Chapitre 11: Souffrir dans la solitude éternelle
En passant les pends de la tente, je croise le restes des garçons qui revenaient les bras chargé de bois en tout genre. Jay faillit même m'assommer avec un gros tronc d'arbre qu'il tenait dans ses bars sans pouvoir voir devant lui.
Jay: Excuse moi.
Sans prendre le temps de lui dire que ce n'est rien, je m'enfonce déjà dans la forêt autour de nous. La nuit avance à une vitesse folle. Les étoiles apparaisse déjà dans le ciel alors que nous nous somme arrêté à midi. Je ne sais pas où je vais mais j'y vais. Mon instinct me guide à travers de multiples buissons et autres plantes. Les bruits autours de moi s'intensifie, les luciole deviennent ma seule source de lumière et j'arrive près d'une clairière.
Au fond, le ciel tombe déjà endormis alors que le contraste avec les luciole rend la grande parcelle d'herbes verte magique.
Heeseung: Pourquoi m'a tu suivi ? N'as tu pas peur dans cette immensité sombre.
La voix d'Heeseung resonne de partout. Derrière moi, dans un buisson, dans le plus profond de la forêt. Je sursaute et me retourne mais ne le vois pas.
Heeseung: Tu n'est pas normal. Ca ce voit à des millier de kilomètres.
Mes mains tremblent mais je les enfonce dans mes manches. Heeseung n'est pas une menace. Je suis persuader qu'il est juste apeuré plus que méchant.
T/p: Si je ne suis pas normal, qu'es tu alors ?
Une silhouette se dessine face à moi et le corps de l'homme face à moi s'approche de manière féline. Ses geste se mélangent entre le flou et l'invisible. Comme si il bougeait à mille à l'heure entre ici et ailleurs.
Heeseung: Ne me regarde pas comme ça.
T/p: Comment pourrais-je te voir.
La silhouette disparu à la seconde même et il apparu juste devant moi. Ses grand yeux noir plongé dans les miens. Une indéniable peur tord mes doigts mais mon corps ne sursaute pas. Nous somme à un pas l'un de l'autre. L'aura qu'il dégage change du tout au tout et je me sens oppressée, mes poils se hérissent et je sens ma colonne vertébrale se tordre dans toutes les directions. Mes ongles grattent jusqu'aux sang mes paumes et tout mon être me cri de fuir.
Heeseung: Comment pourrais tu ne pas me voir. Tes propres mains mutiles chaque parcelle d'elles même. Tu ne respire plus, comme si tu voulais disparaitre et si je ne t'en empêchais pas, tu aurais déjà fuis loin en prenant tes jambes à ton cou.
Son ton est froid, sans aucune prétention. Il décrit simplement ce qu'il ressent autant que je le ressent jusqu'aux fond de mes trippes.
Heeseung: Je ne fais rien, je ne te touche même pas. Je suis juste maudit. N'essaie pas de comprendre quelqu'un qui ne se comprend pas lui même.
Ma bouche se contracte à ses paroles autant que pour la longue brise de douleur qui remonte le long de mon échine. J'aimerais pouvoir parler, lui dire a quel point je n'ai pas peur mais rien ne sort. Mes lèvres sont coller l'une contre l'autre et rien ne me promet qu'un crie strident ne sortira pas si j'arrive ne serait-ce qu'à les entrouvrir.
Heeseung approche sa main près de mon visage et caresse l'air entre ma joue et sa paume blanche. La proximité de celle-ci me tire une plainte. Ma joue brûle et fait pleurer mon œil. J'ai honte de moi. L'aura de Heeeung devient encore plus ravageuse quand il aperçoit la lumière d'une luciole qui passait par là, se refléter dans l'eau salé qui roule le long de mon visage. J'ai mal à en arracher tout les cils de mes yeux.
Heeseung: Je me déteste. Une simple caresse... C'est tout ce que je demande....
Je voudrais le prendre dans mes bras mais je ne peux pas bouger. Peut importe la douleur, si moi je souffre, je n'imagine pas le vide qui s'est au fur et à mesure agrandit au fond de son cœur. Sa main s'éloigne dans un geste vif et la douleur redevient plus supportable. Il recule et souffle comme si la nuit avait bercé sa solitude.
Heeseung: Tu comprend pourquoi tu n'as rien avoir avec moi. Alors arrête d'être aussi gentille. Je ne peux pas te rendre ta gentillesse...
T/p: J- Je.
Heeseung bouge sa main vers moi comme pour m'empêcher de nier ses paroles. S'interdisant de croire en l'espoir, il se renferme dans un désespoir sans fond. La douleur de toute à l'heure reviens mais maintenant je la connais.
T/p: Tu n'es pas-
Ma tête explose comme si mon crâne implosais de l'intérieur dans une douleur dévastatrice.
T/p: Seul.
Heeseung ouvre grand les yeux que je discerne dans le noir alors que les miens se plissent de souffrance. Il recule à grand pas et met une distance respectable entre nous. Son aura se calme et le noir qui l'entourait s'estompe petit à petit. Son souffle quand à lui s'accélère. Il pose la main sur son cœur et tombe au sol, à genoux. Une main sur la tête, il tire ses cheveux comme pour extirper une idée trop résistante. Ses yeux grand ouvert, ils bougent à mille à l'heure comme si des images défilaient sur l'herbe.
T/p: Heeseung est ce que tout vas bien ?
Ma voix encore tremblante, la douleur est devenu bien plus supportable depuis qu'il s'est calmé. Véritablement inquiète je commence à m'approcher de lui mais il tend sa main comme pour me menacer.
Heeseung: Ne t'approche pas !
Il se relève, titubant, et fuis vers la forêt en se tenant la tête.
Je me retrouve seule dans cette vaste clairière qui me semble tout à coup terrifiante. La nuit est véritablement tombé et je suis au milieu de nul part. Derrière moi des pas arrive et je reconnais la voix de Sunghoon.
Sunghoon: T/p ! T/p ou es tu ?! Est ce que tu m'entends ?!
Tétaniser je prend conscience de ma staticité et me retourne lentement pour ne pas tomber. Sunghoon apparait de derrière un arbre et me rejoins sans réfléchir. Il m'attrape et me sert contre lui.
Sunghoon: Tu es frigorifié mon dieu. Mais qu'es ce que tu fais au milieu de la forêt, seule et sans manteau !
Il frotte mon dos et mes bras pour me réchauffer alors que je ne fais que pensé à Heeseung, seul, dans la nuit, le froid et la douleur. Les yeux de Sunghoon s'éclaire d'un doré lumineux et mon stresse redescend doucement. Je reviens peut à peut à la réalité et sert le bras de Sunghoon qui me regarde, toujours dans l'incompréhension.
T/p: Heeseung.
Je murmure d'une toute petite voix alors que le médecin me pousse déjà vers le chemin inverse.
T/p: Heeseung.
Sunghoon: Quoi ?
Il se penche pour entendre plus nettement.
T/p: Heeseung. Il est tout seul dans la forêt. Il faut aller le chercher.
Je commence à paniquer alors que Sunghoon n'a toujours pas lâché mon bras, les yeux toujours coloré. Il essaie de me calmer en vain. Je me débat pour qu'il me lâche mais rien n'y fait, il est plus fort que moi. Il me prend fermement par les épaule et me regarde droit dans les yeux.
Sunghoon: Je te promet que j'irais le chercher quand tu sera rentrer à la tente. Maintenant dépêchons nous avant que tu ne fasse une hypothermie.
Il me poussa tout en fronçant les sourcils, étonné que son pouvoir ne marche pas pour me calmer.
Le chemin du retour fût court et nous apercevons la tente alors que je claque des dents, coller au torse de Sunghoon. Il ne dit rien, je le sens tendu contre moi, prêt à se décoller à n'importe quels mouvements venu de la tente. Il est aussi surtout préoccupé par la non efficacité de son pouvoir. Si je commence déjà à l'assimilé, nos contacte n'aurons plus lieu d'être. Il resserre mon corps contre lui alors que je ne sais pas encore qu'il ne le fais pas pour me calmer.
Sunoo: Enfin vous êtes là.
T/p: Sunoo !
Mon corps s'extirpa des mains de Sunghoon et je me mis face au prince déchu.
T/p: Heeseung, il est dans la forêt il faut aller le chercher !
Le regard de Sunoo que j'aurais pu qualifier d'inquiet face à mon état, se transforme en une sorte de mépris arrogant qui sonde les bois autours de nous et me force à comprendre que personne n'ira le chercher.
Sunoo: Rentrez.
Il s'enfonce alors dans la grande tente et ne dit rien de plus. Sunghoon essaie de me reprendre le bras en vain. Je rentre à mon tours, frigorifiée et toujours sous le choque. Tout le monde est dans la tente, entrain de vaquer à ses occupations alors que nous revenons comme si notre absence n'avait pas été remarqué. Jungwon est entrain de nourrir le feu avec a ses côtés Jay qui se bat toujours contre son tronc d'arbre alors que Niki lui, est assis les jambes croisé sur la table dans la pièce au fond de la tente. Les chaises ne semblant pas attirer son auguste postérieur.
Niki: Enfin vous voilà, on allait croire que vous aviez rebroussé chemin.
Sunghoon ne dit rien mais m'aide tout de même à m'asseoir sur le canapé en tissus poussiéreux près du poêle. La chaleur naissante me fais du bien et réchauffe tout mes membres qui reprennent petit à petit leur force. Je pose ma tête sur le dossier et regarde les flammes danser frénétiquement à la recherche de petit bois sous le souffle de Jungwon.
Une main se pose sur mon front que j'identifie comme appartenant à Jay. Il est glacé, plus froid que le temps dehors et chaque os de sa main ressort outrageusement comme si son squelette était entrain de devenir sa peau.
Jay: Elle est brulante.
Niki parla du fond de la tente, toujours à la même place.
Niki: Elle est brulante ou est ce simplement ton corps qui n'est plus chaud depuis des années ?
Jungwon souffla alors que les deux garçons étaient prêt à se sauter dessus voulant se remettre l'un l'autre à sa place. Il se leva et prit une couette et un cousin qu'il plaça respectivement sur et sous la tête de la jeune fille tout en prenant sa température.
Jungwon: Il à raison, elle a de la fièvre. Arrêtez de gueuler pendant au moins cinq minute et laisser la se reposer. Si elle est déjà malade alors qu'on vient à peine de partir, je n'imagine pas dans quelques jours...
Mon corps entier était mou. Mes bras et mes jambes ne voulaient pas bouger et la simple idée de répondre à Jungwon me faisait déjà mal à la gorge. Le pouvoir de Heeseung m'avait blessé plus que je ne le pensais et le froid n'avait pas aider à contrer l'attaque.
On mangea une soupe préparé par Sunoo qu'il me fit boire lentement et prit soin de me tenir près de lui. Malade mais pas handicapé j'avais essayé de le faire seule mais le simple fait de tenir la cuillère était trop dur. La fièvre faisait tourner ma tête plus qu'à l'ordinaire et j'avais l'impression qu'un troupeau de vache broutaient mes sinus. Sunoo me recoucha sur le canapé et ils décidèrent de me laisser près du feu pour la nuit. Tous le monde parti se coucher après une série d'aller et venu dans la salle de bain.
La seule source de lumière fût le feu. J'entendais Jay ronfler de tout son saoul alors que Niki jurait qu'il finirait par lui couper la tête si il n'arrêtait pas incessamment sous peu. Un rictus prit place sur mon visage et le silence occupa toute la tente. Mais il restait une chose que je n'arrivais pas à me sortir de la tête. Cette pensée interdite que Heeseung était là, dehors, quelque part dans l'immensité de la forêt noir. Peut-être était-il encore souffrant, les bras replié contre son corps, les épaules lourdes, les dents serrées, contre un gros rocher ou l'herbe fraîche. Les souffles régulier de chacun des habitants me berça et à mon tour, je sombrais dans les bras de morphée.
------- Fin du chapitre 23------
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