XVI. C'est toi que je désire


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Livia vérifie une dernière fois qu'elle a tout et mettre par la suite sa valise dans le coffre de la voiture avant de quitter le parking. Un dernier coup d'œil à sa montre avant de prendre le premier virage à droite...

Contrarié Henry se demande s'il n'a pas réagi trop violemment. Certes, il a conscience de l'importance qu'elle accorde à son boulot, mais cette soirée est aussi importante pour lui, et il aurait souhaité que le plan reste inchangé...

Henry sursaute lorsqu'il entend du bruit venant de la porte d'entrée. Ensuite Liv vient se blottir contre lui serrant très fort leur étreinte.

- Qu'est-ce que tu fais là? Tu vas rater ton avion

- J'ai encore le temps. Il fallait que je te parle

- Je t'écoute

- Henry ça me blesse de savoir que tu n'as pas confiance en moi. Que tu doutes de mes sentiments... Écoute-moi bien, c'est toi que j'aime et c'est avec toi que je veux faire l'amour

- Liv...

- Henry tu dois me croire quand je te dis que c'est toi et toi seul que je désire.

- Si seulement tu pouvais sentir l'effet de cette déclaration sur moi

- Montre le moi alors

Il attrape ses lèvres gourmandes dans un baiser fougueux. La soulève jusqu'au canapé sans pour autant rompre leur baiser. En un clin d'œil ils se trouvent à poils. Henry lui dévore littéralement la bouche. Pas le temps pour les préliminaires elle a un avion à prendre dans une heure. Alors il entre en elle d'un trait. Oh oui, effectivement à l'heure actuelle elle peut sentir cet effet dont il parlait. Il accélère de plus en plus ces coups de hanches. En ce qui la concerne, elle en demande plus sachant qu'elle sera prestement servi...

Vacillante sur ses jambes Liv enfile son pantalon et puis son T-shirt sous les rires moqueurs d'Henry

- Arrête de te moquer là

- Je ne me moque pas.

- C'est un peu de ta faute quand même...

- Non mais qu'est-ce que t'es belle ma princesse

- Non, non. Arrête ça toute suite

- Quoi ? Je n'ai plus le droit de...

- Henry je sais que je suis ta princesse et j'aime le fait d'être ta princesse, mais là tu me reluques avec hardiesse et...

- Il n'y aucun mal à cela. A moins que tu ne sois devenu pudique instantanément

Pas le temps d'en débattre, elle mettra ses chaussures dans la voiture.

- Nous en reparlerons à mon retour sois-en sûr. Dit-elle en lui donnant un baiser chaste.

- Fais attention sur la route et n'oublie surtout pas de m'appeler

Elle court pieds nus jusqu'à sa voiture. Ses baskets lancés sur le siège passager elle s'assoit derrière le volant puis démarre en direction de l'aéroport. Un énième appel d'Elliot...

Conversation téléphonique

- Oui Elliot

- Liv mais t'es où?

- C'est bon j'arrive

Quelques minutes plus tard elle rejoint Elliot dans la salle d'attente. Ensemble ils embarquent dans cet avion qui ne met pas longtemps à prendre de l'altitude.

- Quoi?

- Tu as, un truc au cou... On dirait un... Suçon

Elle sort son téléphone se servant de l'écran comme miroir. Il a raison c'est vraiment un suçon. Mais quand a-t-il eut le temps de lui faire ce suçon se demande-t-elle ? Puis un sourire vient illuminer son visage...

Après plus d'une heure de vol l'avion atterrit enfin. Liv et Elliot récupèrent leurs affaires avant de monter dans un taxi qui les conduit à l'hôtel

- Tenez, vos clés de chambres. Elles sont l'une en face de l'autre.

- Merci mademoiselle

- A votre plaisir... Bon séjour chez nous

Le défilé est dans deux heures ce qui laisse à Liv du temps pour une petite sieste, mais avant elle appelle son amoureux pour le rassurer que tout va bien.

On frappe à la porte de sa chambre. C'est Elliot

- Ça va ta chambre est correcte?

- Oui tout va bien

- Bien. Tu veux te promener ?

- Non je préfère faire une petite sieste avant la soirée. Mais merci de l'avoir proposé

- À plus tard alors

En voyant une déception aussi cuisante sur son visage Liv décide de l'interpeller

- Tu sais quoi, une petite promenade me fera du bien. Laisse-moi juste prendre mon sac

Un sourire vient étirer ses lèvres. Attention Livia il ne faudra pas que le jeune Flesher se fasse de fausses idées.

Après de longues minutes à visiter quelques édifices, ils finissent par rentrer a l'hôtel pour se préparer.

Une quinzaine de minutes Liv depuis qu'elle est sous la douche. Elle repense encore aux caresses d'Henry qui lui manque déjà mais aussi au fait qu'elle n'a jamais été aussi entreprenante dans ses relations précédentes. Pas même avec Elliot, et ce n'est pas parce qu'elle n'était pas amoureuse au contraire, elle l'aimait profondément ce jeune homme et cet amour était réciproque. Mais elle s'est perdu en cours de route et ne sachant pas comment gérer la situation elle a choisi la facilité. Elle a pris la fuite. Qui peut lui en vouloir ? Bon d'accord, peut-être Elliot mais c'est du passé maintenant il s'en est remis. En tout cas c'est ce que nous espérons tous.

Liv reçoit plusieurs photos d'Henry qui, d'ailleurs est très beau dans son costume. Elle ne manque pas de lui faire la remarque dans un texto auquel elle joint une magnifique photo d'elle prise dans le miroir. Elle reçoit aussitôt un autre texto.

Henry Walton
Tellement belle... Et mienne

Elle n'a pas le temps de lui répondre qu'Elliot frappe à la porte pour lui prévenir que le chauffeur est là qu'il est l'heure de partir...

Arrivée sur place ils rencontrent l'assistante d'Holmes

- Bonsoir, on vous attend en coulisse...

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Henry regarde son portable une fois de plus guettant cette réponse qui n'arrive toujours pas. Il range alors son téléphone au fond de la poche de sa veste avant de retourner au bar discuter avec d'autres gars qui ont participé a cette campagne. Il y a une bonne centaine de personnes et la plupart sont très sympathiques. Les gens semblent vraiment apprécier les sous-vêtements de marque de Marlon. Cette campagne a été un franc succès et les invités ne font que parler de cela.

En buvant son verre de scotch, Henry ne peut pas s'empêcher de penser à quel point il est chanceux d'avoir une femme comme Liv dans vie. C'est vrai ce n'est pas donné à tout le monde et c'est arrivé tellement vite que parfois il a peur que ce ne soit qu'un rêve et qu'il se réveille.

- Henry, salut

- Bonsoir Véra...

Pauvre Henry, lui qui ne s'attendait pas du tout à la croisée maintenant c'est sûr qu'elle ne le lâchera pas...

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