Il sait que j'ai un très grand esprit de compétition.

Moi: J'accepte.

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C'est un défi comme les autres, c'est ce que je préférais me dire. Je m'engouffre encore dans un problème, dans une compétition, dont je ne sortirais pas indemne. Je vais encore souffrir mais c'est pour la bonne cause aussi, parce que lui aussi. Le bonheur de l'un fait le malheur de l'autre, c'est vraiment la relation que l'entretiens avec lui. Ma souffrance est son sourire, mon sourire est son mal-être. On compense tout ce que la vie ne nous donne pas, par le malheur de l'autre. Je ne sais pas quoi dire pour ma défense mais ce que je sais que moi je ne sortirais pas sans séquelles mais lui non plus. On souffrira tout les deux, comme mon but c'est qu'il souffre, le défi est un moyen, je le relève. Il va souffrir, plus que moi, j'en suis certaine.

Louis: C'est une semaine, que tout les deux, dans un endroit paumé, si tu essayes de t'enfuir, tu perds et je sais que tu déteste perdre. Si tu t'enfuis aussi, j'ai le droit, tu as l'obligation de vivre avec moi pour toujours, même si l'amour ni est pas. Si tu ne m'aimes pas, après les 168 heures, tu pourras partir, si après ses heures là, il y a l'amour qui y est passé, on resteras ensembles pour vivre notre idylle, d'accord? De toute façon, ce sont les règles, on ne sait pas les changer.

Moi: Je relève le défi. Il commence quand?

Louis: Tu vas venir avec moi, dès qu'on est arriver à l'endroit, qui n'est autre qu'un chalet, le défi commence à l'entrée de cette maison.

Moi: D'accord, je vais allée préparée mes affaires.

Louis: Déjà fait.

Moi: D'accord...

On part immédiatement vers ce lieu, que je vais déjà dire abominable. Pour aller jusque là-bas, il y a sûrement des heures de route. Je vais encore l'avoir plus longtemps que prévu. Il a prévu que cela durerais plus de 168 heures. Je devais m'en douter mais je sais tenir plus de 168 heures avec lui, je le saurais. Je vais juste espérée l'amour ne détruise rien. Ma dignité, mon égo, ma fierté sont trop grandes que pour perdre se pari. L'amour peut partir de n'importe où, c'est pour ça qu'il essaye d'ici, qu'il essaye autrement que dans la ville. Juste nous deux, l'un contre l'autre dans les deux sens, les corps accolés et les disputes. L'amour c'est une guerre de sentiment, entre nous en tout cas. On essaye de le caché mais parfois les sentiments parlent plus que l'être humain en lui-même. Je mets ma valise dans le coffre de sa voiture avant qu'il ne pense à la faire, même si cela m'étonnerais qu'il ose. J'entre, et m'installe sur la banquette arrière.

Louis: Pourquoi vas-tu as l'arrière?

Moi: Comme ça si je veux dormir, j'aurais une banquette arrière entièrement pour moi.

Louis: Tu devras comme même venir de temps en temps devant.

Moi: Pourquoi?

Louis: Pour que je puisses t'admirer dormir.

Moi: Tu n'aurais pas plutôt à ce moment-là la route a regarder?

Louis: Oui mais un petit regard de temps en temps vers toi cela ne fait pas de mal.

Moi: On verra mais pour l'instant, je reste a l'arrière, qu'importe ton envie.

Il démarre, pendant des heures et des heures on roule. C'est sans plus finir. Je vais péter une durite. Il raconte, comme à son habitude, des blagues pourries. On parle un peu de tout et n'importe quoi. J'ai comme remarquée que même si on parle du passé, il n'évoque pas notre première fois et les autres ensuite. Il essaye peut-être d'oublier. Je vais osée la question.

Moi: Tu te rappelles de notre première fois?

C'est le silence le plus complet dans la voiture, on en entendrais presque une poussière parlée.

Moi: Tu es devenu muet?

Louis: Non, oui je m'en rappelles très bien.

Moi: Alors, tu n'as rien à dire de plus sur cette fois-là et les suivantes.

Louis: Non, rien, sauf que les suivantes étaient des erreurs, que peut-être si je les avais pas faite, je ne t'aurais pas perdue.

Moi: Ce n'est pas à cause de ça que tu m'as perdu.

Louis: Peu importe, je t'ai perdu et c'est impardonnable.

Le silence de la voiture. Je ne sais pas quoi dire, je préfères essayée de me rendormir que de commencer à me battre avec lui sur un sujet qu'on prend chacun sous un oeil différent. Je me rendort. Plus ou moins deux heures plus tard, Louis me réveille pour que j'aille à l'avant avec lui, ou alors il dort avec moi sur la banquette arrière. J'étais tellement bien, hier, enfermée dans ses bras, être sa prisonnière. Je ne bouge pas, émets un gémissement. Il s'installe alors sur la banquette arrière, se collant à mon dos, assez compressé entre moi et le siège. Je m'avance un peu, il me retient dans ses bras avant que je ne tombe et me retiens une nouvelle fois prisonnière dans ces bras, mais encore plus collée contre lui cette fois.

Au petit matin, il sort de la voiture, et reviens plus tard avec de la nourriture et des boissons. Je fais semblant de dormir. Je sens les odeurs délicieuses. Il attend sur le siège conducteur que je me réveille. Il finit par me réveillée parce que son ventre gargouille. On mange et boit, dans le silence le plus total. Il retire une tâche de confiture,du coin de ma bouche avec son pouce avant de mettre dans sa bouche. On se remet en route, je vais a l'avant cette fois. La tête contre la vitre, je regarde le paysage défilé. On arrive devant un splendide chalet en bois, au milieu de la forêt. C'est une propriété qui appartient à sa famille depuis des générations je crois. En tout cas, dans le passé, il m'avait promis de m'emmenée un jour dans le chalet familiale, il vient de tenir cette promesse.

Louis: Je t'avais faits une promesse, la voilà réalisée, je tiens mes promesses.

Il prend ma valise et l'emmène à l'intérieur, je le suis. Il se fait tard. Il dépose ma valise dans la chambre. Il se retourne vers moi, pose la prunelle de ses yeux sur les miennes. Les 168 heures ont commencées à présent.

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Chapitre 11! Que pensez-vous de ce chapitre? Qu'aimeriez-vous voir dans la suite? Que pensez-vous qu'il va se passer dans les 168 heures? Que pensez-vous du fait que Louis veut être si proche d'Amélia? Que pensez-vous à nouveau du défi, est-ce qu'il est bien?