Chapitre 4 - François Hollande, le vrai cerveau
— Nicolas, tu n'as pas été très sage, lança le Démon des Andes, François Hollande.
Ce dernier siégeait sur son trône : un grand siège de marbre sur lequel gisait la tête de journalistes soucieux de partager la vérité sur sa nature démoniaque et installé au milieu des Enfers eux-mêmes (y'a de la lave et c'est tout rouge quoi). Hollande mesurait pas moins de trois mètres, pour l'instant, et ses cornes pointues et biscornues semblaient vouloir empaler quelqu'un au plus vite, mais ne servait que de porte-paquets de chips pour l'instant.
— Je... je sais, Ô Grand Maître... bredouilla l'ancien président.
— Comment oses-tu tenter de corrompre mes plans en t'en vantant auprès des autres peuples ?
— Mais je n'ai pas dit que vous étiez le cerveau ! J'ai dit que je l'étais !
— ET C'EST BIEN ÇA LE PROBLÈME, MINABLE ! TU ES INCAPABLE DE TE TAIRE ET TU ES PRÊT À TOUT FAIRE CAPOTER POUR GAGNER DE L'ARGENT QUE TU GAGNES DÉJÀ, IMBÉCILE ! Tu sais ce que cela signifie ?
Sarkozy s'empourpra.
— Oh non, ne me dites pas que...
— Tu es condamné à devoir passer l'éternité à être accusé de corruption et à passer devant des juges ! L'éternité...
— NON, JE VOUS EN PRIE, PAS ENCORE ! LAISSEZ-MOI PARTIR, LAISSEZ-MOI MOURIR, S'IL VOUS PLAÎT !
Nicolas éclata en sanglot et s'écroula à terre. Il pensa à ses amis Balkany, maudits de la sorte, qui subissaient ça depuis maintenant une cinquantaine d'années et qui touchaient tout les membres de la famille.
— Tu oses me demander clémence ? À cause de toi, nos ennemis ont les cartes en main pour contrer Macron. Les humains me vilipendent, et j'ai dû jouer la comédie assez longtemps pour ne pas les faire se rebeller, car tu n'as pas été capable d'assurer ton mandat ! Maintenant, je ne peux pas me représenter, sinon ils auront tôt fait de nous renvoyer chez nous.
Il se leva et, regardant de haut Sarkozy, l'attrapa par le col et le souleva face à lui.
— Maintenant, va ! Les tribunaux t'attendent.
Puis il ouvrit une trappe et laissa tomber l'ancien président, qui poussa un râle de désespoir et disparut dans le trou béant.
François Hollande tenait une conférence. Ses cornes et sa taille gigantesques avaient disparus pour laisser place à un homme à lunettes grassouillet et à l'air benêt.
— Je ne me représenterai pas aux élections présidentielles, lâcha-t-il avec un accent tout aussi débilitant.
La foule sauta de joie et, tel des supporters de foot, s'en allèrent bras dessus bras dessous en chantant des chansons paillardes à tue-tête, fêtant la nouvelle avec joie. Ce jour devint un jour férié, et une statue caricaturé de Hollande se dressait à la place de la Tour Eiffel, mais fut détruite car le taux de cécité avait drastiquement augmenté, et l'ancien monument retrouva sa place (ouf !). De retour en Enfer, Hollande ordonna de lui présenter Macron.
— wsh la mif, lança se dernier en entrant dans la salle du trône.
— Alors, c'est ça, l'espoir de l'avenir ? dit-il, n'en croyant pas un mot.
— Euh... les gens se plient à chacune de ses apparitions, Mon Maître. On en a même vu certains lâcher des dabs malgré la honte éternelle qui s'abattrait sur eux, lança le concierge de Marine Le Pen, qui est en fait un putain de gros démon badass. Ils donnent leurs âmes sans broncher, Maître, sans broncher !
— Des français qui ne bronchent pas ? Vous vous moquez de moi !?
— Ah non, je vous jure, regardez !
Il alluma une télé qui sortit du plafond et elle afficha un meeting de Macron. Hollande regardait la scène abasourdi.
— Tant de dabs, je n'aurai pas cru !
— LUSTUCRU ! lança machinalement le concierge.
— Quoi ?
— Bah Lustucru.
— J'avais compris, mais c'est quoi l'utilité de crier ce mot sans arrêt ?
— En fait, c'est le nom de mon chien. Et là, il était en train de griffer vos fauteuils, alors je lui crie dessus, vous voyez ?
— Non, j'ai même pas de fauteuils.
— BON D'ACCORD, J'AVOUE ! SI JE DIS ÇA, C'EST POUR COMBLER LE MANQUE D'AMOUR DONT JE SUIS LA PROIE DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES MAINTENANT ! CE MOT M'AIDE À PENSER QUE JE SUIS PLUS QUE DES GNOCCHIS À POÊLER !
— Et le rapport avec le scénario ?
— Ah parce que j'ai un rapport avec le scénario !?
— BAH OUI DU CON !
— OK ! Bon bah, on reprend, alors bref les mecs dabbent quoi, c'est parce qu'ils sont jeunes et dynamiques, comme Macron.
Macron lâcha également un dab en plein milieu de son discours.
— Intéressant. Emmanuel, tu seras le nouveau candidat socialiste.
— ché mm pa ske sa veu dir ptdr mé dakor.
— Alors marché conclu.
Hollande voulut serrer la main du jeune homme, mais ce dernier le feinta et passa sa main dans ses cheveux à la place. Hollande fit mine de trouver ça drôle mais il défonça ce petit morveux et lui niqua sa mère pendant une bonne demi-heure.
— wsh i ma niker wllh jcroi g plu mes os mdr, constata Macron en se relevant péniblement.
— Mon dieu, tu es bien plus puissant que je ne le croyais ! s'étonna Hollande. Mais tu es quand même une merde. Une merde qui me fera régner sur la Terre.
Puis il entama un long rire de méchant pour montrer que son plan était pas vraiment gentil, au cas où des lecteurs n'auraient rien pigé à cette histoire (je ne vous en voudrai pas !).
— C'est pas la semaine prochaine aujourd'hui, ragea Hamon. Snider il a dit des mensonges, c'est méchant !
— T'arrête où je te jartes de l'histoire vite-fait bien fait, compris ? menaça l'auteur à son propre personnage, qui se roula en boule et évita de dire un mot de travers, sous peine de devenir un putain de figurant.
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