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Installé dans le canapé avec les mains croisées derrière la tête, les pieds légèrement croisés, Henry fixe un point imaginaire dans le plafond depuis plus de dix minutes. A présent, il possède une nouvelle maison beaucoup plus spacieuse que le petit studio de Saul.

Souffrant d'insomnie, il est rongé par sa culpabilité à propos de la dispute avec Liv. Ce n'était pas juste de sa part de lui crier dessus alors qu'elle avait juste besoin d'être rassuré. Avec Véra qui cherche tout le temps a provoqué Liv, il aurait dû être plus compréhensif au lieu de retourner la situation contre elle.

Absorbé par cette histoire il n'entend pas la porte d'entrée s'ouvert. Mais quand il la voit dans l'entré à côté du salon son visage s'illumine. Elle court dans ses bras enroulant ses jambes autour de ses hanches. Son sourire s'agrandit face à ce geste rempli d'amour. Ne voulant pas mettre fin à cette étreinte il reste debout, puis ils montent dans la chambre.

- Laisse-moi deviner... Tu n'arrivais pas à dormir ?

- Toi non plus à ce que je vois. Et c'est bien fait pour toi. Tu n'avais qu'à ne pas me disputer ce matin

Les bras croisés sur sa poitrine Henry la regarde avant de partir dans un fou rire. Quoi qu'il en soit, c'est captivant la facilité avec laquelle cette femme arrive à le faire rire. Il est persuadé qu'elle est la seule à pouvoir changer sa colère en rire apportant autant de joie de son cœur.

- Arrête de rire idiot

- Ah bon ! Moi je suis un idiot ?... Vraiment ? Insiste-t-il

Son regard change très rapidement et elle détecte à présent du désir. Alors qu'il avance vers elle, elle marche à reculons avalant difficilement sa salive

- Tu peux répéter ?

- Tu... Es...

Il ne l'a laisse pas finir qu'il se jette sur ses lèvres gourmandes partageant ainsi un baiser sauvage. Ils se séparent à bout de souffle et se mettent à rire.

- Tu vois ? C'est exactement ce que je disais. Un idiot

- Mon cœur ne t'aventure pas sur ce terrain

- Et pourquoi donc ?

Dans le temps où l'on est, c'est elle qui le défi du regard. Sa façon de la regarder avec les sourcils levés en met un coup à sa crédibilité

- Tu sais ce dont j'ai envie là toute suite ?

- Tu vas me le dire

- J'ai envie de te faire gémir, crier mon nom, me perdre en toi et... Recommencer encore et encore

Tout à coup ses joues sont devenues rouges et une chaleur se fait sentir au niveau son entrejambe. Henry sait comment la faire perdre ses moyens. Elle vient de se faire prendre à son propre jeu.

- Mais que fais-tu?... Henry

- Vois-tu ma puce, je vais te chercher un pyjama pour dormir

- Mais je n'ai pas envie de dormir moi

- Il le faudra bien pourtant

Henry revient avec un pyjama propre qu'il lui tend avant de descendre chercher de l'eau dans la cuisine. Il en est fier en plus alors que la jeune femme serre les cuisses escomptant abaisser son envie.

En revenant dans la chambre avec l'expression abasourdi voyant Liv allongée sur le ventre, complètement nue entre les draps offrant une vue splendide sur ses fesses depuis la porte. Henry ôta diligemment son T-Shirt, puis son bas de pyjama.

Liv a senti sa présence dès son arrivée dans la chambre mais a gardé sa posture. Morte de rire à l'intérieur elle résiste pour ne pas se retourner et lui faire face. Henry nu à son tour, grimpe sur le lit et dégage les cheveux de son épaule pour y déposer un baiser. Ensuite il introduit avec lenteur sa langue a l'intérieur de son oreille

- Tu es très vilaine tu le sais ça ma belle ?

- Moi ? Non... Excuse-moi mais ton pyjama ne fait pas ma taille ...

- Tu t'es dis que tu allais me provoquer, pas vrai ? Eh bien, tu n'aurais pas dû Mlle

- ... Je demande grâce

- Oh non !... Trop tard

Henry pressa son érection contre le raie de ses fesses. Si elle ne l'avait pas encore senti auparavant ce n'est plus le cas. Cette agréable sensation dans son bas ventre grandit à mesure qu'Henry lui chuchote des petits mots en simulant des mouvements contre ses fesses.

La tension sexuelle qui se dégage dans la chambre vient de mélanger à cet odeur. Le sui generis de deux corps qui se touchent. D'une main ferme il soulève légèrement le bassin de Liv qui, enfouie foncièrement sa tête dans le matelas réprimant de cette façon son crie a l'instant où le majeur d'Henry entre en elle.

- Ne bouge pas

Voulant se retourner sur le dos Henry la maintient plus fermement en ajoutant un second doigt et là, elle ressent plus de sensations. Qu'est-ce qu'elle aime sa façon de la doigter. Cette habitude qu'elle a de vouloir fermer les jambes quand elle est au bord de la jouissance Henry le voit comme un toc. C'est assez excitant pour lui de la voir dans cette position à se trémousser. Il prend son pied en la voyant perdre pied. Il se dit alors qu'elle est prête pour la suite en accélérant.

Le souffle de Liv se fait court et ses gémissements plus longs et plus forts. Liv ressent une sensation de bien être certainement procurée par les endorphines. Son corps subit de légère tremblements avant qu'elle atteigne son orgasme.

Alors qu'elle reprend son souffle, Henry la retourne sur le dos, s'appuyant sur ses coudes pour ne pas l'écraser de son poids, il lui fait des petits bisous sur la bouche.

- Est-ce que ça va mon ange ?

- Hum

- Hum ? Tu veux qu'on arrête ? ...

Incessamment il prend possession de ses lèvres. Confortablement sur le dos, ses jambes nouées autour de ses hanches, Liv ne veut explicitement pas qu'il arrête. Suite à son geste elle le sent sourire contre sa bouche. Ah moment où il tente de se lever elle referme ses jambes autour de sa taille

- C'est bon j'ai saisi mon cœur... Je veux juste que tu te places au bord du lit

Sans lui quitter des yeux elle exécute faisant glisser son corps au bord du lit les jambes pendantes présentant son intimité à Henry qui, se met à la hauteur de son sexe pour stimuler son clitoris à nouveau avec sa bouche remontant ainsi son excitation avant de la pénétrer. C'est si profond et intense qu'il n'a même pas besoin de contrôler ces va-et-vient. Liv alterne les mouvements avec ses jambes. Henry se dit qu'elle a le total contrôle et c'est par ces mouvements qu'ils atteignent à l'unisson le septième ciel...