Episode 4 : celui avec les souvenirs

Il y longtemps, alors que moi et petit Sam étions rester tous les deux à la maison, trop jeune encore pour partir chasser avec nos parents, nous avons alors plonger nos nez dans des bouquins. Ni moi ni Sam n'aimions particulièrement ça, mais ce soir là, nous avons décider de mener notre propre enquête.

Une enquête sur moi.

Alors, nous avons lu des histoires absurdes sur les pseudos origines des loup-garous,  nous avons appris différente façon de les tuer, ou de les amadouer. Ou encore, nous avons appris qu'il était impossible pour un loup-garou véritable de ne plus être loup-garou un jour. Nous en avons appris tant, qu'à la fin de la soirée,  nous aurions pu être expert. Avec le temps, j'avais oublier pas mal de ses choses que j'avais lu, mais l'une d'elle m'étais rester en mémoire pour une unique raison. Elle m'effrayait.

«— On raconte que lorsqu'un loup rencontre la personne designer par la lune pour être son âme sœur, avait commencer à lire petit Sam. Un lien unique, indéfectible ce créer entre eux et alors il est impossible de les séparer. L'un serait prêt à faire n'importe quoi pour l'autre, et vise versa.

— C'est un fait qui reviens à plusieurs reprise dans ses livres, j'avais répliquer. On parle toujours d'un lien très fort, bien au delà de l'amour, plus dangereux qu'on le soupçonne.

Petit Sam avait alors fermer son livre, fixant ses mains pendant un moment tandis qu'il semblait chercher ses mots.

— Rayleigh ? sa voix était inquiète et il fronçais les sourcils. Dis moi, si jamais ça t'arrivais enfin imaginons hein, si jamais toi, tu rencontrait ton, il a hésiter sur ses mots. Ton âme soeur ? Est-ce que tu nous abandonnerai pour le rejoindre ?

J'avais eut un pincement au cœur devant la mine réellement inquiète et déconfite de mon petit frère, m'approchant de lui, j'avais poser mon bras sur ses épaules. L'idée d'abandonner ma famille semblait si horrible à entendre, c'était une chose que je ne pouvais imaginer vivre un jour. J'avais toujours grandit avec des valeurs importantes, et mes parents m'avait appris que rien n'était plus important au monde que la famille. Alors naturellement, ils étaient tout à mes yeux.

— Ça n'arrivera pas Petit Sam, j'avais répondue. Déjà, nous ne sommes pas sure que ça existe, malgré le nombres de livres qui le mentionne. En suite, si vraiment cela existait il faudrait vraiment être chanceux pour tomber sur la bonne personne alors que nous sommes des milliards sur cette planète !

Il m'avais répondu par un haussement d'épaule, à moitié convaincu.

— Et puis réfléchis un peu, tu crois vraiment que je serait capable d'abandonner ma famille pour quelqu'un que je ne connais pas ? je l'avais serrer un peu plus vers moi. Sam, vous êtes tout ce que j'ai de plus chère au monde.

— Tu a raison, m'avait-il répondu en enroulant ses bras autour de moi. Je ne sait pas pourquoi j'ai poser cette question, c'était bête.

Je lui avais sourie avant de l'étreindre, profitant de ce moment particulier, me faisant la promesse silencieuse que jamais ô grand jamais je ne les abandonnerai.

Aujourd'hui en repensant à cette conversation avec mon petit frère, mon cœur se serrait inévitablement. Je repensais à ce qui m'était arriver avec l'Alpha, à sa voix que j'avais crue entendre dans ma tête, et j'espérais que tous ceci ne soit qu'un simple malentendus. Je chassait très vite au fond de moi l'idée qu'une âme sœur puisse exister, ça me paraissait complètement fou. J'essayais de me convaincre qu'on ne voyais ça que dans les histoires d'amour pour jeune fille et les légendes anciennes.

Quand je redressais la tête, le soleil commençais à se coucher derrière les collines, illuminant la rivière que je longeais d'une jolie lumière doré qui reflétait comme un million de paillette à la surface de l'eau.

Ne t'éloigne pas trop.

Mon cœur ratait un battement, encore cette voix, dans ma tête. Je me suis tourner, paniqué alors que mes mains commençais déjà à trembler, puis j'ai fait face au tatouer. Il s'est approcher de quelques pas, pour se mettre à coter de moi et observer la forêt devant nous, dans laquelle la rivière continuait son chemin tranquillement.

— De drôles de créatures rôdent dans la forêt, a t-il dit et à mon plus grand déplaisir, sa voix me faisait toujours autant d'effet. Plus dangereuse que nous le sommes. Ce n'est pas prudent de s'en approcher, seul. Certain d'entre nous s'y aventure, mais n'en reviennent pas.

Intrigué, je me suis tourner vers lui. Il ne m'a pas regarder cependant, fixant face à lui la forêt d'un air attentif. Comme s'il attendait que quelque chose se produit. Il avait un jolie profil, une mâchoire bien dessinée et un nez bien droit auquel je remarquais un piercing. Je me demandais s'il en avais d'autre et à cette question, j'ai sentit ma louve frétiller à l'idée de les découvrir.

— Quels sont ses créature ? ai-je réussis à lui demander en chassant des images obscènes de mon esprit.

Je crois que c'était la première fois que je lui parlais, il en a eu l'air ravis.

— Je ne sait pas, a-t-il souffler. Ça fais des mois que nous cherchons.

Je me suis mordue la lèvre en baissant la tête, mon cerveau bouillonnais. A cause de lui, en partit, parce que je me demandais pourquoi j'avais entendue sa voix dans ma tête une nouvelle fois. Et je me demandais aussi pourquoi ma louve me criait toujours comme une folle de lui sauter au cou. Avec tout ça, je repensais à l'enquête de mes parents.

— Peut être qu'elles on un rapport avec l'enquête que mène mes parents, ai-je dit. Ils vous soupçonnent et vous accusent de meurtre mais ils ne savent pas que d'autres créatures rôdent par ici.

Il a hoché la tête, puis le silence s'est fais. Ça n'était pas gênant pour autant, étonnement je me sentais bien en sa présence. J'avais l'étrange impression que c'était peut être ma place, au près de gens qui sont comme moi mais je rejetait cette idée au fond de mon esprit, l'enterrant pour de bon. Jamais je n'abandonnerai les miens, je m'étais fait une promesse. Et puis cette pensée était ridicule, je ne connaissait pas cette meute de loup, ils aurait pu être aussi innocent que coupable dans cette affaire de meurtre.

Le vent s'est soudainement mis à souffler, faisant siffle les branches des arbres et me faisant frissonner.

— Nous avons des réparation à faire sur votre voiture, à dit l'Alpha. A moins que quelqu'un ne vienne vous chercher, mais je doute qu'il trouve la route qui mène jusqu'ici, je vous suggère de rester dormir là cette nuit.

Quel drôle d'idée.

— Léonie, dormir chez des loups garou ? j'ai demander d'un ton railleur. Jamais de la vie !

J'ai eu un sourire en coin, imaginant la réaction de ma sœur lorsque je la préviendrais.

— Tu n'est pas comme elle, n'est-ce pas ?

Il s'est tourner vers moi et j'ai rencontrer son regard de jade, ma louve s'est trémoussée en tout sens. Il était beau, c'était certain, les traits du visage bien définis et un charisme, une prestation indéniable.

— Elle est un peu spécial mais elle n'est pas si méchante que ça.

— Je me suis mal exprimer, a t-il dit alors qu'il me fixait intensément. Je voulais dire que tu es comme nous.

J'ai papillonner des cils, baissant les yeux un moment, incapable de soutenir un regard pareil.

— Oui , ai-je souffler. Mais il y a longtemps que j'ai laisser ça derrière moi.

Il a froncé les sourcils et j'ai sentit qu'il était frustré par ma réponse.

— Pourquoi ?

— Déjà , ai-je dit en redressant le menton soudain agacer par sa question. C'est indiscret de poser ce genre de question personnel alors qu'on ne s'est pas présenter, Monsieur l'alpha.

Il a eu un mouvement de recul, surpris peut être par la façon dont je lui avais parler.

— Excuse moi, a t-il dit en souriant. Je m'appelle Khaul.

Il m'a tendu sa grande main, tatouée et pleine d'énormes bagues en argent et à sourie de toutes ses dents. Il avait un sourire en tout point parfait, c'était pas humain. En même temps, il ne l'était pas vraiment.

— Et moi Rayleigh.»

J'ai pris sa main dans la mienne et un frisson qui n'avais rien avoir avec le vent m'a traverser l'échine. J'avais une folle envie qu'il me tire à lui pour me serrer dans ses bras puissant, c'était fort comme envie, comme si je ne dépendait que de ça. Pourtant il a simplement serré ma main d'une légère mais néanmoins puissante pression, puis il m'a fais signe de le suivre dans l'autre sens, tournant le dos à la forêt qui devenait de plus en plus sombre à mesure que le soleil se couchait.

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