Coucou à vous, juste un petit mot pour vous remercier d'être fidèle à mon histoire et pour vos commentaires tous plus gentils les uns que les autres. J'ai adoré écrire le chapitre que vous vous apprêtez à lire, je crois que c'est le plus long jusqu'à présent, alors bonne lecture et n'hésitez pas à faire des commentaires. <4

Nous finissons tranquillement notre soirée et nous décidons de rentrer à l'appartement. Je ressens le besoin d'être seule avec Théo. Je lui demande si ça l'ennui que l'on retourne chez lui, il me répond évidemment que ça ne le dérange pas. Nous raccompagnons donc Finn et Ella à l'appartement. Je monte rapidement me faire un sac avec des vêtements de rechange et nous récupérons la voiture de Théo pour rentrer chez lui. Une fois dans l'ascenseur cette décharge électrique parcours de nouveau tout mon corps, je ne m'habituerai jamais à cette sensation et je n'en ai pas envie. Il commence à m'embrasser et me caresser le visage avec tendresse. Je sens mon téléphone vibrer dans mon sac, je l'ignore et continue d'embrasser Théo. Nous rentrons dans son appartement et je me dirige vers la cuisine pour me servir un verre d'eau. Théo est parti dans sa chambre pour se changer. Quand il revient vers moi je me suis installée dans le canapé et je l'attend. Il s'installe à côté de moi, se tourne vers moi, prend mon visage dans ses mains, plonge son regard dans le mien, se penche et commence à m'embrasser. J'aime tellement ses baisers, je me laisse toujours transporter et j'oublie à chaque fois où je me trouve quand il pose ses lèvres sur les miennes. Malheureusement la réalité vient frapper à la porte de mon paradis lorsque j'entend de nouveau vibrer mon téléphone qui est resté dans mon sac dans la cuisine. Je décide de l'ignorer encore une fois et de profiter de ce moment avec Théo. Mais au bout de la quatrième fois Théo me dit d'aller décrocher, que c'est peut-être important. Je me rend dans la cuisine et récupère mon téléphone mais quand je vois le nom "Josh" inscrit sur l'écran je le lâche par terre.

    Je suis sous le choc, je regarde mon téléphone qui continu malgré tout de sonner. Je vois une main le ramasser et quand je relève la tête je vois de la colère dans les yeux de l'homme que j'aime. Ce qui me choque encore plus c'est de voir cet homme faire glisser son doigt sur l'écran et décrocher. Je ne fais rien pour le stopper.

- Abby's Phone, dit Théo avec de la colère dans la voix.( Il met le haut parleur).

- Euh, oh, excusez moi, est-ce que Abby est là s'il vous plaît ? répond Josh. (Il a l'air perturbé que ce ne soit pas moi qui décroche et encore plus d'entendre parler anglais. Mais je sais qu'il parle couramment cette langue donc il devrait se débrouiller).

- I'm sorry, I don't understand (je suis désolé je ne comprend pas), répond un peu agressivement Théo.

- May I speak with Abby please ? (puis-je parler à Abby s'il vous plaît?).

- No, you can't, Abby is under the shower. Can I take a message ? (non, vous ne pouvez pas, Abby est sous la douche. Puis-je prendre un message ?).

- Euh ... No thanks, I'll try later. Bye. (Non merci, je réessaierai plus tard. Au revoir).

    Théo raccroche sans dire au revoir. On ne s'est pas quitté des yeux durant cette courte conversation. Je n'arrive pas à cerner l'humeur de Théo. Il paraît en colère mais aussi triste et jaloux. Il me tend mon téléphone que je pose directement sur le bar. Je ne comprend toujours pas pourquoi Josh m'a appelé. Il n'a pas pris la peine de prendre de mes nouvelles depuis que je l'ai surpris avec Tara. Il n'a même pas essayer de s'excuser.

- Pourquoi Josh t'appelle-t-il ? me demande Théo maintenant en colère.

- Je ne sais pas. C'est la première fois qu'il ...

- Ne me mens pas Abby, s'il t'appelle c'est bien pour une raison. Il pense qu'il peut te récupérer c'est ça ?

- Quoi ? Mais non ! Théo je te jure que je ne sais pas. Je n'ai pas eu de nouvelles de lui depuis qu'il m'a trompé. C'est la première fois en deux mois qu'il essaye de me joindre. Je te promets que je ne comprends pas. Pourquoi tu te mets en colère contre moi, je n'ai rien fais. (je ne le voulais pas mais des larmes me montent aux yeux).

- Parce qu'il ne peut pas t'appeler par hasard, il y a forcément quelque chose (il crie).

- Et bien, je ne sais pas moi. Arrêtes de me parler comme ça, je ne le supporte pas. Je te dis que je ne sais pas pourquoi alors crois moi, merde. (sur ce je pars en direction de sa chambre).

- Abby, revient. Je suis désolé. (il me rattrape rapidement dans la chambre et me tire par le bras pour me prendre dans ses bras, je me débat mais il est beaucoup plus fort que moi). Bébé, excuse moi. Je ne voulais pas te crier dessus. Je le déteste, tu comprends ? Il t'a fait tellement de mal, je ne supporte pas l'idée qu'il puisse penser qu'il peut t'appeler et te parler comme ça du jour au lendemain (je ne le regarde pas). Abby, s'il te plait, je suis désolé, je n'aurai pas dû réagir comme ça. Regarde moi s'il te plait (il me soulève le menton de son index pour que mon regard croise le sien)

- Je ne comprend pas pourquoi tu t'en es pris à moi. Je n'ai rien fais. Je ne lui ai pas parlé depuis deux mois et je n'ai rien à lui dire. Je ne veux plus avoir à faire à lui, je te le jure.

- J'ai pété un câble en voyant son nom sur ton téléphone. Je n'ai pas réfléchis sur le moment. J'ai peur que si tu lui parles et qu'il s'excuse, tu ... (c'est à son tour de baisser la tête).

- Je quoi ? Théo regarde moi ! (à mon tour de m'énerver). Tu me crois assez stupide pour retourner avec lui, c'est ça ? Si c'est ça, tu n'es qu'un idiot qui ne comprend rien ! Je t'aime merde ! Toi, pas lui, TOI !

    J'arrive à me défaire de son emprise et me dirige vers la salle de bain. Je me démaquille, me brosse les dents et me déshabille. Je repasse dans la chambre et remarque que Théo n'a pas bougé. Je commence à m'inquiéter mais je le vois me regarder de haut en bas quand je passe en sous-vêtements à côté de lui. Ouf. Je prend un tee-shirt à lui, même si j'ai ce qu'il faut dans mon sac je préfère dormir dans ses vêtements, et pars me mettre sous la couette. Il se décide enfin à bouger et part à son tour dans la salle de bain. Je n'arrive pas à faire baisser ma colère, et en plus il m'oblige à être grossière ce que je n'aime pas. Il s'installe à côté de moi dans le lit mais je lui tourne le dos. Je compte les minutes avant qu'il ne se décide à bouger. Je le sens se coller à moi et il me prend dans ses bras. Je ne bouge pas. Il commence à m'embrasser dans la nuque, je sens son souffle chaud. Un frisson me parcours. Il le sait car il continu en m'embrassant derrière l'oreille qu'il mordille l'instant d'après. Un gémissement sors de ma bouche sans que je ne le veuille. Je ne peux pas résister à cet homme c'est impossible, même quand je suis en colère contre lui je ne peux pas lui dire non.

- Bébé, excuse moi. Je t'aime et je ne devrai pas douter de toi.

- ...

- Abby, s'il te plait. Je m'en veux d'avoir pensé ça et de t'avoir parlé comme ça. C'est juste que j'ai peur de te perdre. Tu es la chose la plus merveilleuse qui me soit arrivée dans ma vie. Si tu dois me quitter un jour, je ne veux pas que ce soit pour retourner dans les bras de ce con qui t'a fait du mal. Je ne le supporterai pas. Je veux que tu sois heureuse, bébé (je me retourne pour lui faire face).

- Je suis heureuse Théo. Je le suis avec toi, pas avec lui. Quand j'ai vu son nom sur mon écran, oui j'ai eu un trou dans le cœur. Mais pas pour les raisons auxquelles tu penses. Il m'a fait tellement souffrir, je ne pourrais jamais lui pardonner. Et je lui en voulait vraiment.

- Voulait ?

- Oui, parce que grâce à lui je suis partie à Londres et je suis tombée follement amoureuse. Je ne pensais pas qu'un amour comme celui que je te porte pouvait exister. C'est la seule chose pour laquelle je pourrais le remercier. Et tu es un idiot si tu penses que je pourrais retourner avec lui. Je t'ai tout dis Théo, il n'y a rien que tu ne saches pas de moi. Ça me fait de la peine de penser que tu t'en fiches et que tu penses que je pourrais te quitter. Et même si un jour notre route venait à se séparer, sois sûr que Josh serait la dernière personne avec qui j'irai. Je pense même que je finirai ma vie seule car je ne me vois avec personne d'autre que toi. J'ai trouvé ma personne, ma vie et je ne veux plus jamais être sans toi.

- Je ne m'en fiche pas, Abby, comment peux-tu penser ça ? Que tu te confies à moi a été la plus belle preuve d'amour que tu pouvais me faire. Mais oui, j'ai peur que tu retournes avec lui car malgré tout tu ne peux pas oublier trois ans d'une relation comme ça. Tu as vécu des choses avec lui et ...

- Tais toi maintenant ça suffit ! Tu m'énerves !!!

- Mais ...

- Oui, tu m'énerves ! Je ne sais pas comment je dois te le dire où en quelle langue. J'ai peut-être vécu trois ans avec lui mais je te promets que ce que je vis avec toi depuis qu'on se connait surpasse tout ce que j'ai pu vivre avec lui et de très loin. Pour rien au monde je te quitterai Théo, je t'aime trop. Si tu savais tout ce que tu m'apportes. Je me sens tellement bien et épanouie avec toi. J'ai vécu en enfer la première partie de ma vie mais grâce à toi je sais enfin que le paradis existe. Tu es mon paradis. Je t'aime.

- Oh bébé, je t'aime tant. Tu es ma vie, ma personne, mon paradis toi aussi et je ne le quitterai pour rien au monde. Toi aussi tu m'apportes énormément, je ne me vois plus vivre ma vie sans que tu en fasses partie. Je ne sais même pas comment je vais faire loin de toi en Géorgie. Pardonnes moi d'avoir réagi comme ça, je ne voulais pas te parler sur ce ton. Je m'excuse sincèrement. (Il m'embrasse le front). Pardonnes moi (la tempe). Pardonnes moi (les joues). Pardonnes moi (le bout du nez). Pardonnes ...

    Il n'a pas le temps de finir sa phrase que mes lèvres se plaquent sur les siennes. Je l'aime tellement, je ne peux pas lui en vouloir, du moins pas longtemps. Sa langue se fraie un passage dans ma bouche et nous entamons un ballet sensuel. Il commence à me caresser le dos d'une main et son autre main passe de mon visage à mes cheveux, de mes cheveux à mon visage. Il me murmure entre deux baiser qu'il est désolé et qu'il m'aime. Il ne m'en faut pas plus pour perdre le contrôle de moi même. Je le pousse un peu plus violemment que d'habitude pour qu'il soit sur le dos et je monte à califourchon sur lui. C'est moi qui prends les commandes pour une fois et il se laisse faire avec un sourire à me faire tomber par terre. Je me penche pour prendre possession à nouveau de sa bouche. Mes hanches commencent à bouger sur lui et il y répond automatiquement. Il passe ses mains sous mon tee-shirt et me caresse le dos. Il finit par me l'enlever ainsi que mon soutien-gorge. Il sourit quand il me voit presque nue sur lui. Je me soulève pour lui enlever son pantalon et son boxer d'un seul mouvement, ainsi que ma culotte. Nous voilà entièrement nu l'un devant l'autre mais je n'ai plus honte de mon corps devant lui, pas quand je le vois me regarder ainsi. "tu es tellement belle", me dit-il tout en me ramenant vers sa bouche. "tu es à moi". Ses caresses sont tellement tendres, tellement sensuelles. "je suis à toi, rien qu'à toi". Nous faisons l'amour ensemble comme nous ne l'avons jamais fait. Nous atteignons l'orgasme en même temps. Je reste allongée sur lui un bon moment avant de sentir la fatigue m'emporter.

- Théo ? (il faut que je lui dise).

- Humm ?

- J'ai peur de dormir.

- Mon ange, je suis là, je suis avec toi, je ne te laisses pas. Il faut que tu dormes, tu es épuisée (il se penche pour rabattre la couette sur nous et me serre fort dans ses bras). Je vais te tenir dans mes bras toute la nuit. Il ne pourra rien t'arriver je te le promets. Concentre toi sur moi, sur notre contact. Je ne le romprais pas. Ferme les yeux et cale ta respiration sur la mienne. Penses à de belles choses. Aux choses qui te rendent heureuse.

- Toi.

- Alors penses à moi en t'endormant. Penses à notre rencontre dans ce bar. Au moment où tu as croisé mon regard pour la première fois. A ce que tu as ressenti quand je t'ai embrassé devant chez toi. Penses à notre journée au parc devant des milliers de cerfs. Penses à moi te disant je t'aime, parce que oui, je t'aime mon ange.

- Je t'aime tellement Théo.

- Alors accroches toi à ça. Fermes les yeux (Je les ferme). Je suis là, je ne pars nul part

    Il commence à me bercer doucement tout en me caressant les cheveux. Je m'endors apaisée contre l'homme de ma vie.