19

Il me prend dans ses bras. Je n'attendais plus que ça depuis longtemps.

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On reste au moins encore deux heures dans le lit avant se décider à partir. On fait nos valises, se mettant derrière l'autre pour le déranger de temps en temps. On part et encore de la voiture. Cette fois-ci, il y a plus d'ambiance. J'avais retrouvée mon ancien Louis, de l'âge de 11 ans qui faisait le pitre à chaque coin de rue. Il me manquait terriblement mais je l'ais enfin retrouver. Je n'avais rien a demander de plus. Durant la nuit, on s'arrêta sur le bas côté de la route, une couverture sur le sol, on s'endormit à la belle étoile, l'un contre l'autre avec quelques baisers volés pour avoir une nuit tranquille.

Quand après deux nuits comme ça, on arriva chez moi, on ne se fit pas prier pour envoyer l'autre au septième ciel. Cette nuit là, tout allait encore bien, tout allait pour le mieux.

Durant l'après-midi qui suivit cette nuit, on décida d'aller voir ma famille puis celle de Louis. Juste histoire de rendre visite, comme quand on était petit pour manger les préparations pâtissières de chaque maman et dire celle qui cuisine le mieux. On optait toujours chacun pour sa maman. On rigolait bien durant ce temps-là. Tout a changer. L'ambiance dans la ville aussi, avant tout le monde était heureux de voir des gosses comme nous faire semblant d'être un couple de grand, mais maintenant ils sont plus exaspérés que souriant même devant la créativité des enfants. Je conduits jusqu'à la nouvelle maison de mes parents. On y bavarde pendant des heures et des heures. Je me demandais comment on pouvait avoir encore des choses à se dire. Sur le trajet pour chez la famille de Louis, il était assez bizarre mais tout aussi hilarant avec ses coups de folies. Je me demandais où il pouvait aller chercher tout ça.

Louis: Tu es sûre de vouloir y aller?

Il venait de se garer devant la maison de ces parents. Si j'avais sue ce qui m'attendait dedans, je ne serais jamais sortie de la voiture.

Moi: Sûre et certaine.

On entra dans la maison, au début personne et puis les membres de la famille ligotés un a un passe devant nous. Je reste surprise sans voix. Je croyais qu'il m'avait mentit mais non, c'était bien la vérité. Les agresseurs arrivent ensuite.

Homme: Bonjour Louis, cela fait longtemps.

Louis: Que voulez-vous encore?

Il me mettait à l'écart pour me protéger.

Homme: Amélia Julian, c'est elle, enfin Constance Lotte ou Kelly Lylia, je ne sais plus. Qui est-tu charmante jeune fille? Tes parents seront contents de te voir avec lui. Louis se sont ses parents qui nous paye pour que tu sortes avec elle sous notre obligation.

Je le regardais confuse, troublée surtout. Les phalanges des mains de Louis devenaient blanches et ces mains tremblaient. Je prenais ses mains dans les miennes, ce qui les fit cesser de tremblotées.

Louis: Oui, c'est elle. On est ensemble que vous le veuillez ou non.

Homme: On le voulait. Tu vas tuer qui maintenant?

Louis: Pardon?

On me tira vers l'arrière, une arme sur la tempe. Je ne comprenais plus rien, je n'aie jamais rien compris non plus, et ce depuis le départ.

Homme: Tu choisis qui dans ta famille tu tueras.

Louis: Je ne choisis personne.

Homme: Très malin alors se sera toi.

L'homme tirait sur Louis, dès qu'il avait levé l'arme vers lui, j'accourais  vers lui. La balle me touchant moi et non lui. Je ne mourrais pas sur le coup, juste tombait au sol avec beaucoup de sang sortant de mon être. Louis était entrain de stopper l'hémorragie en moi, enfin il essaya. Il était en pleine panique.

Louis: Reste avec moi, s'il te plaît, pour moi. Ne me quitte pas, je tiens trop à toi pour ça. Je ne suis qu'un rien sans toi. Ne me laisse pas à nouveau seul.

Je posa ma main sur sa joue, la caressa du pouce, attira ses lèvres aux miennes dans un dernier et unique baiser. Je le regardais dans les yeux avant de partir de ce monde. Je suis morte, tuer en jouant l'héroïne. J'ai comme même sauvé l'homme que j'aimais, que j'aime et que j'aimerais toujours même morte. L'amour dépasse l'haut delà. Mes parents s'en mordront les doigts pendant encore des années.

Le dernier baiser que je reçus fut de Louis. Le dernier visage que je vus, fut celui d'un Louis paniqué, attristé mais aussi endurant. La dernière pensée que j'eu futs pour cet être magnifique ressemblant à un ange. Je ne voulais pas partir mais la vie en a décidée autrement. J'étais morte avant que l'on appelle une ambulance. La vie s'achève quand tu as tellement souffert, qu'on t'offre la mort comme échappatoire.

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