06
Je passe devant la maison de ma famille, des larmes me montent aux yeux. Je sonne chez elle et la découvre dans un short et débardeur avec des tâches de peinture partout, elle en a aussi sur son visage et ces mains. Un pinceau dans la main gauche, elle tient la poignée de la porte de sa main droite. Je lui avais dits de se préparée, elle ne m'a pas écouter, comme d'habitude depuis que je l'ais retrouvée. De temps à autre comme maintenant, le monde me donne l'impression qu'il ne m'aime pas, qu'il ne me supporte pas. Je ne suis qu'un enfant peureux qui demande juste un sourire alors qu'il ne se bat même pas pour l'avoir. L'ignorance de découvre un monde beau et juste, n'est qu'un espoir d'enfant, un rêve qui s'est brisé comme un verre. Je la regarde insistant pour qu'elle comprenne, mais dans son regard rien n'émerge comme je l'espérais.
Moi: Je t'avais dits de te préparée.
Elle: Désolé mais un client m'a appelée et m'a demandé de faire une peinture pour demain, il donne énormément, alors j'ai acceptée. J'ai presque finie.
Moi: Ce n'est pas le plus important.
Elle: Oui, c'est vrai, ta petite personne compte plus que le travail d'une autre. Je me bats, je m'acharne pour être connue et réussir ma vie, pendant que toi, super star international qui ne sait pas ce que c'est que de devoir joindre les deux bouts sur l'espoir de ton succès et la chance que quelqu'un te demande un tableau qu'il va acheter très chère, non toi, tu ne connais pas ça, tu as tout ce que tu veux, quand tu veux, où tu veux, alors garde tout ton argent pour toi, toute fierté et arrête de m'exploser ton bonheur en plein dans la figure. Tu ne connais pas ce qu'est la chance qu'un tableau soit vendu aux enchères pour très chère. L'art tu crois que c'est beau, que ce n'est que de l'expression mais c'est bien plus que ça. D'abord du travail, de la force, du courage, de l'acharnement, ne jamais penser baisser les bras, ne jamais dire qu'on a pas de talent et donc ne m'as proposer tel tableau parce que c'est sûrement celui-là qui sera vendu le plus chère, c'est aussi faire attention à chaque détail, chaque aspect, faire passer le message que l'on veut passer. Il y aussi le stress, la peur, l'espoir, la chance, la volonté, la force, la solitude. Tu sais, rien n'est jamais facile, je fais des sacrifices pour réussir. Dans ce monde, il y aussi la concurrence. Ils n'hésiteront jamais à te marcher dessus, même si ce n'est pas loyal, ils s'en foutent, ils le font comme même. L'argent en est responsable, toujours plus d'argent mais toujours moins d'argent finira par arriver. Tu ne connais pas ce que je vis, tu es riche, tu peux acheter tout ce que tu veux, c'est à peine si j'arrive a payer toutes mes factures et ma nourriture. Ma voiture, je vais finir par avoir des dettes. Tu ne sais, tu ne peux pas comprendre l'importance que ce tableau a pour moi, plus que toi, sans problème. Sans se tableau, il y aura bien un jour du mois prochain où je ne pourrais peut-être pas manger. Je le cache, en disant que je fais ce qui me plaît, mais dans le fond j'ai toujours cette peur qu'un tableau ne plaise à personne et ne soit donc pas vendu, la peur de faire un tableau pour rien, d'y avoir mis tous son cœur et que pour finir, même pas une bonne critique dessus.
Moi: Je connais ça. La peur de ne pas plaire, de ne pas faire assez bonne impression, de ne pas convaincre le public, de ne pas satisfaire les fans, de ne pas faire quelque chose qu'y convienne a beaucoup de monde, de faire un flop, de décevoir.
Elle: Non tu ne connais pas ça, pas réellement tu en as l'impression mais ce n'est qu'une simple illusion.
Moi: Après tout, tu ne sais pas non plus.
Elle: Non mais je sais que la mienne est bien réelle. Ton groupe aura toujours quelqu'un de convaincu, ou qui vous défendra, moi, je suis seule et je ne peux compter que sur moi-même. En plus, tes amis-là, ils pourront te soutenir dans une mauvaise passe, t'aider, alors que moi, je suis seule, il n'y aura que mes tableaux pour m'aider. Tu devrais partir, j'ai du travail.
Elle referme sa porte, je laisse tomber son bouquet par terre. Je marche les mains dans les poches de mon bas de smoking. Je réfléchis à ce que je pourrais faire. Je rentre à l'hôtel, les gars étonnés me demandent ce qui se passent, je ne leur réponds rien, un signe de tête et ils ont compris. Je m'enferme dans ma chambre, la tête entre les mains sur le bord de mon lit.
*Côté fille*
Je l'avais vu partir. Je ne le retiens pas, je ne veux plus rien avoir avec lui même si mon fort intérieur dit le contraire. J'avais continuer à peindre, mon expression au tableau a changer, il y avait plus de souffrance, d'amour et d'incompréhension que l'on ressentait. J'espère qu'il plaira à l'homme qui doit venir le chercher demain. Je pose le pinceau sur le pot de peinture gris. Je souffle un coup, et passe ma main sur mon front. On sonne à la porte. Je pars donc ouvrir à cette personne. J'ouvre et je vois un charmant garçon aux cheveux brun bouclé et aux yeux verts accrocheurs. Il est très aimable à s'excuser de me déranger.
Moi: Ce n'est pas grave, mais vous êtes qui?
Garçon: Harry, un meilleur ami à Louis.
J'allais refermée la porte qu'il coince son pied dedans. Il ouvre ensuite grand la porte, entre et la referme à clé. Je suis stupéfaite par sa rapidité, ça ne doit pas être la première fois qu'il fait ça.
Moi: Mais pourquoi vous faites ça?
Harry: Pour être sûr que vous ne partez. Avec tout le respect que je vous dois, je ne suis pas là pour vous faire la morale mais permettez-moi de vous dire la vérité mais si cela ne vous enchante pas trop.
Moi: Vas-y j'ai tout mon temps.
Harry: Louis t'aime vraiment.
Moi: C'est ça et les madeleines sont vivantes, laisse-moi rire.
Harry: Vraiment. Tu aurais du le voir quand il rentré à l'hôtel. Tiens, il était sur le perron.
Il me tend un bouquet de fleur, il l'avait dans les mains tout à l'heure.
Moi: C'est peut-être parce qu'il est mal à cause du fait que si il ne sort pas avec moi, sa famille crève. Encore un mensonge tout près tout conçu dans sa tête.
Harry: Pardon?
Moi: Si je ne sors pas avec lui, sa famille meurt. Il me ment, encore et encore.
Harry: Il ne ment pas sur ce genre de chose.
Moi: Tu crois que tu le connais, mais non. Il ne te dit pas tout, pas toute la vérité. Il t'a sûrement dit que quand il avait 11 ans et moi 9, on est sortit ensemble, et que quand il avait 17 et moi 15, il m'a renverser un jus de fruit pour qu'on voit mon ventre.
Harry: Oui et rien de plus.
Moi: Ce n'est qu'une parcelle de la vérité. Si je te disais qu'à 15 ans pour moi et lui 17, je l'ais dépucelé pour notre première fois à deux, est-ce que tu le croirais? Est-ce que tu me croirais si je te disais qu'après il voulait le faire tout le temps avec moi? Est-ce que tu me croirais qu'à prendre la pilule pour ne pas être enceinte, j'ai pris du poids jusqu'à avoir 10 kilos de trop? Est-ce que tu le croirais qu'il se foutait de moi parce que je prenais du poids? Est-ce que tu crois qu'il cachait notre aventure au monde? Est-ce que tu le croirais si je te dis que pour lui c'était juste du sexe? Est-ce que tu me croirais si je te disais que j'étais le souffre douleur à l'école mais que par contre dans le lit, j'étais sa princesse, que l'on ne pouvait pas me toucher? Est-ce que tu me crois que je suis devenue anorexique juste après qu'il soit partit pour X-Factor? Est-ce que tu le croirais si je te dis que, dans une pièce de ma maison, j'ai un plan, dont j'ai mis 7 longues années à construire, 7 longues années à souffrir, à se faire passée pour morte? Est-ce que tu me croirais si je te disais qu'il avait une petite amie à l'école qui ne se privais pas de me rabaissée et que lui, il la suivait dans ses moqueries? Tu ne le connais pas tant que ça finalement.
Il restait bouche-bé. Je rigolais intérieurement, je suis la seule à le connaître réellement, sous tous ses angles.
Harry: Je ne te crois pas.
Moi: Pourtant c'est la vérité, suis-moi.
Si mon plan est a découvert, cela m'importe peu, autant révélée au monde entier tout ce qu'il m'a fait subir, sans jamais se soucier que j'aille bien ou non. Je le fais entré dans la pièce, il époustouflé par toutes les feuilles collées partout, du plafond au sol. Des millions de posthites, des feuilles, des photos, de cartes, de chemin, de punaises, de carte de voie de communication, d'horaire d'avion, des objets, des informations dans tous les sens. On ne sait même où donner de la tête. Il y en a même sur la fenêtre, que j'ai délabrement recouverts de 10 couches de papier journal pour qu'on ne puisse rien voir. La fierté de tout ça, des tableaux où on écrit au Velléda dessus dans chaque coin de la pièce. Pendant 7 longues années, j'ai travaillée la dessus, la fierté d'avoir eue un plan qui allait marcher à 100% est pondu.
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