Paris

bonjour mes pousses!

Tout d'abord pour ceux qui se souviennent, j'avais dit que j'allais poster une fiction complète Bagginshield et ça y est! après un an de travail j'ai enfin psoté les deux premiers chapitres! SI vous êtes toujours curieux je vous invite à aller lire ça! 
Sinon profitez de ce petit OS tout court qui m'a fait plaisir :3

Accroché au bout de sa cigarette, Bilbon pensait, il regardait le soleil grisâtre qui s'affichait derrière l'immense pointe de la tour Eiffel. Paris et toujours plus de Paris, le jeune homme n'en pouvait plus. Il secoua ses boucles dorées et s'affala sur un banc en bois lessivé par la pluie si bien que le vernis avait totalement disparu. Autour de lui des dizaines de touristes se précipitaient pour aller visiter la grande tour de métal, et également pour simplement aller s'abîmer les rotules à grimper autant de marches. Trop peu pour notre protagoniste qui préférait fumer une gauloise sans filtre et se jaunir les phalanges sous le ciel gris de Paris, se morfondre sur sa situation plutôt que d'apprécier la vie comme tous ces étrangers. Il était las de bien de choses, mais dans son malheur il avait fini par tout de même trouver un peu de joie, il s'était décidé à s'occuper en essayant de deviner les nationalités de tous ses touristes rien qu'à leur allure et s'il avait de la chance il pourrait les entendre parler. Il se redressa alors sur son siège et il balança sa clope sur le pavé à ses pieds. Il écrasa le mégot dans un 'pchht' bruyant avant de râcler sa semelle dessus pour s'assurer de l'avoir bien éteint. Il regarda autour de lui et il vit ainsi un petit groupe s'approchant, bien évidemment des touristes car ils tenaient une immense carte en papier sous leurs yeux. Deux jeunes femmes se tenaient aux extrémités de la carte alors qu'au centre du petit groupe deux paires de jambes masculines se dévoilées sous le papier, mais les visages restaient impossibles à voir. Bilbon fixa ce petit groupe avec une insistance amusée. En effet, les jeunes femmes semblaient bien perdues alors qu'elles maintenaient leurs grands chapeaux sur le haut de leurs têtes parfaitement coiffées, des femmes bien aisées en somme. Elles étaient amusantes à ses yeux alors qu'affalé sur son siège il s'amusait à faire tourner son béret marron entre ses doigts. Lui, il se fichait du style, de la mise en forme et de la beauté du tissu. Il enfilait une chemise, un pantalon à bretelles et son béret sans bien se soucier du reste. Certains le trouvaient comme le parfait Français typique, alors lorsqu'il osait boire un bon verre de vin rouge avec une tranche de roquefort et de la baguette, les étrangers s'exclamaient qu'il était si 'Frenchy'. Cela l'agaçait parfois, mais à l'heure actuelle il n'avait guère honte d'être ce qu'il était car il refusait clairement se mêler à un tel monde, celui des femmes trop parées de bijoux et de gants de soie.

Alors qu'il se moquait à présent de leurs mèches de cheveux toutes bouclées, les messieurs abaissèrent la carte et regardèrent la tour non loin. C'est alors que le sourire amusé de Bilbon retomba presqu'en même temps que le regard électrique d'un des hommes capta le sien. Il se détourna presqu'instantanément et fouilla dans ses poches à la recherche de quelque chose. Il tira alors de la poche de son pantalon un vieux petit livre de citations qu'il avait complètement oublié là-dedans si bien que les pages s'étaient collées ensemble pendant la lessive et désespérément il se mit à décoller deux pages pour avoir au moins quelque chose sous les yeux. Mais c'est alors qu'il les entendit, des bruits de pas, ils s'approchaient de plus en plus, martelant les pavés dans un pas rapide et déterminé, et chaque fois que ce talon claquait sur la pierre une chose mourrait dans la poitrine du garçon aux cheveux bouclés qui se contenta de lire et relire la même phrase effacée jusqu'à ce qu'enfin, face à lui, tout juste devant ses pieds, une pierre de souliers en cuir noir apparaisse. Ils étaient cirés et le bout pointu témoignait d'une grande richesse. Le pantalon par-dessus avait un ourlé droit et parfait, sans un seul fil qui dépassait. Il était noir et lisse, un simple pli s'avançait vers l'avant avec finesse. 'Dieu du ciel' pensa Bilbon 'Il a dû me voir raviser ses amies et il va ma casser la gueule.'

« Excusez-moi. »
Bilbon avala durement sa salive alors qu'il avait levé les yeux de son livre. Il rencontra à nouveau les yeux électriques mais là, une autre chose avait fait brûler son cerveau. La voix qui c'était adressée à lui était dure, mais suave, grave mais pourtant si sensuelle. Une chose avait immédiatement chauffé dans le bas de son ventre et la sensation qui en ressortait était bien primitive. Il mordit sa lèvre et ses yeux parcoururent le visage fin face à lui. De longs cheveux d'un ébène parfait, un visage carré, une peau halée et si bien entretenue... et des lèvres...
« Excusez-moi. » L'homme venait de se répéter, son accent anglais toujours aussi présent sur son français.
« Ouais bah j'ai entendu ! » Bilbon n'avait pas comprit son agressivité sur l'instant et cela déplut grandement à l'homme face à lui qui inséra ses grandes mains striées de veines délicates dans ses poches. Le brun avait frémi immédiatement et il osa un regard sur la chemise de son vis-à-vis avec envie, elle était si bien taillée qu'il pouvait observer ses muscles saillant dessous, du moins ses pectoraux qui semblaient si bien développés. Il secoua sa tête longuement et soupira, une chose clochait il devait se reprendre.
« Bien. Alors si vous êtes aussi conscient de ma présence vous voudriez peut-être bien répondre à une question ? »
Le petit bouclé se contenta de hocher de la tête en se levant. Il enfonça aussi ses mains dans ses poches et il se détesta d'être plus petit que cet homme face à lui.
« Nous cherchons un restaurant qui devrait être non loin d'ici. Mes amies meurent de faim et la carte que l'on nous a donné ne nous aide en rien. »

Bilbon se retrouva vite à suivre l'inconnu jusqu'à la carte et il se vit expliquer quel restaurant ils cherchaient et d'une oreille un peu endormie par la drôle d'attraction qu'il ressentait pour cet étranger il l'écouta. Il termina par comprendre ce qu'on lui demandait et il indiqua un emplacement aux étrangers qui semblaient plus perdus encore lorsqu'il se mit à leur donner des indications. Seul celui qui l'avait interpellé semblait comprendre le Français et il hochait de la tête tout en regardait au plus profond des yeux noisette du petit Français. Il lui trouvait d'ailleurs il drôle d'attitude, une drôle d'attirance et pourtant quelque chose le tenait à distance, il ne savait guère quoi, mais une chose était sûre, il voulait savoir quoi. Il se tourna alors vers le Français qui n'en avait toujours pas fini avec ses explications et il soupira.

« Venez donc avec nous, ce sera plus aisé pour nous de trouver notre route puis vous pourrez nous conseiller sur la gastronomie de votre pays. »
Bilbon fut grandement troublé par cette invitation et il murmura. « Je ne suis guère habillé pour aller dans ce genre de restaurants, j'étais plus dans l'idée de me fumer une clope en regardant les gens se casser la gueule dans les escaliers de la tour. »
Le jeune anglais fut prit d'un rire grave alors que le français fut mal à l'aise d'avoir été si franc. « On m'avait parlé des Français, on m'avait dit que vous étiez des personnages mal polis et très directs. Je dirais que vous avez prouvé que vous étiez bien direct. Mais j'aimerais vraiment que vous nous accompagniez. »

Un diner gratuit ? Dans un grand restaurant de la capitale ? Comment un fils de mineur allait bien pouvoir refuser une telle proposition ? Il accepta finalement après s'être assuré qu'il n'aurait guère à payer, et cette nouvelle preuve du fait que le français était direct eu fait rire l'anglais qui enfin se décida à se présenter alors qu'ils avaient pris la route.

« Je m'appelle Thorin. »
« C'est pas commun comme nom faut l'dire. »
« C'est vrai, et vous ? »
« Je m'appelle Bilbon. »
« Pas bien commun non plus, humm. »

Thorin avait levé son menton parfaitement rasé tandis que Bilbon avait haussé les épaules en riant, il était de bonne humeur, il s'imaginait déjà boire un vin de 30 ans d'âge et surtout se remplir la panse de fromage, de bon pain, de pomme de terre et de crème, il avait envie de tout à présent. Il tira pourtant une cigarette de son étui en carton écrasé et il porta à ses lèvre son cancer favori. Il en proposa une à Thorin qui sans même une grimace ou une remarque, attrapa un des bâtons en papier qu'il porta à ses lèvres. Ainsi, à l'aide d'une petite allumette le plus petit des deux alluma les deux cigarettes, puis il pompa durement sur la sienne. Thorin fit de même avant de se lancer dans des longues phrases en anglais, ce que Bilbon ne pigea pas. Il se contenta de prendre un air bougon alors qu'il continuait à guider le petit groupe jusqu'au grand restaurant. Une chose était sure, il détestait ne pas comprendre ce qui se disait, et son manque d'enseignement et de culture le tuait. Ses parents n'avaient pas eu assez d'argent pour l'inscrire dans une grande école ou même une grande université pour qu'il tente d'y apprendre les langues étrangères. Cela le frustrait donc un peu plus de ne pas comprendre, comme si cela le ramenait à sa condition inférieure à nouveau, et il détestait cela. Mais, lorsque Thorin repassa en français, sa douce voix grave et son intonation délicate avait redonné le sourire au Français bougon qui c'était mit à joyeusement faire des blagues et des remarques déplacées qui eurent pourtant le don de faire rire son nouvel ami.

Après quelques minutes de marche on vit se profiler le restaurant au loin et les anglais semblèrent des plus excités, sauf Thorin qui grimaça longuement. C'est alors que Bilbon se tourna vers lui tout en jetant sa cigarette sur les pavés.

« Quelque chose cloche ? »
« Je n'aime guère les démonstrations d'argent en public, j'aurai bien préféré un restaurant plus petit, plus classique, là où les français mangent en réalité. Pas un piège à touriste qui vous sert des escargots à l'ail ou vous fait payer 300 francs un simple verre. »

Bilbon pouffa de rire et il observa les amis de Thorin entrer dans le restaurant tout en déblatérant en anglais à nouveau tandis que les deux hommes restaient à l'entrée comme l'anglais ne semblait pas décidé à entrer.

« Si vous voulez, je connais un restaurant au bord de la Seine, il est classique, on y mange gracieusement et pour pas grand-chose. Bon, le vin il est pas souvent génial, et je préfère le pain de la boulangère, mais la cuisinière c'est une dame âgée qui connait ce que c'est vraiment que la bouffe française. »
Thorin vit son visage rongé par un sourire immense avant qu'il ne saisisse la main de son nouvel ami. « Amenez-moi ! »

Bilbon était déçu, pour lui ça ne serait pas du vin de trente ans d'âge, mais juste une bouteille de villageoise, mais cela l'importait bien peu quand il découvrait qu'il appréciait grandement la compagnie de l'anglais. Il aimait beaucoup son accent si drôle et si atypique, puis il aimait aussi énormément découvrir plus de choses encore sur le personnage. Il découvrit donc sur la route que Thorin était issu d'une famille riche, que ses parents s'étaient enrichies grâce aux exploitations minières qu'ils possédaient et qu'à présent ils avaient fait de bons placements dans d'autres industries pour se prémunir de toute faillite. Bilbon lui, avait bu ses paroles, allant de son enfance parmi des dizaines de maîtres d'hôtels et de tuteurs, jusqu'à la fin des études de ce jeune anglais qui s'étaient vu récompensées par un superbe diplôme de philosophie et d'art moderne. Ainsi, lorsqu'ils furent enfin au restaurant, Bilbon avait mieux comprit d'où ce jeune homme tenait sa telle connaissance de sa langue. Il dut même très surprit de voir que Thorin lui-même avait demandé une table en terrasse et avait demandé les menus. Il aurait cru que ce jeune homme était bien à son aise en France.

Un silence régna entre les deux hommes un instant, mais pas un silence dérangeant, pas un silence que vous devez briser à tout prix pour ne pas que l'un ou l'autre soit mal à l'aise, mais plutôt un silence contemplatif, un silence nécessaire alors qu'au loin le soleil se couchait. Sur la scène, des bateaux mouches voguaient paresseusement, dans le ciel, les nuages s'étaient dissipés et on voyait un halo orangé strier ces cotons légers qui semblaient ne pas vouloir porter de pluie ce soir-là, tandis qu'enfin sur la table trônaient deux paires de mains qui semblaient s'attirer l'une l'autre sans même qu'aucun ne fasse de mouvement, mais inexorablement, les doigts se touchèrent. Bilbon sursauta un instant et posa ses yeux sur les deux mains qui se touchaient à présent tandis que Thorin continuait d'observer l'horizon d'un air impressionné. Ses yeux électriques retraçaient la forme des bâtiments alentours et Bilbon avait osé saisir un des doigts du jeune anglais. Il fut soudainement surpris de sentir que la main de son ami s'était refermée avec douceur sur son index pour le caresser avec douceur.

Malheureusement, c'est à cet instant que le serveur apporta les menus et dans un sursaut les deux hommes se séparèrent. Il se mirent alors à lire la carte et sous les conseils timides de Bilbon, Thorin se décida à choisir un plat bien trop français, des pattes de grenouilles, là où Bilbon avait plutôt opté pour un gratin de pomme de terre. Ils attendirent longuement les plats en tordant leurs doigts sans arrêt, et à présent le silence était devenu pesant. Longtemps le petit brun aux cheveux bouclés avait tenté de parler mais il en était incapable. Évidemment le jeune anglais avait vu le trouble dans l'esprit et il avait trouvait de plus en plus adorables chacune de ses mimiques. Il faisait souvent rouler son nez sous la contrariété, ses yeux semblaient tout le temps passer entre ses doigts et son visage alors que ses lèvres ne cessaient de torturer sa lèvre inférieure qu'il rabattait bien trop souvent dans sa bouche. Il aimait beaucoup ce drôle d'état dans lequel ce jeune homme était et il comprit, l'un comme l'autre ressentait cette drôle d'attirance l'un envers l'autre. Thorin toussota alors et brisa le silence, et évidemment Bilbon en était plus qu'heureux.

« Vous aimez la musique, Bilbon ? »
« Oui ! j'adore la musique ! j'ai un vieux tourne-disque chez moi sur lequel je joue de la musique pour m'endormir, ou lorsque j'écris. »
« Vous écrivez ? »
« Oui, parfois, j'aime bien la poésie. »

Thorin eut alors un sourire et il se redressa. Il fouilla dans ses poches et sorti de cette à l'intérieur de sa veste un minuscule petit livre sur lequel il avait noté bien des choses, bien des mots, des dessins, tout était confus mais il le présenta à Bilbon qui se mit à sourire.

« Vous faites des Calligrammes ! »
« Oui, je voudrais en faire un à présent ! en français ! »

Bilbon fut prit d'un petit rire amusé alors que Thorin tourna les pages jusqu'à une vierge et se mit à écrire. L'environnement était très inspirant, mais le visage face à lui l'inspirait plus encore, et il se mit à tracer la forme du visage de Bilbon, remplissant les boucles et les traits par des mots, des jolis mots, des doux mots, mais des mots également plus intenses. On y lisait entre autre ces mots : « Beauté », « Sensualité », « Authenticité », « Découverte », « Charnel »... et les joues de Bilbon se mirent à rougir lorsqu'il vit le dernier mot. « Amour ».
Mais avant même qu'il ne puisse faire un commentaire, on apporta les plats et on servit le vin. Il n'était pas mauvais pour une fois, surement que l'allure que Thorin avait incité le serveur à mieux faire pour un plus gros pourboire, et on commença à manger. Le repas était délicieux et on ne parla que ce cela autour de la table, comme si cette histoire de poème était déjà écartée, mais évidemment lorsque l'alcool se mit à embrouiller les esprits Thorin reprit tandis que sa main c'était posée sur le genou de son amant.

« Une chose m'intrigue chez vous... vous avez tant l'allure d'un oiseau qui, les ailes étendues, vole, léger par-dessus Paris. »
« Que voulez-vous dire ? »
« Vous êtes beau, léger et votre cœur est pur, sincère. »

Bilbon fut bien flatté et il dut avouer que chacun des mots de Thorin était comme un tout nouveau poème, son accent rendant ces mots bien plus exceptionnels encore. Il était fou de lui. il le fit comprendre en tirant la main de son avant vers lui, l'amenant à coller son front au sien, et c'est alors que le jeune brun murmura.

« J'ai envie de vous, Thorin. »

Tout était dit, et rien n'était à dire de plus. L'anglais paya vivement et donna bien plus qu'il ne le fallait, il s'en fichait il devait rentrer avec sa conquête, sa magnifique conquête française. Il tira Bilbon derrière lui et se mit à courir dans la rue, cela fit rire de joie le français qui sentait l'air fouetter son visage avec douceur, et il se mit à chanter joyeusement une histoire d'amour qu'il avait entendu un jour à la radio. Thorin l'accompagna comme il le put jusqu'à ce qu'enfin Bilbon ne le guide jusqu'à son petit appartement. Il n'était qu'un minable petit endroit où on voyait bien trop de papiers trainer, mais on s'en ficha grandement. Ils repoussèrent donc rapidement les papiers qui traînaient sur le lit et se jetèrent sur les lèvres de l'autre. Les souffles furent si vite hachés que Thorin pria à Bilbon de ne pas déjà mourir de plaisir, qu'il lui en ferait voir bien plus. Le jeune français fut prit d'un rire clair avant de se détacher de son amant, un érection imposante déformant son pantalon à bretelles, et il fila mettre un disque sur son lecteur qu'il lança. Le son avait alors empli la chambre et ils se sautèrent à nouveau au cou.

Bilbon tomba en premier sur le lit et il fut premier à nouveau à être nu. Il fut premier pour bien des choses mais lorsqu'il senti une bouche entourer son sexe il ne fut bien sur pas contre l'idée d'être le premier à être gâté. Il poussa sur la tête brune de son anglais, gémit sans retenue et avoua même n'avoir jamais eu le droit à ce genre de gâteries, en fait il n'avait jamais rien eu avant. Lorsque Thorin le sut, il devint plus doux et prépara le jeune homme avec une douceur infinie et s'inséra en lui avait une douceur égale.
La nuit passa trop vite, alors que leurs cœurs refusaient de s'éloigner et qu'on senti les cuisses trembler de plaisir. Les voix s'élevaient, grognaient, se faisaient insistantes et murmuraient des mots d'amour. Bilbon avait trouvé un drôle de plaisir en entendant Thorin gémir dans sa langue maternelle et cela l'aida grandement à jouir dans un couinement lorsque Thorin lui avait murmuré un 'You are wonderful'. Il n'avait rien comprit mais l'anglais glissait si bien sur sa langue et c'était superbe.

Au petit matin, Bilbon se réveilla avec le soleil et Thorin était encore nu à ses côtés. Il glissa alors un doigt le long de son torse, bien heureux que la veille n'avait pas été un rêve lubrique comme il lui arrivait de faire. Mais cette fois, Thorin était vrai, et il resta vrai longtemps. En effet, jour après jour Thorin et Bilbon apprirent à se découvrir et lorsqu'il fut temps de repartir en Angleterre, Thorin préféra louer un appartement à Paris et continua de voir son français, de lui faire l'amour, de voler ses lèvres et de fumer des gauloises à la fenêtre de ce petit appartement minable qui était leur refuge. Ils firent ensemble des ronds de fumée, les regardèrent disparaître tandis qu'ils avaient comprit que leur amour était comme cette ville, comme Paris, il ne dormait jamais, il ne s'éteignait jamais, et il ne faisait que grandir. Et ainsi, peu à peu, on vit le sol de ce petit refuge se couvrir de dizaines de poèmes d'amour, de Calligrammes qui peu à peu représentaient plus Bilbon, venant jusqu'à tracer les courbes de cet amant dont Thorin était fou. Oui, Thorin était fou de ce jeune français à la langue pendue...

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