11
Les 168 heures ont commencées à présent.
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Je suis dans la chambre, il dépose à peine ma valise, qu'il se jette sur moi, me plaquant le dos contre le mur. Je suis coincée entre lui et le mur. Je ne sais pas ce que je suis censée faire, je ne vais pas satisfaire ses envies, ou sinon je tomberais dans mon propre piège. Je suis ne pas assez stupide que pour ça, mon cerveau est bien trop dotée de neurones que pour se faire avoir eux-mêmes. Je suis d'accord, que je finirais bien par éclatée mais ce seront mes hormones pas moi. Un sourire aguicheur sur les lèvres, le regard espiègle. Je lui jette toute ma ranguègue et aussi tout mon bonheur en plein dans la face. C'est un de mes bons côtés. Je sais mettre mon bonheur, même si il se peut qu'il soit superficiel, en plein dans la tronche des autres. Je suis comme ça, a toujours me montrer meilleure que les autres, a toujours vouloir plus briller même si cela paraît improbable. Je ne suis pas maître des événements, mais qui l'est vraiment? Personne n'a jamais le contrôle de quelque chose, même pas le monde, même pas la vie, même pas le hasard, même pas le destin, même pas un sentiment, même pas quelque chose de vivant ou non. Il n'y a pas de maître spéciale et parfois les apparences peuvent être trompeuses sur celui qui est le plus haut. L'arrogance pétillant dans le regard, la rancune ne fait que progressée dans mon corps, me dévorant à coup de dents. Je me sens sourire, un rictus plus glamour et espiègle qu'un sourire de bonheur. Un sourire en coin, digne des plus grands, il ne fait que fixé mes lèvres.
Moi: Tu ne veux pas m'embrasser?
Louis: Qu'est-ce qui te fais dire ça? Qui te dits que j'en ais envie?
Moi: Tu fixes mes lèvres.
Il allait se les accaparées mais juste avant je bouge la tête et c'est le mur sur quoi il pose ses lèvres. Plus furieux que jamais, il empoigne mon visage au niveau du menton pour ne pas qu'il bouge. Il plaque ses lèvres contre les miennes. Je ressens le dégoût dans se baiser, c'est le seul sentiment que je ressens. Ses lèvres ont un goût d'alcool whisky et de chewing-gum à la cerise. Il a raté son coup en cachant son odeur. Il met fin au baiser. Il reprend son souffle.
Louis: La prochaine fois, tu participes.
Moi: Si je n'en ais pas envie?
Louis: Tu n'en auras pas vraiment le choix.
Moi: Tu as mal caché tes verres d'alcool. Tu as encore le goût en bouche et un chewing-gum à la cerise n'arrange pas grand chose.
Louis: Je n'aurais pas su attendre plus longtemps.
Moi: Tu devras attendre encore longtemps.
Mesquine comme je suis, je pars, sors de la chambre et visite le chalet. Je découvre les pièces de la maison, les unes après les autres, Louis toujours sur mes talons. Il ne me laissera donc pas seule un instant.
Moi: Tu comptes me suivre encore longtemps comme ça.
Louis: Durant les 168 heures qu'on a ensembles, je comptes bien oui.
Moi: Tu me veux quoi précisément?
Louis: Toi.
Moi: Moi dans ton lit, c'est ça?
Louis: Toi, tout simplement. Que se soit dans mon lit, ou sur le sable chaud d'une plage sous l'ombre d'un parasol avec une glace dans les mains et dans les bras de l'autre. Que se soit sous la douche ou dans une prairie allongé l'un sur l'autre a joué avec les cheveux de l'autre et des fleurs ainsi que des pissenlits. Que se soit sous une tente ou courir dans les bois pour s'embrasser comme des lions après. C'est comme ça, je te voudrais toujours autant mais ni en objet ni pour le sexe, c'est pour bien plus que ça.
Moi: Tu me veux dans ton lit, dis-le tout de suite avant de t'enfoncer.
Louis: Oui je te veux dans mon lit, mais ce n'est pas seulement pour ça. Je serais capable d'attendre des années avant de le faire si il le fallait. Tu sais, je t'aime, je n'ai pas besoin de ne faire que ça. Ton corps m'attire comme un aimant, mais je ne vais pas précipiter les choses. Je veux qu'il y ait un toi et moi qui forme un nous plus tard. Je ne veux rien de plus qu'importe le prix. Si je dois dire adieu à ma carrière, au revoir a mes proches juste pour qu'on soit que tout les deux, juste deux, je prendrais.
Moi: Tu es fou, tu es saoul. Tu n'es simplement pas dans ton état normal.
Louis: Il faut que je te le prouve? Je sais dire des phrases cohérentes, je sais tenir debout. Je sais que je ne le suis pas, oui j'ai pris deux, trois verres mais je ne suis pas bourré. Je ne veux pas l'être, pas devant toi. Tu mérites bien mieux que moi, mais moi, je suis là pour toi. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai cette sensation, cette confirmation plutôt que tu es l'élue de mon cœur. Je suis peut-être fou, bon pour le cimetière, mais pas bourré. Je suis sûr et certain de mes sentiments, je ne te nie pas, que j'ai envie de faire des choses malsaines mais c'est de l'amour, un vrai. Tu sais j'ai peut-être que j'ai envie de toi en ce moment-même mais je me retiens, je sais retenir mes pulsions, je sais que tu ne veux pas, ce que je veux juste c'est être près de toi, que ce soit dans un lit nu ou habillé. J'attendrais tout le temps qu'il faudra, tout ce que je te demande c'est de me faire confiance. Tu es une arme de destruction massive sur moi, tu arrache les battements de mon cœur, envahie mes pensées, absorbe mes rêves si il ne te compte pas dedans, ronge mon corps, manipule ma santé mentale. Je vais t'avouer, comme tout ce que je viens de dire, que je ne suis qu'un petit rien sans toi, qu'un petit pantin qui n'attend qu'à être jeter aux ordures. L'amour renforce les personnes, comme pour ton cas, et détruit, comme pour mon cas.
Je ne savais plus quoi dire, je pense que le cas dans lequel il m'a mit ne me convient pas. Je ne suis pas renforcée, c'est une impression que la vengeance et la rancune donne. Dans le fond, je suis toujours cette petite fille folle, apeurée, effrayée, mourante, incontrôlable, irraisonnable, plus froissable qu'un bout de papier. Je ne suis qu'une apparence, qu'un monde imaginaire, j'aimerais être momentanément le fruit de son imagination, de sa folie. Ou que se soit lui qui le soit. Je ne veux pas que se soit réel, juste pour me dire que cette douleur réelle et bien présente n'est qu'une imagination. Il est toujours sur mes talons, il me suit à la trace, au millimètre près. Je me demande si j'ai encore le droit de respirer. J'ouvre une porte mais Louis la ferme immédiatement, il ne doit pas vouloir que j'entre dedans. Je suis beaucoup trop curieuse, que pour ne pas y allée plus tard. Je me pose comme même des questions sur cette pièce.
Moi: Pourquoi je ne peux pas entrée dedans?
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Chapitre 12! Que pensez-vous de ce chapitre? Que pensez-vous qu'il va répondre? Que pensez-vous des paroles de Louis, de sa façon de penser? Que pensez-vous de ces nouvelles révélations?
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