Chapitre 16: Souvenirs du passé
Flashback
La bataille faisait rage. Des cadavres par centaines jonchaient le sol et donnaient à la grande place une atmosphère morbide. Le château de Gin, ancien paradis pour les citoyens du royaume brulait sur place et envoyait dans l'air, une brume de cendre noire.
Rayz avança parmi les cadavres, ne regardant au sol que pour prendre des armes pendues aux mains des dépouilles . L'armée des Rebelles avait attaqué dans la nuit et personne n'avait été préparé à quoi que se soit. Les hommes et les femmes qui vivaient dans la capitales étaient systématiquement tués. Ils réussissaient à se débattre quelques minutes et finissaient par tomber sous les coups et la magie des ennemies. Les rebelles ne voulait pas reprendre le trône, ils voulaient l'anéantir, le voir s'effondrer sur ses propres habitants. Et pour cela, ils étaient venu nombreux, surentrainé, enragé.
Rayz griffa un homme d'une vingtaine d'années qui tenta de lui planter une dague dans les côtes. Il esquiva en sautant vers la droite un coup de pied qui l'aurait mit à terre et immobilisa le guerrier. Il sentait chaque muscles de son corps se contracter et fixa son attaquant au sol. L'odeur du sang le mettait en haleine. Son pouvoir lui permettait de bloquer tous mouvements, pouvant faire des hommes de vulgaires marionnettes sans âmes.
Homme: Ne me tuez pas je vous en supplie !
Le guerrier, salement vêtu et grandement amoché supplia le demi vampire. Une larme coula sur sa joue. Autour de son cou, un pendentif rond ouvert en deux portait en sa sphère droite la photo d'une jeune femme et dans celle de gauche deux bébés sur leur couchette. Cet homme voulait vivre ?
Rayz était arrivé dans la garde royale quand le corps qu'il habitait avait eut la majorité. Son âme avait déjà plus de cent an à cette époque. Pour les Abchanchus ce n'était un novice, leur race atteignaient facilement les cinq-cents ans. Il avait travaillé dur pour avoir la place qu'il occupait. Et quelques années plus tard seulement, la Grande Guerre avait éclaté. Il détestait les hommes autant qu'il leur devait la vie. Son pouvoir était ainsi, il vivait dans le corps d'hommes qu'il trouvait un peu partout et quand ceci arrivaient à une cinquantaine d'années, il délaissait leur corps quelque part et trouvait une autre victime, ainsi de suite.
Il lança à l'homme sous lui, un sourire en coin, laissant apparaître une canine pointue.
Rayz: Tu veux vivre ?
Son ton était glacial, trompeur par rapport à l'âge que renvoyait son corps d'emprunt. L'homme hocha la tête, horrifié et immobiliser au sol. Tout son corps était bloqué contre les pavés de la place. Il voulu s'échappé loin, courir des jours entiers pour ne pas se retrouver ici même, face à ce qui lui semblait être le diable venu tout droit des entrailles de la terre. Il le savait... Il connaissait les légendes sur la garde royale. Il connaissait ces histoires qui parlaient de créatures sans peur, tuant sans pitié, aux yeux plus rouge que le sang, prenant un malin plaisir à traquer les hommes.
Homme: Je- je suis désolé... Ne me tuez pas je vous en conjure je- j'ai une famille qui m'attend... J'ai deux petites filles regardez !
Il lui montra le collier avec les photos en tirant dessus, désespéré. Les yeux de Rayz se colorèrent en rouge. L'abchanchu était homme ou bien peut-être un animal qui sait ? La victime ne savait pas mais il était persuadé à ce moment là, qu'il était une proie, perdue dans les griffes de la bête. Les différences entre les deux étaient minimes.
Rayz: Je leur passerait le bonjour de ta part promis.
L'Abchanchu se jeta sur l'homme et commença son rite de transformation. Rayz avait tout à y gagner. La forme physique de son attaquant était bien plus développé que le pauvre corps qu'il occupait. Ses cheveux gris-blond qui tombaient des deux côtés de son visage lui donnait un air de Néïde qu'il appréciait bien et qui pourrait s'avérer utile. Mais le point majeur était son âge que le gringalet et sa peau sur les os n'avait pas encore.
Rayz planta ses griffes dans le torse du pauvre homme, lui perforant le poumon droit. Un cri venant des enfer inonda la grande place, c'était évident, les hommes était bruyant dans toutes les situations pensa le demi-vampire. Bien qu'il ne marche pas, il avait un cœur, alors il décida de l'achever rapidement. Il tourna sa main de façon à lui ôter la vie rapidement en sentant les tissus remplit de sang s'ouvrir et s'écarter sous ses doigts. De toute façon il n'avait pas besoin d'un corps en vie. Il pencha la tête du corps inanimé sur le côté et plongea sur son cou, sans plus attendre.
Au loin, un groupement d'hommes et de femmes qui avaient du être alerté par le cri arrivèrent en trombe. Il souffla, énervé de ne pas avoir pensé à ça avant et d'avoir commencé sa transformation ailleurs qu'au milieu des cadavres, complétement sans défense et pouvant être attaqué de tout les côtés. La petite foule hurla et se mit à courir vers lui. Ils étaient de l'autre côté de la place alors il tenta de pousser le corps précieux avant qu'ils ne l'atteigne mais il sentit déjà l'effet de la fusion entre son esprit et le corps inanimé commencer. D'ici quelques secondes il serait dans le corps du guerrier mais d'ici là, il était vulnérable et perdrait connaissance.
Rayz: Fait chier.
Ses yeux commençaient déjà à se fermer, le laissant tout de même voir les rebelles arriver à toute allure. Allait-il réellement mourir comme ça ? Aussi minablement ? Il suffisait que ses traitres décapitent les deux corps qu'il utilisait et il était cuit. Mais étaient-ils au moins au courant de ce à quoi ils étaient entrain d'assister ? Les hommes sont crédules et sans principes, dû moins c'était ce qu'il pensait depuis toujours.
Au loin, il remarqua vaguement une silhouette familière s'extirper de derrière un mur pour rejoindre la rue principale et s'enfuir dans la forêt. Ses long cheveux blanc pur volaient au vent, comme pour accompagner sa course. Elle était habillé d'une longue robe blanche et d'un manteau noir pour disparaitre dans les ombres les plus sombres. Elle tenait bien empaqueté dans un draps bleu, fermement près de son corps, une petite vie humaine qui pleurait sans s'arrêter.
Rayz: Reine Ye-
La femme qu'il avait toujours aimé l'aperçu et se cacha bien vite en voyant la troupe de Rebelles qui arrivait près de lui. Même ainsi elle lui paraissait magnifique. Rayz perdit finalement connaissance dans un dernier juron. Il fallait qu'il vive, pour elle, pour la sauver. Il détestait les hommes, mais il aimait une femme. Une Néïde...
Rayz se réveilla quelques instants plus tard. Sa tête hurlait des cries et des pleures. Il regarda autour de lui et compris qu'il n'était plus au milieu de la place mais assis contre un mur, sous un parvis tenu par des colonnes en pierre qui entourait la grande fontaine. Il senti la gravité de la terre et faillit vomir. Il se sentait différent. Il était en vie ?
Ses mains palpèrent son nouveau visage et agrippèrent ses cheveux. Il était en vie. Mais en plus de cela, il avait réussi a rentrer dans son nouvel hôte. Un goût de sang lui brulait les papilles et il sentis quelque chose serrer fortement sa poitrine. Un tissu blanc arraché entourait son torse dénudé à la vue de tous. La blessure qu'il avait lui-même causé à son nouveau corps saignait abondement. Peut lui importait il ne pouvait pas mourir ainsi. L'homme d'avant par contre lui, était bel et bien mort.
Il toucha le bandeau blanc fait à partir d'un habit déchiré et voulu constater les dégâts. La blessures lui laissera des traces, tant pis... Sa tête tournait toujours et le monde autour de lui partait en morceaux. Il entendait des hommes hurler, des combats acharné, des corps sans vie tomber au sol. Sa main qui suivait toujours le bandeau heurta quelque chose de froid.
Sa main venait de toucher le pendentif. Il regarda les photo et y vit une phrase gravé en lettres complexes. L'écriture était belle se dit-il.
"Reviens-nous sain et sauf mon amour"
Suivis du nom du possesseur du collier. Il murmura ce qu'il compris après l'avoir déchiffré.
Rayz: Jay...
Il se releva tant bien que mal, prenant appuie sur le mur derrière lui. Il était bien décidé à retrouver celle qui l'avait sauvé. Son corps s'avança en avant et il ajouta.
Jay: Je suppose que je m'appelle Jay maintenant.
------ Fin du chapitre 30-----
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