16% dernière partie

(Musique dans médias)

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Pdv Connor:
L'ambulancier ferma les portes du véhicule dans lequel Troye résidait, inconscient. Il s'approcha de moi pour me poser quelques questions. Lorsque qu'il me demanda comment tout cela était arrivé avec précision, ma vision se brouilla et la souffrance de chacune des parties de mon corps, que je me forçais d'ignorer lorsque j'essayais d'aider Troye, double d'intensité. C'est ainsi que tout me submergea d'un coup, ma tête commença à tourner et je m'échouai contre le sol à bout de force, sous les yeux ébahis de l'ambulancier débutant et de la principale du lycée qui essayait encore de comprendre la situation.

*Ellipse de quelques heures*

Pdv Troye:
Tout est blanc autour de moi, j'ouvris doucement les yeux, ébloui par les violents rayons de lumière et les bruits des *bips* incessants, comme d'affreux flashback, tout me revint en mémoire tout à coup. J'avais horriblement mal à la tête, j'avançai la main sur mon crâne et sentis un bandage enroulé tout autour. Ma mère réalisa que j'étais réveillé, elle s'approcha de moi en essuyant quelques larmes qui ruisselaient sur ses joues, paniquée et heureuse elle se mit à me poser un millier de questions et appela une infirmière, mon cœur battait très vite et le seul mot que je parvins à prononcer fut : Connor.

Ma mère me regarda ébahi et je continuai en
m'asseyant :
-Connor, où est-il ? Maman ? Est-ce qu'il va bien ?
Assis sur mon lit d'hôpital, je répétai plus fort ma question pour que ma mère me réponde.
-Je ne sais pas Troye, repose-toi, allonge toi. Elle passa une main dans mes cheveux mais je la retirai et posai mes pieds par terre en arrachant tous les fils qui étaient accrochés à mes bras, toutes mes perfusions valsèrent. Mon cœur était sur le point de sortir de ma poitrine ainsi que ma respiration qui augmentait chaque instant. L'unique mot que j'étais capable de faire sortir de ma bouche était son prénom. Dans mon esprit le souvenir des coups qu'il avait reçu refit surface. Ma mère essayait de me faire revenir sur le lit et de me calmer afin que l'on puisse me remettre mes fils et mes perfusions mais je me débattais encore et encore, la panique me submergeait de plus en plus.
J'étais sur le point de faire une crise d'angoisse devant ma mère. Ma gorge me faisait mal et mon estomac était en vrac, je me levai de mon lit, complètement étourdi.
Je m'écroulai doucement contre le sol, ma mère appela aussitôt une infirmière, celle-ci me remis au lit, je n'arrivais plus à respirer mon cœur tapait fort contre ma poitrine. L'impression d'oppression contre mon buste, que je détestais refit surface, comme un poids lourd qui m'empêchait de respirer, je me sentais comme pris au piège dans mon propre corps, ma mère essayait de me calmer mais les mots qu'elle me susurrait aux oreilles me parvenaient comme des bourdonnements.
Ma vision se troubla rapidement à cause des larmes, mon buste me brûlait et ma respiration, saccadée, ressemblait à celle d'un asthmatique lors d'un effort physique.
Une infirmière s'approcha de moi et une douleur au creux de mon bras se fit ressentir, c'est uniquement quand je posai mes yeux vers ses mains que j'aperçu une petite seringue blanche plantée dans mon bras, puis un trou noir, cet horrible trou noir.

Pdv Connor:

Allongé dans le lit d'hôpital, avec de nombreuses côtes cassées et l'impossibilité de bouger, mon père me sermonnait sur la violence et à quel point c'était dangereux, comme si j'étais responsable de mes coups. Les mains sur les tempes, il commençait à s'énerver tout seul. J'avais l'impression de me voir, c'est à cet instant que je réalisai à quel point lui et moi étions similaire, tout était clair à présent.
Je ne lui répondais même pas, mais je voyais dans son monologue qu'il ressentait différentes émotions qui s'entrechoquaient.

Je brûlais d'envie de lui demander si Troye allait bien mais il n'avait aucune idée de qui il était et je n'étais pas d'humeur pour un amas de questions. Alors je lui soufflai que j'étais fatigué et me retournai dans mon lit pour ne plus lui faire face, il décida alors de partir fumer une cigarette pour se détendre. Je restai allongé, rongé par l'inquiétude, une multitude de questions résonnèrent dans mon esprit. Je n'arrivais pas à fermer l'œil, le corps de Troye presque inerte sur le carrelage froid me revint en mémoire et une boule de stress me frappa le ventre. Je me levai doucement et m'assis sur mon lit en cherchant du regard mon téléphone.

De petits coups sur la porte se firent entendre. Le petit corps frêle de Troye ainsi que ses cheveux bouclés m'apparut, ouvrant la porte. Hésitant, je m'avançai rapidement vers lui et l'enlaçai comme si ma vie en dépendait. Ma boule au ventre se dissipa et je cru respirer, enfin.
Il passa ses bras autour de moi resserrant l'étreinte. Il souffla :
-J'ai vraiment cru que t'étais mort.
Je m'écartai de lui et le regardai un sourire aux lèvres
-Tu rigoles j'ai cru que toi tu étais mort!
Et puis tu as vraiment pensé que deux trois coups pouvaient m'achever ?
Mon ton ironique cachait mon inquiétude.
-Et toi tu as réellement pensé qu'on pouvait mourir en se cognant la tête?
Je lui tapai dans l'épaule jouant le vexé mais je finis par le reprendre dans mes bras.
-Tu devrais partir, mon père va revenir. Il hocha de la tête et s'apprêtait à attraper la poignée mais mon cœur voulait le retenir. C'est alors que mon cerveau écouta lui aussi mon cœur et sur un coup de tête je m'emparai de son poignet, le rapprochant vers moi puis je pris possession de ses lèvres, le plaquant contre la porte fermée.
Surpris, il passa sa main dans mon cou et répondit au baiser en m'apportant des milliers de frissons, nos lèvres bougeaient ensemble un long moment, ma main passa sous son t-shirt tandis que ma langue se frayait un chemin entre ses lèvres pour rejoindre sa jumelle, il gémit légèrement quand nos langues commencèrent à jouer ensemble, nos lèvres se détachèrent et revinrent se coller ensemble comme deux aimant.
La chaleur de la pièce augmenta et nos lèvres se séparèrent après quelques minutes, effaçant les milliers de frissons.
Il se détacha de moi puis je lui dis en le regardant dans les yeux:
-Je suis désolé Troye, tellement désolé pour tout.
Il m'enlaça sans répondre mais souriait puis il sortit de la chambre, me laissant seul, la respiration saccadée et le cœur qui battait la chamade.

Pdv Troye

J'enfilai un sweat et m'engouffrai dehors en direction du parc, je marchais quelques minutes jusqu'à apercevoir de la verdure et de vieilles balançoires.
Un lundi à 10h, l'endroit était désert mais je vis Connor sur un vieux banc, il m'attendait.

Cela fait une semaine que lui et moi n'étions plus venu en cours, nous nous retrouvions ici à traîner pour faire croire à nos parents qu'on partait en cours, nous savions tous les deux, qu'ils allaient tout découvrir un jour ou l'autre, que le proviseur finirait pas les appeler. Nous préférions pourtant vivre au jour le jour et profiter de chaque secondes ensemble.

Je m'approchai de lui et l'enlaçai, son odeur chaude de vanille me parvint aux narines. Il portait un bonnet gris et la capuche de son sweat était sur sa tête, il était vraiment beau. Il se détacha de l'étreinte et s'empara doucement de mes lèvres, me procurant une vague de frissons. Je m'assis à côté de lui en me blottissant contre lui, frissonnant, je m'allongeai sur ses genoux et il caressa lentement mes cheveux le regard dans le vide.
-Tu pense à quoi ? lui dis-je.
Il posa son regard sur moi et passa sa langue sur ses lèvres pour ensuite dire :
-À toi.
Je souris et lui donna une tape dans l'épaule.
-Connor c'est vraiment trop niais ça par contre!
Il rit et continua :
-Nan je me disais, laisse tomber tu vas trouver ça débile...
-Dis-moi.
-Et si nous partions ?
Sa question était sortie comme un chuchotement, presque inaudible dû au chant des oiseaux en haut des arbres. Je le regardai pour qu'il continue mais son regard était fixe et perdu dans l'horizon, il était pensif.
-Troye, j'ai envie qu'on parte, tous les deux, uniquement toi et moi.
Il posa son regard sur moi et je redressai la tête et me rassis correctement en tailleur sur le banc, pour réaliser la situation.
Me voyant en pleine réflexion il continua :
-Juste nous deux, on se casse loin, on prend de l'argent, le minimum et on finit nos études autre part, que toi et moi.
Après quelques secondes, je lui souris de toutes mes dents et dis naturellement :
-J'aime bien la Norvège.
Il me sourit en retour, presque étonné que je sois d'accord. Il prit mon visage entre ses mains froides et dit :
-Troye Mellet Sivan je t'aime à la folie.

Mon cœur se serra tellement fort dans ma poitrine, que je faillis pleurer, à peine eus-je le temps de lui répondre que c'était réciproque qu'il s'empara sensuellement de mes lèvres.
On passa la fin de l'après-midi à parler, à s'embrasser et à se blottir l'un contre l'autre comme des gamins. Je rentrai chez moi le cœur léger, le sourire aux lèvres, l'estomac retourné, et les lèvres encore chaude. Si c'est ça être amoureux alors putain c'est vraiment magique.

Le lendemain nous avions prévu d'aller en cours, c'était mieux de passer notre bac avant de partir on avait juste à tenir encore un peu et nous serions libre. On se prendra des petits jobs et un petit appartement, un joli loft qu'on meublera au fur et à mesure, dû à nos faibles salaires, et ça sera que nous deux. Je m'endormis les yeux pleins d'étoiles.

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Voilà c'est fini ! J'espère que cette fiction vous a plu je suis désolé d'avoir finis aussitôt mais je n'étais plus trop inspiré par cette histoire et je ne ship plus Troye et Connor aujourd'hui car Troye est en couple avec quelqu'un d'autre ahah, enfin bref j'ai écrit cette fiction il y a très longtemps mais je voulais quand même la terminer pour vous faire plaisir et aussi pour pouvoir me consacrer à mon autre fiction Hold on for your life sur Isak et Even allez la lire ahah!
Merci du soutien que vous avez apporté à cette fiction je vous aimes! Merci beaucoup à ma correctrice @nqtsmrts

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