13
Du temps, il faut juste du temps. De la patience, il faudra encore garder pour longtemps.
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Je le regarde regarder la télévision de ses belles prunelles bleus. J'aimerais tant qu'elles soient plus captivés par moi que par la télévision, un match de football en plus. Je ne suis pas du tout sport, enfin seulement athlétisme. Je ne regarde jamais le sport, je le pratique c'est tout. Il s'énerve à chaque fois qu'une équipe est près d'un goal. J'essaye de le calmer, mais je n'y arrive pas. Je commence à en avoir assez, alors je me lève, et pars dans ma chambre. En passant devant la porte de la pièce inconnue et interdite, j'hésite à y faire mon entrée mais je me retiens en me disant que Louis ne devrait pas tarder à arriver. Après 5 minutes, je me décide d'y aller. Elle n'est même pas fermée à clé. J'entre dedans, allume la lumière et referme la porte. La clé est de l'autre côté de la porte. Je referme à clé au cas où il penserait que je serais ici. Je ne pense pas qu'il sache le niveau de ma curiosité, jusqu'où elle pourrait allée. Je regarde, les murs sont recouverts de photo en tout genre, de dessins dans tout les styles. Il y a aussi des trophées. Il y a toutes les affaires de Louis ici, je regarde dans la garde robe. C'est alors que je vois ma robe de bal de mes 15 ans. Il la garder. Il avait acheté une robe qu'il voulait que je mette en venant avec lui au bal, c'était fin de l'année scolaire précédente. Entre temps il a changé mais il m'avait montrer la robe. Il la garder, je n'en reviens pas. Il avait finit par y allé avec une autre fille, qui avait acheté elle-même sa robe. Elle ne trouvait pas celle-ci à son goût, à son estime, à sa beauté. C'était trop simple, pas assez sexy, pas assez vulgaire, pas assez attirant le regard. Elle voulait qu'on se retourne sur elle, c'est ce qui c'est passé. J'avais été au bal, avec une amie, elle aussi célibataire. C'est se soir-là que je me suis faite passée pour une morte. C'est ce soir là que j'ai décidée de disparaître. Ce qu'il y avait de bien, c'était que cette robe était confortable, simple et pas vulgaire. Je l'aimais bien j'avais hâte de la portée. Je voulais me fondre dans la foule et non attirer l'oeil d'un pédophile bourré drogué dans la rue si on me laissait en plan. J'étais assez simple, je j'étais pas difficile. Je ne l'ais jamais été niveau mode. C'était ma couleur préférée bleu nuit. La fille avait choisit un rose pétant. Je n'ai jamais aimé le rose. Je la retire de la penderie, elle est enveloppée dans un sac plastique transparent, comme ceux pour protéger de la pluie. Il y a un tirette. Je l'ouvre, la robe est intact, prise avec précaution, on en a pris grand soin. Je referme la tirette, et remet la robe dans la penderie. Il y aussi le costume de Louis, qu'il n'a pas peut mettre sous prétexte qu'il n'allait pas avec la robe de la fille. Son autre costume, celui qu'il avait mit ce jour-là, n'est pas là. Il a du essayer d'oublier cette partie de sa vie. Je regarde le reste de la chambre avec nostalgie, mépris, désarroi et compatissance. Je ne sais plus où donner de la tête. Les photos me font sourire et pleurer. Je ne reconnais même plus les sentiments se produisant dans ma tête. Je perds la tête. Je ne suis plus la même, j'ai pris conscience de beaucoup de chose avec ces photos. Il m'aime toujours. Les photos, elles sont toutes avec quelqu'un mais la plus part, enfin presque toutes, c'est moi dessus. Je suis obligée de me dire, d'assumer qu'il y a toujours eu quelque chose entre nous, même depuis mes 9 ans. Toutes des années à préparée ma vengeance, un plan pour nié une évidence et retourner à la case départ. C'était du temps perdu. Je prends la robe et son costume, trois photos de nous qui étaient dans sa table de chevet. Je ressors de la chambre. Je pars dans ma chambre, je cache vite ce que j'ai pris dans sa chambre. Je n'avais pas vue que Louis m'y attendait de pied ferme sur une chaise dans le coin. Il se place derrière moi, les mains sur les hanches. Le menton sur mon épaule. Le souffle empestant l'alcool encore se vaporisant sur mes cheveux. Je tourne la tête vers la chaise, un verre d'alcool au sol avec encore un fond. Ça devait être un fort. Je me retourne vers lui, ne lui laisse pas la chance ou le droit de s'expliquer, c'est comme ça avec moi, une fois mais pas deux. Il est peut-être alcoolique mais avec moi c'est passion pour ce breuvage va vite partir ou sinon ce sera moi qui partirais. Je ne sais pas si il néglige cette idée ou c'est fait exprès mais dans tout les cas, tant qu'il ne sera pas vivre sans boire, il ne me verra pas, ne me parlera pas, ne m'approchera pas. Il ne pourra même pas espéré que je fasse quelque chose pour lui, ou pour l'aider à s'en sortir. Il se débrouillera tout seul, il y est arriver seul, il est en sortira seul. Je sais que cela est dur, je l'ai été de aussi, mais j'ai su en sortir toute seule, sans pourtant même en reprendre un verre, replonger dedans. Je suis peut-être plus forte que lui, mais aussi plus responsable. Je ne vais pas prendre soin de lui comme si il était une personne âgée. Il ne doit pas se mettre l'idée en tête que je vais jouée l'infermière et la conseillère. Je ne suis rien de ça, je suis juste une artiste cassée, brisée, amochée. Je prends le verre dans les mains, le boit cul sec. Lâche une mine dégoutée et le regarde droit dans les yeux.
Moi: J'ai fais partie de ces personnes qui étaient alcoolique. Je regardais les autres se détruisent en faisant ça en me disant que moi, ce n'était pas le cas, mais bien au contraire chez moi c'était encore pire que chez eux. J'enchaînais verre sur verre, jusqu'à ne plus pouvoir avalée quoi que se soit. Je n'en pouvais plus, mon rythme de vie et mon organisme me dépassait. Je ne contrôlais plus rien, beaucoup moins qu'avant. J'étais complètement déboussolée, bonne pour la casse. Je n'avais plus d'autre chose a faire que de continuer jusqu'à ce que je me suis dits que je devais m'arrêter. Mourir jeune ne m'intéressait pas, je voulais plus de vie, plus de souvenir encré dans ma mémoire avant de mourir, des enfants plus tard. Je voulais revivre, renaître de mes cendres. Je n'étais plus qu'un tas de poussière à ramasser. Je me suis débrouillée, seule, totalement seule pour me sortir de là et j'ai réussie. J'en ais assez de ces personnes qui comme moi avant, foutais leur vie en l'air. J'en ais assez d'en voir des centaines boire jusqu'à attraper un cancer dans la seconde. J'en ai assez de revoir mon ancienne vie. S'il te plaît, arrête de boire, un verre de temps en temps d'accord. Mais jamais un par jour. Oublie l'alcool, tu m'as moi maintenant. Je n'en peux plus de te savoir entrain de te bousillé. Je ne suis peut-être qu'une écorchure, qu'une égratignure dans toutes les plaies de ton corps, mais j'ouvre toutes les portes au bactéries du nom d'alcool, tabac, drogue. Je ne veux pas que tu tombes là dedans. Je n'ai pas envie de sentir l'odeur de l'alcool dans ta bouche quand tu m'embrasse ou quand ton souffle s'étend sur mon visage. Je ne veux pas sentir cette odeur pour y retournée moi aussi, mais aussi pour ne pas te perdre. Je n'ai pas envie de te voir m'annoncer que tu as un cancer. Je n'ai pas la force de te voir partir une deuxième fois. Alors s'il te plaît reste et arrête ou sinon c'est moi qui partirais et se sera beaucoup plus rapide que n'importe quel alcool, ou autre addiction. Fais le pour moi, autant que pour toi. Ou bien c'est l'alcool ou bien c'est moi, à toi de choisir.
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Chapitre 14! Que pensez-vous de ce chapitre? Que pensez-vous des paroles d'Amélia? Que pensez-vous que sera la réponse de Louis? Que pensez-vous que sera sa réaction? Que pensez-vous de la requête d'Amélia? Pensez-vous qu'elle a juste de lui posée cette question?
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