Chapitre 40

[Le dessin achevé de Lyssandre qui prend une prestance royale. Allez, pas de blabla, place au chapitre !]


La bataille s'éternisa de longues heures avant de s'essouffler.

Les renforts appelés par Calypso avaient pris du retard, mais rééquilibra largement les deux camps. Loin de combattre à forces égales, c'était dorénavant Loajess qui avait l'avantage. Quelques soldats abandonnèrent l'assaut pour fuir en compagnie d'un commandant qui n'avait pas prévu de mourir ainsi. Aucun garde ne se lança à leur suite.

Le soleil déclinait lorsqu'une pluie drue tomba sur le château. Des trombes d'eau qui martelèrent les deux cours, dont l'une presque intacte puisque les gardes étaient parvenus à limiter les combats aux artères principales du palais et à son entrée. Un miracle. Les gardes d'Halev avaient donné à cette bataille une issue jusqu'alors impensable.

La pluie dilua le sang, lava les blessures des soldats tombés. Lyssandre s'invita à l'extérieur pour présenter au ciel son visage défait. Le ciel pleurait, ses larmes lourdes à l'odeur d'orage, giflaient le corps du roi.

Le château venait d'essuyer sa première tempête.

Autour de lui, les dernières hostilités s'épuisaient. On achevait les mourants, on s'acharnait à abattre les hargneux et on faisait prisonnier les rares qui se rendaient. Déalym ne permettait pas à ses soldats de se rendre, ses traditions l'interdisaient formellement, et la majorité de ses hommes préféraient mourir en martyrs plutôt que d'être couverts de honte.

Au mépris du danger, Lyssandre demeura ainsi. Il y avait tant de choses que la pluie devait laver, à commencer par son propre sang. La sueur, aussi, âcre à l'odeur nauséabonde de la peur, et les souvenirs incrustés dans sa peau. L'eau ne pouvait l'en défaire.

— Mon roi ! Mon roi !

Une servante échevelée marcha dans une flaque, trébucha, avant de rejoindre le souverain. Elle était d'une pâleur telle que Lyssandre craignait qu'elle se soit blessée.

— Qu'y a-t-il, mademoiselle ?

— C-C'est votre sœur, Sire, il faut que vous veniez.

Le roi aurait juré que la pluie souhaitait le noyer, finalement. Les cheveux trempés, sa toilette malmenée imbibée d'eau, il n'hésita pas un seul instant.

— Menez-moi à elle.

Il se jeta à la suite et ils traversèrent ensemble les couloirs jusqu'à déboucher sur l'étroit passage qui menait à la tour. La servante tremblait tellement qu'elle peina à gravir les marches. La vision de Lyssandre se résumait à un mince lambeau et ses muscles s'activaient d'eux-mêmes. Il était tétanisé de peur. Son regard dévia sur sa chevalière, dont l'éclat sombre capturait la pénombre de l'interminable tour.

Pitié, mon frère, laisse-la vivre encore un peu.

La princesse ne bénéficiait plus de la protection de la chevalière et il l'avait laissée presque sans défense.

La servante s'écarta de la porte. Lyssandre, captivé par la lumière qui s'échappait de celle-ci, ne la vit pas s'échapper dans un sanglot étouffé. Il avança.

La première chose qu'il reconnut fut le visage de Priam. La douleur qui marbrait son visage, qui le défigurait, choqua le roi avant qu'il ne remarque la blessure de sa cuisse. L'adolescent pressait ses mains contre la plaie. Il avait arraché à sa chair le poignard logé dans sa jambe droite, mais un sang sombre trempait le tissu de son pantalon.

Dos à Lyssandre, il y avait une longue silhouette allongée dans sa robe en mousseline blanche. Willow portait l'une de ses éternelles robes légères qui lui donnaient l'allure d'un spectre, d'une apparition. Son corps frêle, déposé sur les dalles de sa prison, paraissait être sur le poids de se briser.

Enfin, Lyssandre aperçut, presque à la hauteur de la porte, le visage d'Elénaure. Elle était vêtue de noir, aussi austère que somptueuse, et écrasait le souverain de sa prestance royale.

— La petite s'est enfuie. J'espère qu'elle saura tenir sa langue, je n'aimerais pas avoir à le lui arracher.

— Vous...

— Oui, Lyssandre, moi. Vous m'excuserez auprès de Nausicaa, mais je lui ai faussé compagnie. Il me fallait vous rendre une petite visite de courtoisie et vous êtes un roi très sollicité. Vous m'excuserez ce stratagème indigne de nous, mais il me fallait vous attirer ici. J'ai pensé que votre sœur était le meilleur prétexte qui soit, bien que la douce baronne aurait été un excellent choix. Mon fils ne m'aurait pas pardonné sa mort.

Elle s'humecta les lèvres. Se jouant successivement d'un peu de peine, d'affectation, de tristesse mimée avec justesse, elle apparaissait à la manière d'une héroïne tragique. Un personnage de haute voltige qui refusait de s'écraser et qui s'était préparé pour un dernier coup d'éclat.

— J'ai acquis la noblesse ce château à ma cause, je leur ai soufflé l'idée d'un complot qu'ils ont ourdi avec mon assentiment. Manipuler une servante a été un jeu d'enfants.

— Je n'ignore rien de votre tentative avortée de coup d'État, siffla Lyssandre.

— Avortée ? Je ne crois pas m'être déclarée perdante.

Elle croisa les bras sur sa poitrine et darda ses yeux noirs sur ceux du fils de Soann.

— Je me doute que Calypso n'était pas partie à Halev pour une agréable promenade de santé. Elle et la baronne de Meauvoir se sont révélées plus coriaces que ce que j'avais imaginé. Je dois bien vous avouer que je suis presque admirative. Tant de bravoure, c'est à en faire rougir les hommes. Dire que ce soulèvement a été fomentée par une femme et contrée par deux autres, c'est d'une telle ironie !

Le roi esquissa un pas pour se diriger vers Willow, toujours immobile, mais Elénaure le retint. Elle n'eut qu'à lever une main et à lui adresser un sourire en coin déformé par son rouge à lèvres.

— Votre sœur chérie est en vie. Je me suis contentée de lui faire avaler un petit tranquillisant. Si j'étais vous, je m'inquiéterais davantage du sort du bâtard métis du prince perdu.

Priam avait porté une main ensanglantée à sa bouche pour taire ses gémissements de douleur. L'hémoglobine barbouillait son visage et il pressait son dos contre le mur comme s'il souhaitait y disparaître.

— Je suis désolé, Lyssandre, j'ai... j'ai essayé...

— Son dévouement est fort touchant, commenta Elénaure, dans un reniflement.

— Comment avez-vous su pour Willow ? Le nombre de personnes mis dans la confidence est...

— Très réduit, en effet, mais quelques anciens dossiers de votre père sont tomber en ma possession. J'avais prévu de me débarrasser d'elle, mais si cette tour peut-être le tombeau du roi... Je me serai débarrassée de toutes les personnes susceptibles de se dresser sur ma route.

— Ma sœur n'est pas un danger pour vous !

— C'est vrai que son... étrangeté l'écarte de la succession, encore plus sûrement que sa condition de femme. Votre père n'a jamais su mettre les mots sur le mal qui la rongeait. La folie, sans doute, car je suis persuadée qu'elle connaissait le contenu de la fiole avant de l'avaler. Comment qualifier autrement un tel acte ? Ce ne peut-être que celui d'une démente, ou encore celui d'une suicidaire !

— Silence ! Pas un mot de plus ! rugit Lyssandre, blanc de rage. Vous n'avez pas la plus petite idée de ce dont vous parlez. Ma sœur est une victime de mon père, de ces hommes qui l'ont pensée folle. Vous êtes une femme, vous devriez comprendre qu'on ne vous pardonne rien, ni étrangeté, ni différence !

Elénaure éventra la distance qui la séparait de Lyssandre pour le gifler à toute volée. Ses ongles griffèrent la peau du roi et elle ferma le poing comme pour se reprendre. Cet éclat de fureur brut, qu'elle fut incapable de contrôler, marqua une première bavure sur sa maîtrise impeccable. Elle cracha :

— Je vous défends de prétendre comprendre ce que c'est qu'être une femme. Vous n'en avez pas la plus petite idée, vous m'entendez ? Alors rien, pas un mot, ou je vous massacre !

Lyssandre recula d'un pas, surpris par la haine que la duchesse lui jetait au visage. Elle n'avait plus rien de la manipulatrice chevronnée et maîtresse d'elle-même qu'il avait connue.

Les poings serrés, elle tremblait de rage. Les sourcils froncés, elle parvint à se recomposer une expression presque neutre. Les relents de sa colère monumentale éclaboussaient encore la perfection inhumaine de son visage.

— Laissez-moi vous compter une histoire, mon cher enfant. Asseyez-vous, je doute que quiconque se risque à monter jusqu'ici, même si votre absence alerte votre suite.

Lyssandre ne bougea pas d'un ciel jusqu'à ce qu'Elénaure lui présenta un couteau court, au manche élégamment sculpté d'or. Une arme digne d'une reine, mais pas moins mortelle. Le roi obtempéra de mauvaise grâce et s'installa avec raideur sur le sofa. La lumière qui se répandait dans la pièce se teintait de nuances chaudes, crépusculaires.

La fin de la bataille coïncidait avec le terme de cette interminable journée.

Elénaure paraissait décidée à conjuguer cette occasion avec la fin des deux enfants de son défunt mari.

— Cette histoire, c'est celle d'une enfant de marchants. Pas bien riches, je vous l'accorde, mais suffisamment pour offrir à leur progéniture une solide éducation. Cette famille était nomade. Vous l'ignorez sans doute, mais c'est fort courant, à l'Ouest de Loajess. Il y est bon de vivre et l'enfant y a voyagé jusqu'à l'âge de quinze ans. Quinze ans, c'est l'âge auquel sa famille a été décimée sous ses yeux. Le temps de l'enfance s'est achevé à la fin de cet automne. La fillette d'autrefois se rappelle le bonheur, des feuilles mortes qui gémissaient sous ses pieds nus, et du sang partout. Une boucherie digne d'un champ de bataille. La fille est arrivée alors qu'on achevait son frère, âgé d'une dizaine d'années seulement, de ses supplications et de la cruauté de ses assassins. Sa mère gisait dans son propre sang et la tête décapitée de son père avait roulé à plusieurs mètres de son tronc.

— Cette enfant...

— Cette enfant, c'est moi.

Lyssandre, bien droit sur son siège, ne bougeait plus. Il s'était promis de conserver une vigilance intraitable, mais il se perdait déjà dans le récit. Il avait oublié que cette femme mystérieuse qui avait poussé les portes du palais en 425 avait vécu avant cette date.

Une vie, ou un concours d'atrocités.

Elle poursuivit, sans élever le ton malgré la tension qui habitait sa voix, mélange de douleur et de révolte :

— J'ai quinze ans et ces hommes n'ont pas jugé bon de me tuer. Je pouvais encore leur être utile. J'étais déjà belle, mon corps n'était pas encore celui d'une femme, mais j'étais un exutoire suffisant pour ces déchets de cette société parfaite.

Lyssandre faillit demander grâce, l'implorer de mettre un terme à son récit. Il pensait connaître la suite de son histoire. Il se trompait lourdement.

— J'ai été vendue à plusieurs reprises, tantôt par des petites frappes comme l'étaient ces brigands de bas étages, tantôt pas des hommes riches, puissants, qui me considéraient comme à peine plus encombrant qu'un meuble. Je ne saurais dire laquelle de ces deux catégories était la pire. Je suis tombée enceinte à vingt ans, juste avant qu'un duc s'intéresse à mon cas. Ma beauté l'avait charmée et peu importait la réputation qui me suivait. Peu importait aussi que l'enfant que j'attendais n'était pas de lui. Il désirait un héritier, il était veuf, mon aîné de près de vingt ans, alors j'ai été mariée comme l'on négocie une affaire juteuse. Je lui ai donné l'héritier qu'il souhaitait, la chair de ma chair, l'engeance de cette vie d'errance, l'enfant d'un viol.

— Tybalt... murmura Lyssandre, le cœur au bord des lèvres.

— Tybalt lui-même.

Le jeune duc avait-il conscience de la manière dont il avait été conçu ? Dans la violence, dans le dégoût, il s'était formé dans le ventre d'Elénaure comme un parasite. Chaque jour, il lui rappelait cette part de sa vie qu'elle préférait oublier, qu'elle avait fuie et qui aurait pu la tuer mille fois. Lyssandre aurait pu jurer que Tybalt n'en ignorait rien. Il se sentit soudain plus proche de cet homme cruel, cynique, violent. Ils avaient tous deux grandi sans jamais satisfaire les exigences de leur entourage. Tybalt ne pouvait espérer contenter sa mère, Lyssandre n'avait jamais aspiré à égaler Hélios.

— Quant au duc, vous l'aurez compris, il...

— Il s'agit du vieux duc de Lanceny, compléta Lyssandre.

Le duc était mort à près de soixante ans dans sa demeure à l'Est de Loajess, à Phortlys. Lyssandre en gardait un souvenir confus.

— Vous rappelez-vous de quelle manière ce pauvre homme a disparu ?

— Le duc a été retrouvé noyé dans l'un des lacs qui bordent le château.

Elénaure lui offrit un sourire saturé d'indulgence. Un sourire désabusé. Personne n'avait remis en cause la possibilité d'une mort naturelle.

Personne.

— Un homme alcoolique, porté sur la violence autant que sur la boisson, rien d'étonnant à une noyade malencontreuse, n'est-ce pas ? Il aimait les baignades nocturnes, les domestiques le savait. Il m'a suffi de verser quelques larmes à son enterrement, jouer les veuves éplorées, on m'a très vite offert de rejoindre la Cour. J'étais encore jeune, belle, et j'ai vite compris quelle chance s'offrait à moi. Votre père avait bien des défauts, mais il n'a jamais levé la main sur moi, contrairement à l'ivrogne qui m'a légué sa fortune. Il m'a arraché un enfant sous ses coups et je ne le lui ai jamais pardonné. Sa mort a été, pour ainsi dire, un malheureux accident. Je regrette seulement de ne pas avoir agi plus tôt. Je n'ai jamais connu plus grande jouissance que lorsque j'ai plongé sa tête sous l'eau, lorsqu'il m'a jeté un regard confus, terrifié, mais en rien désolé. Il est mort ainsi, comme un misérable, ce qu'il a toujours été malgré le visage plaisant qu'il affichait en société. En fin de compte, je me suis contentée de lui offrir la mort qui correspondait à sa vie pathétique.

— Vous avez ensuite séduit mon père.

— Il se sentait si seul... La solitude, c'est sans doute là notre point commun le plus certain après l'attachement que nous portons au pouvoir. Il pleurait encore la mort de sa délicieuse Mélissandre là où j'avais depuis longtemps fait de ma solitude une force. Tybalt aurait pu être un obstacle à mes ambitions, j'ai décidé d'en faire une force. Plus qu'une force, un outil de pouvoir, il a grandi dans ce but. Soann m'a donné une fille après m'avoir épousée. Ma place était assurée.

— Vos enfants étaient vos accessoires, des êtres manipulables à souhait. Vous avez peut-être pris la place de ma mère, mais elle aimait ses enfants.

Un rire traversa Elénaure. Un rire à glacer le sang de Lyssandre qui regrettait déjà son audace.

— J'aimais Romie. C'est pour elle que j'agis, pour les petites filles qui n'auront pas d'autres destins que celui que j'ai subi. Que croyez-vous ? Les femmes ne sont qu'une monnaie d'échange, un ravissement bijou qui sert les familles et la richesse des puissants. Elles épousent des hommes influents, offrent à leur lignée des fonds confortables et parfois des titres. Dans le bas-monde, elles ne sont que des ventres, des créatures faibles destinées à enrager entre quatre murs si elles ont épousé le premier venu. On leur destine la honte si elles ont le malheur de ne pas aimer comme les hommes l'entendent. Dans la belle société de Loajess, elles sont des pions qu'on manipule sans vergogne. Des épouses dociles, des femmes appliquées à leur tâche ou des maîtresses. Une arme politique entre les mains des hommes !

— C'est injuste, admit Lyssandre, mais ce n'est pas inéluctable. La mort, la trahison, le complot ne sont pas la bonne voie qui mène au changement.

— Je n'ai pas besoin de vous, mon enfant. Vous avez refusé de mourir à Arkal et ici, alors je me salirai les mains ! Ce sont les femmes que je venge, ma fille avec elles parce qu'elle aurait eu à subir le même sort si votre incompétence ne l'avait pas tuée avant. Je pensais que Soann vous déshériterait, mais je me suis fourvoyée, il ne vous a pas écarté de la liste de succession.

Les motivations d'Elénaure s'éclairaient, laissaient entrevoir une succession d'idées. Un désir de vengeance pour elle-même, car les autres ne pouvaient être qu'un prétexte, enhardit par la mort prématurée de Romie. Elle avait voulu placer Tybalt sur le trône et conduire ce Royaume comme elle l'entendait. Peut-être tiendrait-elle ces promesses chancelantes, mais Lyssandre en doutait. Cette femme avait été corrompue par la rage, par la douleur, et par la perte de Romie qui avait achevé la plus petite forme de rationalité. Elle désirait ce trône et elle avait rallié la Cour à sa cause. Tous les pions avaient été placés, établis, mais la menace était apparue de là où Elénaure s'y attendait le moins. La fiancée de son fils et la sœur de feu son mari avaient ruiné les prémices d'un plan imparable.

— Ainsi, il vous reste vous et cette petite. Je regrette ce qui va se produire, cher Lyssandre, croyez-moi. Cette princesse ne mérite pas de mourir, son seul tord aura été de naître au sein de cette famille maudite. De sa naissance jusqu'à sa mort, pauvre enfant !

Elle paraissait sincèrement affectée. Le silence retomba sur la pièce, à peine troublé par la respiration erratique de Priam. L'adolescent retenait ses larmes.

Elénaure s'approchait de Willow. La princesse gémissait, à demi-consciente.

— Il paraît que pour changer la face du monde, il faut s'attaquer à ses fondations. La monarchie m'a semblé être un choix tout désigné. Les enfants de Soann doivent mourir.

Lyssandre bondit sur ses pieds, mais ne fut pas suffisamment vif. La tête lui tourna et, au moment où il s'apprêtait à attraper le bras d'Elénaure au vol, il se sentit projeté en arrière. Le poids d'un autre le fit chuter sans un son. La duchesse ne souriait plus lorsqu'elle déclara :

— Puisque c'est la vile loi de ce monde, honneur aux dames.

Lyssandre reconnut le visage d'Alzar au moment où il roula au sol. Willow était hors d'atteinte. Ses pensées s'annulèrent et il ne fut plus que spectateur des événements au même titre que Priam.

Elénaure empoigna les cheveux de Willow pour l'exposer au regard de son frère. La princesse ne remarqua même pas la lame qui plongeait vers elle. Seule la douleur la saisit dans une exclamation inarticulée. Son cri se figea sur ses lèvres délicates et une fleur de sang vint éclore sur sa robe immaculée. 


Je pense que je peux définitivement creuser un trou et m'y enterrer.

 (Aveu un peu honteux : je n'ai pas pu retenir mes larmes en rédigeant ce chapitre)

J'ai été très agréablement surprise par les retours que j'ai pu recevoir sur le dernier chapitre, et j'ose espérer que celui-ci vous aura autant plus que le dernier. J'ai pris beaucoup de plaisir (et de peine :p) à les rédiger. 

Ce chapitre est un tournant dans le roman. On touche au but, mais il reste tout de même dix chapitres et de potentiels retournements de situation. Le tout dirigé par un Lyssandre au moral bien bas, comme vous pouvez vous en douter. 

Oh, et je m'excuse pour cette journée de retard. Wattpad buguait et je me suis dit qu'attendre un peu, que ça se tasse, ne ferait pas de mal. J'espère que les soucis à ce niveau ont cessé pour tout le monde :3

Sur ce, je vous dis à la semaine prochaine <3

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top