Chapitre 29: Le fils de vous-savez-qui
Des images reviennent en boucle, des souvenirs surgissent puisque la vie présente ne suffit plus. Le manque, ce sont des pensées de toi qui se répètent. C'est redondant comme un battement de cœur. Le manque, c'est dormir avec l'odeur de ta peau, c'est vivre avec le souvenir de tes sourires. Le manque, c'est un détail dans une discussion qui me fait prendre conscience de ton immensité. Le manque, c'est te voir partout lorsque je suis nulle part. Le manque, c'est l'incapacité qu'à ma mémoire à t'oublier. Le manque, ce n'est pas manquer de tout mais seulement de toi.
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Les étages semblent infini et plus le temps passe plus l'espoir de sortir d'ici quitte les nouveau arrivants de la prison. A chaque étage, Jake renvoie les morts et leur âmes d'où ils viennent grâce à sa magie. Il est épuisé, quasiment vidé et désespéré de rejoindre la sortie. Plus la petite troupe s'enfonce dans les bas-fond plus se repérer est difficile. Chaque couloir, chaque escaliers, même les cellules et leurs habitants se ressembles. Durant toute cette escapade éreintante, T/p s'était rapproché de Sunghoon pour essayer d'en savoir plus sur Jungwon. Le plus elle en saurait sur lui et son père, le plus elle comprendrait le lien qui la reliait avec lui. Elle n'avait que ce souvenir lointain, cette image d'un homme effrayant et sanguinaire qui était entré si profondément dans son esprit, qu'elle entendait encore sa voix l'appeler.
Sunghoon qui s'efforçait de tout lui raconter, du moins le peu qu'il savait, n'aimait pas l'idée que T/p rencontre le père de Jungwon. Quand il était enfant, les histoires qu'on racontait sur ce Tyran n'était pas des plus sympathique. Il s'était joint à la masse quand elle avait demandé à le voir, mais c'était bien gardé de dire sa véritable opinion.
Dans les plus gros détails de la vie de Jungwon, son père avait été, à quelques mots près, un connard sans fond. Il avait, et sans langue de bois, détruit sa famille avant de se détruire lui-même.
Sunghoon: Ce type-là, le père de Jungwon...
Dit-il en s'arrêtant pour réfléchir à la façon dont il dirait les choses, sans qu'il se fasse mal comprendre.
Sunghoon: Si il est encore en vie... Tu devrais vraiment faire attention à ce qu'il dit. C'est pas quelqu'un de bien. Il n'a pas fini dans ce trou à rat pour rien crois-moi.
T/p passa devant lui dans un couloir assez large et s'enfonça dans le noir omniprésent. Elle n'apprennait rien avec tout cela. Il était encore en vie, elle ne était sûr. Elle le sentais survivre, elle l'entendait respirer lourdement aux creux de ses oreilles.
T/p: Je sais. Je le sais déjà tout ça. Mais c'est la seule piste qui pourrait m'aider. Je me rappelle de lui et de sa façon de me regarder quand je l'ai vu. C'était pas normal, c'était pas le regard de quelqu'un qui voit une petite fille normale. Il savait quelque chose.
Sunghoon leva les épaules en regardant tous autour de lui.
T/p: Sinon pourquoi Seojoon aurait-il fait autant pour me dissimuler et faire en sorte qu'il ne me retrouve pas ?
Sunghoon: C'est peut-être bien pour ça qu'il ne faut pas que tu le retrouve toi. T/p je le sens vraiment pas. Pourquoi un traitre de la couronne, un sale type comme lui, voudrai t'aider à retrouver la mémoire ?
Elle fronça les sourcils d'un coup. Une odeur âcre remplit de putréfaction embaumait l'air et le rendait irrespirable. C'était atroce. Jay qui avait un odorat plus développé que la moyenne avait enfoncé son nez dans ses mains et se retenait le plus possible de respirer. Il se retourna vers ses compagnons de route et dit dans un murmure inaudible.
Jay: Ca y ait, on est arrivé au dernier étage.
Difficile d'avancer dans la pénombre. Les deux trois prisonniers qui bougeaient encore faisaient tinter leur chaines sur le sol dans un bruit angoissant. La plus part d'entre eux étaient assis contre le fond de leur cage, l'espoir de revoir le jour envoler depuis bien longtemps. Les prisonniers étaient mutilé sur la majeur parti de leur visage, certains baignaient dans une mare de sang globuleuse. S'ils n'étaient pas déjà mort, c'était tout comme. L'odeur devait sûrement venir des cadavres entassé dans les cages les uns sur les autres. Jake enjamba l'un d'eux et arriva devant la dernière cellule. Plus large et plus vaste mais tout aussi insalubre, elle était fermé par de grands barreaux en métal solide qui empêchaient n'importe qui d'en sortir ou d'y entrer. Une voix sombre, comme un murmure dans le vent qui hérisse les poils siffla.
Le tortionnaire: Je le savais...
Il ria et s'étouffa par la suite dans un mollard gras qu'il laissa s'étaler non loin de lui.
Sunoo: Ne vous approchez pas de la cage. Même affaiblie, c'est un guerrier redoutable.
La bête enchainé souffla. Il y avait bien longtemps que personne ne l'avait défini ainsi. Le cortège sacré qui s'était mis autour de T/p la protégeait mais ne l'empêchait pas le moins du monde de la voir. Lui, il l'avait senti arriver depuis qu'elle était entré dans la prison. Son odeur si particulière qui enivrait ses sens, la façon dont ses mouvements se déplaçaient dans l'air et venait frapper ses tympans le rendait sourd. Il était fasciné par cette créature qui avait bien grandit et changé depuis le temps. Elle ressemblait très peu à sa mère. C'était la copie quasi parfaite de son père.
Niki se pencha vers T/p.
Niki: Il connait ton père...
Le tortionnaire ria de nouveau. Décidemment, il y avait trop longtemps qu'il n'avait pas vu du monde. Son regard borgne passa de droite à gauche et dévisagea les intrépides qui s'étaient enfoncé dans la gueule du loup. Il avait les cheveux long, noir ébène et une cicatrice qui dédoublait l'entièreté de son visage. Ses mains caleuses et gigantesque tenait une plume blanche qui faisait rouler sous ses doigts. Seulement quand celle-ci avait effectué un tour sur elle-même, elle changeait de couleur et devenait noir puis redevenait blanche.
Le temps qui s'écoulait en haut s'emblait durer des heures ici. Sans lumière du jour, impossible de dire si ils étaient là depuis une heure ou un jour.
Le tortionnaire: Approche toi T/p. Tu es venu pour me voir non ? Je suis sûr que tu n'as pas fait tous ce chemin pour rester derrière et ne rien dire...
T/p fit ce qu'il dit. Sunoo voulu l'en empêcher mais elle se dégagea de sa prise et vient près des barreaux. Ses yeux verts émeraudes captivait l'unique œil de son interlocuteur qui plongea la tête la première au fond de ces deux rivière de jade. Elle ressenti alors la même griffure, le même accro que la première fois. Comme si il essayait de déchiré sa corné pour venir s'y glissé à la place.
T/p: C'est bien vous... Elle souffla en sentant ses yeux bruler sous la douleur mais ne flanchait pas.
Le tortionnaire: Bien sûr que c'est moi.
Il essaya de se remettre sur ses deux jambes en s'aidant de ses bras veineux.
Le tortionnaire: Ca fait des années que je pourris dans cette prison, des années que je t'attends jeune demi-Néïde.
Il appuya ses derniers mots comme si il voulait qu'elle entende chaque syllabe se détacher de ses lèvres rêches.
T/p: Je vous ai vu quand j'étais petite et vous avez fait la même chose qu'à l'instant. Ce regard, le sentiment que vous vous immiscé dans ma tête en grignotant mes yeux, je le sens depuis que je me souviens de vous. Je ne sais pas qui vous a dit ce que j'étais ni comment je m'appelle mais je voudrais que vous me disiez si vous connaissez mon père.
Le tortionnaire : Et qui crois-tu qui me la dit ?
Il leva un sourcil amusé de la situation. Sunoo s'approcha derrière elle. Lui aussi intrigué par la tournure des évènements.
Le tortionnaire : Mais je vois que toute la petite famille est réunis ! Vous êtes magnifique ensemble, côte à côte dans le danger. Il s'approcha du devant de sa cellule, toujours en jouant avec sa plume bicolore. Dommage qu'il n'y ait qu'un trône au château...
Sunoo serra les dents. Il ne devait pas parler de ça devant T/p. Sinon il ficherait tous sont plan en l'air. Bien sûr qu'elle finirait par l'apprendre mais le plus tard serait le mieux.
Sunoo: Vous avez trahis la couronne. Vous avez fui l'armée royale pour vous allier avec l'ennemi, et vous osez encore regarder un Néïde dans les yeux ? Vous avez tué ma mère enfoiré.
Il jura et laissa émaner de lui une puissance magique si colossale que même l'ancien chef des armées recula d'un pas, impressionné. Jay qui jusque-là ce tenait à l'écarts c'était jeté sur la cage. Il hurlait des insultes et promettait de lui faire la peau, il utilisait son pouvoir pour l'empêcher de bouger. Le prisonnier n'avait pas bouger d'un pouce et le regardait s'agiter en se retenant de subir le pouvoir de Jay.
Le tortionnaire : Calme toi le matou aux griffes acérées. C'est pas moi qui ai tué la reine mère. Je n'étais même pas là le jour où ça s'est produit.
Jay s'arrêta d'un coup après avoir réussi à toucher la joue déjà meurtrie du prisonnier. Un long filet rouge carmin s'étira le long de celle-ci et laissa coulé du sang. Sunghoon et Jake vinrent reculer Jay et le mettre à l'écart, essoufflé d'avoir utilisé autant de magie avec aussi peu d'air.
Le tortionnaire: Si vous voulez tous savoir, vous devriez plutôt demander à celui qui n'a pas dit un mot depuis le début.
Tous les monde se retourna, dans la direction que pointait la bête.
Le tortionnaire: Mais oui lui. Ce jeune-là, celui qui n'ose pas me regarder depuis que j'ai commencé à parler. Mais tu le sais n'est-ce pas ? Tu le sais toi, qui a tué la Reine mère !
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