Louis vient une fois par mois, mettre des fleurs sur ma tombe. Il n'y est plus inscrit, c'est toujours la même puisque la vérité a éclatée au grand jour, Kelly Lylia mais Amélia Julian. Je ne vois pas revenir. Il est fort. Il réussit sa vie pour moi. Il a comprit le message. Je le protège d'en haut. Il reconstruit sa vie, en pensant à moi. J'apprécie qu'il m'accorde une pensée par jour. Quand il ne va pas bien, il parle au ciel, à moi et a ses grands-parents aussi. Il me chante, en ce moment-même une magnifique mélodie, une chanson délicate avec les mots juste sur notre relation. Une guitare à la main, il profère ses paroles à mon attention. Il est heureux, même sans moi. Il fait sa vie avec une autre fille. Même si peut-être que j'étais la bonne, il a trouvé un nouvel amour. Je sais qu'elle prendra soin de lui comme j'aurais du le faire. Livie Kyle. Je la respectes, je lui doits bien le réconfort et la désobligeance de s'occuper de Louis pendant que j'attends qu'il vienne me rejoindre. Je ne précipite pas les choses, je le protège même, pour qu'il vive le plus longtemps possible. Petit, j'étais son bonbon, plus grand sa princesse maintenant son ange et son étoile. Le bonheur est présent pour lui. Il a eu ce que je voulais qu'il ait même si ce n'est pas avec moi. Une petite famille, trois enfants, une femme a embrassée en rentrant du travail, des amis de longues dates et des collègues de bureau de temps en temps à inviter ou a aller chez eux. Un mariage en préparation. C'était tout ce que je voulais. Il a ce que je désirais avoir avec lui, mais comme on n'en a pas eu l'occasion, il a avec une autre. Une étoile brillante dans la nuit. Il raconte notre histoire à sa petite fille chaque soir. Une poésie de sentiment étaler à la pensée de mes mots sur un fond de remords de et de passion. Et son coeur qui palpate, à la pensée que je ne suis pas avec lui, mais dans le ciel. Mon sourire toujours dans sa mémoire. Notre histoire d’amour, est une poésie dont chacun de ses enfants aura le droit d’entendre, les uns après les autres, mais toujours avec le meme regard venant du paternel, avec toujours la meme once de regret et d’amour dans la voix. Louis a sa petite famille, tandis que la mienne s’en mord les doigts.