Episode 6 : celui ou le soleil se leve

Au petit matin , je n'avait pas attendue que quelqu'un soit réveiller, je m'était lever silencieusement pour aller marcher dehors, le long de la rivière. J'aimais bien regarder l'eau qui s'y écoulait, et toute la vie qui y passait à l'intérieur, ça m'apaisait un peu. D'autant plus que j'avais passer une nuit horrible. L'orage avait continuer pendant de longues heures, faisant battre mon cœur si fort que je cru même qu'il allait s'arrêter à un moment sous l'effort que ça lui demandait. Et puis, ma louve n'avais cesser elle aussi. Si avant je ne ressentais rien de sa part, cette nuit, j'avais ressentit sa profonde tristesse accablante et sa solitude plus que tout. J'étais bien pourtant, dans les bras de ma sœur, comme à la maison, mais ça n'avais pas suffit à ma louve qui avait l'air désespérer d'attendre une personne qui ne viendrais jamais.

Je soupirais, décidant de faire demi tour une fois arriver devant la forêt. Celle ci semblais sombre et sinistre, même dans le jour, ça me donnait froid dans le dos. Arrivant plus près des chalet, je me suis assises sur un banc ou fasse à moi, le petit Shawn jouait déjà dehors. Il portait une petit combinaison à l'effigie d'un ourson brun, et il jouait avec des enfants qui portait des combinaisons d'animaux tout aussi mignonne, on aurait dit les enfants perdues.

Bientôt, alors que j'observais avec attendrissement les enfants s'amuser, quelqu'un est venu s'asseoir près de moi. Mal à l'aise, je me suis tortiller les mains un moment en baissant la tête, avant que la voix de Daven ne retentissent ;

«— Je voulais te remercier, à t-il souffler. D'avoir pris soin de Shawn.

Surprise, j'ai haussé les sourcils, puis j'ai fini par lui sourire doucement.

— De rien, on allait pas le laisser seul.

Il a soufflé du nez, comme si ce que je lui disait paraissait drôle mais pas suffisamment pour exprimer un véritable rire. J'ai tourner la tête vers lui, il regardait tendrement son petit frère.

— Shawn t'aime bien, il a dit que tu étais sa grande amie, à t-il continuer.

— Je l'aime bien aussi, il est adorable. Mais dit moi, comment  a-t-il pu se trouver si loin d'ici ?

Il a soupirer en se redressant, enfouissant ses mains dans les poches de son jean.

— Il y a eu des coups de feu dans la forêt, Shawn a pris peur et s'est enfuis en courant sans que je ne le voie. Tous le monde était affoler ici, on a penser à une attaque de chasseur alors dans toutes cette pagaille j'ai eu vite fait de le perdre de vue.

Il a fixer le sol en fronçant les sourcils comme s'il replongeait dans de lointain souvenirs, ses yeux bleus se sont mis à briller intensément et il a pris une grande inspiration légèrement tremblante avant de reprendre un air impassible .

— Nos parents se sont fais tuer comme ça tu sait ? Par des chasseurs,  et Shawn était là, a-t-il dit d'un air sombre.

Mon cœur s'est serrer, mon regard s'est diriger vers Shawn qui jouait encore avec les enfants tout guilleret. Ma gorge s'est nouée, comment pouvait-il nous avoir fais confiance hier après ce qu'il avait vécu ? Je lui avait dit être comme lui mais je n'avais pas cru si bien dire, voilà pourquoi, peut être, nous nous entendions si bien moi et Shawn. Nous avons vécu la même chose. Ainsi, la promesse que je m'était faite, celle de retrouver la famille de Shawn, venais d'être briser. Il avait son frère, mais ne récupèrerait jamais ses parents, et c'était d'une tristesse absolue.

— Si nous vous avons fais confiance, c'est simplement parce que notre Alpha a sentit que tu étais comme nous.

J'ai hocher la tête mollement, je n'arrivais pas à me sortir de l'esprit ce que m'avais dit Daven. Je ne savais que trop bien ce qu'avait vécu Shawn et une horrible douleur enfouis en moi il y a bien longtemps a doucement refait surface. Quel ironie, parfois les chasseurs pouvait véritablement agir comme des monstres sans cœur, tué une famille devant un être innocent, je ne pouvais pas leurs donner raison. Des rires se sont fais entendre plus loin, me faisant sortir de mes pensés, j'ai redresser la tête pour voir Serena accompagner de petit Sam, qui discutait ensembles gaiement. Seulement, je n'étais pas la seule à les avoir remarquer. Daven a braquer son regard sur eux, et ses poings se sont serrer contre son corps, au même titre qu'il a serrer ses mâchoires férocement.

A l'avenir, je devrais prévenir mon frère de ne pas trop s'approcher de Serena en vue de la réaction de Daven. Il m'en faisait presque froid dans le dos, avec ses sourcils froncés et son regard meurtrier. Il a fermer les yeux, prenant une grande inspiration pour tenter de se calmer et il est partit en direction de la forêt sans dire un mot.

Ou es-tu ?

Surprise par cette voix que je commençais à reconnaître, je me suis tourner en tout sens. Lui, ou était-il et surtout pourquoi continuait-il a parler dans ma tête ? Quel sorte de sorcellerie était-ce ?

Je suis un loup, pas un sorcier.

Agacé, je tentait de lui répondre par le biais de mes pensées. Puisque manifestement, il semblais les entendre autant que j'entendais les siennes.

Tu devrais sortir de ma tête, au cas où je penserait d'horrible chose sur toi.

Étrangement, j'ai sentit dans sa réponse qu'il souriait ;

Tu ne penserai jamais d'horrible chose sur moi.

J'ai froncé les sourcils, plus confuse que je ne l'étais à l'origine.

Tu ne me connais pas, après tout.

J'ai sursauter, sentant son souffle tout près. Je ne l'avais pas sentit arriver, trop concentrer sur mes pensées et le voilà qui était tout près. Trop près, je ne sentait que trop bien son parfum,  à la fois frais et brûlant , un mélange d'épice, de tabac, de cuir et de bois. Un parfum masculin qui doucement devenais addictif. Ma louve s'est mise en éveille, attendant avec hâte de voir la suite des événements.

— Tu ne me connais pas, non plus, ai-je lancé. Rappelle toi, je suis chasseuse.

Il a sourie en coin, il avait l'air tout à fait amuser de me voir si confuse chaque fois que j'étais en sa présence.

— Pourquoi tu ne me chasse pas, dans ce cas ?

Il a arqué un sourcil, le regard perçant , une lueur étrange et curieuse brillait dans ses deux sphères vertes. J'ai essayer de comprendre s'il y avait un double sens à sa phrase, mais je ne trouvais rien.

— Et, a-t-il dit en souriant. Calme toi, chasser veux dire chasser, pourquoi tu te prend la tête ?

J'ai froncé les sourcils, pinçant les lèvres. J'étais agacé, avait-il encore fais intrusion dans mon esprit ? Je ne pouvais donc plus penser en paix ?

— Tu pourrais arrêter de faire ça ?! me suis-je agacer. Comment tu fais ça d'abord, comment tu peux entendre mes pensées ?

Il a fais les yeux rond, visiblement surpris par mes questions il en a eu un bref mouvement de recul.

— Tu ne le sait pas ?

J'ai secouer la tête et il a eu un léger rire, secouant la tête à son tour comme si je racontait n'importe quoi.

— Les loups communiquent de cet façon, à t'il dit calmement. Je pensais que tu le savais.

J'ai cligné des yeux, baissant la tête vers mes pieds puis j'ai soupirer.

— Comme je l'ai dit hier, j'ai mis tout ça derrière moi depuis longtemps.

— Je ne comprend pas, a-t-il souffler. Essaie tu de renier ce que tu es ou quelque chose comme ça ?

— Ouais, quelque chose comme ça.

J'avais répliquer sèchement et je m'apprêtais à partir, mais il m'a saisie le poignet doucement. Décidément aujourd'hui, tout le monde semblais vouloir faire remonter des souvenirs que je me donnais du mal à garder enfouis. Frissonnant au contact de sa peau, ma louve a sembler frétiller de bonheur à se geste si simple. Mon estomac se nouait étrangement et je ravalai ma salive.

— Désolé, a-t-il dit d'une voix tendre. Je ne voulais pas te brusquer, j'ai bien vu que tu ne veux pas en parler.

J'ai baisser la tête, il ne m'a pas lâcher. Je n'avais pas tellement envie qu'il me lâche, j'avais presque envie de céder au pulsions de ma louve et de me jeter dans ses bras, mais je n'allais pas faire ça, bien sur. Il m'a lâcher après un petit moment, me me proposant de faire le tour du domaine, je l'ai suivis.

Le domaine été bien plus grand que ce que j'avais penser en arrivant et tout ceux qui vivaient ici étaient des Loups, à l'exception de deux ou trois personnes marier à des loup-garous qui avait eu le droit de s'installer là. Comme ils devaient se sentir seuls, entourer de gens capables de se transformer en canidé. Moi, je m'étais toujours un peu sentit exclu dans ma famille, car j'étais la seule à ne pas être normale. Khaul m'avais présenté à la plupart des membres, certains m'avait offert des regards froid et scrutateur tandis que d'autres m'avais accueillis avec un grand sourire, allant jusqu'à me prendre dans leurs bras. Je trouvais ça étrange, mais je n'en disais rien, en réalité j'évitais même de penser à ce genre de chose au coter de l'Alpha.

Quand nous sommes arrivée devant la grande grange, la mustang était dehors et plusieurs hommes se trouvaient autour.

— Raphaël, a appeler l'alpha.

L'homme brun d'hier s'est tourner vers nous, son t-shirt était tacher de toutes part et ses bras à nues était presque entièrement noire. Ses boucles brunes partaient en tout sens et il avait l'air épuisé. Il a saluer son alpha d'un signe de tête et s'est approcher.

— Elle démarre, à t-il dit une fois à notre hauteur. Vous allez pouvoir reprendre la route bientôt, encore quelques réglages.

— Si tu a besoin d'une paire de main en plus, à proposer Khaul mais Raphaël l'a stopper d'un signe de main.

— Ça ira Khaul, occupe toi plutôt de t'es affaires.»

Il m'a lancer un regard que je n'ai pas su comprendre et pourtant il semblait lourd de sens. Khaul n'a pas répondu, nous nous sommes contenter de lui tourner le dos pour rejoindre son chalet où se trouvait Léonie assise sur le perron, s'impatientant de partir.

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