Chapitre 10 : celui ou Rayleigh appelle son pere
Finalement, nous nous sommes mis à l'abris dans le chalet de l'alpha. Parce que les nuages semblais s'assombrir de plus en plus, ce qui ne signalait rien de bon. J'avais des sueurs froides rien qu'à en voir le ciel et ce qu'il annonçais, et mes mains tremblait sans que je ne puisse vraiment les contrôler. Je prenais de grande inspiration, tentant de calmer mon rythme cardiaque qui commençais déjà à s'emballer. J'ai fermer les yeux en visualisant ma famille, près de moi, je regrettait que Léonie soit avec moi pour me prendre dans ses bras.
« — J'ai complètement oublier d'appeler mon père ! ai-je réaliser en ouvrant les yeux.
Serena s'est tourner vers moi et m'a regarder comme si je déraillait, elle a eu un mouvement d'épaule.
— Ta soeur lui aura expliquer non?
— Justement, il attend sûrement mon coup de fil. Vous auriez un portable qui capte ici ?
Serena a ouvert la bouche pour me répondre, mais s'est faite couper la parole par son frère qui a fait son entrer dans la cuisine, se penchant contre l'encadrement de la porte, les bras croisés sur le torse.
— Oh non, a t-il dit en arquant un sourcil. Nous les loups, nous communiquons seulement par hibou, c'est bien connue.
Serena a sourie en secouant la tête et j'ai rouler les yeux au ciel sans prendre la peine de répondre à sa bêtise.
— Il y a un téléphone fix, dans le bureau, à dit Serena. C'est la première porte dans le hall d'entrer.
J'ai hocher la tête positivement, me dirigeant à l'endroit qu'elle m'avais indiquer. J'ai ouvert la porte sur une petite pièce où il y avait juste la place pour un bureau, j'imaginais avec peine que Khaul et ses épaules de colosse se pose juste derrière celui ci. Faisant abstention à la sensation d'étouffer qui me vint, je me suis saisie du téléphone fix juste sur le bureau et je suis sortit de la pièce. Connaissant le numéro de mes parents sur le bout des doigts, j'ai taper celui de mon père. Nerveuse, je faisait des aller/ retour dans le hall d'entrer. J'espérais vraiment qu'il comprendrai.
— Allô ?
— Papa ! je n'ai pas eu le temps d'en dire plus qu'il m'a couper la parole.
— Rayleigh ! Léonie m'a tout expliquer ! Qu'est-ce que tu fou encore chez eux bordel ?! Qu'est-ce que tu crois, qu'ils t'épargneront parce que t'es comme eux ? T'es une chasseuse Rayleigh ! Ils vont vouloir te tuer et tu es toute seule pour te défendre ! Sans arme en plus !
— Du calme papa , j'ai souffler. Je te promet que tout va bien se passer juste fait moi confiance ok ? Je crois qu'ils m'aiment bien, j'ai dit à l'alpha que je voulais collaborer avec lui. Eux aussi cherchent à se débarrasser des créatures dans la forêt figure-toi.
Il a souffler dans le combiné d'un air rageur.
— On ne collabore pas avec des monstres, a-t-il dit froidement.
J'ai ressentit un picotement dans ma poitrine, parce que je me sentait insulter. Avait-il oublier que j'étais comme eux ? Malgré que je ne me sois plus transformer depuis mes dix ans, je restais loup-garou. Comme je ne lui répondais plus, il a du se rendre compte que ses mots m'avait blesser.
— Je ne parlais pas pour toi Ray, a-t-il dit d'une voix plus douce. Je ne leur fais pas confiance, j'ai peur pour toi ma fille.
— Moi je leur fait confiance, ça devrait te suffire. Je rappellerai.
Je ne lui ai pas laisser le temps de répondre, j'ai raccrocher. Même s'il ne parlais pas pour moi, j'en avais assez d'entendre que ceux qui était comme moi était des monstres. Que se soit de la part de mon père ou de Léonie, ils avait toujours ce mot à la bouche pour qualifier ceux de mon espèce et ça commençais sérieusement à m'irriter. Je n'étais pas un monstre, et la plupart des gens que j'avais croiser ici n'en était sûrement pas. Dehors, l'orage a gronder, me figeant sur place. Mes mains on commencer à trembler sans que je ne l'ai contrôle alors je suis aller reposer le téléphone dans le bureau et je suis monter à l'étage, dans la chambre qu'on m'avait assigner. A travers la fenêtre, j'observais la pluie qui tombais averse, comme la veille.
Sauf que cette fois ci, j'étais seule pour affronter ma peur.
Je me suis rendue dans la salle de bain de la chambre, histoire d'essayer de me décontracter sous l'eau chaude. Ça a bien marcher, étant donner que je n'entendais plus l'orage quand j'étais sous l'eau.
Une fois vêtue, je suis descendue en bas, ou Serena et Khaul préparait le repas. Je leurs ai proposer mon aide, mais ils l'ont refuser alors je me suis assise autour de la table de la salle à manger qui étais déjà dresser, à attendre bêtement.
— Je me posais une question, s'est lancer Serena alors qu'elle me servait à manger et prenais place près de moi. Tu as quelqu'un dans la vie ?
Khaul a pris place face à moi et s'est servis, il a jeter un coup d'œil à sa sœur, puis a moi. Ils attendaient patiemment ma réponse.
— Non, ai-je répondue. Je n'ai pas vraiment le temps pour ça.
Elle a hocher la tête, souriant malicieusement.
— Tu sait, Khaul ici présent est célibataire également et il..
Il y a eu du mouvement sous la table, j'ai compris qu'il venais de mettre un coup de pied à sa sœur alors que celle ci grimaçais. Il a fais comme de rien et m'a offert un sourire quand j'ai poser mon regard sur lui. Un sourire à me soulever le cœur. J'ai grignoter ce qu'il y avait dans mon assiette, sans grand appétit car j'étais angoissé à l'idée de l'orage qui allait tonner toute la nuit, et j'étais tracasser par la discussion que j'avais eu avec mon père.
— Je pense que si mon frère est aussi ronchon en ce moment, c'est parce qu'il n'a personne , à continuer Serena, nullement intimidé par son frère. Il me crois pas, mais ça pourrait peut être lui faire du bien.
— Et si tu t'occupait de t'es affaires ? a grogner Khaul.
— Tu vois, elle a soupirer. Il est tout le temps comme ça , c'est infernale.
— Oh oui, ça doit être dure, ai-je dit.
Khaul a braquer son regard sur moi, mécontent que je puisse soutenir sa sœur dans ses plaintes. J'ai sourie, satisfaite de le voir comme ça. La soirée a continuer ainsi, Serena taquinait son frère et je me prêtais au jeu avec plaisir, je sentais bien qu'il n'aimais pas vraiment ça mais c'était si beau de le voir dans cet état d'agacement. Cependant en le voyant ce laisser traiter comme ça, sans qu'il n'use de sa supériorité pour nous faire taire ou quoique ce soit, je réalisait une fois de plus qu'il n'étais pas un Alpha ordinaire. Jamais je n'avais vue d'Alpha se laisser parler comme il laissait sa sœur faire, et je n'avais donc pas l'impression que Khaul l'était devenue pour le pouvoir.
Après le repas, je me suis alors diriger dans le salon où Khaul étais assis de tout son long sur le canap. Serena étant partit se doucher, nous n'étions que tout les deux et j'avais vraiment envie de lui poser une question.
— Khaul ? je l'ai appeler en l'approchant.
Il a redresser la tête vers moi et s'est assis correctement pour me laisser une place à coter de lui, bien que je laissais tout de même une distance entre nous quand je posais mes fesses sur le canapé.
— Rayleigh ? a-t-il dit pour m'inciter à continuer.
— J'ai une question à te poser.
Il a arqué un sourcil, curieux. Ses yeux me fixait avec une intensité sans pareil, faisant littéralement mourir ma louve devant une beauté pareil. Je me suis raclé la gorge, masquant le trouble que me causait son regard.
— Comment es-tu devenu Alpha ?
La question tournais dans mon esprit depuis le repas, je voulais savoir comment et pourquoi. Certains Alphas que j'avais rencontré ne désirait franchement que le tout pouvoirs, plusieurs d'entre eux avait dévorer l'Alpha qui les précédait pour prendre la place convoité. Ça marchait comme ça, pour pas mal de cas, ou plus rarement certains naissait avec cette condition. J'avais du mal à m'imaginer Khaul dévorer le corps d'un autre loup, alors je devinais qu'il était sûrement née ainsi. Il a souffler et fait rouler ses épaules, j'ai pu observer le travail de ses muscles en mouvements et pendant un instant j'en suis rester hypnotisé.
— Je ne suis pas née Alpha.
Tandis qu'un éclair a surgit dans le ciel de dehors, éclairant la pièce comme en plein jour pendant une fraction de seconde, j'ai fait un bon sur le canapé en me rapprochant de lui sans le vouloir. Il n'a pas remarquer cependant, fixant pensivement face à lui. L'orage a gronder, et j'ai sentit les membres de mon corps se mettre à trembler avec plus en plus d'intensité.
— Je le suis devenue doucement, a-t-il continuer. Chaque membre de ma meute est ici parce qu'il a été rejeter par les autres. Trop faible, trop solitaire, trop cruelle. Les autres meutes veulent être parfaite, tu comprend ? il a souffler du nez. J'ai moi même été rejeter par mes parents, j'étais trop... faible pour mon père.
J'écarquillais les yeux, surprise par son aveux. Comment pouvait-on être aussi cruelle et dure avec son propre fils ? J'ai eu mal pour lui, bien qu'il ne semblais plus vraiment affecter par ça.
— Ça s'est fais naturellement, il a dit en se tournant vers moi. Les autres me faisait confiance, et ils m'ont désignés Alpha, il a eu un mouvement d'épaule. Rien d'extraordinaire, tu vois.»
Moi, je pensais le contraire. Pour avoir rencontrer des meutes de loup qui était commander par de vrais tirant profiteur et réellement monstrueux, je constatait que Khaul n'étais rien de ça bien au contraire. Il n'avais pas vraiment voulu son statut, il l'avait mérité en recrutant ceux qui se faisait rejeter pour leur défauts. C'était beau, comme histoire. Un nouvel éclair à zébrer le ciel, mon cœur a manquer un battement et de nouveau j'ai fais un bond dans le canapé, fermant les yeux et serrant les poings sur mon pantalon. Cette peur stupide me faisait faire n'importe quoi, si bien que j'étais si près de l'alpha que maintenant je sentais la chaleur de son bras près de moi.
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