Chapitre 20: L'héritier déchu
La maison de grand-père est très calme aujourd'hui. Il a dû partir au petit matin pour finir la grande fresque de l'Arbre. J'ai beau la voir tout les jours, je ne comprend rien à ce dessin. Il dit qu'un jour je la verrait sous un nouveau jour mais à chaque lendemain, elle ne reste qu'un tas de gribouillis gravé dans le bois.
L'enfant sourit en se rappelant la fois où elle avait faillit dessiner sur une racine. Elle se frotta la fesse en se remémorant la douleur de la claque qu'elle avait écopé. Ses tout petits doigts jouaient avec ses long cheveux blanc. Elle ne les avait jamais vu autrement qu'enroulé et écrasé aux creux de ses mains. Les miroir était interdit dans la maison. Le vieux schnok disait qu'ils étaient la mémoire de l'âme et que la sienne s'envolerait si elle la voyait. Et ce charabia ne voulait rien dire pour elle.
La robe blanche et la cape de la même couleur qui tendaient ses épaule lui semblait bien lourdes alors que les minutes passaient. Assise sur un grand fauteuil, les pieds balançant dans le vide, elle s'ennuyait. Qui l'empêcherait de sortir ? Elle sauta de l'assise et atterrit les deux pieds sur le sol, manquant de tomber. Elle longea les longs couloirs sombres et infinis de l'antre froid et sans issus. Et dans un élan de courage, elle ouvrit la grande porte, non sans avoir du mal.
Dehors, le soleil brillait si fort qu'il attaquait ses pauvres yeux. Elle n'eut pas le temps de voir quoi que ce soit qu'une voix au loin retentissait violement contre chaque parois de sa pauvre tête.
Jin Kyung: T/p ! Qu'est ce que tu fais dehors ? Tu viens jouer avec nous ?
Elle reconnu immédiatement la voix qui résonnait dans sa tête et le jolie visage de l'enfant qui lui faisait face, un grand sourit collé sur les dents. De trois ou quatre ans plus vieux qu'elle, Jin Kyung était le petit fils du Doyen. C'était aussi le seul qui n'avait pas peur d'elle et qui l'avait accepté, elle et ses cheveux blanc. Il avait fait outre de son absence de runes comme si c'était des plus ordinaire. Les autres prenaient peur de sa différence et se moquaient de la nudité de ses bras. Elle en avait même pleuré. Jin les avait grondé et avait fait de beau dessins sur sa main, la rassurant quant à la beauté de ses bras finement dessinés.
T/p: Est ce que tu as vu grand père ? Je ne l'ai pas vu depuis ce matin...
Elle lui répondait à voix claire et la bouche ouverte, une autre différence entre elle et tout ceux qui l'entouraient. Grand-père et Jin Kyung étaient les seuls à faire l'effort d'articuler des mots sans passer par la pensé quand ils s'adressaient à elle.
Jin Kyung: Il est parti avec mon père près de la frontière de la forêt, pour discuter avec le chef des armés de Gin. Il parait que leur soldats surveillent les rebelles qui se sont installer près de Hanggu depuis la lisière de la forêt !
Hanggu est la seule ville portuaire du Royaume de Gin. Elle fait notamment le lien avec les continents voisins ou encore les villes qui bordent les fleuves du royaume. C'est une assez grande ville, magnifiquement décoré et doté d'un port et d'installations remarquables. T/p avait vu des photos que le vieil homme lui avait montré et il lui avait promis qu'un jour, ils iraient là bas.
T/p: Taeyang et Papy Seo ? Pourquoi ils ne sont pas parti avec toi ?
Le garçon gonfla ses joues de mécontentement. Il le sait, un jour il fera comme son père et il sera chef de la garde de Manyeo. Son rêve était déjà tout tracé.
Jin kyung: Il a dit que se serait trop dangereux pour un gamin comme moi...
Son pied frappa dans un pauvre cailloux qui se trouvait là et l'envoya balader quelques mètres plus loin. Jin Kyung était un garçon d'environs douze ans. Ses cheveux noir et long lui arrivait plus bas que les épaules et habillait le teint bronzé qu'il arborait. Tout comme son père, il était déjà en très bonne condition pour devenir un grand magicien et un métamorphe extraordinaire. Sa différence l'avait peut-être plus rapproché de T/p qui ne le laissait paraitre. Etre un métamorphe ne courait pas les rues. De plus, lui non plus n'était pas le vrais petit fils du Doyen. Le vieil homme avait adopté son père il y a de cela très longtemps. Faisant de Jin kyung et T/p, deux êtres complétement différents de tout les autres. Au yeux de tous, ils étaient comme des frères et sœurs cependant aucun liens n'existaient entre eux.
T/p: Et bien allons les retrouver ! Ils ne diront rien si on y va tout seuls comme des grands !
Jin kyung retrouva sa joie de vivre et ils s'élancèrent vers le portail magique qui faisait le lien entre Manyeo et la forêt.
Celui-ci était planté à l'entré de la ville. Créé à partir des deux poteau qui soutenaient le pond, il servait à tous les habitants qui voulaient aller dans la forêt et ses alentours. Les pierres étaient toutes marqué de signes étranges et dégageaient une puissance magique remarquable. Son créateur, le Doyen, avait réussi à mettre au point ce dispositif après la mise à l'écart des sorciers et autres résidents de Manyeo. Prouvant encore une fois sa supériorité et celle des magiciens de la contré, il démontrait aussi l'incapacité des Néïdes. La couleur violette qui s'échappait attirait le regard et faisait comme un effet vitreux. De minuscules particules s'élevaient dans l'air et rejoignaient les nuages en éclatant quelque part derrière l'un d'entre eux.
Jin attrapa la main de T/p et les deux enfants s'engouffrèrent dans le portails. Ils réapparurent devant la forêt, juste devant l'exacte réplique du portail qui cette fois-ci brillait d'un bleu pétillant. Au loin, des centaines de tentes étaient planté dans le sol. Leurs drapeaux aux couleurs multicolores flottaient au grès du vent, indiquant très clairement la famille que servaient ces hommes aux armures ensanglanté. Les longs piques et épées qu'ils portaient fouaitaient l'herbe et découpaient l'air violement. Leur casques, couvrant l'intégralité de leur têtes les déshumanisait pour ne faire de ces hommes que des machines héroïques, courant vers une mort certaine. Ils étaient en rang, courbé et s'inclinant devant le Doyen et Taeyang. A leur côtés, un homme très grand, le casque sous le bras, discutait sérieusement tout en montrant de nombreux rouleaux et lettres. Ses cheveux noir retombaient sur une partie de son visage et il parlait d'une voix froide et sans hésitations.
Jin kyung: C'est lui ! C'est le chef de l'armé de Gin. Il parait qu'il peut torturer et tuer une centaines d'hommes en même temps... Mon père m'a souvent parler de lui, c'est un monstre dans le corps d'un homme. Il parait qu'on l'appelle "Le tortionnaire".
Seulement la jeune fille ne l'écoutait déjà plus. Tandis qu'il jubilait de voir tout ces hommes aussi important parler de combat et de stratégie, l'enfant avait lâché sa main et était parti plus loin, près des guerriers pour cueillir une fleure qu'elle trouvait particulièrement belle. Jin Kyung cru mourir quand il la vu aussi inconsciente du danger. Face à la montagne de tueur qui se dressait derrière elle, la jeune fille dénotait plus que tout. Son petit corps se ferait engloutir en un seul coup. Il fonça vers elle et lui prit la main.
T/p, pas le moins du monde choqué par la faible distance entre son corps et celui d'un soldat se redressa et fixa la carcasse à la peau de fer qui la regardait silencieusement. Jin Kyung tira plus fort sur son bras et lui murmura de se dépêcher de partir si ils ne voulaient pas être repéré par son père ou encore finir en bouillie.
La petite, qui n'était vraiment pas plus haut que trois pommes à côté du soldat, leva son bras et tendit la fleure qu'elle venait de cueillir. La scène sembla s'arrêter face à un acte d'une pur bonté. Les pétales doux et soyeux ressemblaient au draps que l'on tendait sur les enfants et la tige frêle supportait difficilement le poids de son propre corps.
Le soleil qui se reflétait dans ses cheveux blanc fit ressortir l'orpheline au milieu de cette mer de ferrailles. Ses vêtements d'un blanc presque aussi pur que ceux-ci s'arrêtèrent de flotter au vent tout d'un coup alors que le soldat attrapa la fleur.
Jin Kyung jura.
Le brouhaha qu'avait généré la curiosité et les murmures des autres soldats avaient attirés l'attention des trois hommes qui dominait la scène. Le Doyen et Taeyang virent d'abord les deux enfants qui c'étaient infiltré et étaient sorti sans permission.
Il ne fallait pas que le chef de l'armée les voit. S'en était fini pour eux sinon, Taeyang le savait. Il ne faisait pas de cadeau, ni aux hommes ni aux adultes ni à tout ce qui étaient capable de trahison ou de parler. Si il voyait les enfants, il les tuerait sur le champs pour n'avoir aucun témoin de ce qu'ils étaient entrain de se dire.
L'homme vêtu de noir se tourna, lentement, tel une plume qui se presse pour toucher le sol mais ne fini jamais sa course. Son regard croisa celui de la jeune fille avant que celle-ci ait pu atteindre la forêt avec Jin Kyung. Les yeux qu'elle cru discerner n'étaient pas ce d'une bête mais bien ceux d'un démon.
Vide de toutes vies et dépourvu de tout sens, à l'instant même ou leur yeux entrèrent en contacte la pointe de chacun de ses cils se recourbèrent et se resserrèrent comme pour ouvrir ses paupières et la forcer à voir plus clairement son agresseur. En un simple regard, il s'était incrusté sous sa peau, rongeant ses muscles de toutes forces. Il racla chaque parcelles de confiance, déchira l'innocence de ses rêves et ternit toutes les couleurs qu'elle imaginait représenter la joie.
Non seulement il avait reconnu ces cheveux à la couleur inoubliable, mais en plus de cela, il l'avait vu. Il avait vu le noir qui embrasse le jour, ce pouvoir immense et dense qu'une simple enfant ne pouvait concevoir. Ce cocon de chair blanche n'était rien d'autre que le mélange parfait de pouvoirs non miscible. Il jubila de savoir cette enfant en vie et parmi les sorciers de Manyeo.
Taeyang et Seojoon se mirent en position de défense, prêt à protéger les deux enfants mais le grand homme ne fit rien. Il se mit à rire. Il se mit à rire si fort qu'on pu apercevoir le fond de sa gorge et l'arrière de ses dents. Seojoon dit alors, même si il courait à sa perte.
Seojoon: Vous comprendrez que je ne peux décemment pas vous laissez partir en vie, ni vous ni vos soldat après ce que vous venez de voir.
Le tortionnaire coupa court à son hilarité morbide et replongea dans le sérieux qui lui était propre. Il souffla par le nez, craqua sa nuque et tourna sa tête vers ses soldats. Ses yeux, reconnaissable entre tous de part leur forme en amande se plissèrent et une onde de choque déferla sur le paysage. Il leva sa main et tout ses soldats se couchèrent, hurlant à la mort. Leur tripes se retournaient sur elles-mêmes, remontant dans l'estomac et butant contre le diaphragme. La peau qui s'était presque collé à leur armure depuis le temps, s'effrita lentement, glissant du derrière de l'oreille jusqu'au bas des bras. Les vaisseaux et les veines qui restaient encore intacte expulsaient le sang dans les muscle et les récepteur de la douleur pour que chaque souffrances soit perçu jusqu'à la fin.
En quelques minutes, l'entièreté des hommes étaient décimés, ne laissant sur la plaine, qu'une mare de sang et de ferrailles.
Le tortionnaire: Comme ça c'est réglé.
Et il parti, marchant sur le corps de ses hommes qui s'étaient battu a ses côtés, ayant peu de valeur pour lui contrairement à ce qu'il venait de découvrir.
Les jours suivant, personne ne su pourquoi la meilleure division de l'armée de Gin ne revint jamais. On parlait d'un massacre causé par une créature maléfique qui avait laissé leurs âmes hanter les plaines, attendant sans relâche le jour où ils pourraient se venger de celui qui les avait tués.
Jin Kyung avait menti et jura avoir été celui qui avait amené T/p au delà de Manyeo, ne voulant pas voir son amie puni. Taeyang prit la sanction de son fils à sa place. En échange de laisser Jin Kyung continuer sa vie à Manyeo et poursuivre son rêve d'un jour entrer dans l'armé de Manyeo, il dû quitter la ville, exilé et renier de tous. On l'accusa de toutes sortes de crimes, incapable d'imaginer la véritable raison de son départ forcé.
Pour T/p, Seojoon avait imaginé toutes les possibilités mais le danger était trop grand. Au vu des capacités de celui qui l'avait vu, il ne pouvait pas la laisser vivre ainsi. Le druide transforma ses cheveux blanc en de long cheveux brun-noir. Son visage s'arrondit, elle devint une petite fille normale, caché de tous. Elle vivait désormais enfermé dans la maison. Ses journées étaient vide et sans aucunes distractions.
Il caressa le nouveau visage de sa petite fille endormi. Elle n'était pas aussi belle ainsi. Ses mains bouffi et les cheveux rêches lui donnait un air de fille battu.
Seojoon: Je le fait pour te protéger.
Et il effaça sa mémoire, lui faisant oublier Jin Kyung, sa vie et ses pouvoirs par la même occasion.
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