5 - De l'autre côté d'Hollywood
Salut tout le monde !
Mille fois désolée pour cet énorme retard, mais j'ai pris un peu d'avance sur les prochains chapitres :)
Voici sans plus tarder le chapitre 5, bonne lecture !
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— Tout le monde est prêt pour Louis and the Phantoms ?
Tiens, ça ne devait pas être, Louis and the holograms ?
Les hurlements de la foule m'épateront toujours. Nous n'avons joué qu'une fois devant eux, et ce n'était qu'un titre...et ils sont déjà dingue de nous ?
J'ai du mal à y croire !
— Restez chauds, car ça arrive bientôt. On a un peu de retard mais ce n'est rien, profitez du son !
En tout cas, il y en a au moins un qui s'éclate aux platines ! Stan a l'air dans son élément, ça fait plaisir à voir.
Moi ? J'attends désespérément mes compagnons de scène, qui devait déjà être là depuis un moment, mais qui ne montre aucun signe de vie... notez l'ironie !
Stan lance son programme auto et vient me rejoindre. J'en profite pour le questionner sur ce changement de nom inopiné.
— Louis and the phantoms ?
— Bah quoi ? je m'ennuyais en français ! T'as intérêt à l'aimer, car je l'ai mis sur Instagram, Snapchat, Twitter...
Il s'ennuyait en français ? Sérieux ? Ce nouveau groupe que je forme avec les garçons va peut-être changer le cours de ma vie, et lui, il en change le nom parce qu'il s'ennuyait en cours ?
Comme il commence à s'emporter, je pense que le mieux à faire est de le calmer tant qu'il est encore temps. Stan a tendance à ... prendre les choses trop à cœur, par moment.
— Non, je le coupe, j'adore ! Mais je l'aimerais encore plus si les Phantoms étaient là.
Stan se calme aussitôt, comprenant que mon silence n'était pas dû à une désapprobation de ma part, mais plutôt à une contrariété. Il est sur le point de répliquer quand son regard est soudain attiré par quelque chose derrière moi. Il me fait alors les gros yeux, et retourne aux platines.
Je me retourne.... Et voit Nick apparaître. Je suis en total panique, et quand je panique, je fais n'importe quoi.
— Nick !
Je me retourne et ajoute :
— Regarde, Stan, c'est Nick !
Mais bien sûr, il est déjà parti et me laisse seul pour gérer la crise. Le nouvel arrivant se met à me parler, attirant mon attention vers lui.
— Merci pour la présentation, rétorque-t-il en souriant.
Merci mon dieu ! il ne s'est pas moqué de ma minable petite prestation !
— Donc, tu es venu.
— Je ne voulais pas rater ça. La vérité, c'est que j'ai hâte de te revoir jouer. Ta chanson est restée coincée dans ma tête depuis des semaines !
— Il faut la laisser sortir.
Oups ! Qui est le roi de la gaffe, déjà ?
Question jeu de mot, on a dépassé notre quota depuis longtemps, avec Stan. Mais là, c'est Nick qui est devant moi. Nick ! Mon cruch !
Il fronce les sourcils, ne sachant pas quoi comprendre. Faut que je me rattrape.
— Je ne sais pas ce que j'ai voulu dire...
Ouais... minable ! Changer de sujet pour éviter ce silence embarrassant qui est en train de s'installer. Vite, je dois chang.... Mais il me devance. Merci lui !
— J'aime bien tes chaussures.
Bon, on va dire que c'est moins minable que moi. Au moins, on passe à autre chose !
— Merci ! J'aime griffonner dessus parfois.
Et...voilà le diable qui rapplique. Bon sang, je ne le supporte plus ! Avec ses manières d'arriérés bourgeois... grrrrr
— Je n'arrive pas à savoir si les gens s'amusent ou s'ennuient.
Conor avance vers nous, éclipse Nick sans ménagement pour prendre sa place devant moi et se penche sur le côté pour observer la foule d'un air faussement préoccupé.
— Ce n'est jamais bon signe.
— Oh, Salut Louis ! Je ne t'avais pas vu ! Un nouveau sac ?
Et si superficiel... pff, j'aurais presque pitié de lui.
— À vrai dire, c'est mon projecteur à hologrammes. Je l'ai amélioré.
— Hum, donc c'est si simple ? Tu vois, je m'attendais presque à quelque chose de plus sophistiqué.
Ça y est, je bouillonne de nouveau.
— C'est plus ce qui a à l'intérieur qui compte.
Il éclate de rire
— Oui, beaucoup de gens cherchent toujours à s'en convaincre !
Après un dernier regard dédaigneux, il tapote l'épaule de mon autre vis-à-vis et me tourne le dos.
— Allez, Nick !
Ce dernier ne sait plus où se mettre. Il semble lui-aussi en colère... et honteux ?
Commencerait-il à voir clair dans le jeu de Conor ? mon dieu, je l'espère pour lui !
Il me fait tout de même un dernier sourire avant de lui-aussi tourner les talons et sortir des coulisses.
Et je me retrouve de nouveau seul...sans les gars. Je jette rapidement un regard sur mon téléphone... ils ont déjà 15 min de retard. C'est peu, et c'est encore rattrapable...s'ils se pointent maintenant !
Heureusement que j'ai Stan avec moi. Il est toujours en train de vivre les meilleurs moments de sa vie !
— On reste funky, yooo !
Et la foule hurle toujours ! Incroyable, il a le don de mettre le feu à la salle avec un minimum d'effort, il est extra !
Je jette un coup d'œil dans la foule et m'y perds.
Au loin, assis sur le banc, je vois le petit nouveau, celui qui avait pris ma place dans le cours de musique, en train de se rapprocher subtilement d'une fille assise à l'opposé. Malin, ce petit.
Et tout autour, tout le monde danse et s'amuse. Enfin, pas vraiment tout le monde.
De là où je me trouve, je ne peux pas les entendre, mais je vois très clairement Nick et Conor se disputer. Et ça n'a pas l'air d'être une petite dispute comme ça, en passant. Car Nick finit par s'éclipser, la mine frustrée, alors que Conor est surprit, et en colère, qu'il parte en pleins milieu de son « spitch ».
Oui, Conor aime être la vedette, la tête d'affiche, et il fait toujours tout pour se faire remarquer et être au centre de l'attention. Donc la pire des insultes à lui faire, c'est de partir comme Nick vient de le faire.
Du mouvement au coin de mon œil attire mon attention, et c'est ce petit bout d'homme, qui continu son chemin vers sa belle. Toujours avec la plus grande discrétion, toujours sur ce banc... C'en serait presque mignon, si je n'avais pas déjà la tête remplie de problèmes.
Toute cette joie dans la salle me donne le tournis. Je m'éclipse alors de nouveau dans l'arrière salle et fait les cent pas, mon esprit fonctionnant à 200 à l'heure.
Ai-je fait le bon choix, en rejoignant les garçons ?
Je veux dire, ils sont morts, ils ne changeront pas, jamais. A-t-on donc un avenir ensemble ?
Sont-ils aussi enthousiasme que moi, quant à l'idée de jouer de nouveau devant tant de personne ?
Ce n'est qu'une prestation dans le stade du lycée, devant mes camarades de classes, mais c'est le début. C'est comme ça que cela fonctionne, non ?
D'abord des représentations minables, puis on cible les bars, les clubs, et on se fait repérer par un agent...
Et si on se fait repérer, comment leur expliquer ce que sont réellement les gars ?
Arrgggg !!!! faut que j'arrête de penser, la seule chose que je vais réussir à faire est de me faire du mal.
Je m'assois alors dans un coin de la pièce, pour m'éviter de faire les cent pas et cogiter, et je fixe mon « projecteur ».
La blague ! Et tout le monde l'a gobé si facilement... Remarque, tant mieux. Comment auraient-ils tous réagi sinon ? En apprenant que les trois mecs mignons qui m'accompagnent sont en fait des fantômes ?
Bon, fixer ce projecteur est une mauvaise idée. Je laisse donc mes yeux fixer le vide, et me laisse bercer par la musique de Stan.
Mais soudain, ce dernier vient me sortir de ma torpeur.
— Je ne peux pas attendre plus longtemps, il est déjà 23h ! Tu devrais jouer seul. Hologrammes ou pas, tu seras génial.
Bon sang, déjà cette heure-là ?? Je pensais qu'il était 21h30, que j'avais juste perdu quelques minutes de plus. Pas 1h30 ! On aurait déjà dû finir notre concert, à cette heure-ci !
Et puis quoi, jouer seul ? non, je ne pourrais jamais...
— Tu m'as vu l'autre jour ! Je ne peux pas jouer sans eux. Ils vont arriver, il le faut.
Il me regarde brièvement et comprend de suite que je ne suis pas prêt à jouer seul, c'est trop dur, trop tôt...
Il tapote sa montre et retourne à ses platines.
— Vous êtes supers, les Bobcats !
Alors que je repars dans mon monde imaginaire, je vois du coin de l'œil Nick se poser à mes côtés.
— Des ennuis ? s'inquiète-t-il en s'asseyant à même le sol.
« Oui. Mes fantômes préférés ont 2heures de retard à leur propre concert. Et c'est peut-être de ma faute, car je leur ai donné l'adresse de leur ancien membre de groupe, qui lui, a volé leur musique pour devenir riche et célèbre »
— Toujours. La machine ne fonctionne pas.
Voilà ce que je me contente de lui dire.
Nick commence à prendre mon projecteur dans les mains. Mon dieu, il va découvrir que tout ceci n'est que du pipo !
— Tu n'es pas obligé ! je tente de l'interrompre.
Il repose alors l'appareil au sol.
Ouf !
Mais je déchante vite. Il attrape la sortie du câble d'alimentation, au dos, et le suis... pour arriver dans mes mains !
Oui, d'accord, d'accord ! J'aurais pu trouver meilleure excuse que « ça ne marche pas » !
J'ai paniqué, ok ?
— Voilà le problème, me dit-il calmement, avec un regard et un sourire...compatissant ?
Quoi, il ne se moque même pas de moi ?
Bon sang, c'est un ange, une crème, il est trop gentil !
Il joue tout de même le jeu jusqu'au bout, il branche l'appareil, enclenche l'interrupteur et me fait constater que tout s'allume correctement...avant de l'éteindre.
— À moins que... tu ne veuilles pas... la brancher, poursuit-il avec prudence en se relevant.
Bon, il a encore faux, mais c'est déjà mieux que mon excuse bidon. Je préfère rester silencieux. Il me tend alors sa main pour m'aider à me relever et rajoute.
— Hey, ne les laisse pas te faire peur. La dernière fois, ce que j'ai vu c'était de la folie ! ça va marcher. Tu l'as en toi.
Je lui souris pour tout remerciement, mais n'ai pas le temps de lui répondre qu'il s'avance déjà vers Stan.
Bon sang, mais que fait-il ??
— Attends, quoi ??
Mais il est déjà trop tard.
— Hé, tout le monde ! On a réparé la machine. Qui veut voir un show ?
La foule hurle de plus bel. Mon dieu, je suis fichu.
— Maintenant, faites du bruit pour Louis et les Phantoms !
Puis il se tourne vers moi et m'appelle.
— Allez, viens !
Je n'ai pas le choix, je ne peux plus reculer. Mais je suis toujours incapable de jouer seul.
Il faut vite que je trouve une excuse plausible pour justifier ce fiasco.
En jetant un discret regard dans la foule, ça me fait encore plus mal au cœur. On aurait pu jouer, ici, devant eux. Mais les gars m'ont posé un lapin, je ne me fais plus d'illusion pour ce soir.
On était pourtant si bien l'autre jour, sur cette même scène ! On était si connecté...
Oh bon sang, j'ai trouvé !
Je m'approche alors vers le micro qu'il me tend, il redescend de scène et tout le monde me fixe à présent.
— Euh... salut ! alors, voilà la chose. Même si on a réparé la machine, merci à Nick... (la foule hurle des « super Nick ! »), je n'arrive pas à me connecter avec les gars. (Un silence se fait subitement dans la salle) Le wifi, hein ? je rajoute en étouffant un rire de gêne.
Mais ce silence est encore plus pesant pour moi que les hurlements de joie de la foule auparavant. Il faut que je cesse ça.
— Je suis désolé, mais je vais devoir annuler.
Et les voilà, les cris de frustrations que je ne voulais pas entendre, la déception dans leur regard, leurs cris de protestations... ça me brise le cœur. Encore plus quand je vois le regard de Nick tomber au sol, déçu...
Mais bien sûr, ce petit prétentieux de Conor ne rate pas l'occasion pour remuer le couteau dans la plaie. Alors qu'il monte les quelques marches qui lui donne accès à la scène, il ajoute :
— Hum, quelqu'un connait le Heimlich (La méthode ou manœuvre de Heimlich est un geste de premiers secours permettant la libération des voies aériennes chez l'adulte et l'enfant de plus d'un an.) ? Louis ne se sent pas bien.
Il me répugne. Il est là, à faire sa diva devant tout le lycée pour faire l'intéressant et m'abaisser plus bas que terre. Avec ses manières à deux sous et son air faussement compatissant... Il se moque ouvertement de moi. Et le pire dans tout ça ?
Il sait comment se donner en spectacle et attirer la foule dans ses filets... foule qui rigole aussitôt !
— Un seul moyen de sauver cette soirée, poursuit-il en s'approchant des platines.
Il m'arrache le micro des mains, un sourire diabolique aux lèvres.
— Qui veut voir Dirty Candy ?
Nonobstant, l'enthousiasme de la foule démarre au quart de tour.
Conor s'apprête à modifier un paramètre sur la console, mais Stan est plus rapide que lui.
Il retire le bouton de l'appareil.
— Oups, le bouton est cassé !
Je pourrais lui sauter au cou, là, tout de suite !
— Ok ! lui répond-t-il avec un air menaçant. Tu veux jouer à ça ?
Puis il se tourne vers la foule, une ultime fois.
— Fête dans ma maison !
Ils sautent tous de joie à présent. Pour appuyer sa sortie de star, il laisse tomber le micro sur la platine et quitte la scène sans un regard en arrière.
Quand il demande la main de Nick pour l'aider à descendre, ce dernier hésite et me regarde. Je vois bien qu'il est gêné des agissements de son petit-ami, qu'il en a honte, on voit tous les regrets traverser ses iris...
Mais c'est son petit-ami. Il attrape donc sa main et l'aide à descendre. Puis ils quittent tous deux la salle, avec tout le lycée à leur trousse.
Et en moins de dix secondes, on se retrouve seuls, Stan et moi, son bras sur mes épaules en guise de soutien moral. Debout sur cette scène maudite, face à un grand vide...
— ça s'est retourné contre nous.
Ah non, il y a encore 2 personnes qui sont restés.
— toute la soirée n'était pas si nulle, finalement ! rajoute-t-il en voyant le nouveau couple. Le nouveau a quelqu'un.
Le petit gars de tout à l'heure s'était finalement rapproché au plus près de la jeune fille, qui vient de prendre sa main pour l'emmener sur la piste de danse !
Ils sont mignons, ils ont l'air si timide !
— Ce petit sait y faire ! continu-t-il, totalement en extase sur la séduction réussie du petit nouveau.
Je me blottis contre lui et il resserre son étreinte pour me réconforter.
Ce premier concert aura été un désastre. Comment les gens vont réagir, à présent ? Se moqueront-ils de nous ? Nous laisseront-ils une seconde chance de nous produire et d'ainsi prouver notre valeur ?
Il ne faut pas que je me fasse d'illusion, tout ça, c'est terminé. Louis and the Phantoms est terminé, avant même qu'il ait pu commencer. Personne ne nous laissera plus de chance de se produire quelque part après ce soir, personne ne nous prendra au sérieux...
Pourquoi, mais pourquoi ? Qu'est-ce qui m'a pris de m'associer à eux pour faire mon entrée dans le monde de la musique ?
C'est fichu, tout est fichu. Ma future carrière est fichue...
C'est en broyant du noir sur ces nobles pensées que Stan et moi restons là, assis à même le sol dans cette immense sale, vide à présent, à crever les ballons et à méditer silencieusement sur notre fiasco...
— Je ne pourrai plus me montrer dans cette école.
— On ne peut pas compter sur les mecs ! me réponds Stan.
Bon, d'accord, on est des mecs aussi, mais on est des exceptions, nous !
Ceci dit, j'ai beaucoup réfléchi à tout ça, en une heure, et je n'arrive pas à en déduire une raison valable. Car oui, ils ont pu tout simplement oublier, mais ils leur aient peut-être aussi arrivé quelque chose...
— Je ne sais même pas si je dois être en colère ou inquiet ? Qu'est-ce qui a bien pu leur arriver ?
Stan, voyant que mon inquiétude ne fait que s'accentuer, se décide à prendre les choses en mains pour éviter que cela empire.
— Je vais chercher de la glace à la cafèt., m'informe-t-il en se levant, on m'a donné la clé, faut bien qu'elle serve !
Et je ris. En une seule phrase, il m'a déjà fait penser à autre chose, Stan est magique.
Mais au lieu de s'éloigner, il me fixe et rajoute.
— On peut aller dormir chez moi et oublier tout ce foutu cauchemar.
Puis il s'éloigne.
— Double la portion pour moi ! Je lui crie.
Alors que Stan vient de quitter la salle, je n'ai pas le temps de souffler que j'entends quelqu'un courir sur ma droite.
— Louis, on est prêts pour le bal... qui est clairement terminé, constate Zayn, l'air dépité.
Ils me cherchent du regard et c'est Liam qui me repère le premier. Il pousse Harry à venir me parler d'une tape sur son épaule, tandis que moi ? Je n'ai pas le cœur à les écouter, et je préfère m'éloigner pour éviter de dire quelque chose que je pourrais regretter.
Sauf qu'ils n'ont pas envie de me laisser faire.
Bouclette s'avance vers moi.
— Écoute, on est vraiment, vraiment désolés de t'avoir abandonné.
Et à le regarder, cela se voit vraiment, qu'il est sincère.
— On a perdu la notion du temps, rajoute Liam.
Alors, ils ne leur aient rien arrivé de grave ?
— Et les jumelles, croit bon de préciser Zayn.
Des jumelles ? Des filles ? Ils ont raté notre premier concert pour des filles ? Harry lui tape l'épaule pour lui faire comprendre que c'était la chose de trop à ne pas divulguer, et je suis plutôt d'accord avec lui.
En grand seigneur, je vais faire un effort pour passer au-dessus de ça et de leur donner une chance de me fournir une autre bonne raison qui les ont poussés à ne pas venir à leur premier concert post-mortem.
— Dites-moi que ça n'a rien à voir avec le père de Conor.
Et là, les visages parlent d'eux-même. Zayn se tourne vers Liam en panique, ce dernier ne fait qu'esquisser un sourire gêné, quant à Harry, il souffle et rit, mais cela sonne faux.
— Oh, non ! On ne ferait pas ça ! Croit bon de rajouter Zayn, pour sauver les apparences.
— Nous ? non ! Poursuit Liam.
— Non, continu Harry.
Mais ils ne sont pas crédibles pour un sou.
— Sérieusement, vous me mentez ?
Eh oui, les mecs, vous vous êtes grillés tout seul. Ils s'échangent un regard dépité d'avoir été pris.
— Ok, se justifie Liam, c'est quelque chose qu'on devait faire.
Ne voyant aucune réaction de ma part, dû à ma déception, Harry rajoute :
— Mais on va se rattraper. On fera tout ce qu'il faut pour jouer au prochain...
Et là je ris jaune.
— Quoi ? Â une autre soirée où je passerai pour un idiot, seul ? Arrête. Tu sais ce qui craint ? Nos chansons sont bonnes. Et vous trois savez tout ce que j'ai dû traverser pour rejouer de nouveau, et vous me faites ça ? Les membres d'un groupe ne se font pas ça entre eux, les amis ne se font pas ça entre eux. C'était une erreur.
Et là, Harry prend peur.
— Tu parles de la fête de l'école, c'est ça ?
— Non. Je veux dire, rejoindre un groupe avec vous, les gars.
Je plonge mon regard déjà dans chacun d'eux, tour à tour, dans un silence désagréable, puis je cours, sans jamais me retourner, même quand j'entends Harry m'appeler désespérément.
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