Episode 3 : celui avec l'Alpha

Un homme à la carrure imposante, qui ne portait qu'un t-shirt remplis de cambouis, s'est alors approcher de nous. Ses cheveux bruns était en pagaille et ses sourcils épais était froncer sur ses yeux sombres, il a passer une main sur son menton, étalant un peu de noir sur sa peau. Puis il s'est tourner vers Daven.

«— Qui sont-ils, Daven ?

— Ils on retrouver Shawn , a répondu le concerner. Ils veulent voir notre Alpha. 

— Et qu'est-ce que vous lui voulez ? a craché l'autre en se tournant vers nous.

— Lui poser quelques questions, ma sœur s'est avancer vers lui en levant fièrement le menton. A t-il un planning si charger ou peut-il nous recevoir ?

Elle avait cet air supérieur qu'elle se donnait toujours, peut être pour se rendre plus intéressante, ou pour se donner un air plus forte, aller savoir. Moi, je n'aimais pas trop cette situation. J'avais l'impression que le groupe de Loup nous encerclait de plus en plus et ma respiration devenait saccadé. S'ils s'approchaient plus encore, j'allais tourner de l'œil. Ils était beaucoup trop impressionnant, ils avait tous l'air d'avoir des biceps en acier, des mains trop larges et trop puissante qui m'aurait arracher la tête en moins de deux a la première occasion. Des chuchotements se sont fait entendre dans la foule, certains grognait même, comme s'ils étaient mécontents et c'était sûrement le cas.

— Qu'est-ce ce qui se passe ici ? a tonner une voix forte.

Je me suis raidis, mon cœur s'est affoler et pendant un moment j'ai cru sentir ma louve s'éveiller. Tous les regards se sont tournés derrière nous, et le silence s'est fais. La foule a sembler se disperser en un rien de temps, ne laissant plus que Léonie, Sam, Daven et l'homme plein de cambouis avec moi. J'ai entendue le capot de la mustang s'ouvrir, du moins je devinais que s'était ça mais j'étais incapable de vérifier de moi même.

— Que s'est-il passer ? a gronder la voix, rauque. Daven tu peux m'expliquer tout ça ?

J'étais pétrifier par cette voix, je n'osais pas me tourner vers l'homme qui venais d'arriver. Mes jambes se sont mise à trembler sous moi, et ma respiration a continuer à être de plus en plus haché, désastreuse. Qu'est-ce qui m'arrivait bon sang ? J'avais pourtant l'habitude de me trouver face à ce genre de créature, la réaction de mon corps était beaucoup trop exagérer pour que se soit normale. Puis se fut pire, quand l'homme est apparu devant moi.

Il était grand, au moins un mètre quatre vingt, et ses épaules était aussi larges voir plus que celle du type remplis de cambouis. Il portait un t-shirt à manche courte, et j'apercevais chaque tatouages qui remplissait la peau de ses deux bras puissant, il en avait même jusque dans le cou. Il a sembler que lui aussi, s'était raidis, me fixant de ses yeux vert alors que ses mâchoires fortes se crispait et que ses narines se gonflait.

C'est toi.

Je me suis tourner et retourner, j'avais entendue la voix, mais ses lèvres n'avait pas bouger. Comment avait-il fais ça ? Mon cœur s'affolait dans ma cage thoracique et cette fois ci, ma louve était éveiller, me hurlant que je devais à tout pris me jeter dans les bras de cet homme, comme si c'était une nécessité absolu. J'avais l'impression qu'il ne restait que lui et moi, comme si les autres s'était effacer, et je percevais ses battements de cœur autant que je percevais les miens, comme le plus doux sons du monde. C'était étrange, comme impression. Son souffle était tout aussi irrégulier que le mien et ses yeux vert me fixait toujours d'une lueur que je n'aurait pu définir. Sans m'en rendre compte, j'ai fais un pas vers lui.

— C'est toi, l'Alpha ?

La voix de ma sœur nous a sortit de notre transe, en même temps. J'ai papillonner des cils, tentant de comprendre ce qu'il venait de m'arriver, pourquoi le monde s'était mis en pause autour de moi dès l'instant où j'avais rencontrer son regard. J'ai passer mes mains moites sur mon jean, essayant de retrouver un souffle stable et un état d'esprit normale, mais pour la première fois depuis des années entières, ma louve était dans un état d'excitation inouïe. L'homme face à nous s'est tourner vers ma sœur, visiblement contrariée.

— C'est moi.

Sa voix a vibrer à travers tout mon être, si grave et forte. Léonie n'a pas parut aussi atteint que moi par cet homme, elle a arqué un sourcil en croisant les bras sur sa poitrine.

— On pourrait peut être se parler sans t'es petits toutous ?

Derrière lui, Daven à lancer un regard noir à ma sœur et l'autre homme à grogner méchamment.

— Dites moi d'abord qui vous êtes, il m'a lancer un regard puis a repris. Et ce que vous me voulez.

— Léonie, Rayleigh, elle m'a pointé du pouce. Et Sam Winchester, on a retrouver ce petit gosse tout seul et tremblant de peur dans un hangar.

— Oh je vois, à t-il soupirer en passant une main sur son visage. Vous êtes de familles avec les deux fous qui on insister pour nous voir la semaine dernière ?

J'osais à peine imaginer ce qu'avait voulu faire mes parents pour entrer sur le territoire pour qu'on les traite ainsi de fou.

— J'en ai assez dis, nous n'avons rien à voir avec ce massacre ! a-t-il rugis, visiblement furieux.  

— Vous en êtes surs ? a insisté Léonie. On raconte que c'était un véritable désastre, et qu'il manquait le cœur de chaque ca-da-vre.

Elle a détaché les syllabes, comme pour faire un peu plus d'effet. Il a serrer les poings, plus furieux encore et à soudain eu un rire en coin. Mon cœur a fais un bond, j'adorai l'expression de son visage, il avait l'air trop sur de lui.

— On raconte hein ? il a menacer ma sœur de toute sa hauteur. Alors comme ça tu ne sait même pas ce qu'il en est ? Et je devrais me sentir menacer par votre petite troupe ?

Il nous a montrer du doigt, toujours avec ce sourire en coin des lèvres, il ne nous prenait pas au sérieux et je le comprenais bien. Après tout, mes parents nous avait briefé rapidement sur l'affaire, mais personnellement je n'en savait pas grand chose et c'était pareil pour Léonie. L'alpha s'est reculer, a arqué un sourcil arrogant, bien content d'avoir fait fermer son clapet à ma sœur.

— On continuera d'enquêter sur vous, a-t-elle dit sans se laisser si facilement avoir. Mes parents on commencer à chercher, et ils finiront bien par vous coincer ne t'inquiète pas, dormez sur vos deux oreilles toi et t'es chiens.

Elle lui a tourner le dos, dans un mouvement de cheveux provocateur, roulant des hanches comme elle savait si bien le faire, pour s'approcher de sa mustang.

— On y va, à t-elle déclarer en entrant dans la voiture.

— Et comment Léonie ? j'ai demander en croisant les bras. Tu crois pas que quelque chose ne va pas, avec cette voiture ?

Elle m'a regarder, à regarder la voiture qui fumait encore un peu et a fais la maligne ;

— Elle va très bien ! a travers la fenêtre ouverte de sa porte, elle a frapper du plat de sa main sur la carrosserie. C'est une battante !

Elle a en suite essayer de démarrer la voiture, mais celle si rugissait à peine avant de s'éteindre aussi sec. J'ai rouler des yeux, me cachant le visage de mes mains un instant, elle me faisait honte, parfois.

— Si tu avais été un peu plus gentille avec ses messieurs, peut être qu'ils aurait pu nous aider, tu ne crois pas ?

— Hors de questions qu'on aide des chasseurs ! a rugit une voix.

— Calme toi Raphaël, a dit l'Alpha.

Puis je l'est sentit s'approcher, il était juste derrière moi et son parfum arrivait facilement jusqu'à moi. J'ai fermer les yeux pour me contenir, parce que je mourrait d'envie de me tourner vers lui, juste pour le regarder sans plus m'arrêter.

— On a pas besoin d'aide, à répliquer Léonie.

— Alors rentre à pied !

— Rayleigh a raison Leonie, est intervenu Sam. On ne peux rien faire de cette voiture pour l'instant et si maman apprend qu'on l'a mis dans un état pareil alors elle va nous tuer.

— On peux regarder ce qu'elle a.

Sa voix chaude a retentit de nouveau, plus proche encore, je sentait la chaleur de son corps irradier, m'attirant comme un aimant.

— En échange, à t-il continuer. Plus d'enquête sur nous, vous arrêtez de nous accusé à tord.

— Mais ça ne peut être que vous ! a rétorqué Léonie en sortant de la voiture. A moins qu'il n'y est une autre meute dans les environs, hein ?

— Léonie, j'ai soupirer en me passant une main sur le visage. Arrête de cherché la merde où il n'y en a pas ! Pendant juste quelques dizaines de minutes, ferme ta bouche et laisse moi faire !

Elle a écarquillé les yeux, surprise, puis a croiser les bras d'un air boudeur en baragouinant qu'elle allait faire un tour pour marcher.

— Si elle avait été un peu plus comme toi, j'aurais peut être été un peu plus sympa. »

Je me suis tendue, la respiration courte et il est passer à coter de moi en me frôlant le bras, ce que je soupçonnais être volontaire. Il a laisser derrière lui une odeur poivré, forte, enivrante, et j'ai laisser ma peau se recouvrir de frissons. Tandis que j'observais les hommes se diriger à contre cœur vers notre mustang, je décidais de m'éloigner un peu pour faire fonctionner mon cerveau, essayant de creuser au plus profond pour des réponses à toutes les questions que je me posais.

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