Je régurgite mon repas dans la cuvette des toilettes. Je ne dois pas prendre de poids, je reviendrais alors Kelly Lylia et je ne veux en aucun retournée à cette vie monstrueuse. J'ai déjà bien été assez humiliée dans celle-là, celle-ci je la vivrais à fond. J'ai deux vies, dans un même corps. Cela n'est pas encore prouvé par la science mais c'est pas grave, j'ai deux personnalités, dont une que j'ai assassinée. Il y a bien les personnes à multiplie personnalités, alors pourquoi pas moi? Je regarde sa photo, il est célèbre maintenant, cela va être difficile de la rejoindre. J'y arriverais, en boîte surtout. J'ai le corps pour les tenues sexy maintenant, il va regretter de m'avoir humiliée. J'ai la rancune tenace. Il en bavera, comme j'en ais bavée au collège. Maintenant il a 21 ans et moi 20. Pendant toutes ses années, j'élaborais ce plan, je le peaufinais au détail près pour qu'il soit parfait. Je n'ai rien négligée. Il y en a qui devienne huissier ou autre comme vengeance des moqueries, moi, je fais à ma manière, sûre, complète, toute seule, sans hasard, je me bats moi-même, je vais vers lui, le tétanise et le détruit et puis je m'en vais sans un mot de plus, sans resté une seconde de plis et admire le spectacle de mon triomphe. Je suis machiavélique quand je le veux. C'est Amélia qui l'est, Kelly est trop farouche que pour oser. Je ne serais même pas imaginée si Amélia et Kelly devait s'affronter. Je ne dois plus pensée à Kelly, c'est mon ancienne moi. Je suis Amélia et ce pour de bon. Sans aucun préjugé et sans être prétentieuse non plus, j'aime bien Amélia, elle est celle que je voulais être. Je sors de la salle de bain, je prends mon sac, je pars vers l'endroit où je suis sûre qu'il y sera. Je ne souhaite que mon plan marche. La haine dans le fond de la gorge, je la lui vomirais bien dessus. À cause de lui, j'ai due commencer le sport, l'anorexie a prise une part de moi parce que je ne perdais pas assez vite, mes cheveux sont teintés d'un bleu que seul moi connais leur signification, le style vestimentaire changeant je t'aurais comme un chien est attiré par ses croquettes. Les clés de ma voiture dans les doigts, je joue avec, le bruit des cognements du métal, me fait me décalée du monde, comme ailleurs, l'espace d'un entre-choc. Je vais le détruire autant que ces morceaux de métal se cognent entre mes doigts du à mes mouvements. J'appuie sur le bouton pour ouvrir ma voiture à distance. J'ouvre la porte et m'installe au volant. Je conduis jusqu'au studio. Je vais me faire passée pour une journaliste. Ils ne verront que du feu, j'ai une fausse carte, qui ressemble identiquement à une vraie. Jamais personne ne saura. Je mourais avec se secret sur la langue. Insensible, je vais me déchaînée sur lui, jusqu'à le mettre au tapis. C'est un combat un peu plus à la loyale qu'auparavant. Je ne distingue pas le chat au milieu de la rue, je fais un virage sur le côté, je monte sur le trottoir et en redescend quand j'ai dépassée le chat d'un bon 400 mètres. Je me remets sur la macadam, la chaleur de l'été, j'ouvre ma décapotable. Le toit s'ouvre, les cheveux au vent, les lunettes de soleil sur le nez, la musique mise en route, le pied sur l'accélérateur, je profite de ce moment d'épanouissement avant de le revoir. Les souvenirs du passé douloureux, referont surface mais je vais devoir restée de marbre. Mon vrai métier c'est la calligraphie, je dessine et j'écris autant que je le peux. Ma maison est une vraie galerie d'art, je suis connue sous le nom d'Amélia Julian mais je vais passée devant Louis sous le nom de Constance Lotte. Je vais l'avoir, il tombera. La souffrance du passé est la force du présent et l'arrogance du futur. J'arrive au studio photo. Ils ont un shoot photo et puis l'interview. Je connais toutes les questions gênantes à posée à Louis. Je suis super bien informée sur lui, c'est presque si je ne ne connais pas plus qu'il ne se connait. Mon plan, va marcher sans que je ne tombe moi-même dedans. Se serait assez délicat comme situation, complexe aussi. Kelly était amoureuse de Louis et il l'a humiliée à l'école avec mon poids, la rendant à la fois furieuse, affolée et blessée. Son amour-propre laissé derrière elle, elles due avancée, n'y arrivant pas, elle a laisser place à moi, Amélia Julian. Je vais la remplacée jusqu'à la fin de sa vie mais contrairement à elle, je ne vais pas tombée amoureuse de Louis. Je pénètre dans l'énorme bâtisse au mur en brique, avec la même structure d'un appartement Newyorkais. Les fenêtres grandes, ressemblantes à celles dans les gares. L'architecture de cet établissement est assez simple. Il y a comme même des plans. Je vais jusqu'à ma salle, m'y installe, dépose toutes mes affaires. La badge de journaliste accrochée à ma tenue, dans la poche de mon blouson du côté gauche. Je prends mon carnet, je dessine vite fait une base d'une nouvelle fresque que je peindrais sur un mur dans la rue. Je dessine la base de mon idée, plus ou moins sans détail. Je ferais le reste plus tard. Lui et son groupe entre dans la pièce. Je cache mon carnet dans mon sac et aussi mon crayon pour prendre mon bloc-notes et un bic. Je dépose le tout sur mon siège et pars serrée la main de tout le monde. Il y en un qui allait aussi me faire la bise, mais aucune compassion en moi, je continue ma route vers les autres mains. Le moment où j'ai due serrée la main de Louis, je souriais bêtement même si dans ma tête, ma mâchoire était crispée et que je le tuait pour la unième fois. Je retourne à ma chaise, prenant mon calepin et mon stylo dans les mains avant. Je me cale sur la chaise jusqu'à ce que mon dos soit en contact avec le dossier. Le dos droit, l'air sérieux de la journaliste expérimentée, je les détails un par un du regard. Pour l'occasion, mes cheveux étaient blonds platines en un chignon impeccable. Il n'y avait aucune imperfection, même dans le maquillage. J'inspire par le nez, me concentre et commence.

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J’espère que ça vous a plu. Les chapitres sont assez courts, je le sais. Ne m’en voulez pas, je n’avais pas vraiment l’inspiration pour de grand chapitre.