je vois Théo arriver dans la chambre et lorsqu'il me découvre sous le corps de cet homme il se fige complètement. Je veux lui dire que ce n'est pas ce qu'il croit, que je ne veux pas, que Hugo est sur le point de me violer. Théo ne bouge pas du tout, il me regarde avec dégout. Hugo enlève mon baillon pour m'embrasser ce qui me permet de crier, j'appelle Théo mais il ne bouge toujours pas. Il se contente de dire mon nom aussi "Abby". Hugo ne s'est même pas rendu compte de la présence de Théo, il continue de m'embrasser sur tout le corps. J'entend Théo me parler, mais quand je le regarde il ne parle pas. Je ne comprend pas d'où viennent ces voix qui m'appellent. "Abby réveille toi". "Théo où es-tu ? aides moi". "Je suis là, ouvres les yeux".
Je me réveille en sursaut et en criant. Je me débat, j'essaye d'enlever mes liens qui retiennent mes mains et mes pieds mais ils ont disparu. Je sens quelqu'un remuer à côté de moi, je suis terrifiée à l'idée que ce soit Hugo mais quand je me rends compte que c'est Théo je m'arrête d'un seul coup.
- Théo, je souffle.
- Chut, mon ange, calme toi.
- Théo, c'est bien toi ? (je lui caresse le visage pour confirmer mes dires).
- Oui, c'est moi, je suis là, tu faisais un cauchemar.
- Oh mon dieu ... (je fonds en larmes). Tout était différent cette fois. Je n'ai jamais fais ce cauchemar.
- Bébé, calmes toi. Si tu veux en parler je suis là tu le sais.
- Tu étais là Théo, mais tu ne bougeais pas, tu ne venais pas m'aider, tu te contentais de regarder Hugo me violer, je ... c'était horrible, je t'appelais, je te suppliais, tu ne faisais rien, tu ... (je n'arrive plus à parler).
- Abby, ce n'était qu'un cauchemar et tu le sais. Je ne pourrais jamais laisser quoique ce soit t'arriver. Je le tuerai, Abby, je tuerai Hugo s'il te refaisait du mal. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour te sortir de là.
- Je ne sais pas pourquoi mon cauchemar s'est modifié. Tu comptes tellement pour moi que même dans mes cauchemars j'ai peur de te perdre, j'ai peur que tu finisses par te lasser de moi et que tu me quittes. Que mon passé te pourrisse la vie à toi aussi et que tu en es marre de moi.
- Bébé, ça n'arrivera jamais, je te le jure. Tu ne me perdras jamais. Tu veux essayer de te rendormir ? Il est trois heures du matin.
- Non, je ne vais pas réussir pour l'instant, je vais aller me faire un thé. Je suis désolée Théo, rendors toi.
- Je vais venir avec toi mon ange.
- Non c'est bon Théo, ce n'est pas nécessaire. Rendors toi, je reviens après. Je ... j'ai envie d'être un peu toute seule.
- D'accord, mais je suis là si tu as besoin.
- Je le sais, merci.
Je me dirige vers la cuisine et je lance la bouilloire pour l'eau de mon thé. J'ai dû mal à me remettre de ce cauchemar, il était vraiment différent de tout ceux que j'ai pu faire jusque là. Théo est devenu tellement important dans ma vie qu'il apparait même dans mes rêves, mais je ne comprends pas pourquoi dans mon cauchemar je ne le fait pas m'aider. La bouilloire me sort de mes pensées. Je me verse l'eau dans une tasse et y plonge le petit sachet. Je me dirige vers le salon pour regarder la ville éclairée dans la nuit mais mon regard s'arrête sur le piano qui se trouve au centre. Je m'installe devant ce magnifique piano noir. Je me décide à jouer quelques notes voyant que le couvercle est fermé, ce qui fera moins de bruit. J'espère ne pas réveiller Théo mais ça fait longtemps que je n'ai pas ressenti le besoin de jouer pour soulager mon esprit. Une mélodie que ma mère m'a appris s'échappe du piano. Je dois la jouer une dizaine de fois à la suite sans trop m'en rendre compte mais ça me fait du bien. Ma mère et moi nous la jouions à quatre mains, ça l'a rendait encore plus merveilleuse. Depuis qu'elle est morte dans cet accident de voiture, je ne l'ai plus jamais jouée.
Elle me manque. J'aurai tellement aimé qu'elle rencontre Théo, elle serait tombée sous le charme autant que moi, j'en suis sûre. Elle l'aurait aimé car il prend soin de moi comme jamais personne ne l'a fait. Mais j'espère que de là où elle est, elle le voit. J'espère qu'elle voit que malgré mon passé, j'ai relevé la tête et que je suis heureuse avec Théo. Il m'apporte tout ce dont j'ai toujours rêvé, je sais que c'est l'homme de ma vie, j'en suis sûre.
Je sursaute en poussant un petit cri quand des mains se posent sur mes épaules.
- Oh mon ange pardon, j'aurai dû m'annoncer, je suis désolé.
- Non, c'est rien, j'étais dans mes pensées. (Théo s'assoit à côté de moi et plonge son regard dans le mien).
- Bébé, pourquoi pleures-tu ? (je ne m'en étais pas rendu compte. Mes mains reprennent la mélodie de ma mère).
- Je pensais à ma mère, j'aurai tant aimé qu'elle te rencontre. Elle serai tombée sous le charme de Mr Taptiklis elle aussi. (Il me sourit entendant son vrai nom de famille).
- Elle aussi hein ? (je rougie). J'aurai aussi aimé rencontrer la femme qui a mis au monde cette merveilleuse fille qui fait battre mon cœur à chaque seconde.
- Théo ... (je lui souris affectueusement). Je suis désolée, je t'ai encore réveillé ?
- Ce n'est rien bébé, c'est surtout ton absence dans le lit qui m'a réveillé. Elle est belle cette mélodie, je ne l'a connais pas, c'est quoi ?
- Oh, c'est ma mère qui l'a inventé, je l'ai appelé "Lullaby". C'est normalement une mélodie pour quatre mains. Elle rend moins bien je trouve quand je la joue seule.
- Moi je trouve qu'elle est magnifique quand même, mais tu pourrais me l'apprendre, comme ça je pourrai t'accompagner. J'en serai honoré.
- Tu ferais ça ? Oh Théo, si tu savais comme j'aimerai ré-entendre cette belle mélodie. Je t'aime tellement, j'ai tellement de chance de t'avoir. C'est un rêve, c'est pas possible autrement. Les hommes comme toi n'existent pas.
- Ce n'est pas un rêve Abby, ou alors je suis dedans également. Moi aussi j'ai de la chance de t'avoir dans ma vie. Aller apprends moi donc la mélodie.
- Maintenant ? (je suis toute excitée).
- Oui pourquoi pas !
Il se décale un peu sur le tabouret pour être bien en face des touches de piano. Je recommence la mélodie depuis le début. Il m'observe avec attention et me demande de la rejouer plusieurs fois. Au bout d'un moment il commence à jouer lui aussi quelques passages. Les premières notes me donnent les larmes aux yeux. Il me semble que cela fait une éternité que je n'ai pas entendu cette version. Théo apprend très vite et au bout d'une heure il connait le morceau et arrive à m'accompagner à la perfection. Des larmes coulent le long de me joues. Théo s'arrête de jouer et sans que je m'en rende compte il me soulève du tabouret pour m'asseoir sur ses genoux.
- Je n'aime pas te voir pleurer mon ange. (il m'essuie mes larmes avec son index).
- Ce sont des larmes de joie Théo. Si tu savais ce que je ressens en entendant cette musique enfin joué à quatre mains. Maman l'a créée pour nous deux, c'était notre berceuse. J'espère vraiment qu'en ce moment elle est quelque part au dessus de nous et qu'elle nous voit, et qu'elle est heureuse, comme moi je le suis à cet instant précis. Je te dois tellement Théo, et quand je crois que tu ne pourras plus me surprendre tu fais ce genre de chose. Tu n'es pas réel hein c'est ça ? Je suis dans une simulation et je vais me réveiller ? (je souris et lui aussi, on a tous les deux compris l'allusion à Divergent).
- Tout ça est bien réel mon ange. Je suis bien réel. L'amour que je te porte est bien réel. (je pose ma tête sur son épaule, il me serre contre lui). Ça me fait tellement de bien de te voir heureuse. Et ce morceau est magnifique, j'aurai aimé le créer. Je t'aime Abby, et je ne veux plus te voir souffrir.
Sur ce je relève la tête et je prend son visage dans mes mains et je commence à l'embrasser tendrement. Je sens le goût salé de mes larmes mais ça m'est égal. Je profite de ce moment. Théo se redresse d'un seul coup et se lève pour m'allonger sur le piano. Mes pieds reposent sur les touches du piano ce qui produit un son assez désagréable à entendre. Je pouffe de rire ce qui fait sourire Théo. Il ne met pas longtemps à me rejoindre sur le piano en se mettant au dessus de moi. Il reprend ses baisers sur ma bouche puis descend le long de mon cou. Ses mains se faufilent sous mon tee-shirt et me le retire. Il descend encore plus pour m'embrasser chaque centimètre de la poitrine, il s'attarde sur mon nombril ce qui me fait rire car je suis chatouilleuse à cet endroit là. Il ne manque pas de me le faire remarquer. Je sais ce qu'il s'apprête à faire et j'en ai envie. Il me fait glisser sur le piano pour que mes jambes se retrouvent pliées. Il me sourit avant de m'embrasser là. Je commence à gémir de plaisir, je gesticule sur le piano, c'est trop bon. Théo est vraiment un amant parfait. Il connait mon corps mieux que moi et sait exactement comment faire pour me procurer un orgasme. Lorsque que je reprends un peu mes esprits, il s'allonge sur moi après avoir retiré son boxer et recommence à m'embrasser. Je peux me goûter sur ses lèvres. Il me sourit et me chuchote qu'il m'aime. Tout en me regardant dans les yeux il s'enfonce en moi et me fait l'amour tendrement. Il m'offre un deuxième orgasme avant de se laisser aller à son tour. Il pose sa tête sur ma poitrine. Je lui caresse doucement les cheveux. Je ne peux empêcher un bâillement sortir de ma bouche.
- Je vous ennui Mademoiselle Miller ?
- Oh, pardon, non bien sur que non.
- Aller viens, on retourne au lit.
Sur ce il se retire de moi et me descend du piano. Je m'apprête à faire la même chose quand je vois Théo qui me prend dans ses bras et me porte comme une princesse jusque dans sa chambre. Il me dépose délicatement sur le lit, me lance sur la tête en rigolant le tee shirt qu'il a ramené du salon et s'allonge à côté de moi. Il me prend dans ses bras et je pose ma tête sur son torse. Il me caresse les cheveux doucement. J'ai peur de m'endormir à nouveau mais je dois être bien fatiguée car je ne me rend pas compte que je m'endors.
Salut à tous, voilà je suis arrivée à la fin de mes chapitres écrit en avance donc je vais avoir besoin d'un peu de temps pour en écrire de nouveaux. Je vous promets de faire vite. J'ai des idées à revendre donc ça ne devrait pas prendre trop de temps je vous rassure ;)
<4 merci pour tout je vous adore
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