Chapitre à lire avec la musique dans les médias:Too Good-Troye Sivan

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Après lui avoir tout raconté en détails je réalisa que je n'étais pas le seul fautif, Connor était celui qui avait prit les devants, c'est lui qui avait posé ses lèvres contre les miennes, c'est lui qui a décidé de m'emmener au toilettes et pour faire quoi au juste? Y fumer une cigarette alors qu'on aurait très bien pu le faire à l'extérieur, son idée était totalement stupide. Quel avait été son but? Il a même allumé ma cigarette avec la sienne alors qu'il aurait très bien pu me passer son briquet.
Mon sentiment de culpabilité s'évapora peu à peu tandis que je continuais de parler avec Maia, entre ces quatre murs qui commençaient déjà à m'oppresser.

Point de vue de Connor.
J'ouvris la porte et quitta la pièce, extrêmement énervé. Je ne me comprenais plus, je ne comprenais plus rien.

Les larmes me montèrent aux yeux, ma vision se troubla alors que je quittais le lycée. J'avais besoin de prendre l'air, tant pis si je manquais les cours. J'avais entreprit de rentrer chez moi, je vivais à seulement dix minutes à pieds du lycée. Je savais déjà que je ne trouverai personne à la maison, mon père travaillait.

Je montais dans ma chambre, et tous les évènements de cette matinée remontèrent en flèche dans mon esprit. La colère prit possession de mon corps, j'étais aveuglé par la rage et le dégoût que je ressentais envers moi-même alors je commençais à écraser mes poings contre la première chose qui se présentait face à moi, ma porte.
Je ne ressentais aucune douleur, j'étais comme anesthésié alors je continuais, sans jamais ressentir la moindre douleur. Mes mains étaient devenues bleues, striées par quelques gouttes de sang mais je ne m'arrêtais pas pour autant, je ne me supportais plus. Je ne suis pas gay, je ne suis pas putain de gay, je ne cessais de me répéter cette phrase alors que mes pieds accompagnaient désormais mes poings, contre ma chaise de bureau l'envoyant alors valser avant qu'elle ne tombe au sol en un bruit sourd.
Je tremblais des pieds à la tête.

J'étais assis sur mon lit, mes genoux contre mon torse et mes larmes continuaient de couler à flot sur mes joues.
Que m'arrivait-il? Pourquoi étais-je dans un état pareil? Je n'avais jamais été si boulversé auparavant, pas même pour les gens qui m'étaient chères alors pourquoi est-ce que pour lui, pour Troye je me laissais aller de la sorte?

Rien que de penser à lui j'étais pris par de doux frissons, mais merde que se passait-il? Je ne suis pas gay.
Je n'ai jamais rien ressentis pour un gars mais pourtant quand Troye m'a embrassé ou plutôt, quand je l'ai embrassé, j'ai ressentis tout un tas de choses que je ne pourrai décrire. C'était juste putain de magique et je n'avais qu'une envie, recommencer encore et encore. Je regrettais amèrement tous les horribles mots que j'ai pu lui balancer, je m'interrogeai encore sur les raison de mon brusque emportement. J'avais eu peur, juste peur mais de quoi? De ressentir trop de choses alors que c'était interdit?

En fermant les yeux je vis Troye s'approcher lentement de mes lèvres, alors presque inconsciemment je me mis à les tâter du bout des doigts en espérant ressentir ce même sentiment enivrant que lorsque que nous nous embrassions. Sous mes paupières je voyais ses beaux yeux bleus danser, ses mains, ses cheveux bouclés, ses.. Stop. Je ne suis pas gay. Je rouvris mes yeux et secoua la tête afin de me débarrasser de ces idées malsaines.

Point de vue de Troye.
Maia avait passé le week-end chez moi, sûrement avait-elle eu peur que je sombre et me mutile à nouveau, ce dont j'avais peur moi aussi. Nous avons donc passer tout notre temps à regarder American Horror Story sur mon ordinateur, la brune n'arrêtait pas de se cacher les yeux avec mon coussin dès qu'une scène lui faisait trop peur déclenchant à chaque fois hilarité.

Mon dimanche soir je le passe à traîner sur internet, sur Facebook pour être plus précis. Voilà qu'une idée me trotte dans la tête depuis quelques temps alors je tape "Connor Franta" dans la barre de recherches, trouvant rapidement son profil sur lequel je clique. Je m'attardais sur sa photo, Dieu qu'il était beau ainsi étendu sur cette couverture en bord de mer. Je défilais son fil photo où je finis par tomber sur une photo datant de 2013 sur laquelle il était aux côtés d'une blonde platine  il l'embrassait dans le cou et elle, toute souriante prenait la photo face à un miroir.

Une profonde vague de jalousie m'envahit alors que j'étudiais l'image d'un oeil mauvais. Je cliqua sur son profil: Camillia Dassoar.                                                                                                    
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Tadaaaammm!
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Merci à ma correctrice Cliffarold qui fait des miracles!
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