Your friendly neighboorhood Spider-Man
Voici un OS répondant (je l'espère) à la commande de Owl_and_Moon :) j'espère vraiment avoir répondu à tes attentes, en ayant ajouté ma patte, et j'espère de tout coeur que ça te plaira. Je stresse un peu. :')
Your friendly neighboorhood Spider-Man
Peter ne pouvait penser à rien d'autre qu'à courir. Ses yeux ne se posaient sur rien. Il courait, aussi vite qu'il pouvait, ses bras fermement resserrés autour du Gant d'Infinité. La puissance des Pierres en émanait, il pouvait sentir leur chaleur, et cela le faisait souffrir. Ses yeux étaient troubles, sa respiration erratique.
Il ne comprenait pas vraiment ce qui était en train de se passer, à dire vrai. Il avait l'impression d'avoir fermé les yeux, de s'être évanoui dans les bras de son père, sur Titan, après avoir vu son autre père s'évaporer en milliers de poussières, et d'avoir rouvert les yeux. Au même endroit. Avec ceux qui se faisaient appeler les « Gardiens de la Galaxie », et son père, Stephen.
Mais Tony, lui, n'était plus là.
Peter avait paniqué, en premier lieu. Il avait juste fermé les yeux un instant et son père avait disparu ! Et puis, Stephen lui avait expliqué, et il avait cru que son cœur allait exploser. Quelques minutes après, ils étaient de retour sur Terre, et Peter n'avait même pas eu le temps d'embrasser et de rassurer son père.
Et puis, il se dit qu'il aurait le temps plus tard. Après la bataille. Ils avaient tout le temps du monde, n'est-ce pas ? Après tout ce qu'ils avaient enduré, Peter n'avait qu'une envie : c'était que sa famille soit enfin réunie et tranquille.
Il retrouverait ses parents plus tard. Après la bataille, oui.
Pour l'heure, la seule chose sur laquelle il se concentrait, c'était d'éviter ses ennemis. Il courait à en perdre haleine, slalomant entre les soldats de Thanos. Le Gant d'Infinité semblant pulser entre ses bras crispés.
Ils ne pouvaient pas perdre cette fois.
Ils ne pouvaient pas perdre, parce que tout le monde était là.
Ils ne pouvaient pas perdre, c'était Stephen qui l'avait dit.
Ils avaient une chance de gagner. Il fallait que ce soit celle-ci.
Peter prit appui sur son pied droit sur ce qui semblait être le débris d'un vaisseau, et s'élança dans les airs pour éviter un des aliens qui se précipitait droit sur lui. Il tourna brièvement la tête pour vérifier qu'il ne le suivait pas, et aperçut Steve Rogers avec... Mjölnir ?! oh, mon Dieu. C'était beaucoup trop pour Peter. Il ne comprenait rien.
Et puis, alors qu'il survolait le champ de bataille, quelque chose coupa soudainement la toile qui l'avait propulsé dans les airs, et il poussa un petit cri de surprise avant de s'écraser douloureusement sur le sol, roulant sur lui-même sur plusieurs mètres. Rapidement, les pattes d'araignée en métal que son père avait ajouté à l'IronSpider se déployèrent, et il se contenta d'attendre que tout s'arrête, le Gant fermement serré contre lui.
Il n'y avait que ça qui comptait pour le moment.
Éliminer Thanos pour l'empêcher de nuire à nouveau.
Enfin, tout s'arrêta. Ses oreilles bourdonnantes sifflaient désagréablement, son masque avait été détruit dans le choc. Gémissant, il se releva en une position à demie assise et regarda autour de lui.
- PETER !
Il ne sut même pas d'où venait le cri. Tout se passa beaucoup trop vite pour ça.
Tout d'un coup, c'était comme si une bombe avait explosé à côté de lui ; la terre avait été retournée et jaillissait dans tous les sens, une odeur de brûlé flottait dans l'air et Peter sentit son estomac se retourner. Il était terrifié. La seule chose qu'il eut le réflexe de faire, ce fut de se recroqueviller sur lui-même en espérant ne pas se faire tirer dessus.
Il ne pouvait pas mourir maintenant, pas comme ça.
Et puis, le silence se fit, juste pendant la seconde qui suivit l'attaque, et Peter manqua de s'étouffer à cause de la poussière qui volait dans l'air et le recouvrait tout entier. Son cœur cognait douloureusement dans sa poitrine, et il voulait ses parents. Il voulait ses parents avec lui, maintenant.
Il gémit faiblement avant de se forcer à se relever, s'assurant que le Gant était toujours dans ses bras. Il était confus. Pas vraiment là, sur le moment. Sa tête tournait atrocement et il eut clairement peur de s'effondrer et de s'évanouir.
- Peter ! Peter, bon sang... Tu vas bien ? Peter ?
Une main le secouait tandis que l'autre se posait sur sa joue, doucement. Essayant de le sortir de sa torpeur.
Il n'en sortit que lorsqu'un éclat orange illumina sa vision, le faisant cligner des yeux.
Il vit alors son père, Stephen, debout devant lui, ses mains tendues au-dessus d'eux pour les protéger tous les deux.
- Peter ! Stephen ! Vous allez bien ?! demanda la voix inquiète de Tony dans l'oreillette.
- Ça va, Tony, le rassura Stephen d'un ton apaisant en jetant un coup d'œil à son fils, qui le regardait, hébété. Ça va, Peter et moi n'avons rien. Mais il faut qu'on bouge de là avec le Gant.
- J'arrive. J'arrive.
Tony paraissait épuisé, à bout de souffle, sur les nerfs.
Mais ça faisait tellement de bien à Peter d'entendre sa voix.
- Papa ? demanda-t-il d'une voix enrouée, en sentant presque comme s'il allait se mettre à pleurer, et il resserra sa prise autour du Gant comme si c'était sa propre vie qu'il tenait là.
- J'arrive, Pete. J'arrive, mon cœur.
Reniflant, Peter acquiesça et s'approcha de Stephen légèrement, n'osant pas le toucher alors qu'il tremblait sous l'effort qu'il produisait. Maintenir à distance les soldats de Thanos qui leur tombait dessus comme s'ils étaient des moustiques attirés par la lumière, devait être difficile au vu de la sueur qui se formait sur le front du Docteur Strange.
- Peter, lui dit alors son père d'une voix qui traduisait ses difficultés. Il faut que tu – il faut que tu – tu partes avec le Gant, d'accord ? Emmène-le en sécurité, mais je –
- Je m'en occupe, répondit solennellement Peter en hochant la tête, et une expression de pure souffrance passa sur les traits de Strange alors qu'il regardait son fils par-dessus son épaule.
Il ne pouvait pas interférer. Il ne pouvait pas. Il ne pouvait qu'espérer.
Et puis les autres arrivèrent pour les aider, et il était temps parce que Thanos semblait les avoir repérés. Il avait retrouvé les Pierres, et il comptait bien mettre la main dessus.
Dès qu'il en eut la possibilité, Peter écouta ce que lui avait dit son père et s'enfuit à toutes jambes, loin du Titan fou, esquivant ses soldats, aidé par d'autres Avengers qui couvraient ses arrières. Il escalada les montagnes de débris avec légèreté, sauta les tranchées fumantes, uniquement concentré sur sa fuite.
Tellement concentré qu'il ne vit pas arriver le coup qui le frappa au visage avec une telle violence qu'il vola dans les airs avant d'atterrir, la tête la première, contre un énorme rocher. Sa vision devint floue un instant alors qu'il essayait de clarifier ses pensées le plus rapidement possible.
Et alors il le vit.
Thanos. Juste à côté de lui.
Et le Gant.
Le Gant dont les Pierres semblaient flamboyer.
Putain. Le gant n'était plus dans ses bras !
Il gémit en se redressant et, sa tête tournant toujours, il tendit ses deux poignets vers l'avant et lança des toiles en direction du Gant. Au moment où Thanos se penchait pour l'attraper, Peter le fit glisser vers lui d'un coup sec, et il atterrit dans ses mains.
Mais il avait le vertige et une furieuse envie de vomir. Sa tête avait cogné fort contre le rocher, et le coup que Thanos lui avait infligé n'aidait sans doute pas.
- Misérable insecte, fulmina le Géant en se précipitant vers lui.
Peter était affaibli, mais il ne laisserait pas Thanos gagner. Il rassembla en lui toute la force qui lui restait et roula sur le côté au moment où il se précipitait vers lui pour l'attraper et récupérer le Gant. Hors de sa portée, il se mit à courir de l'autre côté en espérant trouver de l'aide, mais il n'y avait personne. Il était seul avec Thanos.
- Tu n'as personne pour t'aider, gamin, siffla-t-il en s'approchant lentement de lui, la fureur déformant ses traits.
Il ne laisserait pas un gosse jouer avec lui.
- Tu ne sais visiblement pas à qui tu as à faire, homme araignée. Et je me ferai une joie d'arracher ces jolies pattes dorées de ton dos, susurra-t-il en se rapprochant de Peter.
- Désolé, mais les expériences dans ce genre, c'est pas vraiment mon truc, rétorqua-t-il en crachant le sang qui s'était accumulé dans sa bouche.
Thanos se contenta de lui faire un sourire narquois et fendit soudainement l'air de son épée, sauf que Peter s'y était préparé. Sautant agilement par-dessus, il s'éleva dans les airs et enroula ses toiles autour de la tête du Titan. Il passa par-dessus dans son élan et profita de sa confusion pour attraper sa nuque et l'attirer au sol avec lui.
Perturbé par cette attaque soudaine et la rapidité de Peter, Thanos ne se redressa pas immédiatement, trop occupé à se défaire des toiles qui lui enserraient le visage, et Peter en profita. Thanos était un géant et il devait forcément être déséquilibré par sa taille et son poids, ce qui le rendait plus lent. Oui, c'était physique et mathématique.
Et Peter connaissait tout ça. C'était un gamin intelligent.
Il se servit donc de ce moment de latence pour enrouler ses jambes dans ses toiles, et il l'entendit hurler de rage.
Peter resserra sa prise sur le Gant d'Infinité qu'il sentait pulser contre ses côtes douloureuses. Essoufflé, il se retourna pour partir, mais il ne s'était pas attendu à être fauché par derrière, par un grand coup qui s'abattit dans son dos. Ses sens d'araignée hurlaient depuis qu'il était arrivé sur le champ de bataille.
Dans un grognement étouffé, Peter s'effondra sur le sol terreux et se redressa à temps pour voir le Titan se pencher vers lui pour l'attraper par les jambes et le soulever de terre comme s'il ne pesait rien, débarrassé des toiles, et Peter prit peur.
Thanos allait le tuer, il le savait.
- Tu es mort, cracha-t-il entre ses dents émaillées.
Et alors il le fracassa au sol.
Peter sentit certaines de ses côtes se briser sous la violence du choc, mais il ne put rien faire. Il se sentit soulevé à nouveau, avant de percuter brutalement le sol pour la deuxième fois. Puis une troisième, une quatrième fois. Son corps était fracassé sur les rochers.
Et puis, Peter ne compta plus. Il ne compta plus. La seule chose à laquelle il pensait, c'était ce Gant dans ses bras. Ces Pierres qu'il ne lâcherait pas. Thanos devrait le tuer pour les avoir.
Peter ne savait plus vraiment où il se trouvait. Par terre, ou dans les airs. Il n'était que souffrances. Qu'une masse tremblante, de sang et de larmes.
Il émergea après ce qui lui semblait être une éternité, et il espérait vraiment être allongé dans son lit, coincé entre ses deux parents.
Mais le sol était bien trop dur. Et il avait bien trop mal.
Alors il ouvrit les yeux difficilement, et ce qu'il vit l'horrifia bien plus que toutes les douleurs auxquelles il était confronté. Parce que devant ses yeux se jouait la scène la plus terrible, la plus redoutée dont il ait jamais cauchemardé.
Elle lui rappelait Titan.
Parce que Tony était au sol, son casque fracassé. Et Thanos s'apprêtait à écraser son crâne avec son poing serré.
Non. Non. Non, non, non, non, non.
- NON ! hurla-t-il en se redressant sur les genoux, son bras toujours fermement serré autour du Gant d'Infinité.
Le Gant.
Le Gant, c'était la seule façon d'en finir.
C'était la seule façon de sauver ses deux parents, de sauver ceux qui se trouvaient sur le champ de bataille et risquaient leurs vies, de sauver tous ces gens innocents qui ne savaient rien de ce qui se passait et qui n'avaient rien demandé.
Et qui était-il, lui ?
Un simple gosse. Un simple gosse avec le Pouvoir de l'Infinité entre ses mains.
Un gamin qui pouvait les sauver tous.
Alors qu'est-ce que ça signifiait, sa vie, contre celle de millions ?
Peter ne réfléchit pas. Il n'en avait pas le temps.
Thanos tourna la tête vers lui, tout comme Tony. Stephen apparut à ses côtés avec un air torturé. Et les deux écarquillèrent les yeux quand ils le virent, les épaules se soulevant douloureusement à chaque inspiration saccadée qu'il prenait, son visage tuméfié, son costume de l'IronSpider presque totalement détruit par les coups de Thanos.
Brisé.
Ils le regardèrent glisser le Gant autour de sa main. Ils regardèrent son corps se tendre de douleur et entendirent, avec effroi, les hurlements de souffrance que la puissance des Pierres lui procuraient. Et ils surent qu'ils ne l'oublieraient jamais.
Que ça hanterait leurs nuits.
Ils le regardèrent, impuissants, en sachant ce qui allait se passer, sans pouvoir rien faire.
- Tu ne peux rien faire avec ça, misérable insecte ! cracha Thanos en faisant un pas dans sa direction. Je suis inéluctable !
A peu près sûr de pouvoir bouger ses doigts malgré la brûlure dans sa main et son avant-bras, Peter releva la tête avec un air déterminé, les yeux embués, la respiration sifflante. Tout son être n'était que douleurs.
Il regarda Thanos droit dans les yeux, essoufflé.
- Peter... Peter ! s'écria Tony en essayant de se lever, rampant presque vers lui avec, dans le regard, une torture sans nom, une angoisse étouffante.
Mais Peter était trop occupé à essayer de contenir la puissance des Pierres dans sa main. Il ne dévia pas son regard de celui du Géant.
- Et moi..., souffla-t-il avant de déglutir. Moi, je suis...
Son pouce s'appuya contre son majeur.
- ... Spider-Man.
Snap.
Le bruit claqua dans l'air. Vide. Creux.
Et puis il y eut l'explosion. Le cri de rage, les hurlements de douleur.
L'illumination qui l'aveugla soudainement.
Mais il ne sentait déjà plus rien. Ni son corps, ni l'Univers. Il n'était déjà plus là.
Non. Pendant un long moment, il ne sut pas où il se trouvait. Il n'y avait qu'une masse oppressante autour de sa cage thoracique. L'énergie avait subitement quitté tout son corps. Le Gant était tombé.
Ses mains étaient redevenues poussières, quand ses yeux se posèrent sur elles, et la seule chose à laquelle il pensa, c'était non.
Non.
Il essaya de prendre une inspiration, mais son corps ne répondait pas. Tout était trop sombre, trop oppressant. L'obscurité semblait vouloir l'avaler comme au sein d'un trou noir.
Et puis, une main se posa soudainement sur son épaule amorphe. Il la sentit à peine. Il n'avait pas la force de ressentir. Pas la force de respirer.
Plus la force du tout.
Il avait mal. Il avait trop mal.
- ...ter. S'il-te-plait, Peter, s'il-te-plait – non. Non, non, non. Peter, s'il-te-plait, tu peux pas – tu peux pas – pas encore, Peter, je t'en supplie...
Il y avait cette voix. Il y avait cette voix. Qui pleurait. Qui tremblait.
Mais Peter n'avait pas la force. Non. Il n'avait pas la force.
- Il faut – il faut que tu rentres à la maison avec nous, gamin –
- Tony –
- Lâche-moi, Stephen – Peter, Peter, je suis là. S'il-te-plait, je peux pas te perdre encore une fois. S'il-te-plait. Je suis là. Ton père est là aussi, on est là tous les deux, s'il-te-plait, respire. On est là tous les deux, on te lâchera pas, gamin... On te lâchera pas, reste avec nous, ça va aller –
Il y avait cette voix. Cette voix qui babillait sans s'arrêter.
Et elle devenait de plus en plus floue.
Il avait l'impression que son corps flottait, et, paradoxalement, qu'il était fait de plomb. Comme s'il n'était plus vraiment rattaché à l'axe de rotation de la Terre, et qu'il avait dévié.
Les gens disent que quand on meurt, notre vie défile devant nos yeux.
Mais Peter ne vit rien de tout ça. Ils avaient menti. Parce que la seule chose à laquelle il pensait, c'était à ce canapé qui l'attendait chez lui. C'était les bras de ses parents autour de lui. C'était la chaleur de leur amour qui le berçait. C'était le réconfort, la douceur.
La seule chose à laquelle il pensait, c'était eux. Ses parents.
Et à ce futur qu'on lui arrachait brutalement.
- Peter, je t'en prie, je t'en prie, reste. Regarde-moi, mon cœur, regarde-moi, je t'en supplie –
Il y avait ce désespoir dans sa voix.
Et il y avait cette main qui s'accrochait à lui. Cette chaleur contre son corps froid.
- Peter ? demanda l'autre voix en se rapprochant. Reste avec nous – r-reste avec nous, Peter –
Quelque chose de chaud enveloppa soudainement son corps. Il ne savait pas ce que c'était, mais la chaleur était bienfaisante.
Ses yeux ouverts ne voyaient rien.
Tony voulait qu'il se concentre sur lui, mais il ne pouvait pas. Il ne pouvait plus. Il n'avait pas la force.
Il était attiré, inévitablement, vers ce trou sans fin. Et au-dessus lui, loin au-dessus de lui, il y avait ce ciel grisâtre. Ces particules de poussières qui s'envolaient.
Est-ce qu'il avait réussi ?
- Peter – Peter, regarde-moi, reste avec moi –
Il ne sut pas où il trouva la force. Parce qu'il ne sentait plus rien. Mais soudainement, des yeux marrons et embués de larmes trouvèrent les siens. Peter fit de son mieux pour concentrer son regard. Fit de son mieux pour rester.
Mais il n'avait plus de forces...
- Je t'aime, Peter. J'aurais dû – j'aurais dû te le dire plus souvent – j'aurais dû – mais je n'ai pas – je peux pas te perdre encore, gamin, je peux pas – et je veux... Oh, mon Dieu, Stephen, il – Peter, on t'aime, on t'aime tellement fort, et tout va bien se passer, crois-moi...
Il y avait le désespoir dans sa voix. Il y avait les larmes qui dégringolaient sur ses joues.
Et Peter prit peur. Il ne voulait pas le laisser là. Il ne voulait pas partir. Il ne voulait pas partir.
Et comme s'il avait entendu ses pensées, d'autres yeux, plus clairs, rencontrèrent soudainement les siens. Et ils étaient tout aussi brouillés que ceux de Tony, sa voix toute aussi brisée.
- Tu peux – tu peux te reposer, Peter. Je te promets que tout ira bien. Tu peux te reposer, Peter. Ton père et moi irons bien. Tout le monde ira bien. On t'aime, Peter. On t'aime de toutes nos forces.
Ses lèvres tremblantes s'étirèrent en un sourire plein de larmes.
Il entendait les sanglots et les suppliques de Tony, au loin.
Mais il était rassuré. Tout irait bien.
Je vous aime aussi.
C'est la dernière chose à laquelle il pensa quand son cœur cessa de battre. Il ne sut jamais s'il avait parlé à voix haute. Si ses parents l'avaient entendu.
Il espéra qu'ils savaient.
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