Compilation : Comment ne pas draguer ? - 2 (partie 2)
Je continue donc ce qui pourrait être une histoire, comme je l'ai dit, je l'ai prise en riant, parce que j'habitais au loin, mais il n'empêche que certaines réponses m'ont laissée stupéfaite. J'ai essayé plus tard de me mettre à sa place, de comprendre ce qu'il pouvait ce dire, ce qui pouvait passer dans sa tête. Je ne comprends toujours pas.
D'ailleurs, si vous en avez la moindre idée, prévenez-moi, j'aimerais savoir.
J'en étais à sa réponse du 22 novembre, où il me disait qu'on resterait en contact. Il avait visiblement refusé de comprendre toutes mes tentatives pour lui expliquer que jamais cela n'arriverait et que je n'avais aucune raison de sortir avec lui, encore moins de me marier.
Il m'envoya peu après de nouveau une photo de lui
Je lui répondis par un message bateau puisque que j'avais pu remarquer que l'ignorer ne suffisait pas. J'espère qu'il se détache, trouve une nouvelle cible peut-être, qui saurait être plus franche que moi. Non, en fait, je ne voulais pas que quelqu'un d'autre ait à subir ça. J'espère simplement qu'il comprendrait à quel point il faisait n'importe quoi et que cela ne pouvait marcher.
Je remarquais tout de même trop rapidement à quel point ma technique ne fonctionna pas. Un nouveau message suffit à me faire prendre conscience.
Quel commentaire faire dessus ? Attaché à moi ? Et puis quoi encore ? Il ne me connaissait pas !
Et puis il me disait que j'étais bien éduquée. Sérieusement ! C'était simplement incompréhensible ! D'où il me sortait des âneries pareilles ? Sans parler de la fille de bonne famille ? D'ailleurs qu'est-ce qu'il appelait bonne famille ? Et bon sang ! D'où voulais-je une vie sérieuse sous la base de la compréhension et de l'amour que je n'éprouvais certainement pas pour lui ?
Je me refusais de répondre à cette ânerie. Pourquoi l'aurais-je fait ?
Il continua donc.
Vous pouvez vous imaginer ma réaction, je pense. J'ai simplement répondu que j'avais pas viber. C'est vrai en l'occurrence. Mais j'aurais de toute manière pas donné mon numéro. Une fois ça suffit.
Je passerais sur l'indicatif. J'avais gardé mon numéro français et j'avais donc le même indicatif que lui puisqu'il m'avait donné son numéro, sans l'indicatif bien sûr.
Je n'utilisais pas son numéro, l'on comprend pourquoi.
Je répondis cependant en même temps au précédent message, puisque je l'avais laissé en attente. Je le questionnais sur la raison pour laquelle il s'était soi-disant attaché à moi, en rappelant qu'on ne se connaissait pas. Et je lui demandais ce qu'il appelait une bonne famille.
Mais d'où il connaît mon éducation, déjà ?
D'où je suis bien éduquée ? Et d'où je pourrais m'intéresser à quelqu'un qui me sort des trucs pareils ?
Par contre, la réponse qu'il m'a ensuite sortie, c'est-à-dire qu'il était attaché à moi parce que je voulais une relation sérieuse et que c'était aussi ce qu'il voulait, est juste exceptionnelle.
Genre ? Je ne cherche même pas ça forcément et quand je lis pour moi c'est un beau ramassis de conneries (excusez-moi du terme, ça vient du cœur !)
Bien sûr il eut une suite car je ne répondis pas à cela.
Mais... Mais... Mais... Je ne veux pas fonder de foyer moi...
Euh... Nan je veux pas de toi, c'est ce que j'essaye de te montrer depuis le départ.
Et comment tu peux me faire confiance sérieusement ? Tu ne me connais pas !
Et c'est quoi ce principe ?
Et nan j'ai pas hâte de te voir !
NON. JUSTE NON. JE NE VEUX PAS DE CECI.
J'avais de nouveau répondu d'une manière probablement trop gentille, et pas suffisamment claire mais une partie de moi ne voulant blesser une personne que je ne connaissais pas.
Euh... Il a parlé à sa tante de moi... Mais il me connaît pas... Genre tu parles de quelqu'un que tu connais pas comme ça à ta famille.
Imaginons la conversation deux minutes:
"'NOM DE LA TANTE' j'ai vu quelqu'un qui m'a plus sur internet. Je la connais pas mais je veux l'épouser. Je suis sûr qu'elle est fidèle et que je pourrais fonder une famille avec.
- Oh ! Je veux vraiment la rencontrer !"
Nan. Nan. Non. Non. NON.
Genre une principe, c'est une fille bien éduquée ? D'où cela vient ?
Et je ne parle pas de l'orthographe du mot sincère...
Je répondis en le questionnant sur comment il était possible de vouloir construire une famille avec une inconnue, lui disant qu'il ne savait rien de moi. C'était vrai. Je terminais en lui disant qu'il ne pouvait s'attacher à une personne qu'il ne connaissait pas. Je passais gentiment sur le fait qu'il parler de réfléchir "pour notre bien à nous deux". Sérieusement ?
La suite vint rapidement:
Euh ? Oui mais Non.
Après tant de messages, je décidais d'en parler à un très bon ami à moi, de qui je suis toujours très proche. Je me doutais que cela pouvait potentiellement le faire rire. Et puis j'étais surtout vraiment abasourdie.
Voici quelques échanges entre lui et moi, mis bien entendu avec son autorisation. Je trouve que sur ce qu'il raconte, il n'a pas du tout tort. Par soucis d'anonymat, même si c'est sur discord, je couperais son nom.
Projet professionnel. Cela correspond non ?
Notre ami, dont j'ai enlevé le nom, a envoyé sa réaction après avoir reçu une partie des messages, échangé, la voici:
J'arrêterais là la conversation avec mon ami, cela laisse une idée de notre échange. Je préciserais cependant quelques messages envoyé par mon autre ami. Celui avait apprécié le "on ne se connaît pas, on s'aime pour l'eternité" Il me demanda tout de même s'il avait plus de 12 ans. Je le rassurais.
Après cette agréable pause, continuons sur ma conversation avec lui. Je lui répondis étrangement, lui disait qu'il était très étrange de parler à quelqu'un qu'on ne connaissait pas en disant qu'il s'agissait d'une "personne bien".
Je préciserais qu'il ne s'agissait pas d'un groupe de drague. Je n'aurais juste eu aucun intérêt à rentrer dedans si ça avait été le cas car je ne recherche absolument pas ça. Je crois qu'il avait légèrement confondu ses groupes. C'était peut-être ça.
Je crois que j'avais besoin de dire cela. Je me trompe peut-être mais bon... Au bout d'un moment, c'est juste trop gros non ?
Je pensais en lisant sa réponse, qu'il avait enfin compris et qu'il avait laissé tomber.
Je me trompais.
Il revient me parler quelques jours plus tard, me demandant quand je venais sur Paris, si on pouvait se voir etc. Je me décidais enfin à le bloquer.
C'était peut-être la meilleure décision de ma vie.
Je préciserais qu'entre temps, son nom Facebook avait été changé, plusieurs fois. De quoi faire confiance à la personne n'est-ce pas ? De plus, il m'avait redemandé en ami avec un autre nom, un autre compte Facebook. Je n'aurais tout de même pas accepté mais cela me fit un peu étrange. Il semble qu'il voulait vraiment parvenir à ses fins.
Je n'avais pas accepté, mais nul doute que si je n'avais pas tout bloqué il aurait pu continuer longtemps, ce qui est vraiment embêtant.
Je l'ai fait et j'avoue que j'ai apprécié le conseil de mes amis, qu'ils m'écoutent car c'est aussi en leur parlant, que j'ai pu tourner la chose en un moment drôle. Si j'avais été seule, en France, dans ce même cas, cela aurait été très différent. J'en suis plus que certaine. Loin, la chose pouvait être drôle car la menace était éloignée.
Et j'avais confiance en cet ami, qui est aussi celui qui, lors de l'aventure que j'ai racontée auparavant, celle de l'homme qui m'a suivie, m'avait attendue après les cours, et m'avait accompagnée. Sur la majorité de mes aventures pas toujours vraiment drôle, il m'a aidée ou m'a soutenue, et je lui en suis reconnaissante.
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