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Moi: Pourquoi je ne peux pas entrée dedans?

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Ma question le laissa neutre, de marbre. J'ai l'impression qu'il sait transformé en statue de cire ou en une autre matière. Je n'osais pas renouvelée ma question, elle n'a pourtant pas l'air de la blessée mais il doit y avoir une raison derrière. Ce manque de réponse, me donne encore plus envie d'entrée dedans. Ce manque de réponse aiguise ma curiosité au maximum. Je suis insoutenable, je déteste ne pas savoir quelque chose, que l'on me cache des choses. J'ai besoin de savoir, j'ai besoin que l'on me fasse confiance. La base d'une relation se déroule sur la confiance. J'ai besoin que l'on me confie des choses pour que je fasse un pas vers les autres. Je suis comme ça, les autres font le premier pas, je fais le second et puis tout le monde doit faire ensemble les suivants, surtout eux. C'est toujours aux autres de démarrer et à moi de suivre, je suis sûre à ce moment là que si je me perds, ce ne sera pas de ma faute.

Louis: C'est privé, c'est tout.

Ce n'était pas une réponse très clair, je vais y allée moi-même pour avoir mes réponses. Quand le monde ne vous donne pas de réponse, alors c'est à vous d'aller les chercher, à vos risques et périples. J'y irais lorsqu'il sera sous la douche, si il compte en prendre durant ces 168 heures. J'espère parce que déjà avec l'alcool, cela ne le fait pas trop alors sans, il faudra que je mette quelque chose pour une plus sentir son odeur corporelle qui ne sera nauséabonde. Je regarde autour de moi, il n'y a rien sur les murs, comme si ce chalet n'avait jamais été habité. Il n'y a pas de souvenirs, de photos de famille, de bricolage de la fête des mères et de cette des pères, rien juste les murs. Les étagères vide prennent la poussière. Il y aurait bien besoin d'un petit ménage ici. Je me retourne vers Louis, très proche de moi, je sens presque sa respiration sur moi.

Moi: Il se pourrait qu'il y est plus de distance entre nous s'il te plaît?

Louis: Non, même que la distance est déjà trop grande.

Il se rapproche encore, jusqu'à attirer mon corps contre le sien. Nos nez se frôlant. Je suis prise d'hésitation, je ne sais plus si je vais savoir tenir encore très longtemps. Il faut tenir 168 heures, il en reste encore 167 heures. Il c'est passé à peine une heure, et je suis presque déjà entrain de lui sautée dessus. Ce sera plus difficile que ce que j'avais prévu. Je ne suis peut-être pas prête pour une relation durable et passionnée mais je suis prête pour quelques folies. Il suffit juste que pendant les 167 heures restantes, je ne montre pas que je l'aime, que c'est juste pour m'amuser. Je dois tenir le coup, coûte que coûte. Cela s'annonce plus difficile que prévu mais je ne vais pas me laisser avoir comme un lapin non plus. Je vais laisser faire les choses et le temps à ma place. Je suis assez médiocre comme fille, parce que je sais pertinemment que je vais retournée dans ses bras. C'est assez objecte comme avis, mais face à la vérité, on peut cesser de mentir pour une fois.  Je ne nie rien mais me retiens. Je ne veux pas paraître ce que je ne suis pas. Je l'aime et il doit l'avoir remarqué. Je ne suis pas une inconnue face à ses sentiments, je ne suis pas stupide et aveugle au point de ne pas les voir mais je préfères m'en méfié mais aussi ne pas mes accepté. C'est sur réaliste qu'il puisse prétendre m'aimer. Je ne suis pas une bonne personne, contrairement à ce qu'il puisse penser. Il faudra que je lui prouve que je ne suis pas ce qu'il s'imagine. Tout être humain a un bon fond mais aussi un mauvais. Je suis humaine. Je vais devoir lui montrer mon mauvais côté. C'est un côté que je redoute un peu. J'ai peur que si je rate trop longtemps avec celui-ci, il ne reste encré en moi. Il se rapproche encore, nos lèvres se frôlant. Je sens des petits picotements sur mes lèvres. J'ai l'impression que nos lèvres sont aimantées entre elles, ou son électrostatique pour que plus rien ne les séparant. J'en ai le souffle coupé. Les mains tremblantes, les jambes flageolantes, la respiration saccadée, la tête succombant à la douceur de ses lèvres qui me manquent. Il sourit au pouvoir qu'il a sur moi.

Louis: Je pense que je vais souvent faire ça. T'avoir si prend de moi est si bénéfique pour mon organisme et ma santé mentale.

Moi: Ne rêve pas trop non plus.

Louis: Je ne rêves pas. Je suis juste réaliste.

Tombée de haut, je me laisse prendre dans un fougueux baiser. Je ne veux plus résister, j'en ai assez de cette vie de vengeance qui m'empêche de profiter. Je veux l'embrasser jusqu'à n'en plus finir, jusqu'à ne plus savoir sentir mes lèvres, jusqu'à ne plus savoir respirée. Je veux mourir dans un baiser, un de lui. Il ne sera pourtant pas responsable de ma mort. J'en serais la seule responsable, à ne plus vouloir quittée ses lèvres. Une main dans sa nuque et l'autre dans ses cheveux, ses deux mains dans mon dos. Je suis vite entre le mur et  lui, prise dans l'action, j'entoure sa taille de mes jambes. La vengeance revenant en force, je continue, des mouvements sensuelles avec nos langues. Je me laisse emportée par l'attraction avant de m'en défaire avec une pointe de regret. Je le laisse là, le corps en face d'un mur, les poings tapant dessus, le front accolé. Dans l'idéal, on l'aurait fait, mais dans la réalité avec ma vengeance et mon machiavélisme, cela ne se produira pas de si tôt. Je résiste encore et toujours. Un jour, peut-être demain, peut-être dans 20 ans, je tomberais dans ses bras, mais il sera peut-être trop tard. Ce n'est pas pour autant que je dois me laisser bernée, j'ai encore de la dignité en moi, très petite, que je dois encore garder et même resituer. En panne d'inspiration, je joue avec mes doigts sur le canapé. Louis arrive derrière le canapé, ébouriffant mes cheveux et s'installe à ma gauche. Il allume la télévision et pose sa tête sur les jambes qui étaient étendues, les pieds sur la table basse. Il me sourit, comme si le monde tournait enfin dans le bon sens. Je n'y comprenais plus rien à ces sourires et sautes d'humeurs, mais ce que je sais, et que j'ai toujours sue, c'est que son sourire réchauffe mon cœur. Je vais lui donner une seconde chance, mais pas tout de suite encore. Je vais encore le faire patienter un peu avant de le laisser me prendre dans ses bras tant qu'il le souhaite. Du temps, il faut juste du temps. De la patience, il faudra encore garder pour longtemps.

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Chapitre 13! Que pensez-vous de ce chapitre? Que pensez-vous qu'elle a juste d'aller voir dans cette pièce? Que pensez-vous du vide dans ne chalet? Que pensez-vous de leur relation?

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