08
A force de trop jouer au jeu de la superficialité et de l'apparence, on se fait prendre à son propre jeu dès que la personne, en l'occurrence moi dans ce cas-ci, apprend ou comprend, le résultat ne sera pas celui désiré.
|--------------------------------------------|
Je m'assoies sur la chaise en face de lui. Il réprime un sourire de désapprobation. Un sourire de fierté au rictus de mes lèvres. Je me félicite toute seule de la rancune qui le ronge. Il se prend dans son propre piège, les pieds s'emmêlant dans les fils comme ceux des filets de pêches, le faisant tomber encore et encore. La roue à tournée, c'est à mon tour de tout contrôler, enfin de produire la souffrance. Je le regard, se sentant fixé par mes iris, il relève la tête, le rictus de malignité toujours présent. Je vais mettre une autre étape de mon plan a exécution. C'est une que je n'avais pas prévue d'utiliser immédiatement, mais comme ça avance plus rapidement que prévu, j'avance au même rythme, brûlant avec danger quelque étape. C'est très contreminant mais il faut bien s'y faire. Je n'ai pas vraiment le choix non plus. Je dois être la plus désagréable possible. Je suis très douée pour ça. Une remarque déplaisante par là, une autre par-ici et une par-là, être hautaine avec lui. Jouer avec ses émotions. Lui faire croire qu'il va m'avoir dans son lit ce soir. Lui faire des avances et puis rebrousser chemin comme pour une saute d'humeur. J'ai appris tellement de chose dans ma vie, que je ne saurais toute les dires. Ma vie n'a jamais été de tout repos mais je m'identifie comme même comme une part de la source des périples qui m'arrivent. Je sais que je suis responsable ou une part de responsabilité de mes problèmes, mais tous ne sont pas que de ma faute ou en partie, il y a toujours des problèmes qui viennent des autres, et qu'on y est pour rien. Louis le regarde étrangement envahie d'une bouffée d'air chaud. Je secoue un peu mon t-shirt pour faire passer de l'air, il ne le remarque même trop attentionné par mon accoutrement qui lui déplaît plutôt que par les geste que je faits. Pour le mettre encore plus bas, je lui fais sensuellement du pied. Il se lève d'un bond de sa chaise et y retombe, je ne m'arrêtes pas pour autant. Un sourire sensuelle et aguicheur sur mes lèvres avec une pointe de malice dedans. Il ne comprend pas mais joue comme le jeu, il va perdre sans même comprendre quelque chose à sa vie. Je tape des doigts sur la table, je vais jouée les jeu de l'impatiente.
Louis: C'est quoi cette tenue. Tu m'exaspère de ne pas venir bien habillée après tout ce que je viens de faire pour toi. C'est un manque de respect.
Moi: Je ne pouvais pas savoir que se serait comme ça. En plus ce n'est pas toi a être exaspéré c'est moi parce que je n'ai toujours rien à manger et que vu le respect que tu m'accordais dans le passé, se serait un cadeau de t'en donner maintenant. Tu peux oublier le respect, avec moi ça ne fonctionne pas de la sorte.
Louis: On se rebellasse dis donc.
Moi: Que cela peut-il te faire, je te rends juste l'appareil par rapport au passé qui date d'y l'y a au moins 7 ans. 7 longues années avant de te faire cracher les dents. Tu sais la vengeance au fil des années ne s'estompent pas, elle s'agrandit jusqu'à ne laisser plus rien d'identique à la personne qui est rongée par elle.
Il me regard avec de gros yeux, comme un chat pourrait regarder une paillote de laine. Le repas arrive, je prends une fourchette et puis recrache en faisant mine de dégoût. Je joue mon rôle.
Durant toute la soirée, je refusais tout ce qu'il me propose, je le remballais dès qu'il s'approchait trop de moi. Jamais il n'a eu l'occasion d'être plus proche de moi qu'en faisant du pied. Il a essayé, je lui ais mis mon pied dans le tibia. Il a comprit que c'était moi qui tenait les rennes cette soirée. La vengeance il n'en a dégusté qu'une infime partie. Être désagréable, invivable, insupportable durant toute une soirée, ça fait du bien que de se montrer polie et garder toute ses rancunes, rancœurs, souffrances, désirs de détruire en soi. Je suis peut-être un monstre mais je sais être un ange mais le passé joue souvent des mauvais tours et revient toujours un jour ou l'autre. Louis c'est juste attaqué à la mauvaise personne. Dans la famille, on la vengeance dans la peau, on a aussi la patiente, la confiance, le courage de pendant des années contrôlées tout et puis enfin détruire cette personne, enfin le plan établit. On a le sens du secret et de savoir cacher, de ne rien laisser transparaître. Il voulait me redéposer chez moi et puis je n'avais que comme seul autre choix, faire le chemin à pied. Cela n'aurait servit qu'à avoir des problèmes en plus. Une souffrance enfuie depuis des années est plus forte que n'importe quelle soif de pouvoir. Personne n'arrive à la cheville de quelqu'un qui souhaite se venger et que cela fait des années qu'il prépare le coup de maître, le coup qui détruira cette personne. Il arrête sa voiture, il bloque les portières avant que je ne puisse ouvrir cette porte. Il se détache, s'approche de moi, son visage près du mien. Je mets ma main dessus et la repousse.
Moi: Calme tes ardeurs.
Louis: Non.
Il s'accapare mes lèvres, dans un mouvement vif. Je n'aurais pas su le bloqué, trop plongée aussi dans ses yeux bleus. Je le retiens comme même par les épaules, ne voulant pas allée plus loin. Il se détache de moi.
Louis: Est-ce que je peux dormir chez toi aujourd'hui?
Moi: Non pas tu n'as pas d'endroit où dormir? Pourtant avec tout l'argent que tu as, tu devrais trouvé facilement.
Louis: Je n'aime pas tes insinuations. Non, je ne peux pas dormir chez ma famille. De toute façon, tu devras acceptée ou sinon tu reste dans cette voiture avec moi. Je peux te dire que si on doit dormir, c'est sur la banquette arrière et on sera serré.
Moi: Tu peux dormir à la place conducteur ou dans le coffre aussi.
Louis: Ou bien chez toi, ou bien sur la banquette arrière. On est plus à l'aise dans ton lit.
Moi: Aucun des deux. Moi dans mon lit, toi sur la banquette arrière.
Louis: Tu n'es pas prête de sortir.
Il joue avec les nerfs et je déteste ca.
Moi: Moi dans mon lit, toi sur mon canapé.
Louis: Nous deux dans ton lit.
Moi: Non.
Louis: Alors dans la voiture.
Il va sur la banquette arrière, m'attirant avec lui. Il m'enferme dans ses bras, enferme aussi avec ses jambes. Je suis prisonnière, je suis sa prisonnière.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Le chapitre 9! Qu'en pensez-vous? Que pensez-vous du comportement d'Amélia envers Louis?
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top